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BRUXELLES, NOUVELLE SCÈNE D’UN ART CONTEMPORAIN SORTANT DES SENTIERS BATTUS

  |   ART & CULTURE, BELGIQUE, Bruxelles, EUROPE, MUSEE, TOUS   |   No comment

oeuvre de Swoon, City Lights, rooftop MIMA, Bruxelles

 

Je n’ai jamais fait mystère, (notamment ici) de mon amour pour Bruxelles, tant la capitale belge regorge de sites touristiques, courus ou plus secrets, qui rendent son exploration fascinante.

 

Reste que pour ma quatrième escapade, le week-end dernier, dans le Plat Pays, je souhaitais sortir de ma zone de confort afin de découvrir d’autres univers. 

 

C’est donc, et en premier lieu, à travers le prisme de l’Art et plus spécifiquement de l’Art Contemporain, que j’ai choisi de débuter mon escapade bruxelloise.

 

M’éloignant, à dessein, du sacro saint Mont des Arts (véritable Mecque culturelle du quartier des Sablons où j’ai, lors de mes précédents séjours, arpenté les allées du MIM, des musées Magritte et Royaux des Beaux Arts), j’ai, cette fois-ci, trouvé mon bonheur  au sein de 2 exceptionnels musées récemment inaugurés en périphérie du centre de Bruxelles.

 

Expérience sortant des sentiers battus, Atypisme et Émerveillement sont les mots qui traduisent, avec la plus grande exactitude, ce que j’ai ressenti en découvrant ces lieux de culture pour le moins avant gardistes.

 

Et autant vous le dire tout de suite, ces derniers m’apparaissent désormais comme  des must à ne surtout pas manquer lors de toute escale à Bruxelles.

 

Pourquoi ? Voici un avant-goût qui devrait vous éclairer …

 

 

L’ADAM MUSEUM (Art & Design Atomium Museum)

et son exceptionnelle exposition permanente PLASTICARIUM

 

 

sculpture à l’entrée de l’ADAM, l’Atomium en arrière plan

 

Depuis décembre 2015, le plateau du Heysel (abritant l’emblématique Atomium construit pour l’exposition universelle de 1958)

 

 

accueille dans le Trade Mart, situé à quelques mètres de cet incontournable monument belge, l’ADAM.

 

 

 

Acronyme de l’Art & Design Atomium Museum,

 

 

, seule antre culturelle de la capitale belge dédiée à l’art et au design contemporain.

 

 

 l’escalier d’accès au musée réalisé par l’architecte Jean Nouvel

 

 

Acquise fin 2014, la collection Plasticarium ( constituant désormais l’exposition permanente de l’ADAM), que j’ai explorée avec beaucoup de bonheur,  mérite le détour à plus d’un titre.

 

 

 

Tout d’abord parce qu’elle surprend par son inhabituel sujet  : retracer l’histoire de l’utilisation contemporaine du plastique dans le design.

 

Ensuite parce qu’il s’agit,  principalement, de la riche et exceptionnelle collection privée de Philippe Decelle dont les milliers de pièces (datant des années 60 à nos jours) sont présentées sur près de 1500 m2.

 

Véritable passionné (depuis sa découverte dans une benne à ordures, à la fin des années 80,  d’une chaise de Joe Colombo),  ce collectionneur averti a, en effet, accumulé mobilier vintage, objets du quotidien, prototypes mais aussi des Å“uvres d’art ayant tous pour dénominateurs communs une réalisation en plastique ainsi que des couleurs vives. 

 

Certaines de ces pièces ont d’ailleurs été dessinées par des artistes plasticiens et designers de renom à l’instar de Colombo, César, Panton, Drocco, Starck, Vidili, Kuramata, Castle, Arman en encore Rancillac.

 

Autant de Maîtres en la matière dont les réalisations se dévoilent tout au long du parcours, pensé dans un décor sobre,  mettant aussi bien en valeur les Å“uvres d’art présentées dans cette exposition que celles placées dans les réserves et dont elles sont la continuité.

 

P1110062 

Colombo

 

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Jean-Luc Favriau et Dominique Prevot

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Annie Tribel, Coquille

 

Eero Aarnio, Ball

 

P1110101

Cantilever, Panton

 

Floris male et female, Beltzig

 

Cesare Leonardi et Franca Stagi

Kuramata

 

Cactus, Drocco

 

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Konstantin Gric, Myto

 

Matali Crasset, Decompression Chair

 

Prise électrique, Peter Klasen

 

Tom Wesselman, Smoker Banner

 

 

Moi, j’ai adoré !

 

 

LE MIMA (Millenium Iconoclast Museum of Art)

et sa spectaculaire exposition temporaire CITYLIGHTS

 

C’est au cÅ“ur du quartier de Molenbeek (faisant fréquemment l’actualité depuis les attentats terroristes survenus à Bruxelles en mars dernier) que le MIMA (Millenium Iconoclast Museum of Art) a choisi (en s’installant, quai Hainaut, dans l’historique bâtiment en brique rouge des anciennes brasseries Belle Vue  longeant le canal) de prendre ses quartiers depuis le mois d‘avril 2016.

 

 

le restaurant du MIMA

 

C’est aux clichés postés sur Instagram par Joëlle (la rédactrice du blog elle dit 8 que j’avais interviewée il y a un an) que je dois la découverte de cet inédit musée européen.

 

Inédit car pénétrer dans le MIMA c’est être assuré de découvrir une nouvelle forme d’Art, invisible (bien qu’elle soit pourtant le reflet de la société d’aujourd’hui) dans les musées plus traditionnels, dont l’émergence est indubitablement liée au boom, au début des années 2000, d’Internet.

 

Ici, sur plus de mille mètre carrés répartis sur 4 étages, il sera donc question (et ce jusque dans les lieux de commodités)

 

 

de sous cultures et plus particulièrement d’art urbain ou streetart. 

 

Outre la collection permanente (installée au deuxième et troisième étage de l’édifice) mettant à l’honneur des artistes reconnus,

 

 

Huskmitnavn, Policeman with lighter

 

Para, Tomato

 

 Swoon, Edline

 

le MIMA se fait, également, fort de présenter, deux fois par an, une exposition temporaire.

 

City lights (clin d’œil au film de Charlie Chaplin), qui a inauguré la saison à ce titre, est la raison première m’ayant poussée à me rendre au MIMA.

 

J’avais, en effet, hâte de découvrir les Å“uvres in situ de Momo,  de Faile (duo formé par Patrick Miller et Patrick Mcneil), de Maya Hayuk ainsi que de Swoon .

 

Les 5 street – artistes (d’envergure internationale) venus de Brooklyn  ayant, pour ce faire et jusqu’au 28 août 2016, investi le musée, de la cave jusqu’à la terrasse,  pour nous proposer leurs visions de la ville.

 

Si j’ai été interpellée par les collages, outre les messages inscrits sur les différentes sculptures réalisées par Faile, 

 

 

puis ai succombé au charme des installations murales et tri dimensionnelles de Momo,

 

 

la pièce entièrement repeinte (du sol au plafond), par Maya Hayuk, avec des teintes pop, voire psychédéliques , m’a tout simplement laissée sans voix !

 

Avouez qu’il est difficile de résister à une telle explosion de couleurs.

 

 

 

Pour autant, c’est pour l’œuvre de l’artiste Swoon que j’ai eu un véritable coup de cÅ“ur  !

 

 

 

Ses dessins, réalisés sur du papier avant d’être collés,  ont, en effet, quelque chose de terriblement envoûtant.

 

Comment ne pas succomber à ces portraits d’ enfants et d’hommes, de femmes ainsi que de personnes âgées, autant de visages rencontrés par l’artiste au cours de ses voyages humanitaires au Mexique ou en Haiti,  que l’on découvre dans la cave du MIMA ?

 

 

ou  sur son rooftop ?

 

 

Avec ces deux nouvelles institutions que sont l’ADAM et le MIMA, Bruxelles fait, désormais et plus que jamais, partie de ces capitales européennes avec lesquelles il faudra dorénavant compter en matière d’art contemporain et qui plus est d’art contemporain sortant véritablement des sentiers battus.

 

Ce qui n’est pas pour me déplaire ..

 

Loin de là 🙂

 

 

 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

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