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POURQUOI BORDEAUX DOIT A TOUT PRIX FIGURER SUR VOTRE TRAVEL LIST FRANCAISE

  |   ARCHITECTURE, ART & CULTURE, EDIFICES RELIGIEUX, EUROPE, FRANCE, GASTRONOMIE, HISTOIRE & DEVOIR DE MEMOIRE, HOTELS ATYPIQUES, île-de-france, MUSEE, PATRIMOINE DE L'UNESCO, TOUS, VOS ENVIES   |   4 Comments
Pont de Pierre, vue depuis la rive droite

 

   Il y a tout juste un an, la catégorie  » Quand Art rime avec VOYAGE » , faisait ses débuts sur le blog.
 
 
Un nouveau rendez vous, touristico-culturel, qu’il me tardait, à double titre, de partager avec vous.
 
 
En premier lieu parce que je suis intimement convaincue que l’Art est un formidable vecteur de voyage.
 
 
Ensuite parce qu’il m’est, bien souvent, arrivé de choisir comme destination d’escapade des villes où se trouvait un musée que je souhaitais visiter.
 
(même si, en tout état de cause, il est rare que je ne consacre pas quelques heures de mes échappées touristiques à explorer des lieux de culture)
 
 
C’est ainsi, notamment, qu’avant de me laisser charmer, à l’automne 2010, par la ville française de Metz, je m’y suis, tout d’abord,  rendue pour découvrir le deuxième Centre Pompidou français.
 
 
Le musée Unterlinden a, quant à lui, pesé pour beaucoup (quelques mois plus tard) dans mon exploration de Colmar, la Venise de l’Est français.
 
 
De même, la notoriété du Guggenheim de Bilbao a suffi à m’attirer, en janvier 2008, dans cette ancienne ville industrielle espagnole, tout comme celle du Mucem a été, en automne 2014, la raison première de mon dernier séjour marseillais.
 
 
Enfin, je n’ai pas, une seule seconde, imaginé pouvoir faire une halte à Genève sans explorer le Musée Barbier Mueller.
 
 
Nul besoin, dès lors, de vous convaincre encore de l’intime lien qui, pour moi, unit l’Art au Voyage.
 
 
Ainsi, pas plus tard qu’ il y a trois semaines, c’est cet amour qui m’a poussée à me rendre dans cette cité girondine où l’exposition Folk Art Africain venait d’ouvrir ses portes au Frac Aquitaine.
 
 
Presque 10 ans après un premier séjour , lequel (je dois l’avouer) ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, Bordeaux allait t – elle, cette fois ci, parvenir à me séduire ?
 
 
Oui, Oui et Oh que Oui !!!!
 
 
Le scepticisme (résultant très certainement de mes souvenirs passés) qui était le mien quant à la nécessité ou non de passer le week-end dans la cité de Jacques Chaban Delmas (ancien résistant, président de l’Assemblée Nationale, Premier Ministre mais surtout maire de Bordeaux durant près de 50 ans)
 
statue de Jacques Chaban Delmas, place Pey Berland
 

 
a très vite été balayé lorsque, sur le chemin me menant de l’aéroport Bordeaux Mérignac au cÅ“ur de la cité et, plus tard, en flânant dans la ville, mes yeux ont découvert le nouveau visage, dont je suis immédiatement tombée amoureuse, offert par Bordeaux.
 
 
Sous l’impulsion de Monsieur Alain Juppé (actuel maire, réélu depuis 2006, de Bordeaux), la capitale mondiale viticole (comme elle se plait à se surnommer) s’est, en effet,  indéniablement métamorphosée.
 
 
A la mise en valeur, notamment, de la beauté de son patrimoine architectural classique (datant essentiellement du 18 ème siècle)  s’est ajouté un réaménagement urbain, selon moi, réussi : deux éléments qui participent à l’attractivité touristique de Bordeaux.
 
 
En effet, le nouvel urbanisme mis en place fait la part belle à la Garonne ainsi qu’à la réhabilitation des quais et anciennes friches industrielles, transforme d’anciens entrepôts en lieux de culture hype, et permet, par l’installation du tramway, une découverte plus agréable de la ville.
 
 
Bien évidemment sa gastronomie, ses réputés (Sainte Estèphe, Margaux, Medoc pour ne citer que ceux là) vignobles et grands crus (dont certains, à l’instar de celui de Saint Emilion, sont même inscrits, au titre de paysage culturel, au patrimoine de l’Unesco)  ainsi que la possibilité de profiter, à seulement quelques kilomètres de la capitale girondine, du bassin d’Arcachon, des plages de la presqu’ile du Cap Ferret et de la Dune du Pilat  confèrent à cette ville du sud ouest français un charme incontestable auquel il me parait difficile de résister.
 
 
Autant de raisons qui devraient donc vous inciter à aller la découvrir…
 
Voici, pour ma part, les miennes 🙂
 
POUR SON ARCHITECTURE QUI NE VOUS LAISSERA PAS DE MARBRE
 
 
 
fontaine monument aux girondins, place des Quiconces LES FAÇADES
mascaron près de la place de la Bourse

C ‘est presqu’ une vérité de la palice que de proclamer, haut et fort, la beauté de l’architecture bordelaise 🙂

 
 
L’Unesco ne s’y est d’ailleurs pas trompée en classant, en 2007, le centre historique (situé rive gauche) du Port de Lune (soit près de la moitie de la ville) au Patrimoine mondial de l’Humanité pour ses magnifiques édifices classiques.
 
 
Datant en grande partie de l’époque des Lumières, ceux-ci ont incontestablement de quoi séduire avec : Leurs façades, en pierre, ornées de mascarons (masques souriant représentant une figue humaine), leurs frontons sculptés et leurs balcons ouvragés. Sans oublier  les superbes hôtels particuliers lesquels témoignent de la richesse acquise, dans le négoce du vin mais également dans celui des esclaves (car cette cité fut, après Nantes, le deuxième port négrier français),  des commerçants bordelais.
 
 
Ainsi, se promener (notamment) dans les quartiers de l’îlot Saint Louis, situé à quelques mètres seulement  du Grand Théâtre et des allées de Tourny, ainsi que dans ceux de Saint Pierre et des Chartrons  permet de prendre toute la mesure de ce magnifique patrimoine architectural.
 
façades du quartier Saint Michel
 

 

près de la Place de la Bourse

 

 

 

les Chartrons

 

 

quartier de l’îlot Saint Louis

 

 

LES PORTES
 
 
Grosse Cloche

Bordeaux m’a également marquée par les monumentales portes, vestiges des anciennes enceintes,  qui ceinturent la cité.

 
La porte Cailhau et ses grandes tours,
 
 
les arcs de triomphe des portes d’Aquitaine (place de la Victoire)
 

et de Bourgogne dans le quartier Saint Michel

 
ainsi que l’imposante porte Saint Eloi (également surnommée la Grosse Cloche) ont été mes coups de cÅ“ur à ce titre.
 
 
LES PLACES
 
 
fontaine des 3 Grâces, place de la Bourse
 
 
Impossible par ailleurs de ne pas évoquer, ici, les majestueuses et élégantes places bordelaises qui embellissent la cité.
 
 
Comment ne pas tomber en pâmoison devant la place pavée de la Bourse(construite par l’architecte Gabriel et dédiée au roi Louis 15), ses balcons en fer forgés et sa superbe fontaine des 3 grâces ?
 

 

 

 
Comment ne pas être ému  devant celle des Grands Hommes depuis laquelle partent des rues rendant, par leurs noms,  hommage aux plus grands écrivains (de Montaigne à Montesquieu en passant par Rousseau, Buffon, Diderot et Voltaire) de la littérature française ?
 
 
 
La place de la Victoire, évoquée plus haut, où se termine la rue Sainte Catherine (artère piétonne commerçante la plus célèbre de la ville et qui est, par ailleurs, le point de rendez vous de nombreux étudiants) est une autre place centrale bordelaise.
 
Autour des jolies places du Parlement, de Lafargue et de Camille Jullian, vous aurez l’embarras du choix pour vous restaurer où sirotez un verre à la terrasse d’un de leurs nombreux cafés ou restaurants.
 
place du Parlement
 

 

place Camille Jullian

 

 
Pour découvrir un marché (notamment) de brocanteurs très fréquenté, c’est sur la place Saint Michel qu’il vous faudra vous rendre le dimanche matin 🙂
 
 
Sans oublier, l’immense esplanade des Quinconces dont le Monument aux Girondins ainsi que ses fontaines, outre ses deux colonnes rostrales ont su me séduire.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
MONUMENTS EMBLÉMATIQUES
 
 
 
le grand théâtre

Mais évoquer l’architecture bordelaise revient également à  mentionner d’ autres grands monuments et ou édifices devenus, selon moi, les emblèmes de la cité.

 
Le Grand Théâtre, qui abrite l’un des plus beaux opéras de France, est le premier auquel je pense à ce titre.
 
 
Construit par l’architecte Louis sur l’actuelle place de la Comédie, il séduit par ses colonnes imitant celles d’un temple grec.
 
 

 

 

 

 
En face de la cathédrale Saint André, le palais Rohan (lequel abrite l’Hôtel de Ville) est également un petit bijou à découvrir.
 

 
 
Mais c’est du magnifique pont de pierre , reliant (depuis le 19 eme siècle) les deux rives de la ville, dont je suis tombée amoureuse.
 
Ses 17 arches recouvertes de briques rouges, ses jolis lampadaires ainsi que le panorama qu’il offre participent indéniablement au charme qu’il dégage.

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
Outre les constructions déjà évoquées, 3 autres, relevant, quant à elles, de l’architecture contemporaine, ont su me séduire.
 
Le pont levant Jacques Chaban Delmas, inauguré il y a un peu plus de deux ans, dans le quartier des Bassins à Flots,
 

 

 

 

Le nouveau musée des civilisations et du vin actuellement en construction (toujours dans le quartier des Bassins à flots)

 
 
ainsi que le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux, situé à quelques mètres de l’ENM (Ecole nationale de Magistrature), dont l’architecture, mêlant verre et bois et rappelant les fûts de vin (qui sont en fait les salles d’audience), surprend.
 
 

l’ENM

le TGI

 

 

 

 

POUR LA DÉCOUVERTE DE SON ESPACE URBAIN (RÉAMÉNAGÉ DEPUIS QUELQUES ANNÉES)
 
 
le miroir d’eau

L’autre attrait de Bordeaux réside aussi dans l’aménagement, passé, mais surtout le réaménagement, présent, de son espace urbain.

 
 
RUE MYTHIQUE ET PASSAGES COUVERTS
 
 
marché des grands hommes

Ainsi, outre la découverte de la mythique rue commerçante Sainte Catherine,  

 
j’ai découvert avec plaisir les passages et marchés couverts à l’instar de Sarget, la Galerie Bordelaise ou du Marché couvert des Grands Hommes.
 

 

marché des grands hommes

 

 

 
ESPACES VERT
 
 
entre la place de la bourse et l’esplanade des quinconces

Bordeaux offre également une dizaine d’espaces vert où grands et petits sauront profiter de la quiétude des lieux.

 
 
J’ai, pour ma part, apprécié me promener dans les allées du Jardin Public : véritable paradis pour enfants (mais pas uniquement)  avec ses bassins, ses ponts, ses aires de jeux,  son Muséum d’Histoire Naturelle et son manège.
 
Jardin Public

 

 
Parlant de manège, celui situé entre le Grand Théâtre et les allées de Tourny devrait également faire le bonheur des chérubins 🙂  
 

 

 

LE TRAMWAY  

 
 
tramway à Bassins à flots

L’installation du très agréable tramway bordelais a également contribué à façonner le nouveau visage de cette ville.

 
arrêt de tramway à la station hôtel de ville

dans le tranway

 

 

 

 

Outre le fait qu’il facilite, par ses trois lignes passant toutes par le centre historique, la circulation entre les rives gauche et droite de la ville, il permet, de surcroît, de découvrir les zones réhabilitées le long des quais  de la Garonne .

 
 
 
Car c’est bien là, dans les anciens quartiers industriels de Bacalan, des Bassins à flots (rive gauche)  et de la Bastide (rive droite), que les nouveaux projets urbanistiques voulus par la municipalité se déploient au grand jour !
 
 

 

 

A vous donc cafés, bars, restaurants, lieux de culture détonnants, espaces de shopping  et promenades  vous permettant de jouir d’un panorama d’exception sur le fleuve.

 
A moins que vous ne décidiez de partir en croisière sur la Garonne ?
 
 
vue sur la Garonne depuis le Frac

 

 

restaurant

vue sur les quais depuis le pont Chaban Delmas

 

panoramas offert en marchant sur les quais rive gauche

 

passerelle gironde

 

 

 

 
 
Enfin, le Miroir d’Eau, construit en 2006  face à la place de la Bourse (et dans lequel les façades de cette dernière se reflètent) est le site incontournable, à ne pas manquer, de ce nouveau Bordeaux .
 
Cette dalle de granit, d’où jaillit de l’eau ainsi qu’un brouillard, est devenue un lieu de rendez vous intergénérationnel où vous serez étonnés de voir des enfants jouer avec leurs grands parents, des couples faire un selfie ou des mariés réaliser leurs clichés de mariage.
 
 
Un lieu qui m’a véritablement hypnotisée !
 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
POUR LA BEAUTÉ DE SES ÉDIFICES RELIGIEUX
 
 
basilique saint michel

C’est en remontant (depuis la place de la Victoire) la rue sainte Catherine que je suis tombée,  rue du Grand Rabbin Joseph Cohen,

 
 
sur l’impressionnante synagogue de Bordeaux.
 
 
 
Un mur des noms, semblable à celui du mémorial parisien de la Shoah, rappelle le patronyme de ceux, appartenant à la communauté, qui ont péri durant la seconde guerre mondiale.
 
 
 
 
J’ai ensuite fait le choix de ne visiter que deux édifices catholiques bordelais : ceux qui, au titre des chemins de Compostelle, ont été classés à l’Unesco.
 
 
Ainsi, j’ai adoré les façades ainsi que les vitraux colorés de l’imposante cathédrale Saint André,  jouxtée par, son clocher, la Tour Pey Berland.
 
 

vue sur la cathédrale depuis le rooftop du Mama shelter

la tour Pey Berland

la cathédrale

 
 
Tout comme ceux de la basilique gothique Saint Michel (et sa flèche) qui, à l’instar de la cathédrale Saint André, dispose également d’un clocher séparé .
 

 
 
 
PARCE QU’ELLE EST UNE VILLE D’ART ET  DE CULTURE
 
 
Keith Haring, CAPC

Bordeaux est une ville d’art et de culture à plus d’un titre.

 
 
TERRE DE GRANDS ÉCRIVAINS
 
statue sur l’esplanade des Quinconces

N’oublions pas qu’elle fut la cité où Montesquieu,  Montaigne et La Boetie vécurent et travaillèrent.

 
 
Les statues en marbre des deux premiers ont même été érigées esplanade des Quiconces et une rue, située près du Grand Théâtre, porte le nom d’Esprit des Lois en référence à l’ouvrage de Montesquieu.  
 

 

 

Bordeaux est aussi la ville natale de François Mauriac, prix Nobel de littérature en 1952 et auteur du célèbre roman Thérèse Desqueyroux .

 

buste réalisé par le sclupteur Zadkine au Jardin Public
citation sur le parvis de la cathédrale Saint André

Des auteurs, et bien d’autres encore, dont  les ouvrages sont vendus dans la jolie et historique (depuis la fin du 19 eme siècle) libraire Mollat qui promeut la culture avec un grand C.

 
 
 

 

 

 
 
L ‘ART DANS LA RUE
 
lion bleu, place Stalingrad

A Bordeaux, l’Art s’exprime tout d’abord dans la rue comme en témoignent les quelques œuvres que j’ai pu découvrir en flânant dans la ville.

 
J’ai notamment eu un coup de cÅ“ur pour Sanna, la sculpture féminine en fonte de fer de l’artiste espagnol Jaume Plensa,  exposée, depuis deux ans, sur la Place de la Comédie. 
 
 

 

 

ainsi que pour le Lion bleu, faisant face au fleuve, de Xavier Veilhan qui se trouve sur la place Stalingrad (du coté de la Bastide, donc rive droite).

 
 
 
 
J’ai aussi été agréablement surprise par l’un (celui de la Place de la Comédie) des 3 plans reliefs (en bronze) réalisés (entre 2009 et 2010) par le sculpteur girondin François Didier.
 
Il permet, aussi bien aux voyants qu’aux non-voyants, de découvrir, les édifices présents sur les places où ces plans se situent.  

 

 

 
 
 
A mi chemin entre le café des Arts et la grosse Cloche, j’ai, ensuite, été intriguée par cette voiture verte sortant d’un parking.
 
Et même si je n’ai pas réussi à savoir à quoi correspond ce site,  je partage néanmoins cette photo avec vous..
 
 
Si jamais vous avez la réponse, n’hésitez donc pas à me le faire savoir !
 
 

 

Enfin, l‘obélisque rouge ainsi que les tortues en bronze de l’artiste tchèque Ivan Theimer ont, depuis dix ans, pris leur quartier place de la victoire.
 
 

 

 
VILLE DE MUSÉES
 
musée d’Aquitaine
 
Bordeaux compte également une dizaine de musées qui valent le détour.
 
Outre l’actuel musée du Vin et du négoce ainsi que celui des Beaux Arts (que je n’ai, faute de temps, pas été en mesure de visiter), le musée d’Aquitaine (installé dans l’ancienne faculté des lettres et sciences de la ville) fait partie des incontournables à ne pas manquer à ce titre.  
 
 
entrée du musée d’Aquitaine

Retraçant (au fil de salles thématiques) toute l’Histoire, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, de la région Aquitaine et plus particulièrement de Bordeaux, ce musée se démarque, notamment, par la section consacrée au douloureux  commerce triangulaire.

 
 
Il y ‘a quelques mois j’avais eu l’occasion de partager avec vous ce pan de l’Histoire française dans le billet consacré à Nantes, premier port négrier de France, où la Traite est abordée au Château des Ducs de Bretagne ainsi qu’au Mémorial installé le long des quais .
 
 
Bordeaux, deuxième port négrier français (depuis lequel partirent environ 500 expéditions entre la fin du 17 eme et le début du 19 eme siecle) affronte donc ce passé ( qu’elle a pendant longtemps tenter d’occulter) au Musée d’Aquitaine en mettant le doigt, par des maquettes, des vidéos, des objets, des arrêts du Conseil d’Etat et bien d’autres choses encore, sur cette triste réalité.
 
 
Une initiative à saluer !
 
 
J’ai également découvert, presque à la fin de mon séjour, qu’une association propose des ballades découvertes, axée sur cette thématique, à travers Bordeaux.
 
Une promenade que j’espère pouvoir faire lors de ma prochaine escapade dans cette ville .
 
 
section consacrée à l’esclavage
 

d’autres aspects historiques évoqués dans ce musée

 

 
Outre le Musée d’Aquitaine, j’ai également souhaité explorer quelques lieux consacrés à l’art contemporain lequel a, lui aussi, trouvé toute sa place à Bordeaux.
 
 
C’est au Frac Aquitaine, situé dans le quartier des bassin à flots, que j’ai débuté ma découverte à ce titre comme je vous le racontais, il y a quelques jours, ici.
 
 
Une plongée, grâce à 10 artistes, dans l’art contemporain d’Afrique subsaharienne que je n’ai pas regretté :).
 
 
 
 
Puis j’ai poursuivi ma quête artistique à l’immense Entrepôt Lainé (où étaient autrefois gardées des denrées en provenance des colonies), qui abrite, depuis plusieurs décennies, le CAPC (centre d’arts plastiques contemporains).
 
 
 
 
Un musée, à l’architecture étonnante, entièrement dédié à l’art contemporain.
 
 
Ainsi, il y a trois semaines, j’ai pu découvrir (dans la nef de l’édifice) l’exposition temporaire consacrée à l’artiste chilien Alejandro Jorodowsky qui s’articulait, notamment, autour de dessins, de bandes dessinées, de cinéma et de littérature.
 

 
 
A l’étage, d’autres œuvres  m’attendaient
 

 
dont celles d’Andrée Putman qui est, entre autre, à l’origine de l’aménagement intérieur du Musée.
 
lampadaires d’Andrée Putman

mobiliers Andrée Putman

 sièges du Concorde d’Air France dessinés par andrée Putman
 
 
Le CAPC est également un must see pour ses œuvres d’art in situ.
 
Ainsi, j’ai aimé découvrir celle du suisse Niele Toroni au dessus de l’ascenseur  
 
 
 
celles de Richard long sur la terrasse où trône également du mobilier conçu par Andrée Putman
 
 

mobilier Andrée Putman

Richard Long, ligne d’ardoise

white rock line, Richard Long

 
 
celle de Keith Haring qui ne se dévoile qu’en empruntant l’ascenseur.
 
 

et celles de Georges Rousse  

 
Avant de quitter le CAPC je me suis arrêtée à l’exposition Young Architects in Africa qui présente 16 projets, conçus par de jeunes architectes, ayant pour finalité de répondre aux besoins (école et marchés par exemple) de la vie quotidienne sur le continent.
 

l’ un des laureats seed  projet de bibliothèques préfabriquées pr les écoles sud africaines

namibie activité l’arbre à palabre

 
 
POUR SON ART DE VIVRE
 
 
langoustines géantes du bassin d’Arcachon, restaurant Le Petit Commerce

Bordeaux est également séduisante pour son art de vivre !

Ce dernier s’illustre incontestablement par ses innombrables et réputées caves à vins (telles celles de l’Intendant) où vous pourrez déguster ou acheter les vins de la région.

mais aussi par une délicieuse gastronomie à savourer à la terrasse de ses cafés ou dans ses nombreux restaurants proposant (parfois dans des cadres atypiques) une cuisine traditionnelle ou revisitée .

cafés à Bordeaux

sur la place du Parlement
sur la Place Lafargue
whine more time, près de la Grosse cloche

sur le parvis de la cathédrale

sur la place de la Comédie

Flâner dans les rues bordelaises c’est également découvrir des vitrines alléchantes vendant spécialités locales mais aussi délicieux produits venus d’ailleurs.

A ce titre, les boutiques Baillardran doivent faire partie de vos must visit si vous souhaitez déguster les délicieux cannelés.

 De moelleux gâteaux (à la croûte caramélisée) à base de rhum, vanille et sucre inventés, il y a plusieurs siècles, par des Sœurs 🙂

sucre

Si à Bordeaux vous n’aurez que l’embarras du choix pour choisir une table où déguster un bon repas, voici les lieux où je retournerais volontiers.

 

Le premier établissement, L’Estacade (situé rive droite sur les quais des Queyries) m’a d’abord séduite par son emplacement (en face de la place de la bourse se trouvant sur la rive gauche)  ainsi que son architecture sur pilotis (mariant bois et verre), outre son  agréable terrasse.

Dans l’assiette, les mets que j’ai pu goûter étaient, contre toute attente, bons.

Cette adresse atypique, où je me suis rendue pour déjeuner, allie donc mets de qualité et panorama d’exception, soit tout pour se faire plaisir 🙂

 

Le petit Commerce, situé près de la place du parlement, est l’autre incontournable gastronomique bordelais.

Restaurant de poissons et fruits de mer( avec les fameuses huîtres), en provenance pour l’essentiel du bassin d’Arcachon et du Cap Ferret, le Petit Commerce sert une cuisine à damner un saint  !

A tel point que j’y ai dîné durant tout mon séjour !

 Langoustines géantes de folie, délicieuse dorade grillée, oursins, poêlée de fruits de mer, voici ce qui, entre autre, vous y attend….

Si vous êtes plutôt carnivores, soyez sans craintes, vous y trouverez d’épaisses entrecôtes, du magret de canard, du poulet landais et d’autres délices du même type.

Les desserts proposés sont aussi à se pourlécher les babines !

Mention spéciale pour les fraises surmontée d’une aérienne et délicieuse chantilly ainsi que pour le mille-feuille 🙂

Un restaurant où, notamment les week-end, les réservations sont indispensables si vous souhaitez faire partie des chanceux qui s’attableront dans l’établissement principal (plutôt bruyant mais où vous pourrez voir les cuisiniers à l’oeuvre derrière leurs fourneaux et découvrir la cheminée alimentée par les gros fagots de bois) où la petite annexe qui lui fait face.

 

   Enfin, ne quittez pas Bordeaux sans aller découvrir, le marché des Chartrons qui, tous les dimanches matins, anime les quais éponymes.

Sur ses dizaines de stands se côtoient poissons, fruits de mers, charcuteries, fromages, pains, gâteaux, viande, fruits et légumes, fleurs ainsi que petits restaurants ou vous pourrez grignoter un morceau voire plus si affinités.

   Une ballade (qui m’a rappelée ma découverte du marché aux poissons de Bergen ) qui ravira vos cinq sens : délicieux parfums s’exhalant des mets cuisant  sur les différents stands, découverte de fruits de mer (huîtres notamment), fromages et charcuteries d’une fraîcheur indiscutable, commerçants interpellant les passants et évidemment le bonheur de pouvoir déguster tous ces produits !

Je ne pouvais pas mieux terminer mon week-end à Bordeaux !

le marché

Je terminerai cet article par quelques mots sur un hôtel atypique, le Mama Shelter, qui se dresse rue Poquelin, au centre de Bordeaux.

Cet établissement, plutôt branché, designé par Philippe Starck,  séduit aussi bien les jeunes trentenaires que les fringants quinca’.

On y vient, en effet, pour profiter de son bar rooftop  (situé au sixième étage et offrant une superbe vue sur la cathédrale Saint André)

Pour s’attabler au restaurant (à la décoration régressive faite notamment de coqs et de bouées colorées) où vous pourrez, le samedi, dîner  tout en swigguant sur la playlist du Dj qui anime la soirée ou savourer, le dimanche matin, le délicieux brunch qui y est servi.

, Ou enfin pour prendre ses quartiers dans les chambres à la décoration pour le moins étonnante

l’ascenseur

une chambre

Alors, tentez par Bordeaux ?

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

4 Commentaires
  • Map & Fork | Nov 4, 2015 at 17 h 58 min

    Je sens que Bordeaux sera parmi les prochaines destinations que nous visiterons 🙂 Merci pour cet aperçu!

    • Le Pigeon Voyageur | Nov 5, 2015 at 11 h 41 min

      Je suis ravie d'avoir pu susciter votre curiosité pour cette ville du sud ouest qui est, à mon sens, vraiment très belle ! n'hésitez pas à me faire un feed back une fois que vous y serez allés 🙂

  • MALSA Myriam | Nov 1, 2016 at 15 h 10 min

    Merci pour cet article qui me replonge dans l’univers de cette magnifique ville.

    • Le Pigeon Voyageur | Nov 1, 2016 at 15 h 17 min

      magnifique, c’est vraiment le mot Myriam 🙂

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