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ODE A L’EXTRAORDINAIRE NATURE ISLANDAISE

  |   EUROPE, GASTRONOMIE, ILE, ISLANDE, MOMENTS D EVASION, NATURE, PATRIMOINE DE L'UNESCO, TOUS   |   2 Comments
bains de Myvatn
 
   Rarement un voyage ne m’aura autant émerveillée, permis de découvrir mes capacités de résistance, jusque là insoupçonnées, face aux éléments et appris à être humble devant la dualité, si belle et en même temps si hostile, de Dame Nature !
 
 
Qui aurait cru que je puisse un jour dresser un tel constat ?
 
 
Pas moi en tous cas !
 
 
J’étais en effet convaincue, depuis mon voyage à la Réunion raconté ici, qu’aucune autre terre ne pourrait autant me subjuguer que cette île française de l’Océan Indien dont j’avais adoré chaque recoin de nature : volcan, coulées de laves, forets,  lacs, flore, paysages uniques et cirques.
 
Mais ça c’était avant. 
 
 
   Avant que je ne découvre, il y a quelques jours, une destination de seulement 300000 habitants, pour laquelle j’ai eu un coup de cÅ“ur immédiat.
 
 
Pourtant cela n’était pas gagné d’avance tant je ne m’attendais pas à affronter, à quelques jours de la date annonçant l’été dans ce pays, des conditions climatiques aussi difficiles : températures négatives, froid mordant, vent glacial, pluies intermittentes et épais manteau de neige.
 
 
Vu sous cet angle, rien de très idyllique à priori …. mais c’était oublier les plus nombreuses et radieuses journées ensoleillées durant lesquelles j’ai pu parcourir en 4×4 (moyen de locomotion vivement recommandé) le pays, du sud au nord, en passant par l’est mais à l’exclusion de l’ouest,  en empruntant l’incontournable route circulaire.
 
 
Cet axe principal, également appelé route n°1, a, en effet,  le double mérite de faire le tour de toute l’île et de desservir, par conséquent, la majeure partie de ses lieux touristiques ! Impossible donc de vous perdre ou de manquer les incontournables islandais .
 
 
Veillez toutefois, avant chaque départ (surtout en hiver), à vous assurer, de la praticabilité des routes que vous allez parcourir dans la journée.
 
 
Pour cela, rien de plus simple, il suffit de vous rendre sur le très actualisé site vegagerdin.is lequel vous indiquera, presqu’en temps réel, celles qui sont ou non accessibles.
 
 
Au titre des autres recommandations majeures, n’omettez pas, par ailleurs, de tenir fermement vos portières de voiture lorsque vous les ouvrirez sous peine de les voir s’envoler en cas de vent violent ( comme j’ai pu en faire l’amère expérience lors de ma halte à la cascade Gufufoss).
 
Et évitez également de vous engager sur des chemins barrés, de franchir des passages à gué, bref de prendre des risques parfaitement inutiles 🙂
 
 
Mes propos relèvent sans doute du bon sens mais sait on jamais.
 
 
En tout état de cause et grâce a cet extraordinaire roadtrip de 10 jours,  j’ai pu prendre la pleine mesure de cette extraordinaire  Nature que j’aimerais aujourd’hui célébrer dans cet article du JPV.
 
 
Belle, plurielle, envoûtante, spectaculaire mais également imprévisible, elle est la raison première qui incite les touristes, chaque année de plus en plus nombreux, à s’y rendre.
 
 
A tel point que la manne touristique constitue désormais la ressource la plus importante de ce pays qui a du faire face à une crise économique majeure, en 2007, dont il s’est depuis relevé.
 
 
      Toutefois et bien qu’il ne s’agisse pas encore d’une destination touristique de masse, il est à craindre que l’accroissement du nombre de touristes, surtout durant les mois d’été,  ne finisse par avoir des conséquences néfastes sur son environnement et sa nature, des richesses pour lesquelles ces derniers sont prêts à braver tous les obstacles afin d’avoir la chance de les découvrir.
 
 
Alors hâtez vous, pendant qu’il en est encore temps, d’inscrire ce pays des aurores boréales, des sources géothermales ou encore de la chanteuse Bjork à votre travel list.  
 
 
Voici donc un avant gout de la magie de la nature islandaise !
 
IMPRESSIONNANTES CASCADES
 
 
Seljalandsfoss
 
  Impossible de traverser l’Islande sans s’arrêter, plusieurs fois, devant des chutes d’eau qui ne pourront que vous impressionner.
 
 
En ce qui me concerne, chacune des 7 que j’ai pu admirer m’a laissée un souvenir indélébile.
 
 
   J’ai ainsi été époustouflée par la majesté de celle de Gulfoss, située dans le Cercle d’Or ( le site touristique incontournable du sud du pays), que l’on peut observer tomber dans un canyon  depuis un belvédère ou en descendant un escalier qui y mène, de celle de  Skogafoss, également située dans le sud du pays non loin de la ville de Vik, dont le sommet est accessible par un escalier, et enfin par celle de Godafoss, située quant à elle dans le nord.
 
 
La cascade de Svartifoss, dans le parc national du Skaftafell au sud est du pays, m’a quant a elle séduite par son environnement, entourée d’orgues basaltiques, et  l’arc-en-ciel que j’ai pu y voir tandis que j’ai adoré pouvoir faire le tour de celle de Seljalandsfoss, située à seulement quelques kilomètres de celle de Skogafoss.
 
 
   De même, je ne suis pas prête d’oublier celle de Gufufoss, dans la région de l’est, car c’est devant cette dernière qu’un vent, d’une puissance inouïe, a failli emporter, à l’ouverture, la portière avant de la voiture où je me trouvais.
 
 
Plus de peur que de mal au final mais tout de même 🙂
 
 
Ce n’est donc pas un mythe, le vent islandais peut se montrer violent, pensez y avant d’ouvrir vos portières.
 
   Mais la découverte qui restera à jamais gravée dans ma mémoire est celle de la cascade de Dettifoss (également au nord), l’une des plus puissantes d’Europe, alors qu’il neigeait, que le thermomètre affichait une température de – 6 degrés, que 30 centimètres de neige recouvraient un sol verglacé par endroits, que j’étais vestimentairement sous équipée et que je devais parcourir 1,6 km, aller retour, en suivant les pics rouge ou jaune m’indiquant le chemin à suivre pour me rendre aux abords du canyon entourant cette dernière.
 
Je ne me serais jamais crue capable d’un tel exploit (quand je vous disais que ce voyage m’a révélée des capacités de résistance que je ne soupçonnais pas !) et pourtant j’y suis parvenue !
 
 
Le magnifique spectacle en valait la peine :)Voici donc quelques clichés de ces spectaculaires chutes
 
GULFOSS
 

 

 
 
 
 
 
l’escalier menant à la chute
 
Sigridur, première femme à avoir créé un sentier permettant aux visiteurs de descendre jusqu’à la chute

 

vue sur la chute depuis le belvédère

 

 

 

 
 
 

SELJALANDSFOSS

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

SKOGAFOSS  

 

 

 

 
 

 

 

DETTIFOSS la route menant à Dettifoss en cette fin du mois d’avril

 

 

 

le parking à partir duquel débute la marche pour accéder à la cascade

sur le chemin de la chute

 

 

 

 

 
une jeune fille bras nus et en short revenant de Dettifoss, j’ai eu froid à sa place !

les abords du canyon où tombe la chute

 

la chute

 

 

 
 

GUFUFOSS

 

 

 

 

 

 

 

SVARTIFOSS  

 

 
 

GODAFOSS  

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 
SPECTACULAIRES ZONES GÉOTHERMIQUES
 
geyser Strokkur s’apprêtant à jaillir
  L’activité géothermique est un autre attrait qui séduit les touristes qui découvrent l’île.
 
 
 A mon sens trois sites majeurs sont incontournables à ce titre.
 
 
   Le premier est celui de Geysir, dans le Cercle d’Or, où vous pourrez observer les superbes geysers, Geysir, Blesi et surtout Strokkur (le plus actif), crachant des entrailles de la terre leurs magnifiques colonnes d’eau chaudes.
 
 
Je ne vous cache pas avoir été subjuguée par ce phénomène qui survient presque toutes les dix minutes.  
 
 
Une attente durant laquelle tout le monde guette, l’appareil photo à la main, les premiers signes de bouillonnements  pour ne rien rater du magnifique spectacle !
 
 
Bien évidemment il faut se tenir à bonne distance, derrière les cordons de sécurité mis en place, des geysers car la température de l’eau projetée se situe entre 80 et 100 degrés !
 
Il serait bien dommage de finir ébouillanté !
 
 
   Puis, marquez un deuxième arrêt, dans le nord, près du lac Myvatn, une importante zone géothermique, aux hverirs, littéralement marmites de boue bouillonnantes, que vous n’aurez aucun mal à trouver grâce à l’odeur de souffre, équivalente à celle d’œufs pourris, qui vous accueillera.
 
 
Malgré le froid glacial, soufflant à ce moment là, lequel a failli me geler les doigts, j’ai encore une fois été enthousiasmée par ce site.
 
 
Un environnement où, en dépit de l’hiver, les couleurs ocre, bleue, rouge et parfois verte se mélangeaient au manteau blanc neigeux, recouvrant par endroits le sol, ainsi qu’ aux fumerolles se dégageant de ces marmites
 
 
J’ai toutefois pris garde de bien suivre les chemins balisés pour ne pas marcher par inadvertance dans une marmite !
 
 
  Enfin, un troisième lieu, également autour du lac Myvatn, est  à voir  à ce titre : les grottes de lave de Grjotagja. 
 
 
S’y trouvent en effet des bassins d’eau chaude naturelle, dont la température avoisine les 45 degrés, dans lesquels se baignaient, autrefois, les habitants de la région.
 
Il est cependant désormais interdit de le faire, les risques d’éboulement étant trop importants et l’eau bien trop chaude.
 
   Ceci dit, vous pouvez, comme moi, vous contentez d’escalader les gros blocs de pierre qui en barrent l’entrée car une fois à l’intérieur vous aurez le bonheur de découvrir une eau d’un bleu magnifique !
 
Une halte qui vaut  donc le détour 🙂
 
GEYSIR l’entrée du site
 
 
 
température de l’eau
 

quand le strokkur jaillit

le geyser le plus actif

 

 

 

 

l’attente

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le geyser qui a donné son nom au site

Blesi

 

 

 

 

 
 
 

 

HVERIR  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AUX ABORDS DU LAC MYVATN

 

 

GRJOTAGJA 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UNIQUES HOT POTS
 
 
bains de Myvatn, consignes strictes à respecter avant de pénétrer dans les bains

 

Une autre activité incontournable en Islande est la baignade.
 
 
Pour en profiter, rendez vous dans les nombreuses piscines, dans les sources chaudes naturelles, que vous trouverez dans tous les recoins du pays, où il est possible de se délasser ou enfin dans les célèbres hot pots.
 
 
Ces  bassins extérieurs, chauffés grâce aux sources géo-thermales et contenant nombre de minéraux, qui symbolisent l’art de vivre à l’islandaise.
 
 
Les plus réputés sont ceux du très touristique Blue Lagoon, situé près de l’aéroport international de Reykjavik, ou ceux du Myvatn Nature Baths près du lac éponyme.
 
J’ai pour ma part choisi de vivre cette incroyable expérience en me rendant dans les bains, à taille humaine, de Myvatn.
 
   Après avoir pris possession de ma serviette, rangé mes affaires dans un casier, pris une douche obligatoire, (pour des questions d’hygiène il va s’en dire) et enfilé mon maillot de bain, j’ai enfin pu rejoindre le bassin principal, dont la température de l’eau approchait les 40 degrés, alors qu’il faisait – 12 degrés et que la neige tombait.
 
 
Je me maudissais presque d’avoir voulu tenter cette expérience typique, persuadée qu’elle n’allait pas me plaire et que j’allais, de surcroît, en ressortir enrhumée.  
 
 
Ne jamais dire fontaine je ne boirai jamais de ton eau car, contre toute attente, j’ai adoré y nager, pendant près d’une heure, passant d’un bassin à un autre, expérimentant les différentes températures et les jets d’eau et m’extasiant devant le magnifique panorama qui m’entourait : volcans, coulées de lave enneigées et lac de Myvatn.
 
 
Je n’ai, en revanche, pas tester le sauna attenant.
 
   Autour de moi, certains lisaient, assis sur les bancs installés dans les bassins, d’autres sirotaient quelques boissons mais tous semblaient très heureux d’être là.Et franchement comment ne pas l’être ?
 
 
       Je ne regrette pas d’avoir vaincu mes réticences pour goûter, moi aussi, à ce passe temps islandais. Il va s’en dire que les voyages nous révèlent des parts de nous mêmes que nous ne connaissions pas !
 
 
   Une expérience que je vous recommande vivement 🙂 et ce d’autant plus que ces bains sont ouverts, en été, jusqu’à minuit 🙂
 
 
Et pour vous remémorer ces moments inoubliables, vous avez toujours la possibilité de repartir d’Islande en ayant dans vos bagages quelques produits de beauté estampillés Blue Lagoon, que vous pouvez notamment trouver dans une boutique dédiée dans l’artère commerçante principale de Reykjavík.

 

produits Blue Lagoon à Reykjavik

 

 
les bains de Myvatn
 
on dépose ses chaussures avant d’entrer dans les douches
les casiers où déposer ses affaires
 
 
petit coin pour se refaire une beauté après le bain
les douches
 
sauna
entrée dans le bain
 
 
 
 
 
 
 
 
SUPERBES PARCS NATIONAUX
 
faille du Pingvellir
 
Durant mon séjour, j’ai découvert, en partie, deux parcs nationaux.
 
 
Le premier, Pingvellir, inscrit au patrimoine de l’Unesco depuis 2004, figure, avec le site de Geysir et la cascade de Gulfoss, parmi les incontournables du Cercle d’Or.
 
 
   En effet, vous pourrez y découvrir, notamment, le site de l’Althing, parlement islandais fondé au 10 eme siècle, des cascades mais surtout la falaise d’Almannagja au sommet de laquelle a été aménagé un centre multimédia, très instructif sur la géologie des lieux, qui offre une vue panoramique sur les alentours et particulièrement sur l’impressionnante faille séparant les continents européen et américain.
 
 
   Cependant mon expérience du Pingvellir a été très courte car je l’ai découvert, à regrets, sous des bourrasques de neige, une pluie battante et un froid glacial !
 
 
Pour une première visite touristique je n’aurais pas pu rêver pire situation mais je savais à quoi m’en tenir !
 
 
La météo en Islande est très changeante et le soleil a fini par apparaître quelques heures plus tard.
 
J’étais néanmoins déjà bien loin du Cercle d’Or.
 
Vous me pardonnerez donc mes photos peu lumineuses 🙂
 
 
Quelques jours plus tard, alors que j’étais dans le sud est du pays, je suis parvenue dans le parc national, créé il y a seulement quelques années, du Vatnajokull (du nom de la plus grande calotte glaciaire européenne qui s’y trouve), qu’il est possible de découvrir en randonnées ou via des excursions en jeep ou motoneige, lequel se divise en plusieurs sous parcs dont celui de Skaftafell.
 
Ce dernier vous réserve quelques agréables promenades, plus ou moins difficiles, dont celle qui m’a menée en une demie heure depuis le centre d’information à la cascade de Svartifoss dont je vous parlais dans le premier point de cet article.
 
 
En chemin, j’ai pu profiter de superbes points de vue sur le glacier !
 
 
Priceless !
 
PINGVELLIR
 
neige en chemin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
centre aménagé au dessus de la faille
 
 
 
site classé à l’Unesco et photos de la faille        
 
 
 
 
 
 
 
SKAFTAFELL
 
 
 
centre d’information
sur la route menant au centre d’information
 
dans le parc, en chemin vers la cascade de Svartifoss
 
 
 
BEAUTÉ DES GLACIERS  & FJORDS
 
superjeep, excursion sur le glacier de Myrdalsjokull
 Terre de glace !
 
 
L’Islande n’a définitivement pas usurpé son surnom lorsque l’on sait que les 4 plus grands glaciers du pays occupent près de 10 %  de la surface totale de l’île.
 
 
Celui de Myrdalsjokull, qui en fait partie, cache, comme la plupart des glaciers, un volcan : celui de Katla.
 
 
Un glacier qu’il est possible d’explorer lors d’excursions en superjeep ou en motoneige pour les moins peureux 🙂
 
 
Comme vous l’avez sans doute deviné, ne recherchant pas les sensations fortes, j’ai préféré me tourner vers les deux heures de ballade en 4×4 !
 
 
 Une superbe expérience au cours de laquelle j’ai pu admirer, sous un ciel bleu, de somptueux panoramas !
 
 
Et je ne vous parle même pas de la sensation ressentie lorsque j’ai pu, à plusieurs centaines de mètres d’altitude,  marcher quelques instants sur la neige !
 
 
La caldeira du Katla n’était, quant à elle, pas visible, étant recouverte de neige et de glace.
 
 
  Dans le sud est du pays, j’ai également pu découvrir, près du Skaftafell, la langue glaciaire de, toute beauté, du Svinafellsjokull.
 
 
Mais l’Islande, c’est également les fjords de l’ouest et ceux de l’est !
 
 
Les premiers ne faisant pas partie de mon itinéraire, je ne pouvais pas manquer les seconds.
 
 
Disposant de peu de temps dans la région et devant, par ailleurs, prendre en compte les aléas climatiques ainsi que le fait que certains fjords, à l’instar notamment du reculé Mjoifjordur, pouvaient être inaccessibles, j’ai été contrainte de limiter mon exploration à seulement trois d’entre eux.
 
 
La découverte de cette région de l’est de l’Islande m’a renvoyée à celle des fjords de l’ouest norvégiens dont je vous ai déjà parlé ici
 
 
Quel plaisir d’y rouler et d’en prendre plein les mirettes !
 
 
   J’ai adoré le petit mais ô combien joli port du village de Djupivogur ainsi que ses Å“uvres artistiques dont j’aurais très prochainement l’occasion de vous parler.
 
 
Seydisfjordur, par ses maisons colorées en bois et sa situation géographique au cÅ“ur des fjords, m’a rappelée la Norvège tandis que la beauté des panoramas exceptionnels de Borgarfjodur Eystri m’a tout simplement émerveillée !
 
Trêve de bavardages, en voici quelques photos !
 
GLACIERS
 
équipement pour l’excursion en motoneige sur le glacier de Myrdalsjokull

 

l’excursion sur le glacier

 

la superjeep

 

 

 

 

 

 

motoneige sur le glacier

 

 

 

 

 

 

 

langue glaciaire du Svinafellsjokull

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
FJORDS DE L’EST

sur la route menant aux Fjords de l’Est

 

 

 

 

 

 

port du village de Djupivogur

 

 

sur la route menant à Seydisfjordur depuis Djupivogur

 
 
 
 
 

 

 

 

 

en arrivant au village de Seydisfjordur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

en allant vers Borgarfjordur Eystri

 

croix de Njardvikurskridur

Borgarfjordur Eystri

 

 

 

 
   VOLCANS, CRATÈRES & PSEUDO- CRATÈRES
 
pseudo cratères aux abords du lac Myvatn
  
En Islande, comme je vous le disais précédemment, la plupart des volcans se trouvent sous des calottes glaciaires.
 
 
S’ils nous sont pour la plupart inconnus, l’un d’entre eux, au nom imprononçable pour les non islandais, a néanmoins réussi à marquer nos mémoires.
 
 
Eyjafjallajokull !
 
   Qui ne se souvient pas, en effet, de l’éruption de ce volcan dont les nuages de cendre et de fumées paralysèrent la circulation aérienne au printemps 2010 durant plusieurs jours ?
 
 
J’étais alors à Naples et je me souviens m’être demandée si j’allais pouvoir rentrer saine et sauve à Paris.
 
 
   Sur le chemin me menant à la ville de Vik, située dans le sud, j’ai pu m’arrêter devant le centre d’information construit en face du volcan.
 
 
Même si ce dernier était alors fermé, j’ai pu apercevoir quelques photos de cette éruption.
 
 
      L’autre cratère que j’avais hâte de voir était celui de Viti, aux eaux bleues magnifiques, situé à Myvatn, près du volcan Krafla .
 
 
Seul hic : je n’avais pas, un seul instant, imaginé que les températures dans le nord puissent frôler les – 10 degrés en cette fin du mois d’avril !
 
 
Conséquence de ce temps glacial, j’ai donc découvert un cratère enneigé et dont le lac était gelé.  Exit donc les jolies couleurs bleues au profit d’un épais manteau blanc recouvrant tout le site.
 
 
   En voulant me rapprocher davantage des abords du cratère, lesquels n’étaient pas très éloignés du parking également enneigé, j’ai chuté sur le sol verglacé.
 
 
Rien de grave, certes, mais cela m’a convaincue de mettre un terme à cette expédition qui pouvait s’avérer dangereuse.
 
 
Qui veut aller loin ménage sa monture 🙂
 
 
   Dudit site, j’ai ensuite envisagé de me rendre, en voiture, jusqu’au belvédère du très beau cratère Hverfell.
 
Malheureusement et en raison du mauvais temps l’accès y menant était fermé.
 
 
Je  me suis donc contentée de l’admirer depuis la route circulaire.
 
 
Enfin, comment ne pas mentionner  les pseudo cratères de Skutustadagigar, formés suite à la rencontre de la lave  et de l’eau du lac Myvatn, dont on peut se rapprocher en empruntant, à pied, un petit sentier qui vous offrira un panorama magnifique sur le lac Myvatn et ses alentours.
 
le visitor center du volcan, les photos de l’éruption de 2010
 
 
 
 
 
une pierre issue de l’éruption
 
le volcan au cœur du massif figurant sur cette photo
le chemin menant au cratère de Krafla et Viti enneigé fin avril
 
 
 
 
cratère de Viti sous la neige
cratère  Hverfjall
 
 
 
pseudo cratères de Myvatn
 
 
 
 
 
 
 
FASCINANT FAÇONNAGE DES PAYSAGES PAR LA LAVE
désert de laves
   Les coulées de lave ont indubitablement façonné les paysages offert par la nature islandaise.
 
 
J’ai ainsi été surprise, dans le sud du pays,  par le desert d’eldharaun, des coulées de lave (datant d’une éruption volcanique survenue à la fin du 18 eme siecle) recouvertes de mousse.
 
 
La découverte des orgues basaltiques de la plage de Vik ou de la cascade de Svartifoss m’a également laissée sans voix.
 
 
Autour du lac Myvatn, les champs de lave du Dimmuborgir ainsi que les colonnes de lave du Hofoi qui bordent le lac éponyme ont aussi été une surprenante mais agréable découverte.
 
 
désert de laves

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

orgues basaltiques de  Svartifoss  

 

 

 

orgues basaltiques sur la plage de Vik  

 

 
 

 

 

 

Dimmuborgir  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hofoi  

 

 

 

SUPERBES LACS ET LAGUNE
 
icebergs de Jokulsarlon
L’Islande cache de magnifiques étendues d’eau dont trois m’ont marquée.
 
 
J’ai tout d’abord apprécié la quiétude, près de la ville d’Egilsstadir située dans l’est, du lac Lagarjflot, habité selon la légende par un cousin du Loch Ness écossais.
 
Au bord de ce dernier se trouve de jolies locations où il doit faire bon se reposer 🙂
 
 
Ensuite  j’ai été séduite par le Lac Myvatn, dans le nord, aux eaux blues turquoises parsemées de pseudo cratères,  de coulées de laves aux formes étranges et entourées de marmites de boue, comme je vous l’ai  précisé plus haut.
 
 
Mais mon véritable coup de cœur va à  la lagune Jokulsarlon.
 
Le spectacle des icebergs, aux reflets bleus ou noirs selon l’ancienneté de la glace et l’origine de celle ci, dérivant vers la mer à travers un chenal est d’une beauté tout simplement indescriptible !  
 
 
 
Sans compter le bruit de la glace qui se détache, les phoques nageant dans la lagune, les oiseaux se posant ça et là sur les icebergs.
 
 
Basse saison touristique oblige, je n’ai cependant pas pu faire l’excursion des bateaux amphibies qui permet de se promener, au plus près des icebergs, dans la lagune.
 
Peut être une prochaine fois ?
 
LACS
 
 
Lagarfjlot

 

 

 
 
 
les locations au bord du lac
 
Myvatn
 
 
 
LAGUNE DE JOKULSARLON
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
bateau amphibie pour découvrir les icebergs
 
le chenal
 
DES PLAGES AUX COULEURS INATTENDUES
 
plage de sable noir de Vik
   J’ai eu l’occasion durant ce roadtrip de découvrir des plages de plusieurs couleurs.
 
 
ÃŽle volcanique, l’Islande compte de facto des plages de sable noir.
 
 
   Les premières que j’ai eu pu admirer sont situées dans les environs ainsi que dans la ville même de Vik et réservent quelques surprises.
 
 
A l’instar notamment de cette épave d’un avion américain datant de 1973, les orgues basaltiques de la plage de Reynisfjara, les aiguilles rocheuses de Reynisdrangur jaillissant de l’eau ou encore les falaises en arches de Dyrholaey.
 
 
   Puis j’ai découvert celle qui fait face à la lagune de Jokulsarlon, de l’autre côté du chenal, sur laquelle viennent s’échouer de nombreux icebergs.
 
 
En cette fin d’après midi, je l’ai trouvée particulièrement envoûtante avec son sable noir, ses morceaux de glace et ses vagues.
 
   Et je n’étais visiblement  pas la seule, puisqu’une photographe avait fixé son trépied sur la plage et prenait d’innombrables photos.
 
 
   Quelques jours plus tard, c’est la plage de sable gris de la Baie de Lonsvik, que l’on traverse en allant à Egilsstadir depuis Hofn, que j’ai trouvée magique !
 
J’ai également aperçu une autre plage de sable gris, dont j’ignore le nom, en pénétrant dans la région de l’est.
 
 
plages de sable noir près de Vik, os de baleines et épave de l’avion américain
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 

plage de Reynisfjara

 

 
les aiguilles rocheuses

 

 

les falaises en arches de Vik

 

 

 

 

 

 

plage de sable noir, coté mer, à Jokulsarlon

la photographe au trépied
 

 

plage de sable grie de la baie Lonsvik  

 

 

plage grise au début de la région des fjords de l’est

 
 

 

 

 

 

FORET DE RENNES

forêt d’Hallomsstadsdur

Plus grande forêt du pays, située non loin d’Egilsstadir, on peut, au cours d’excursions organisées, y apercevoir des rennes.

 
 
Une escapade que je n’ai pas été en mesure de faire car je n’ai découvert son existence que le soir de mon dernier jour à Egilsstadir !
 
 
(moralité: il faut toujours bien lire son guide touristique pour ne manquer aucunes activités intéressantes !)
 
 
J’ai toutefois apprécié cette courte ballade dans la forêt  !  
 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
DÉCOUVERTE D’UNE FAUNE TYPIQUE
 
panneaux que l’on retrouve dans toutes les régions du pays
   La faune islandaise vous réserve quelques surprises : sur terre, en mer ainsi que dans les airs.
 
 
   Sur terre, ne manquez pas les chevaux islandais, plutôt petits et faisant penser à des poneys, observables dans tout le pays.
 
 
Vous pourrez également les retrouver dans votre assiette. Je n’ai pas tenté cette version gustative.
 
 
L’Islande est également la terre des renards, cerfs et rennes.
 
 Des excursions pour observer ces derniers sont même possibles dans les environs d’Egilsstadir, comme je vous le disais précédemment.
 
 
Sachez qu’il faut tout de même prévoir une journée entière à ce titre.
 
Enfin moutons et agneaux sont les animaux que vous rencontrerez le plus souvent sur les routes. 
 
 
Et pour cause ! car l’agneau est l’un des aliments principaux de la gastronomie islandaise.
 
A déguster en soupe, grillé ou rôti 🙂
 
 
En outre, les moutons fournissent la laine chaude qui servira à fabriquer les vêtements qui vous protégeront, en hiver, du froid lors de votre voyage.
 
   La reine des mers est quant à elle la baleine.
 
Des sorties en mer sont organisées à partir de Reykjavík, la capitale, ou de la ville septentrionale de Husavik, réputée comme étant le meilleur endroit à ce titre,  pour tenter de voir les baleines.
 
 
Pour ma part j’ai fait chou blanc !
 
 Pas de baleine en vue pour moi après trois heures de trajet sur une mer déchaînée, par un temps glacial et enneigé et à bord d’un bateau qui ne me semblait pas répondre aux normes de sécurité.
 
Bref j’ai cru mourir alors que je n’étais même pas à bord des zodiacs de la compagnie concurrente proposant des excursions similaires !  
 
 
Une expérience aux antipodes de celle que j’avais eu l’occasion de faire lors de mon séjour à Madère, en 2008, et au cours de laquelle j’avais pu voir ces fameux cétacés.
 
 
Heureusement, à défaut d’avoir vu les baleines d’Husavik, j’ai pu me consoler en repensant aux quelques phoques que j’avais pu admirer, quelques jours plus tôt, alors qu’ils nageaient dans la lagune de Jokulsarlon.
 
   Et si vous n’avez pas l’âme d’un aventurier, vous pouvez vous contenter de goûter aux autres stars, made in Iceland, de la mer : les savoureuses langoustines, appelées homards islandais, de Hofn, le succulent omble chevalier, dont la saveur se rapproche du saumon, la soupe de poissons, le saumon souvent cuisiné en gravlax, ou du poisson séché,  encas préféré des islandais.Pour les plus téméraires, l’option hakarl, spécialité culinaire à base de requin, demeure possible.
 
   In fine, n’oubliez pas la richesse de l’avifaune islandaise: canards et oies sauvages( que j’ai pu observer au lac Tjornin situé au cÅ“ur de Reykjavík, autour du lac Myvatn ou dans la baie de Lonsvik) mais aussi différentes espèces d’oiseaux dont le macareux, emblème national.
 
Si je n’ai pas été en mesure, froid oblige, de les voir à Borgarfjordur Eystri ( dans les fjords de l’est) où ils nichent près des falaises situées à proximité de la plateforme d’observation d’Hafnarholmi  (aménagée à ce titre) j’ai néanmoins pu en apercevoir lors de mon excursion ratée, depuis Husavik, pour voir les baleines.
 
   J’étais, cependant, trop occupée à me cramponner (pour ne pas passer par-dessus bord) au banc sur lequel j’étais assise à bord du bateau pour songer un seul instant à les photographier.
 
Sorry !
 
Mais pour une fois le jeu n’en valait pas la chandelle 🙂
 
cheval islandais, peinture chambre Ion Hotel
chevaux dans la nature
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
cygnes au coeur de la capitale islandaise
 
 
 
 
 
 
baie de Lonsvik connue pour ses cygnes
 
 
fjords de l’est plateforme de Borgarfjordur
 
 
à la recherche des baleines
 
 
os retrouvé sur la plage près de Vik
expédition depuis Husavik  pour aller à la rencontre des baleines
 
 
 
 
omble chevalier surgelé
 
filet d’omble chevalier grillé
langoustines d’Hofn
soupe de poissons et fruits de mer
poisson séché
agneau et mouton sous toutes leurs formes
 
 
 
 
 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

2 Commentaires
  • Pop K'nel | Mai 13, 2018 at 13 h 20 min

    Waou! Super article. Plus nature, tu meurs !

    • Le Pigeon Voyageur | Mai 13, 2018 at 17 h 49 min

      Indiscutablement ! L’on m’a également dit qu’en été, la Nature y offre un tout autre visage mais qui demeure aussi fascinant que celui que j’ai pu y observer . Un pays inoubliable ?

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