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ET SI NOUS MEDITIONS A KYOTO ?

  |   ARCHITECTURE, ASIE, EDIFICES RELIGIEUX, ILE, JAPON, MOMENTS D EVASION, PATRIMOINE DE L'UNESCO, TOUS, VOS ENVIES   |   No comment
Pavillon d’Argent (Gikanku Ji), Kyoto
 
 
  Depuis 1868 et le début de l’ère Meiji, comme je vous le rappelais il y’ a quelques semaines ici, l’ancienne capitale impériale Kyoto, fondée au 8 ème siècle, a été détrônée par Edo, plus tard baptisée Tokyo.
 
 
Pourtant et en dépit de cette perte de statut, l’attrait pour Kyoto, considérée comme étant la  vitrine traditionnelle de l’archipel, ne s’est jamais démenti.
 
 
Ainsi, cette ville du Kansei, ou province de l’ouest, demeure LE passage obligé pour tout visiteur soucieux d’en apprendre davantage sur la culture nippone.
 
 
   Car Kyoto, l’authentique, peut s’enorgueillir d’être le véritable centre intellectuel, religieux et culturel du pays.
 
 
    En attestent ses dix sept sites inscrits au Patrimoine de l’Unesco, au rang desquels figurent notamment des milliers de sanctuaires,  temples bouddhiques ainsi que des jardins zens où le zazen, la méditation assise, est de rigueur,  ses centaines de musées ainsi que les multiples fêtes et manifestations qui émaillent son calendrier annuel.
 
 
La renommée de la ville est également assurée, autre image d’ Épinal, par la présence immémoriale des Geishas, figures emblématiques sur lesquelles je reviendrai dans un billet ultérieur.
 
 
   Kyoto est également la ville reine de la gastronomie japonaise.
 
 
 Vous souvenez vous de mon expérience Kaiseki à Tokyo ?
 
 
Eh bien, cette cuisine raffinée, élaborée à l’origine pour les moines, est originaire de Kyoto !!
 
 
Mais l’influence de l’ancienne cité impériale dans les arts de la table ne saurait se limiter au repas kaiseki.
 
 
Ce serait oublier l’importance capitale de la cérémonie du thé qui y a été codifiée.
 
 
Toutefois les attraits de Kyoto ne s’arrêtent pas là.
 
 
En effet, elle est incontestablement un paradis pour qui désire y tenter l’expérience des  onsens !
 
 
Comme vous pouvez le constater les sites dignes d’intérêt ne manquent pas dans cette ville.
Les visiteurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés car ils y affluent en grand nombre.
 
 
   Mais ce que ces derniers ignorent, très certainement, c’est que Kyoto a, durant la seconde guerre mondiale, été sauvée in extremis, à la différence de Nagasaki et Hiroshima, d’une destruction par la bombe atomique américaine.
 
Cette ville culturelle n’étant pas apparue, après réflexion, comme une cible prioritaire.
 
 Bien heureusement !!!
 
 
   C’est ainsi qu’en ce matin du 4 mai 2013, après 5 jours passés dans la bouillonnante Tokyo, je me suis rendue à la gare de Ginza pour emprunter le shinkansen, train à grande vitesse japonais, qui allait me mener à Kyoto.
 
 
Malgré l’immensité du lieu et le flux de personnes qui y transitaient à cette heure de la journée, je n’ai eu aucun mal, grâce aux nombreux panneaux traduits en anglais, à m’y repérer.
 
 
 Ainsi et un quart d’heure à peine après mon arrivée, j’ étais parvenue sur mon quai et attendais le nosomi, desserte la plus rapide des shinkansens, à bord duquel je n’allais pas tarder à prendre place.

 

dans la gare de Tokyo
sur le quai : informations sur le trafic en japonais
version anglaise 🙂
mon billet pour le Shinkansen avant qu’il ne soit oblitéré
   
J’ ai mis à profit cette attente pour observer les allées et venues des uns et des autres (on tue le temps comme on peut) et ai très vite remarqué une armada de femmes vêtues de tenues roses .
 
 
Qui pouvaient bien être ces drôles de dames qui arpentaient ainsi les quais ?
 
 
Je n’allais pas tarder à le savoir ….
 
 
une vie sur et sous les rails
les dames en rose
 
 
  Au sol,  des délimitations, sur lesquelles je pouvais lire des numéros, n’ont pas manquées également  d’attirer mon attention.
 
Chose étrange, des passagers faisaient la queue derrière ces dernières.
 
 
délimitation des voitures au sol
   
 
En écoutant la conversation de deux anglais, se tenant à proximité, j’ai compris que ces marques correspondaient aux numéros des voitures du train.
 
 
Les passagers dont je vous parlais patientaient donc devant celle où ils avaient réservé leurs places.
 
 
   Il était, bien évidemment, hors de question de songer à resquiller qui que ce soit.
 
 
La légendaire discipline, en TOUTES circonstances, des Japonais a du vous revenir à l’esprit en lisant ces lignes.
 
 
Non ?
 
 
Mais si !
 
 
J’ai eu l’occasion de vous en parler dans mon premier opus sur Tokyo
 
 
 Oui, j’ai été confrontée à cet aspect de la culture nippone lorsque j’ai, pour la première fois, emprunté le métro tokyoïte.
 
 
Bref.
 

   J’ai été tirée de mes rêveries par un agent ferroviaire qui, cinq minutes avant l’entrée en gare du train,  a annoncé son arrivée.

 

« Mmes et Mrs le train ne va pas tarder à entrer en gare »
  
 
A peine a t-il eu le temps de terminer sa phrase que le Shinkansen, ponctualité oblige, pointait déjà le bout de son nez blanc.
 
 
Sur ce coup là, je dois dire que je n’ai pas été la femme qui tire euh qui dégaine son appareil photo plus vite que son ombre 🙂
 
 
J’en veux pour preuve les multiples clichés flous qui ont immortalisé cette entrée que j’attendais pourtant avec impatience.
 
 
Heureusement, deux photos, dans le lot, étaient tout de même potables.
 
 
Vous aurez donc la chance de pouvoir apercevoir, partiellement, le fameux shinkansen.
 
arrivée du shinkansen en gare
 
 
à l’arrêt
 
 
 Mais bientôt mon esprit ne fut plus accaparé par ses détails !
 
Car oui je n’étais pas au bout de mes surprises dans ce pays !
 
En effet, en levant la tête, j’ai été témoin d’une scène incroyable, laquelle n’aurait jamais pu se produire sous nos latitudes.
 
 
Les femmes à l’uniforme rose s’étaient désormais rapprochées de chaque compartiment du train et saluaient, d’un signe de la tête, tous les passagers qui en descendaient.
 
 
Ces derniers leur rendaient d’ailleurs leur salut.
 
 
Je n’en revenais pas !
 
 
A quoi rimait cet étrange manège me suis je alors demandée ?
 
 
Un passager se trouvant à quelques mètres de moi, et ayant sans doute perçu mon étonnement, se hâta de m’éclairer.
 
 
J’ai ainsi appris que ces dames assuraient le nettoyage du train entre chaque étape.
 
Les passagers qui en descendaient leur témoignaient donc leur gratitude.
 
C’était donc ça !!
remerciements
 
   Dix minutes plus tard, j’ai enfin  pu prendre place à bord de ce très agréable nosomi.
 
Très agréable car il était climatisé, ses sièges étaient confortables et je disposais de suffisamment d’espace pour étendre mes  jambes :).
 
 
C’était parti pour trois heures de voyage jusqu’à Kyoto durant lesquelles je me faisais fort, moi qui m’endort souvent durant les longs trajets, de ne pas me laisser emporter par  Morphée.
 
 
Vous vous demandez pourquoi un tel effort ?
 
 
Non ??? Vous n’avez que faire de mes états d’âme matinaux c’est ça ?
 
 
Pas grave, je vous le dis quand même !!!
 
 
 
Eh bien pour voir le Mont Fuji pardi !
 
 Cet emblème du Japon que, faute de temps, j’avais renoncé, cette fois ci,  à inclure dans mon parcours touristique !
 
 
Rien que pour avoir eu ce motif louable, j’avais espéré que les dieux et surtout les nuages aient pitié de moi afin que je puisse contempler le volcan dans toute sa majesté !
 
 
Et bien non !!!!!!
 
C’est un Mont Fuji  en partie dans la brume qu’il m’a été donnée de voir !!!
 
 
sa majesté le mont Fuji : bref aperçu du train

Enfin, c’était déjà mieux que rien 🙂 ou sinon j’avais toujours la possibilité d’aller admirer les estampes du peintre Hokusai 36 vues du Mont Fuji, le représentant 🙂

 

   Pour me consoler, je n’ai pas résisté à la tentation d’un bento dont les mets me semblaient bien appétissants !!!

 

le bento du train façon kaiseki
   
 
Je ne me souviens plus de la fin du trajet car je me suis endormie (finalement) pour ne me réveiller qu’à Kyoto.
 
 
Dès la sortie de la gare, j’ai senti que cette cité paisible me marquerait davantage que Tokyo, et pour cause !
 
 
3 nuits et 2 jours: c’était la durée de mon séjour dans la cité des Geishas .
 
Comment allais je pouvoir visiter tous ses trésors  en un laps de temps qui me paraissait tout d’un coup réellement insuffisant ?
 
 
J’avais beau feuilleter les pages de mes guides, je n’arrivais pas à me fixer un itinéraire d’exploration.
 
 
J’en suis même venue à me maudire de n’avoir pas écourté, d’un jour, mon séjour à Tokyo pour profiter pleinement de Kyoto !
 
 
Puis je me suis rappelée les paroles du gentleman qui m’avait aidée, dans la tour de Roppongi, lorsque je cherchais le restaurant de Joël Robuchon à Tokyo.
 
 
 
 « N’hésitez pas à solliciter le directeur, qui est un ami, de l’hôtel où vous prendrez vos quartiers à Kyoto pour toutes questions pratiques » m’avait t-il dit après s’être enquis de l’établissement où j’allais descendre dans l’ancienne cité impériale.
 
 
Avant de me quitter il m’avait, par ailleurs, indiquée qu’il préviendrait son ami de mon arrivée prochaine en lui communiquant mon nom.
 
 Je n’avais pas trop cru à ses belles paroles car je ne voyais pas pourquoi il se donnerait autant de mal pour une parfaite inconnue ?
 
Pourtant quelle ne fut  pas ma surprise d’apprendre, au moment de mon check -in à Kyoto, que j’avais été surclassée sur demande du directeur !
 
 
Puis de voir ce dernier venir personnellement me saluer en m’indiquant que son ami de Roppongi lui avait effectivement adressé un e mail le prévenant de ma venue.
 
 
J’étais sciée. Agréablement !!!
 
 
Fermons la parenthèse.
 
 
Dès lors, dans ces moments de doute que je traversais, qui mieux que ce directeur pouvait m’indiquer où me rendre en priorité ?
Personne !
 
 
Je m’en suis donc ouverte à lui. J’avais vu juste.
 
 Il m’a, avec une assurance qui m’a immédiatement convaincue, dressée une liste des incontournables à voir dans le très court laps de temps dont je disposais.
 
Les images valant 10000 mots, je vais à présent partager avec vous le premier de ces MUST SEE à Kyoto !
 

A LA DÉCOUVERTE DES TEMPLES BOUDDHISTES ZEN ET LEURS JARDINS

 

Kyoto, ville spirituelle par excellence du Japon, compte en conséquence un nombre considérable d’édifices religieux comme je vous le rappelais au tout début de cet article.
 
Selon Mr le Directeur, je ne pouvais pas faire l’économie de la visite des principaux temples bouddhistes de la ville.
 
  A ses yeux, 5 d’entre eux valaient leur pesant d’or.
 
 
En soi, 5 c’est peu mais au vu du peu de temps de visite dont je disposais c’était déjà pas mal vous ne trouvez pas ?
 
 
   Je n’ai pas regretté de lui avoir fait confiance car son choix était judicieux.
 
Je vous laisse apprécier.
 
 
Le KINKAKU – JI ou le PAVILLON d’ OR
 
 
Avant de me retrouver face au Pavillon d’Or, soit dit en passant l’un des emblèmes les plus connus du Japon et qui est par ailleurs inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, je n’avais pas imaginé, un seul instant, qu’un tel édifice puisse être aussi époustouflant de beauté !
 
Pour moi, un temple zen était forcément un bâtiment dépouillé n’ayant pour seule finalité que celle d’être un lieu tourné vers la méditation.
 
Certes..mais c’est oublier, un peu vite, qu’à l’origine, soit au 14 ème siècle, le Kinkaku – Ji, ce pavillon à deux étages couvert de feuilles d’or, avait été construit par un shogun, chef militaire, qui désirait en faire sa résidence privée.
 

Ce n’est qu’après la mort de ce dernier que le Pavillon d’Or, cet édifice de toute beauté, a changé de destination pour devenir un temple zen.

 

 

Curieuse destinée !

 

Détruit, en 1950, par un moine illuminé il a été reconstruit, à l’identique, cinq ans plus tard.

 

 
    Aujourd’hui, il fait le bonheur des milliers de touristes qui viennent l’admirer depuis les berges du lac qui l’entoure, sur lequel il semble si délicatement posé et dans lequel il se reflète.
 
Indubitablement ce Pavillon d’Or en impose !
 
Je suis restée subjuguée, si ce n’est hypnotisée, par cette vision qu’il m’offrait .
 
Parlant de touristes, un conseil : ne faites pas comme moi et assurez d’être suffisamment tôt sur les lieux pour en profiter en toute quiétude !
 
Je vous en parle en connaissance de cause car je m’y suis rendue vers 11 heures du matin et là c’était tout simplement infernal !
Agoraphobes s’abstenir : à la foule des touristes s’ajoutaient les nombreuses familles japonaises.
 
Tous étaient subjugués devant tant de beauté.
 
 
Impossible alors de prendre une photo digne d’intérêt entre les bousculades des uns, ceux qui se mettaient à la dernière minute dans mon champ de vision ruinant ainsi la photo du siècle que je m’apprêtais à prendre et enfin ceux qui immortalisaient leur présence sur les lieux durant de longues minutes qui me paraissaient interminables.
 
 
la foule au Pavillon d’Or

Autant vous dire que j’ai du vraiment jouer des coudes pour réussir après près d’une demie heure à prendre ces quelques clichés que je vous livre ici (oui oui je suis une warrior 🙂

 

Mieux vaut prévenir que guérir : ne sachant pas si l’opportunité de pouvoir prendre des photos sans PERSONNE aux alentours se représenterait, j’ai donc mitraillé le Pavillon sous tous les angles .

 

Mais rassurez vous je ne vous livre ici qu’une infime partie des clichés pris 🙂

 
entrée du Pavillon d’Or
 
HERE IT IS !!
pause photo d’une petite japonaise
le phœnix chinois qui trône sur le toit du Pavillon
  
Comme vous pouvez le constater, l’environnement du Kinkaku – Ji est tout aussi magique que le pavillon lui même.
 
 
 Très joli lac, végétation pour le moins luxuriante, beaux jardins et petits sentiers où marcher s’avère être un véritable plaisir.
Finalement, et contrairement à ce que l’on pourrait de prime abord penser, j’ai trouvé qu’ une atmosphère apaisante, propice à la méditation, enveloppait les lieux.

 

 

 

  

 

 
 
   Je ne peux pas non plus passer sous silence l’agréable café du Kinkaku – Ji, où il est possible de se restaurer,  ainsi que le temple, situé à proximité de la sortie, où se déployait une ferveur incroyable !!
 
 
Enfin, c’est également au Pavillon d’Or que j’ai découvert des petits biscuits sucrés dont je me régalerais bien volontiers à l’heure où j’écris cette page 🙂 ..
 
 
Mais de cela je vous en reparle prochainement..
 
le café dans l’enceinte du pavillon
le temple

 

Le GINKAKU – JI  ou le PAVILLON d’ARGENT
 
Après ma halte au Pavillon d’Or, il allait de soi que ma prochaine escale serait pour son pendant, autre site d’attraction majeur de Kyoto,  également classé au patrimoine de l’Unesco.
 
 
J’ai nommé le Pavillon D’Argent.
 
    Moins grand mais aussi moins luxueux  que le Kinkaku – Ji, le Ginkaku – Ji construit, par un shogun au 15 ème siècle, à titre de résidence privée puis transformé, après la mort de ce dernier, en temple reste, bien qu’inachevé, un très bel édifice.
 
 
En effet, contrairement à ce que prévoyait le plan de construction originel, ce pavillon n’a pas pu être, le souverain s’étant retrouvé à court d’argent,  recouvert de feuilles d’argent.
 
 
Mais à quelque chose malheur est bon car son architecture plus sobre lui confère, sans conteste, une empreinte zen, qui est moins aisément perceptible au Pavillon d’Or.
 
 
J’ai été séduite, comme dans tous les temples dont je vous parlerais dans cet article, par son jardin auquel on accède par un petit chemin.
 
 
Les pins, un cône renversé dans un jardin de sable sculpté en mouvements rappelant des vagues, un plan d’eau, des fleurs, un torii.
 
 
    Une atmosphère résolument bucolique, dont je ne me lassais pas, se dégageait des lieux.
 
Qui aurait cru que je puisse un jour tombée en pâmoison devant des temples bouddhistes ?
 
Comme quoi  ne jamais dire fontaine je ne boirai pas de ton eau ..
 
entrée du Pavillon d’Argent

 

le Pavillon
le pavillon et son cône renversé
 

 

 

des salles à l’entrée du Pavillon
 

 

 
 
 
le phÅ“nix du Pavillon d’Argent
 
   La rue jouxtant la sortie du Ginkaku- Ji, à l’instar de celle du Pavillon d’Or, était occupée par plusieurs stands culinaires, qui feront l’objet d’un prochain article, ainsi que quelques échoppes vendant des souvenirs.
 
 
Mon regard a été attiré par une boutique dont la devanture n’affichait que des timbres estampillés JAPAN.
 
 
Mangas, Geishas, Cerisiers en Fleurs étaient quelques uns des thèmes figurant sur ces derniers !
 
 
Je n’ai pas pu résister à en acheter quelques uns lesquels ont fait le bonheur des récipiendaires des cartes postales que j’ai pu expédier avant de quitter Kyoto.
 

 

 

 

Et si nous faisions une pause PHILOSOPHIQUE ?

 

Du Pavillon d’Argent, j’ai décidé de me rendre,  à pied, au temple Nanzen- Ji en passant par le célèbre chemin de la Philosophie,  où se promenait quotidiennement le philosophe japonais, du 20 ème siècle, Kitaro Nishida.

 

En ce début du mois de mai 2013, ce chemin n’avait rien de particulièrement attrayant à mes yeux.

 

En revanche, il parait que l’emprunter durant la floraison des cerisiers qui le bordent est une bien belle expérience.

 

De cette promenade, je n’ai finalement retenu que le petit stand ou j’ai pu acquérir quelques magnifiques, mais ô combien fragiles, écharpes en soie sauvage ainsi que le sympathique café où j’ai pu faire une petite halte.

 

chemin de la Philosophie

La beaut̩ du temple NANZEN РJI

   J’ai aimé ce vaste temple zen, comprenant une douzaine d’ édifices main

tes fois rebâtis après avoir été détruits (notamment par des incendies)  avant même d’ avoir pénétré dans son enceinte.

 

La majesté des massifs pilliers en bois de la très large et imposante, plus de 20 mètres de hauteur, Sanmon, porte d’entrée à 3 passages du complexe, y était sans doute pour quelque chose.

 

 
la Sanmon

 

 

entrée pour rejoindre l’étage de la Sanmon
 
  
Plus tard,en contemplant l’horizon depuis la terrasse, située au premier étage, de la porte d’entrée du temple, je me suis sentie, à l’instar de Leonardo Di Caprio à la proue du Titanic, the Queen of the World !
 
Le panorama sur Kyoto y est en effet grandiose !
 

 

panorama depuis la terrasse de la Sanmon
la terrasse
 
 
bouddha à l’étage de la porte d’entrée de Nanzen- Ji
plafond peint

 

Et que dire de la phénoménale déclivité de l’escalier qu’il fallait emprunter, après avoir ôté ses chaussures, pour accéder à cette fameuse terrasse ?

 

A déconseiller aux personnes sujettes au vertige en tous cas !

 
le fameux escalier
Sanmon vue de l’arrière

  

    Après cette parenthèse en hauteur, j’ai croisé, furtivement, un bonze qui s’en allait d’un pas très pressé.

 

Ceux qui arpentaient, le surlendemain,  le quartier des Geishas paraissaient un peu moins alertes 🙂

un bonze dans l’enceinte du temple
 

    Mes pas m’ont ensuite menée vers le temple Nanzen-Ji où des pèlerins faisaient brûler des bâtonnets d’encens comme au temple d’ Asakusa à Tokyo.

  

 

 

 

autel de Nanzen-Ji
 

   Quelques mètres plus loin, je suis tombée sur un aqueduc, bâti, lors de l’ère Meiji, en pierres roses , lequel était devenu, l’espace d’un après-midi, le terrain de jeux de jolies petites filles !

érable près de l’aqueduc

 

 

Puis j’ai découvert, après avoir ôté mes chaussures à l’entrée, le Hojo,  temple le plus important du complexe de Nanzen-Ji.

 

Cette maison abbatiale est célèbre pour son jardin zen sec, sa fresque des tigres, peinte par un membre de l’Ecole Kano, datant du milieu du 15 ème siècle, ainsi que pour sa salle servant pour la cérémonie du thé.

entrée de l’Hojo
les casiers où déposer les chaussures à l’entrée
jardin sec
 
la véranda d’où contempler le jardin sec
 
 
 
entrée de la salle réservée à la cérémonie du thé
 
intérieur de la salle
 
 
 

 

 les panneaux peints

 

 

 

 

tigres et bambous, peinture Kano
 

 

vers d’autres parties de l’Hojo

 

les WC de l’Hojo et les sandales mises à disposition à l’entrée pour s’y rendre

Le RYOAN – JI ou le ROCK GARDEN

 
   Avant de pouvoir admirer ce rock garden ,attrait principal  de ce temple fondé au 15 eme siecle et classé au patrimoine de l’unesco,  je me suis tout d’abord promenée dans le magnifique jardin, aux couleurs chatoyantes , situé près d’un étang qui le précède.
 

 

 
 

 

  

   Il me tardait, à présent, de voir ce fameux rock garden.
 

Pour tout vous dire je ne comprenais pas comment un jardin rectangulaire composé d’ une quinzaine de rochers, de formes différentes et impossibles à percevoir d’un seul coup d’œil, posés sur du gravier impeccablement ratissé, pouvait susciter autant d’intérêt.

 

Et pourtant !

 

Il y’ avait déjà foule quand je suis parvenue à la véranda à partir de laquelle on pouvait le contempler.

 

 Toutes ces personnes semblaient très attentives !

 

En ce qui me concerne, mon expérience de ce jardin n’a duré que dix minutes.

 

 Malgré toute ma concentration je n’ai pas réussi à y voir autre chose que ce que mes yeux apercevaient : c’est à dire de simples pierres.

 

Sans doute une question de culture 🙂

le rock garden
 
 
 
paravent
 
 
 
 
 
  
Au détour du chemin qui me menait vers la sortie de ce temple j’ai découvert un restaurant,  spécialisé dans la cuisine du tofu, niché dans une végétation apaisante.
 
Je vous raconte cette atypique, en tous cas pour moi, expérience dans un prochain épisode du Journal d’un Pigeon Voyageur.

 

entrée du restaurant spécialisé de Tofu
 
le restaurant vu de l’extérieur

 

Les deux PÉPITES d’ARASHIYAMA

 

   Situé au pied des montagnes, ce quartier abrite deux joyaux qui sont à mon sens des incontournables pour quiconque se rend à Kyoto.

 

Le premier, vous vous en doutez au vu du sujet de l’article, est le temple bouddhiste TENRYU – JI, construit au 14 ème siècle.

 

Il avait malheureusement déjà fermé ses portes quand j’y suis parvenue en toute fin de journée. Je n’ai donc pas été en mesure de le visiter.

 

   En revanche, j’ai pu flâner, avec beaucoup de bonheur, dans ses jardins, Sogenchi, classés au patrimoine de l’Unesco.

 

Ces derniers sont magnifiques !

 

En particulier lorsque l’on se retrouve à l’arrière du temple avec les montagnes en toile de fond et l’étang en face de soi.

 

  Ces jardins valent le détour, vraiment !

 

 

le temple
dans les jardins du Temple

 

 

   Mais Arashiyama me réservait une autre surprise d’exception !
 
 
En quittant le temple Tenryu- Ji par sa porte nord,  je me suis retrouvée à traverser une impressionnante forêt de bambous !
 
 
   La découverte de cette belle et insolite bambouseraie a marqué mes souvenirs made in Kyoto.

 

 
la bambouseraie
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

un cimetière non loin du temple et de la bambouseraie
il est possible de visiter Arashiyama dans ces cyclo
  
Avouez que méditer à Kyoto, dans un tel environnement, n’est finalement pas déplaisant, non ?
 
 
A défaut, je suis certaine que vous serez intéressés par les autres MUST SEE que la cité réserve au voyageur, un tant soit peu,  curieux.
 
 
   Je vous raconte la suite de mes pérégrinations à Kyoto dans un tout prochain épisode !
 
 
Sayônara ! (au revoir en japonais)

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

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