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NICE, PARIS, BARCELONE QUAND LES NANAS, MAIS PAS UNIQUEMENT , NOUS EN METTENT PLEIN LA VUE…………

  |   ART & CULTURE, ESPAGNE, EUROPE, FRANCE, TOUS, VOS ENVIES   |   6 Comments

 

Gwendolyn. Exposition Grand Palais Paris
la Toilette. Exposition Grand Palais. Paris
 
Grand Palais. Paris
Grand Palais. Paris
 
 
2000 – septembre 2013, MA DÉCOUVERTE DE NIKI DE SAINT PHALLE EN TROIS TEMPS
 
Dieu bénisse l’option Histoire de l’Art
 
 
Niki De Saint Phalle : mannequin devenue une grande peintre, plasticienne et sculptrice française, avec plus de 3000 œuvres, dont j’ai entendu parler, pour la première fois, il y a plus d’une décennie.
 
 
J’étais alors en 1ère L, dans un lycée français à l’étranger, et  j’avais choisi comme option Histoire de l’Art.
 
   Je me souviens avoir été  très intriguée par ses célèbres NANAS, monumentales sculptures hyper féminines et colorées.
 
Et puis j’ai cru les avoir oubliées..
 
En réalité, leur souvenir était resté tapi dans un coin de ma mémoire dans l’attente d’un événement opportun pour ressurgir à la surface !
 
Il survint 13 ans plus tard.
 
Quand dormir dans un hôtel vous ramène à l’Art Le Négresco ou le palace – musée voulu par Madame Augier
 
 
   En effet, a l’automne 2013, j’ai décidé, sur un coup de tête je dois l’avouer, de profiter des offres promotionnelles  offertes par le mythique hôtel niçois Négresco, alors en pleine célébration de son centenaire, pour m’y offrir une nuit, rien qu’une, de rêve !
 
 
Il faut parfois savoir se faire plaisir même s’il ne s’agit que de courts instants, qu’en dites vous ?
 
 
Surtout qu’en ce week-end d’octobre, l’été indien, qui avait pris ses quartiers sur la Cote d’Azur, promettait de rendre mes ballades à travers le vieux Nice, où je ne m’étais plus rendue depuis 2006, agréables.
 
 
J’arrête là les digressions.
 
 
   Situé au 37 de la très célèbre Promenade des Anglais, l’hôtel Négresco, inauguré en janvier 1913, est désormais un fleuron de l’hôtellerie française.
 
 
A mon sens, celle qui a contribué à faire de ce lieu le palace qu’il est devenu, avec sa superbe façade Belle Epoque, sa magnifique verrière, Le Chantecler, son restaurant étoilé (2) au Guide Michelin, est son actuelle propriétaire : Madame Jeanne Augier.
 
 
Après l’avoir racheté en 1957, elle a réussi le pari fou d’en faire un palace atypique où l’Art aurait toute sa place.
 
   Ainsi, au fil des ans, Madame Augier a acquis plusieurs milliers d’œuvres authentiques lesquelles meublent aujourd’hui toutes les chambres et suites du palace, chacune ayant d’ailleurs un style unique, mais aussi les salons ainsi que d’autres lieux de l’hôtel !
 
On pourrait presque se croire dans un musée au vu de la profusion, du caractère éclectique ainsi que de la multiplicité des courants artistiques des œuvres rassemblées : tapis, peintures, sculptures ainsi que divers mobiliers.
 
 
 Rien ne semble avoir échappé à son Å“il avisé, comme j’allais bientôt pouvoir m’en rendre compte par moi-même.
 
 
La NANA Jaune
 
 
   En ce samedi après midi de la mi octobre 2013, j’ai eu le sentiment de pénétrer dans le Saint des Saints, lorsque j’ai passé la porte d’entrée du Négresco.
 
 
Pourtant j’étais encore à mille lieues de me douter de la surprise qui m’attendait : une imposante Nana Jaune trônant, au rez de chaussée, dans le salon royal.
 
 
Et  devinez  de qui ? De Niki De Saint Phalle !!
 
   Aussitôt mon check-in terminé, je me suis empressée d’aller admirer et photographier, de près, cette Nana aux formes généreuses et aux couleurs « pétantes ».
 
Et je suis tombée sous son charme……….
 
Nana Jaune. Hotel Negresco. Nice
 
   Dans l’intervalle, beaucoup d’autres touristes et clients de l’hôtel s’étaient également rapprochés pour immortaliser la monumentale sculpture.
 
 
Mistinguette : beauté d’une chambre et art encore et toujours
 
Il était donc temps que je gagne « mes appartements » pour la nuit : Mistinguette, chambre 327, d’inspiration asiatique, avec vue sur la baie et la Promenade des Anglais.
 
entrée de la chambre 327

 

 

inspiration asiatique dans la chambre

 

 

 

étonnante sculpture bleue
un lit surprenant
Une agréable terrasse pour prendre son petit déjeuner
 
vue sur la Promenade des Anglais depuis la chambre
quoi de mieux que la mer ?

 

Vue sur le restaurant étoilé Chantecler du Négresco

 

 

 

quelques œuvres d’art dans les couloirs du 3 ème étage de l’hôtel
 
 La suite de mon court séjour fut si enchanteresse que j’ai finalement renoncé à ma ballade dans le vieux Nice.
 
 
Car quitte à être au Negresco, et de surcroît dans un très joli cocon m’offrant une extraordinaire vue sur la Baie des Anges et la Promenade des Anglais, il m’a semblée plus judicieux d’en profiter !
 
 
 Toutes les bonnes choses ayant une fin, j’ai quitté Nice, le lendemain, ravie de ma nuit au Négresco mais surtout encore toute émue par ma première vraie rencontre avec une Nana !
 
 
Et pourtant !
 
 
Une Fontaine insoupçonnée Au cÅ“ur de Paris, quand le couple Tinguely – Saint Phalle nous surprend
 
 
   Dire que j’ai du attendre d’être à Nice pour contempler une sculpture de Niki de Saint Phalle alors que j’aurais déjà pu, depuis fort longtemps, le faire à Paris, la ville où je réside !
 
 
Si si ! Une place parisienne, près de laquelle beaucoup d’ étudiants, moi comprise,sont souvent passés pendant leurs années d’études sans se douter un seul instant du trésor qui s’y cache, rassemble quelques œuvres de Niki De Saint Phalle.
 
 
Pas de Nanas exposées (ne soyez pas déçus) mais d’autres sculptures, toutes aussi belles 🙂
 
   Au cÅ“ur de Paris donc, plus précisément place Igor Stravinsky, entre la Bibliothèque Beaubourg, l’Eglise Saint Merri et l’Ircam (centre de recherche en musique contemporaine situé en sous sol et dont elle constitue le toit) une fontaine rectangulaire, également appelée Fontaine des Automates, jouxte, à dessein, ces lieux  dédiés à l’art ainsi qu’à la musique.
 
 
Commandée en 1983 par la mairie de Paris et réalisée conjointement par le couple d’ artistes Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, elle rend un vibrant hommage à l’oeuvre magistrale du compositeur russe de génie du 20 ème siècle Igor Stravinsky.
 
 
16 sculptures (d)étonnantes
 
 
      Ainsi, dans un bassin géant de plus de 500 m2, 16 sculptures, noires pour celles de Jean Tinguely et colorées pour celles de Niki de Saint Phalle, sont en perpétuel mouvement,  crachent des jets d’eau et émettent des bruissements.
 
 
On y reconnait plusieurs symboles, notamment l’Oiseau de Feu, rappelant le premier grand ballet de Stravinsky, la Spirale, l’Eléphant, le Serpent, le CÅ“ur, le Chapeau de Clown, écho au 2eme ballet de l’artiste, la Clef de Sol, la bouche rouge de l’Amour ou encore la Mort symbolisée par un crâne blanc.
 
 
Cette étonnante fontaine, où de nombreux passants et touristes se pressent quotidiennement pour prendre des photos en rafale, m’a non seulement séduite mais a également  attisé mon désir d’en apprendre davantage sur la « mère » des Nanas.. 
 
 
 D’ailleurs cette création tenait à cÅ“ur à Niki de Saint Phalle car elle souhaitait rendre l’art, et en particulier le sien, plus accessible au grand public.
 
C’est ainsi qu’elle acceptera ensuite et à la demande du président François Mitterand, de réitérer ce projet dans la ville de Chateau Chinon dans la Nièvre.
 
Cette fontaine sera inaugurée en 1988.
 
 
   En attendant de vous conter la suite de mon voyage en terre « Saint Phallienne »,  voici quelques un des clichés que j’ai réalisés à la Fontaine Place Stravinsky à Paris.

 

Fontaine Stravinsky. Paris.
Amour, Clé de Sol, Serpent

 

Éléphant, Corne de vie

 

Éléphant
Oiseau de Feu
Rossignol
Sirène
Ragtime

 

Eglise st Merri
Fontaines des Automates : Le Chapeau et  la façade sud de Beaubourg
 

 

 
 
 
La mort
 
Spirale

 

touristes, passants : tout le monde veut prendre des photos de la Fontaine
 
  Dès lors, vous imaginez ma joie lorsque j’ai appris que le Grand Palais allait lui consacrer une exposition à partir du 17 septembre 2014 !
 
 Je ne pouvais pas rêver mieux pour en apprendre davantage sur cette artiste !
 
 
20 SEPTEMBRE 2014 : LA PLONGÉE AU CÅ’UR DE L’UNIVERS DE NIKI DE SAINT PHALLE
 
Une exposition savamment agencée au Grand Palais à Paris
 
 
En cette journée ensoleillée du samedi 20 septembre 2014,  alors que de nombreux passants, 1 ère journée du patrimoine oblige, se dirigeaient en grand nombre vers le Palais de l’Elysée où ils devraient encore patienter quelques heures avant de pouvoir y pénétrer, j’ai, quant à moi, descendu à pied « la plus belle avenue du monde  » (Champs Elysées) en direction du Grand Palais.
 
 
Une longue file d’attente s’était déjà formée à l’extérieur du bâtiment accueillant l’exposition de Niki de Saint Phalle.
 
 
Heureusement,  j’avais eu la très prévoyante idée d’acheter en ligne mon billet d’entrée, ce que je ne saurais que trop vous conseiller si vous souhaitez éviter des attentes parfois  interminables, précieux sésame pour accéder immédiatement au bâtiment !
 
Une plongée, de près de deux heures, dans l’univers détonnant de Niki de Saint Phalle, si bien mis en exergue par la commissaire de l’exposition,  m’attendait !
 
 
Are you ready ?
 
 
Niki de Saint Phalle

 

  

 
Une artiste très engagée contre les oppressions faites à la Femme
 
   J’ai ainsi découvert le monde d’une artiste polyvalente qui s’est évertuée à exprimer dans son Å“uvre, très engagée, ses convictions féministes.
 
 
J’y ai ressenti une volonté de briser, dans la société patriarcale des années 60, les nombreux  carcans pesant sur la femme en la faisant sortir  du rôle exclusivement domestique dans lequel elle était  enfermée.
 
Pour beaucoup, en effet, l’unique destinée de toute femme était d’ être une épouse soumise et  une bonne mère.
 
Rien d’autre.
 
S’insurgeant contre ce diktat imposé ou à tout le moins cautionné par la société, Niki de Saint Phalle le dénonce, avec force, à travers ses mariées, à la mine triste, ou les représentations qu’elle fait de l’accouchement.  
 

 

La mariée
le cheval et la mariée

 

 

 
Accouchement rose
Accouchement blanc
 

Elle s’attaque ensuite à la figure tutélaire des parents.

 
 
Tout d’abord en écornant l’image, présumée d’office maternelle, de la mère avec le thème de la Mère dévorante, des tableaux appelés tirs (tirer sur ces derniers reviendrait peu ou prou à tirer sur la mère, le père) ou encore par le recours à la figure ambivalente de l’araignée, animal pouvant  aussi bien être perçu comme protecteur ou prédateur.
 
Sur ce dernier point je me dois de faire un parallèle avec la sculptrice franco-américaine, tout comme Niki de Saint Phalle d’ailleurs, Louise Bourgeois qui a également crée de monumentales araignées dont une que j’ai pu voir au Musée Guggenheim de Bilbao en Espagne il y’a quelques années.  

 

Musée Guggenheim, Bilbao, Araignée de Louise Bourgeois. Photo prise par moi en janvier 2008 (eh oui mon goût pour les voyages n’est pas récent !!)

A la nuance près, eu égard à ce que j’ai retenu de mes lectures à ce sujet, que chez Louise Bourgeois, la figure de l’araignée revêt un aspect beaucoup plus positif (en effet elle a toujours décrit sa mère comme étant sa meilleure amie) que chez Niki de Saint Phalle.

 
 
Toutefois pour certains historiens de l’art, la présence abondante d’araignées dans l’œuvre de cette dernière pourrait tout aussi bien renvoyer à sa mère, perçue négativement, qu’à la peur de la mort ressentie par la sculptrice.

 

Le père n’est pas non plus épargné.

 
 
J’en veux pour preuve la représentation du père enterré dans un cercueil.
 
Ce parti pris de le représenter ainsi est très certainement lié à l’inceste paternel dont elle a été victime durant son enfance, comme j’ai pu l’apprendre au cours de l’exposition.
 
Thé chez Angelina
 
la Toilette

 

la symbolique de la mort du Père
Grand Tir

 

The black widow
Tir sur Tige
tableau-cible

Enfin, la dernière institution contre laquelle Niki de Saint Phalle déverse son courroux est la religion.

 
 
En effet, elle matérialise son rejet de l’Eglise catholique, dans laquelle elle a pourtant été élevée, par une série de croix, notamment Leto avec des portes jarretelles, et tableaux autels subversifs.  

 

Leto ou la Crucifixition
l’Autel OAS

 

l’autel des innocents

La naissance du NANA POWER

 
 
Pour s’opposer à ces représentations de la femme auxquelles elle ne s’identifie pas, Niki de Saint Phalle décide de représenter, à contrario, des femmes fortes.
 
Ce sera, dans un premier temps, des  déesses  

 

White Goddess

Puis, dans un second temps, à partir de 1965, elle imagine des femmes battantes, indépendantes, conquérantes  et qui conservent, tout de même, le pouvoir suprême d’enfanter.

 
 
C’est l’acte de naissance des polychromes et spectaculaires NANAS, portant chacune un prénom, souvent en référence à des proches de l’artiste, et dont je vous parlais plus haut, qui ont fait la renommée de Niki de Saint Phalle.
 
 
Celles ci, par leurs courbes affolantes, poitrines généreuses et hanches larges, signe de  fertilité, ne répondent en rien au canon de beauté de l’époque.
 
Mais cela participe de la volonté de Niki de Saint Phalle qui voit dans la courbe, le symbole ultime du corps féminin.
 
Ainsi, les NANAS sont un véritable hommage à la Femme, universelle, quelque soit son origine raciale (Niki de Saint Phalle luttant contre le racisme) ou sa condition physique (enceinte ou non).
 
 
Outre la Nana Jaune, à l’origine de ma quête Saint Phalienne, admirée au Négresco, j’ai découvert avec beaucoup de joie,la NANA Noire,  hommage appuyé à  l’emblématique figure noire américaine Rosa Parks, qui en 1955, en pleine ségrégation américaine, refusa de céder sa place assise à un homme blanc dans un bus de la ville de Montgomery en Alabama.
 
Cet acte de résistance pour lequel elle fut emprisonnée, fut l’un des déclencheurs de la lutte pour les droits civiques des noirs aux Etats Unis avec comme autre figure de proue Martin Luther King. Fin de la parenthèse historique.
 
Bienvenue dans le monde des NANAS
 

 

Nana assise

 

 

 

 

 

Hon en Katedral (elle est une cathédrale) musée d’art moderne a Stockholm

 

 

 
les 3 graces
 

 

Black Rosy en hommage à Rosa Parks

 

la danseuse noire

 

 

 

Une artiste polyvalente et visionnaire
 
 
Mais la créativité de Niki de Saint Phalle ne saurait se résumer aux Nanas comme vous pouvez le constater avec les œuvres qui suivent où se mêlent dessins, tableaux en tout genre ou encore jeux.

 

 

 
King Kong qui annonce les attaques du 11 septembre 2011 (regardez les avions fonçant sur les tours à droite du tableau)

 

Heads of State
Pirodactyl Over

 

 

le rêve de Diane

 

 
le dragon de Knokke
Flacon de parfum

 

 

 

 

 

 

 

L’importante influence de Gaudi dans le travail de Niki De Saint Phalle
 
 
    Au milieu des années 50, l’artiste déménage en Espagne et y découvre l’œuvre d’un  autre grand nom de la sculpture du XIX ème siècle à savoir l’espagnol Antonio Gaudi.
 

 

Portrait pris à la Sagrada Familia de Barcelone
   Niki de Saint Phalle doit à Gaudi, dont elle a apprécié le Parc Guell à Barcelone, son amour pour les jardins, concrétisé plus tard en Toscane avec le Jardin des Tarots,  mais également l’usage de matériaux inhabituels pour créer ses œuvres.
 
 
 Les mosaïques multicolores, en céramique, bien présentes dans l’univers de Gaudi et notamment au Parc Guell ne sont plus à présenter.
 
 
   Avant de vous montrer, au travers des œuvres exposées au Grand Palais, comment la sculptrice française a réussi à traduire, dans son univers, l’inspiration gaudienne, j’aimerais partager avec vous quelques clichés que j’ai pris lors de mon week-end à Barcelone en décembre 2008.
 
 
Ce n’est certes pas récent mais certaines choses sont intemporelles alors ….
 
 
   Si j’ai personnellement été plus sensible aux charmes de Madrid, visitée plus d’un an avant de me rendre à Barcelone, il y’a quand même deux choses qui m’ont laissée sans voix dans la capitale catalane : le marché de la Boqueria, dont je vous parle très bientôt promis :), et bien évidemment les nombreux monuments édifiés par Gaudi.
 
 
C’est bien simple, j’ai passé la majeure partie de mon week-end  barcelonais à aller d’un monument à un autre : incontournables Parc Guell et Sagrada Familia  mais aussi Casa Batllo et Casa Mila aussi appelée Pedrera, situées, pour ces dernières, sur le Passeig de Gracia, l’équivalent de nos Champs Elysées.
 
Ces 4 édifices sont d’ailleurs classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco!
 
C’est dire le génie de Gaudi !
 
   Alors prêts pour cette incursion furtive en terre catalane à la découverte du maître Gaudi ?
 
Parc Guell

 

 

les bancs en mosaïque du Parc Guell qui ont inspiré Niki De Saint Phalle

 

 
Gaudi a vécu dans une maison située dans le parc et qui est aujourd’hui un musée

                               Casa Batllo dite la Maison Bleue

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

                                      La Pedrera ou Casa Mila

 

 

 

 

 
 
La Sagrada Familia, l’oeuvre magistrale de Gaudi, en construction depuis 1882 et qui devrait être enfin terminée en 2026 ! Bon ben cela me laisse le temps d’y retourner d’ici là 🙂

 

 

 

 

 

vitraux à l’intérieur de la cathédrale
 
     Retour au Grand Palais pour voir  comment s’est manifestée la traduction Saint Phalienne de Gaudi.
 
   Je dois dire que « l’esprit mosaïque » de Gaudi  se reconnait immédiatement dans cette tête de mort, inspirée des traditions amérindiennes, de Niki de Saint Phalle.
 
 
En effet, elle est, entre autre, recouverte d’empiècements fait notamment à base de coquille d’ormeau.
 

 

La Cabeza, tête de mort La série des totems fait également la part belle à de tels empiècements, outre les formes qui ne sont pas sans rappeler quelques unes de celles présentes dans l’œuvre de Gaudi.
série de totems

 

  

    Cette exposition a été pour moi une véritable claque artistique entre découverte de la polyvalence de Niki De Saint Phalle et voyage dans le temps et dans l’espace !
 
 
Vous avez jusqu’au 2 février 2015 pour, à votre tour, vous y plonger au Grand Palais !
 
 
Ne la ratez pas !
 
BREAKING NEWS !!! :
 
Hier après midi, dimanche 26 octobre 2014, alors que je me rendais au Musée du Quai Branly, j’ai découvert, complètement par hasard,une Nana Rouge de Niki de Saint Phalle.
 
Comme quoi l’esprit du Pigeon Voyageur ne me quitte jamais 🙂
 
Voici en images à quoi elle ressemble :
Rouge d’Orient, actuellement sur les berges de la Seine à Paris

 Pour l’admirer à votre tour, rien de plus simple :

 

  Il suffit de se rendre sur les quais de berge de la Seine au Jardin Flottant Niki de Saint Phalle jusqu’au 31 octobre !

 

Rouge d’Orient (telle est son nom) est issue de la série, réalisée en 1995  de 3 Nanas de couleurs différentes, intitulée Bloum, en référence au prénom de la petite fille de l’artiste qui administre d’ailleurs aujourd’hui la fondation de sa grand mère .

 

C’est la plus grande Nanas de Niki de Saint Phalle.

 

La présentation, en écho à l’exposition se tenant actuellement au Grand Palais, de la Danseuse Rouge sur cette promenade piétonne, située rive gauche, est en totale adéquation avec la finalité originelle voulue par sa créatrice.

 

 Une oeuvre qui soit accessible au public, à l’instar de la Fontaine Stravinsky.

 

A ne pas manquer donc !

 

LA CABEZA, A NE PAS MANQUER A PARIS !!

 

Après  ma découverte, au mois de septembre, de l’exposition  de Niki de Saint Phalle au Grand Palais, puis celle de la Nana Rouge sur les Quais de Seine il y’a trois semaines, je me suis rendue cette après-midi rue Curial, à Paris, pour admirer au 104, la Cabeza.

 

Le 104: ancien site des pompes funèbres reconverti depuis 2008 en un lieu de culture, accueillant notamment des projets artistiques contemporains, dont j’ignorais pourtant totalement l’existence !

 

Mais le 104 est également un lieu ouvert à tous comme j’ai pu le constater par moi même : une très grande librairie,  des espaces où les jeunes viennent faire du théâtre ou danser (d’ailleurs beaucoup de groupes de hip hop et de ragga répétaient cette après midi) ou encore une cour extérieure où de nombreux transats et bancs permettent de se reposer de façon agréable 🙂

Vous ne trouvez pas ?

l’entrée du 104 rue Curial quelques photos une fois à l’intérieur du 104

la cour extérieure du 104

   Puis je me suis dépêchée d’aller mitrailler cette tête de mort de Niki de Saint Phalle qui a, pour la première fois, quitté les Etats Unis pour s’exposer à l’étranger !

 

J’ai été davantage subjuguée par cette dernière que par celle que j’avais vu quelques semaines auparavant au Grand Palais (plus petite et aux dents en or).

 

   Cet immense crâne coloré, couvert de miroirs et inspiré de la mythologie mexicaine,  est non seulement l’une des dernières œuvres réalisées par la sculptrice mais également l’une des rares qui se visite de l’intérieur ou sur laquelle on peut s’amuser.

 

Les enfants que j’ai pu rencontrer  tentaient de l’escalader, avec plus ou moins de succès, pour s’asseoir dans le nez ou les yeux 🙂

 

   Une très belle oeuvre que je vous invite donc à aller découvrir au 104 jusqu’au 1er février 2015.

 

La Cabeza

terrain de jeu des enfants ! à l’intérieur de la Cabéza

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

6 Commentaires
  • Anonyme | Oct 16, 2014 at 17 h 03 min

    Wahouuuuu merci le JPV en effet les phtos sont magnifiques !!!!! Il y a -t-il un audio guide ?

    Célinie

  • Le Pigeon Voyageur | Oct 16, 2014 at 17 h 06 min

    Merci Célinie !! Oui, il est possible de faire la visite de l'exposition munie d'un audio guide. Personnellement je l'ai faite sans car je préfère lire tous les panneaux mais c'est une question de préférence personnelle 🙂

  • Anonyme | Oct 17, 2014 at 8 h 55 min

    Txxxx

    Célinie

  • Le Pigeon Voyageur | Oct 17, 2014 at 9 h 32 min

    My pleasure 🙂

  • Célinie | Nov 10, 2014 at 12 h 30 min

    Top sympa j'avais pas pu rentrer dans la cabeza du Grand Palais !!!!

    • Le Pigeon Voyageur | Nov 10, 2014 at 12 h 40 min

      🙂
      Dans celle du 104 tu pourras non seulement le faire mais également l'escalader si le cœur t'en dit et surtout si les enfants veulent bien te céder la place 🙂

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