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EN TERRE SAINTE : ENTRE DESERT ET MER

  |   EDIFICES RELIGIEUX, HISTOIRE & DEVOIR DE MEMOIRE, ISRAEL, MOMENTS D EVASION, MOYEN-ORIENT, MUSEE, NATURE, PATRIMOINE DE L'UNESCO, TOUS, VOS ENVIES   |   No comment
 
 
 
Je ne pouvais pas quitter Israël sans faire l’insolite expérience des bains à la Mer Morte où, parait t’il, les corps des baigneurs flottent en raison de la forte teneur en sel de celle-ci.
 
 
C’est ainsi que ce jeudi matin, remise de toutes mes émotions de la veille (vous n’avez pas déjà oublié  mon expérience de la vieille ville de Jérusalem), j’ai pris la direction du sud du pays où j’allais terminer mon autotour en Terre Sainte.
 
 
Au programme : découverte de la Mer Morte puis visite de trois sites archéologiques ainsi que d’un kibboutz atypique et enfin ballade au bord d’un vertigineux cratère.
 
 
Alors prêts pour cet ultime itinéraire ?
 
 
En avant pour une baignade, à Ein Bokek et Ein Guedi, sur les rivages de la Mer Morte.
 
 
   Située à environ une heure et demie de route de Jérusalem, il m’a fallu traverser le désert de Judée, par une route agréable sur laquelle  il n’y avait, en ce jeudi, pas trop de circulation, pour parvenir à la Mer Morte.
 
 
Quel panorama! 
 
 
Le paysage désertique se profilait au fil des kilomètres avalés, la végétation se raréfiait et laissait place à des étendues de sable jaune et quelques dunes.
 
 
Désert de Judée
   Une quiétude, perturbée par moments par des groupes de chameaux ça et là, entourait les lieux.
 
 
 
Les panneaux de circulation « Beware Camels »que j’avais pu apercevoir le long de la route n’étaient donc pas mensongers.
 
 
Il ne manquait plus que les caravansérails de l’époque.
 
 
 
 
 Une heure plus tard et au détour d’un tournant, un premier panneau « Sea Level » me confirma que je n’étais plus très loin de la Mer Morte, laquelle est située à 400 mètres en dessous du niveau de la mer.
 
 
 
 
Je pouvais, effectivement, déjà apercevoir au loin des poches d’eau de couleur bleu ciel entourées d’étendues de sables.
 
 
   Je touchais presque le Graal.
 
 
   Ein Bokek, une station sans grand charme.
 
 
   Je me suis d’abord arrêtée à Ein Bokek, station thermale, globalement sans charme, hormis quelques paysages sympathiques, située sur les rivages de la Mer Morte.
 
 
On y croise  beaucoup d’Israéliens et de Russes.
 
 
Paysage d’Ein Bokek
Marée de sel à Ein Bokek
Plage Privée de l’Isrotel Dead Sea à Ein Bokek
 
 
Sans charme, car les hôtels en forme de tours ont été construits les uns à coté des autres sans esthétique particulière.
 
 
rues d’Ein Bokek
 
 
C’est parait t’il moins pire qu’à Eilat, mais tout de même!
 
 
Ce ne sont pas les palmiers plantés à foison dans les rues qui donneront à Ein Bokek une patine plus charmante.
 
 
Du moins, en ce qui me concerne.
 
 
   En revanche, l‘atout majeur des hôtels d’Ein Bokek réside dans leurs spas et piscines lesquels sont alimentés par les eaux de la Mer Morte.
 
 
Nombre de touristes s’y rendent donc pour y effectuer des cures.
 
 
Il n’est d’ailleurs pas rare de les voir, toute la journée, arpenter, en peignoir, les couloirs de l’hôtel, passant d’un soin à un autre.
 
 
     Même pas peur du souffre 🙂
 
 
   A peine installée à l’hôtel, j’ai décidé de tenter l’expérience des bains de souffre, qui m’avaient été recommandée par plusieurs amis, dans l’une des piscines de l’hôtel.
 
 
 
La première question que m’a posée l’hôtesse qui m’a accueillie à l’entrée de la piscine de souffre était de savoir si j’étais certaine de n’avoir aucunes blessures.
 
 
Sans me laisser le temps de répondre, elle a poursuivi en m’indiquant que si c’était le cas, elles se rappelleraient à mon bon souvenir dès que je mettrai un pied dans l’eau.
 
 
Sympa !
 
 
   Puis elle m’a prodiguée plusieurs conseils.
 
 
 Le premier, le plus important, ne JAMAIS plonger dans la piscine et à fortiori ne JAMAIS mettre la tête sous l’eau.
 
 
Une évidence, me direz vous, quand on connait la teneur élevée en sel et en souffre de la piscine!
 
 
Et pourtant !
 
Quelques minutes après avoir discuté avec l’hôtesse, j’ai été médusée de voir un homme plonger tête bêche dans le bassin!
 
 
Il n’a dû son salut qu’à la réactivité de l’hôtesse qui s’est empressée de lui laver le visage et les yeux à grandes eaux.
 
 
Plus de peur que de mal mais quelle frayeur!
 
 
Deuxième règle: s’hydrater régulièrement pour pallier la température élevée des deux bassins.
 
 
 A ce titre, un gobelet d’eau fraîche serait mis à la disposition des baigneurs toutes les 5 minutes.
 
 
Dernière règle: les 20 minutes de baignade devaient être réparties équitablement entre les deux bassins.
 
 
J’étais enfin parée pour vivre le plus pleinement possible l’expérience mais, dans le même temps, j’appréhendais désormais un peu l’idée de faire trempette dans le bassin de souffre.
 
 
Ben oui et si jamais j’ avais une coupure insoupçonnée?
 
 
Allez, l’heure de vérité avait sonné et le temps n’était plus aux tergiversations.
 
 
   J’ai réussi à prendre mon courage à deux mains ou que dis je à deux pieds et à rentrer, avec une précaution dont je ne me serais jamais crue capable, dans le premier bassin et là ……… rien !
 
 
De soulagement, j’avais presqu’envie de crier à la terre entière que j’avais passé l’épreuve du souffre haut la main !
 
Je me retins néanmoins.
 
 
J’étais encore suffisamment lucide pour savoir que personne n’avait envie de connaitre mes états d’âme ou mes prouesses de bravoure face au souffre 🙂
 
 
Les vingt minutes à barboter dans le bassin passèrent, quant à elles, sans que je ne m’en rende compte.
 
 
   Pour profiter de l’effet relaxant inhérent au bain, je fus ( après m’être rincée à l’eau à la sortie du bain) emmitouflée par l’hôtesse dans des serviettes puis sommée de m’étendre quelques instants.
 
 
L’effet ne se fit pas attendre..je m’assoupis presqu’aussitôt.
 
 
   Une façon radicale d’apprendre qu’on est allergique au sel de la Mer Morte
 
 
  Mon réveil fut, quant à lui, beaucoup moins sympathique!
 
 
J’ai fais une allergie au sel du bassin et me suis retrouvée recouverte de plaques rouges sur le corps, façon urticaire!
 
 
L’horreur!
 
 
Je me suis vue  aux urgences, me maudissant déjà de ne pas avoir emporté avec moi mes comprimés de polaramine.
 
 
Si la crise s’est, heureusement, estompée au bout de trois quarts d’heure, j’étais tout de même à présent vaccinée: c’en était fini pour moi des bains dans la Mer Morte!
 
 
Chat échaudé craint l’eau froide n’est ce pas ?
 
 
   Découverte des rites de Shabbat à Ein Bokek
 
 
   Ein Bokek m’a également marquée car c’est dans cette station thermale que j’ai pu, pour la première fois depuis mon arrivée en Terre Sainte, assister à quelques uns des rites propres au shabbat.
 
 
En effet, au retour d’une longue journée d’excursion le vendredi, j’ai été étonnée de trouver des bougies allumées, posées sur une table, dans le hall de l’hôtel.
 
 
Des familles se succédaient pour en allumer une et repartaient aussitôt.
 
 
   C’était le début du rituel des bougies pour l’allumage du shabbat.
 
 
Mais d’autres surprises m’attendaient encore.
 
 
   La plus notable: un ascenseur « special shabbat », mis en service uniquement durant ce dernier, qui s’arrêtait à tous les étages sans qu’il ne soit nécessaire de demander au préalable l’arrêt.
 
 
 
 
En effet il est, entre autre, interdit de toucher à des appareils électriques durant cette période.
 
 
Ceux qui devaient impérativement prendre l’ascenseur ne devaient pas être pressés !
 
 
Ein Guedi ou le véritable spectacle de la Mer Morte
 
 
   Plus tôt dans la journée de ce même vendredi j’ai décidé de me rendre à Ein Guedi pour éventuellement faire un bain de boue.
 
 
Si la réputation du spa d’Ein Guedi, qui propose une multitude de soins, n’est plus à faire, la plupart des visiteurs s’y rendent avant tout pour s’enduire de boue sur les rivages de la Mer Morte.
 
 
 
 
Les plus paresseux se contentent, quant à eux,  de s’asseoir près du rivage et de respirer l’air de la Mer Morte, lequel est bénéfique pour soigner les  affections respiratoires.
 
 
   L’organisation d’Ein Guedi est parfaitement rodée: d’abord régler son forfait en fonction des soins que l’on souhaite effectuer, se mettre en maillot de bain, ranger ses affaires dans des casiers à clé puis emprunter, enfin, le petit train qui emmène aux rivages de la Mer Morte.
 
 
Il y’à quelques années on pouvait s’y rendre à pied.
 
 
Aujourd’hui, cela n’est plus possible car le rivage a reculé et continue encore de le faire.
 
 
   Lorsqu’au bout de dix minutes, le train que j’avais emprunté s’est finalement arrêté, un magnifique paysage se dressait devant moi: l’immensité de la Mer Morte, d’énormes plaques de sel tout autour, le tout encadré par des falaises rouges.
 
 
les rivages d’Ein Guedi
les plaques de sel de la Mer Morte
 
 
 
En cette après midi, le ciel étonnamment bleu et le soleil donnaient un cachet particulièrement envoûtant à ce lieu.
 
 
   Captivée par le paysage, je me suis assise sur l’une des multiples chaises orange, posées sur le rivage, pour le contempler à loisir!
 
 
Des gens flottaient littéralement dans la mer tandis que d’autres s’enduisaient, un peu plus loin, le corps de boue.
 
 
En effet,  les vertus de cette dernière pour lutter contre les rhumatismes ne sont plus à démontrer!
 
 
   Je vous laisse imaginer le spectacle de hordes de personnes, passant en file indienne, recouvertes de boue de la tête aux pieds.
 
 
 
 
Finalement, je me satisfaisais  pleinement de ce spectacle, sans ressentir le besoin de me fondre dans la masse en m’enduisant de boue puis en m’immergeant dans la mer.
 
 
Je savais que tous les embruns marins que je respirais contribueraient  à l’amélioration notable de mes allergies polliniques.
 
 
A vraie dire, j’étais encore un peu traumatisée par l’expérience de mon bain de souffre à l’hôtel et je ne tenais pas franchement à ressortir de la Mer Morte couverte de plaques d’urticaires.
 
 
De toutes façons, je n’eus pas à me poser la question trop longtemps.
 
 
   En effet, une petite pluie, qui ne tarda pas à tomber drue, ainsi que le départ du dernier train pour le spa d’Ein Guédi, début du shabbat oblige, me fit renoncer à toute idée éventuelle de bain.
 
 
Il était bientôt 16 heures et le soleil commençait déjà à décliner annonçant le début imminent du shabbat.
 
 
Fuyez le dernier train pour retourner au Spa d’Ein Guedi
 
 
 Pourtant, comme il aurait fallu s’y attendre, le retour par ce dernier train ne fut pas de tout repos.
 
 
En effet, il était plein à craquer des retardataires et de ceux qui voulaient profiter, jusqu’à la dernière seconde, du lieu.
 
 
J’ai donc du jouer des coudes pour me dégoter une place assise et surtout veiller à ne pas me laisser tremper par l’eau dégoulinant des maillots de bain des derniers baigneurs!
 
 
  Un conseil: fuyez comme la peste le dernier train!
 
 
Amateurs de sites archéologiques ? Statue de Sel de la femme de Loth, Massada et Avdat
 
 
La déception de la Statue de Sel
 
 
   Sur le papier aller voir le site, situé à quelques kilomètres d’Ein Bokek, où se trouve, selon l’épisode biblique, la statue de sel de la femme de Loth me paraissait être une excursion originale.
 
 
Je n’ai pas voulu accorder trop de crédit à ceux qui m’avaient déconseillée cette ballade, estimant qu’il n’y avait rien à voir, car je préfère toujours me faire ma propre opinion.
 
 
Grave erreur !
 
 
   Pour la petite histoire, Loth et sa famille devaient survivre à la destruction, par le courroux divin, de la ville de Sodome, à condition qu’ils ne se retournent pas dans leur fuite pour contempler une dernière fois la ville.
 
 
Comme toujours, la femme de Loth, à l’instar d’Eve dans le jardin d’Eden, brava  l’interdiction qui leur avait été faite par les anges.
 
 
Mal lui en a prit, car elle fut immédiatement transformée en statue de sel.
 
 
   Une fois sur les lieux, et alors qu’un panneau indiquait bien « Loth’s wife », je ne vis pourtant à l’horizon aucune statue de sel représentant une femme.
 
 
 
 
Je fus cependant rassurée car je n’étais visiblement pas la seule à être en quête de cette fameuse statue.
 
 
En effet, un groupe de touristes de japonais, présents sur place, semblait également la chercher du regard.
 
 
   Je vous laisse imaginer la déception qui se lut sur leurs visages lorsque leur guide pointa du doigt une sorte d’excroissance rocheuse tout en leur indiquant que cette colonne de pierre était la femme de Loth !
 
 
la fameuse statue de sel de la femme de Loth
 
 
Tout ça pour ça, me suis je dit!
 
 
Alors petit conseil d’ami, ne gaspillez pas votre précieux temps de visite pour aller voir la statue de sel de Madame Loth:)
 
 
Se contenter de lire l’épisode biblique sera, à mon sens, amplement suffisant !
 
 
      La majestueuse Massada
 
 
   Ma deuxième halte archéologique fut pour l’imposante forteresse de Massada, site incontournable pour tout voyageur se rendant en Israël et classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, située au sommet d’un plateau bordé de falaises abruptes en plein désert de Judée.
 
 
Pour y accéder, deux possibilités sont offertes aux visiteurs.
 
 
La première, à réserver aux plus sportifs et courageux, consiste à grimper par des escaliers jusqu’au plateau.
 
 
Il faut compter au bas mot 2 heures de marche.
 
 
l’ascension à pied jusqu’à la forteresse
 
 
En ce qui me concerne, il était inenvisageable, sous ce soleil ardent, d’entreprendre une telle expédition.
 
 
 J’ai donc privilégié la deuxième option, d’ailleurs adoptée par presque tous les touristes, qui est celle de l’ascension en téléphérique.
 
 
la queue pour prendre le téléphérique
 
 
 Construit en 1998, celui-ci emmène le visiteur en moins de 5 minutes sur le plateau!
 
le départ du téléphérique sur le plateau
 
 
Il n’y a donc pas photo!
 
 Pour profiter au mieux du vertigineux  panorama offert lors de la montée, je vous suggère de vous installer dans la première cabine et, si possible, près de la  vitre.
 
 
l’ascension en téléphérique
 
 
Sachez que vous devrez néanmoins jouer des coudes car cette dernière est toujours prise d’assaut !
 
 
   Une fois sur le plateau, j’ai été plus à même de saisir comment les zélotes Juifs ont pu, après la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains en 70 après JC, y résister aussi longtemps face à l’envahisseur romain.
 
 
En effet, la configuration géographique du site le rend quasiment imprenable!
 
 
   Quasiment, car les Romains réussirent, in fine et après plusieurs tentatives repoussées vaillamment par les Zélotes, à ouvrir une brèche dans les murailles de la forteresse.
 
 
Pour se soustraire à capture, humiliation et réduction en esclavage, les zélotes firent le choix, avant la percée définitive des assaillants, de se donner la mort préférant la liberté à une vie de soumission.
 
Quelques rares Zélotes survécurent cependant.
 
 
Paysages et ruines magnifiques attendent le visiteur
 
 
   C’est une vue tout à la fois vertigineuse et magnifique qui s’offre au regard depuis les différentes ruines du plateau.
 
 
forteresse de Massada
 
 
En effet, il est encore possible de visiter notamment celles d’une synagogue, du Western Palace ou encore des entrepôts.
 
 
les ruines de la synagogue
 
 
 
 
Cependant, mon coup de cÅ“ur a été pour les jolies mosaïques, plutôt bien conservées, que l’on peut remarquer dans les thermes romains.
 
   
 
La réputation du site de Massada n’est donc pas usurpée!
 
C’est un must pour quiconque visite la région.
 
 
   Avdat, un joli site hors des sentiers battus
 
 
  De la forteresse, j’ai décidé de pousser mon chemin un peu plus loin vers le Sud pour découvrir, au cÅ“ur du désert du Néguev, la cité nabatéenne d’Avdat, qui se situe à quelques kilomètres de la ville de Sde Boker.
 
 
 
Cette cité fut construite, au 3 ème siècle avant JC, par les nabatéens qui en firent une étape sur leur route de commerce.
 
 
Début du désert de Néguev
 
 
Si beaucoup lui préfèrent le site de Massada, dont la portée héroïque n’est plus à démontrer, j’ai personnellement eu un véritable coup de cÅ“ur pour Avdat, escale qui semble encore hors des sentiers battus!
 
 
   Un panorama à couper le souffle.
 
 
   De la citadelle d’Avdat, on jouit d’ une très belle vue sur le Néguev et on peut encore y voir, malgré les ruines, de très belles mosaïques et beaucoup d’arc romains.
 
 
Avdat
 
 
Autant vous dire que j’ai trouvé très agréable de pouvoir m’y promener sans être entourée, comme à Massada, d’une foule de touristes!
 
 
Alors profitez en vite avant que toutes les agences de voyages ne l’intègrent dans leurs circuits et qu’Avdat, soit comme Massada, victime de son succès!
 
 
Que diriez vous de visiter le kibboutz particulier de Sde Boker ?
 
 
   Il n’y a pas meilleure façon d’entrer dans le désert du Néguev, considéré par David Ben Gourion, fondateur de l’Etat d’Israël, comme le berceau du pays, que de faire une halte à Sdé Boker.
 
 
 
 
Sde Boker est un kibboutz, exploitation communautaire, à l’origine, agricole qui a été crée dans le début des années 1950.
 
 
   La demeure de Ben Gourion
 
 
Ben Gourion, amoureux du désert de Néguev, s’y est installé dès 1953, y à vécut jusqu’à sa mort en 1973 et a même demandé à y être enterré!
 
 
David et Paula Ben Gourion
 
 
 Ma première tentative, en ce samedi matin, pour visiter la maison de Ben Gourion fut vaine.
 
 
Mais pour une fois, la raison de cette fermeture n’était pas liée au shabbat mais à la visite, devant avoir lieu le lendemain, de John Kerry, secrétaire d’Etat américain.
 
 
Le site devait donc être sécurisé.
 
 
Je suis donc revenue deux jours plus tard.
 
 
    Une oliveraie à laquelle on ne s’attend pas
 
 
   Le chemin menant jusqu’à la maison de Ben Gourion passe par une grande oliveraie.
 
 
 
 
Dès l’entrée, je me suis sentie immédiatement plongée dans le vif du sujet dans la mesure où plusieurs cartes ou citations du grand homme, disséminées dans les jardins, permettent d’en apprendre déjà un peu avant d’atteindre le musée explicatif, situé au fond du kibboutz.
 
 
Une citation de Ben Gourion
 
 
Installé dans une cabane verte, ce petit musée, plutôt exhaustif, permet  au visiteur de s’instruire davantage sur la vie et l’oeuvre politique de Ben Gourion.
 
 
    La simplicité de la maison de Ben Gourion
 
 
   Puis vient le temps de la découverte de la petite et modeste maison du père fondateur de l’Etat d’Israël.
 
 
Maison de Ben Gourion
 
 
La première chose que j’ai ressenti lorsque je suis rentrée dans cette maison était l’impression d’être dans un logement toujours habité, dont les propriétaires n’allaient pas tarder à revenir.
 
 
 
 
En effet, Ben Gourion a souhaité, dans le testament qu’il a laissé, que sa maison soit préservée.
 
le testament de Ben Gourion  
 
 
 J’y ai, notamment, découvert de nombreuses photos de famille, un portrait de Gandhi, une grande carte d’Israël ainsi qu’un globe.
 
 
 
 
 J’ai  également été frappée par le caractère, pour le moins spartiate, de sa chambre à coucher.
 
 
   
 
Toutefois, le clou du spectacle de cette demeure reste la grande bibliothèque où sont rangés  des milliers de livres ayant appartenu  à Ben Gourion !
 
 
 
 
 
La beauté du lieu de sépulture du couple Ben Gourion
 
 
   Une fois la visite de la maison terminée, je me suis, en toute logique, rendue sur les tombes du couple Ben Gourion, sises  dans le parc national d’Avdat, à quelques kilomètres du kibboutz de Sde Boker.
 
 
La bas, j’ai rencontré un groupe de collégiennes arabes qui étaient en visite avec leur professeur.
 
 
Intriguées par les lunettes de soleil de la marque Lulu Frenchie que je portais alors et sur lesquelles j’avais fais graver le drapeau des Etats Unis, elles souhaitaient les essayer.
 
 
Malheureusement, la communication n’était pas facile entre nous parce qu’elles maîtrisaient peu l’anglais.
 
 
Après quelques minutes de vaines tentatives de dialogue, leur professeur vint finalement à leur rescousse pour faire office de traducteur et je pus enfin leur prêter les fameuses lunettes.
 
 
Quelques unes, les moins timides, les essayèrent aussitôt sous les fous rires des autres.
 
 
   Après ce petit interlude, j’ai poursuivi ma marche sur quelques mètres et me suis retrouvée sur une esplanade, offrant une vue magnifique sur le désert du Néguev, au milieu de laquelle se trouvent les tombes de David et Paula Ben Gourion.
 
 
 
les tombes des époux Ben Gourion
 
 
 
Le vertigineux Makhtesh, cratère, de Mitzpe Ramon
 
 
   Pour terminer mon voyage en Terre Sainte, j’ai décidé de m’arrêter dans la ville de Mitzpe Ramon, située aux abords du Makhtesh, cratère, éponyme.
 
 
Avant toute chose, pensez à emporter avec vous des vêtements chauds pour les matins et nuits fraîches car le site est situé en altitude.
 
 
   La renommée de la ville de Mitzpe Ramon, qui, en soi, n’est pas très belle, tient d’une part au fait qu’elle soit le point de départ de multiples excursions dans le désert et d’autre part à son vertigineux et extraordinaire cratère, le Makhtesh Ramon, le plus grand d’Israël.
 
 
 
   Il s’agit d’un véritable paysage lunaire aux abords duquel il est possible de faire des ballades.
 
 
Vue sur le cratère
Petit chemin longeant les bords du cratère
 
 
J’ai même vu, avec effroi, quelques grimpeurs escalader en rappel ses falaises !
 
 
  Pour ceux à la recherche d’adrénaline: un must à ne pas rater : le belvédère qui permet d’avoir une vue impressionnante sur le cratère!
 
 
Toutefois, peureux s’abstenir !
 
 
Pour ma part, j’ai réussi, je ne sais trop comment d’ailleurs, à vaincre ma peur pour m’y tenir quelques instants.
 
 
La vue en vaut vraiment le coup d’œil!
 
 
   C’est donc sur ces images vertigineuses du cratère que j’ai terminé mon autotour en Terre Sainte.

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

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