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KONNICHIWA EDO : MES EXPÉRIENCES CULINAIRES INSOLITES OU PAS

  |   ASIE, GASTRONOMIE, ILE, JAPON, MOMENTS D EVASION, TOUS, VOS ENVIES   |   4 Comments
Poisson grillé entier. Robatayaki Inakaya. Quartier de Roppongi, Tokyo

 

 
 
 
    Comme à l’accoutumée, ce dernier billet consacré à  Tokyo portera sur mes MUST en terme de restauration, d’hôtels ainsi que sur les souvenirs que l’on peut  rapporter du pays du Soleil Levant.

 

 
Tokyo, une ville gastronomique
 
  Comme rappelé dans l’article introductif sur Tokyo, la capitale nippone ne manque pas d’attraits culinaires.
 
Toutes les cuisines, ou presque, y sont représentées, pour le plus grand bonheur des gourmets et/ou gourmands comme moi 🙂
 
 
Une cuisine nippone plus diversifiée qu’il n’y parait !
 
   Pour beaucoup, gastronomie japonaise rime essentiellement avec plats crus.
 
Qui ne connait pas, en effet, les sushis et les sashimis ? La multiplication des chaines Sushis Shops et autres ont d’ailleurs contribué à leur vulgarisation en Occident.
 
Quelques uns ont conscience de l’existence également d’une cuisine du « cuit », autre que la soupe miso et les yakitoris, à savoir la cuisine teppanyaki, faite exclusivement sur plaques chaudes, devant les convives.
 
   La cuisine japonaise est cependant bien plus vaste que cela !
 
J’ai pu m’en rendre compte lors de mon séjour à Tokyo et davantage encore lors de mon escapade à Kyoto.
 
 
 Robatayaki, l’ultime raffinement, à mon sens, de la cuisine nippone
 
 
   Ma première véritable expérience culinaire japonaise, je ne compte pas le pseudo repas pris lors de mon déjeuner dans le Maid Café d’Akihabara qui n’avait pas grand-chose de japonais , a eu lieu le lendemain de mon arrivée à Tokyo.
 
Ce soir là, j’ai décidé d’aller tester le restaurant Inakaya, situé, non loin du Hard Rock Café, dans une petite ruelle du quartier de Roppongi.
 
    Inakaya est un robatayaki,c’est à dire un restaurant spécialisé dans la cuisson de produits frais sur un gril sous lequel chauffe du charbon !
 
Cela m’a rappelée quelque peu le mode de cuisson appelé « braisé  » qu’on utilise notamment en Afrique de l’Ouest. A ceci près qu’en Afrique on ne « braise » que les viandes, poissons et crustacés, pas les légumes !

 

 
Sans doute une question culturelle me direz vous 🙂
 
entrée du restaurant Inakaya

 

   Le charme d’Inakaya a opéré sur moi dès que j’ai franchi le seuil de la porte d’entrée.
 
 Structure en bois, personnel accueillant les convives en leur souhaitant la bienvenue tous en chœur, des aliments à foison posés en face des grill et surtout une odeur alléchante qui déjà me chatouillait les narines : des fruits de mer cuisaient  sur  le grill !
 
Cela promettait !

 

 

 

 Autre bon présage: des dizaines de japonais dégustaient déjà, à mon arrivée, leur dîner.

 

 
 Le fait d’être alors la seule étrangère dans un lieu où des locaux semblaient se rendre en habitués m’est apparue comme étant le gage de la délicieuse cuisine servie ici.
 

 

   A peine ai je pris place autour d’une des deux grandes tablées en bois, où s’asseyent cote à cote les clients, qu’un serveur est venu m’expliquer le concept du restaurant : je n’avais qu’à choisir ce que je désirais manger parmi tous les aliments disposés en face de moi, juste au centre de la table, et passer ma commande !

 

 
Et croyez moi il y avait du choix:  multitudes de légumes, poissons, crustacés et fruits de mer en tout genres.
 
Mais également des morceaux de viande dont l’inégalable et succulent bÅ“uf de Kobé!

 

 
 De quoi avoir véritablement le tournis!

 

 
une des tablées du restaurant
légumes et poissons variés

 

bœuf de Kobé
 
 
 Les serveurs ainsi que les cuisiniers assis, quant à eux, derrière les grills contribuent au spectacle de cette cuisine venue à l’origine de l’Ile d’Hokkaido , située au nord du Japon.
 
Ainsi, j’ai été étonnée de voir comment, à chaque commande passée, les serveurs la répercutaient, en criant, aux cuisiniers.
 
Ces derniers saisissaient alors l’aliment au moyen d’une palette en bois, semblable à celle utilisée par les pizzaïolos, et le mettait à cuire sur le grill, sous nos yeux.
 
Quel spectacle !
 

 

 

 

 

les cuisiniers en action
 
Très vite, le serveur m’a apportée une petite entrée constituée de différents sashimis.
 
Il fallait à présent que je passe commande pour le robatayaki que j’allais ensuite déguster .
 
Or, comme une enfant dans un magasin plein de jouets, je n’arrivais pas à me décider car TOUT me tentait !
 
 
Mais puisqu’il fallait tout de même que je fasse un choix j’ai finalement opté pour des asperges et des shitake, champignons japonais, ainsi que pour des gambas et un poisson entier !

 

 

shitake grillés

 

 

pinces de crabes
poisson entier grillé qui finit de cuire sur le grill
 
 Pour moi qui adore cuisiner ce fut un plaisir inégalé que celui de voir les chefs préparer les produits que j’avais commandés.

 

 
 Émincer en quelques secondes les légumes avec des couteaux d’une redoutable efficacité, allumer les braises sous le grill, assaisonner les produits et surveiller, au plus juste, les cuissons de ces différents aliments.

 

 
   Je vous laisse également imaginer le délicat fumet qui se répandait dans la salle, une délicieuse odeur  de légumes et crustacés grillés !
 
Après avoir vu les gambas grillées de mon voisin d’en face j’avais encore plus l’eau à la bouche.
 
J’étais alors à mille lieux d’imaginer que le show des cuisiniers n’était pas encore terminé.
 
   Ainsi, j ‘ai été totalement conquise par ce restaurant lorsqu’après une vingtaine de minutes l’un des deux chefs qui officiaient ce soir là a commencé le cérémonial de la livraison des mets que j’allais déguster !
 
Après avoir posé les plats cuits sur la palette en bois, il l’a tendue dans ma direction jusqu’à ce qu’elle touche le bout de table devant lequel j’étais attablée.
 
 Comme par magie, l’assiette a glissé et s’est retrouvée juste devant moi !
 
J’ai été subjuguée par ce tour, d’une adresse indéniable, que je n’aurais jamais cru possible.

 

 
Satisfait d’avoir suscité en moi l’émotion qu’il attendait, le chef m’a alors souri et m’a souhaitée un bon appétit.
 

 

   Il parait qu’un plat ne laisse de souvenir impérissable à celui qui le déguste que si trois conditions sont réunies: une odeur alléchante en émane, sa présentation est raffinée et s’il est, cela va de soi,  goûteux !

 

 
Le  Robatayaki Inakaya allait t il tenir cette promesse ?

 

 
Je vous avoue, qu’avant même d’avoir commencé à déguster ce plat, je savais déjà, en mon for intérieur, que le contrat serait rempli.
 
En effet, l’odeur qui n’avait cessé de titiller , depuis mon arrivée, mes sens olfactifs  laissait présager un excellent dîner!
 
La présentation, quant à elle, très artistique des plats que savouraient déjà les autres convives ne souffrait aucune discussion.
 
Et le goût alors ???

 

 
La première bouchée ainsi que les suivantes m’ont forcée à admettre une évidence toute simple: c’était tout simplement divinement bon !
 
 Y repenser, plus d’un an après, me fait d’ailleurs toujours saliver ! C’est dire 🙂
 
Et Dieu créa le BŒUF DE KOBE !

 

 
   Mais je m’étais réservée le meilleur  pour la fin.
 
 C’eut été un infâme sacrilège que moi, grande carnivore devant l’Éternel, ne puisse pas goûter aux brochettes de bÅ“uf de Kobé !
 

Elevé dans la région de Kobé non loin d’Osaka,  ce dernier est considéré comme la Rolls du bœuf ce qui explique son coût élevé !

 
Mais comme diraient le anglo-saxons « it’s worth it », tant sa viande, si fondante et goûteuse (du fait notamment des aliments dont il est nourri et des massages à la bière qu’on lui prodigue) est un régal indescriptible pour les papilles !
 
   Comme pour les jambons pata negra espagnols, c’est le gras produit par la bête, visible à la densité des marbrures sur la viande, qui lui donne toutes ses saveurs et  permet de le classer selon une échelle allant de 1 à 5.
 
Ainsi, goûter du bœuf de Kobé A5 constitue un réel summum gastronomique !

 

 
Quand on sait par ailleurs que le seul endroit du monde pour goûter, a priori, au bœuf de Kobé est au Japon (son exportation étant interdite) il ne faut pas rater le coche !

 

 
Eh oui, les restaurants à l’étranger qui prétendent vous servir du bÅ“uf de Kobe, vous servent en réalité du bÅ“uf wagyu c’est-à-dire un bÅ“uf élevé au Japon, en dehors de la région de Kobé, ou un bÅ“uf élevé à l’étranger, notamment en Australie, à la façon Kobé !
 
Enfin, ça c’est ce que je pensais jusqu’à ce que je découvre, seize mois plus tard, du véritable bÅ“uf de kobé dans un restaurant teppanyaki de l’ancienne Saigon au Vietnam.
 
 
 Le fait que ce teppanyaki appartienne à une chaîne de restaurants japonaise explique sans doute pourquoi celle-ci pouvait servir du bœuf de Kobé en dehors du Japon.
 
Je referme la parenthèse.
 
    Comme se tuent à le dire grand nombres de chef français renommés: un bon produit se suffit amplement à lui même et n’a pas besoin d’être noyé sous une tonne d’assaisonnement!
 
Les cuisiniers d’Inakaya partagent également ce point de vue à en croire les quelques grains de gros sel et de poivre saupoudrés sur sa Majesté le BÅ“uf de Kobé !
 
sa majesté le bœuf de Kobé

 

Ces brochettes étaient succccccccccculentes !!
 
La viande, d’une tendreté extrême, fondait dans la bouche tout en délivrant sa merveilleuse saveur.
 
J’étais au paradis, un paradis gustatif sans nom, vraiment !
 
   Comme il fallait s’y attendre les trois malheureux morceaux de ma première brochette n’ont pas fait long feu ! C’est fou comme les plats que l’on trouve délicieux sont avalés à une vitesse éclair !
 
Je n’ai pas pu résister et ai commandé, dans la foulée, 2 autres brochettes de bœuf !
 
A dire vraie, j’aurais pu en manger encore des dizaines car  je n’avais jusque là jamais rien mangé d’aussi succulent !
 
Une fois qu’on y a goûté on comprend mieux pourquoi le bÅ“uf de Kobé coûte aussi cher !
 
   Inakaya, ou la restauration robatayaki, est donc un must pour quiconque veut sortir des sentiers battus !
 
   Seul bémol cependant, car léger bémol il y a,  Inakaya ne propose pas de carte.
 
Le client choisit ses ingrédients, donc son repas, sans en connaitre au préalable le coût !
 
Enfin, tout le monde sait, à priori, que le bœuf de Kobé coûtera forcément plus cher que les asperges:)
 
Cependant, a ce petit jeu culinaire, certes excellent, l’addition peut vite s’envoler vers des sommets insoupçonnés !
 
Il faut donc s’y restaurer de façon raisonnable pour ne pas pas avoir une mauvaise surprise au moment de la douloureuse!
 
Un after panoramique, ça vous dit ?
 
   Pour finir cette soirée, j’ai été prendre un verre au bar situé au 24 ème étage de l’ hôtel Péninsula à Ginza.
 
Vous vous en doutez, l’atout majeur de ce bar est la vue panoramique magique qu’il offre sur la ville de Tokyo, de nuit, lorsque celle ci se pare de milles feux.
 
 

 

Tokyo by night depuis le bar de l’hôtel Péninsula

 

 
Un grill très spécial à Harajuku
 
   Parmi mes autres expériences culinaires « cuites » j’ai testé, lors de mon escapade dans le quartier d’Harajuku, un concept  de grill à volonté,  très spécial, dans un lieu original.

 

 
Ce dernier faisant à la fois office de restaurant, bar et lieu d’exposition d’œuvres d’art modernes.
 

 

   Le principe de ce restaurant est simple: choisir son menu, à base essentiellement de légumes, œufs et quelques protéines animales, puis griller soi-même ces ingrédients sur une plaque, intégrée au centre de chaque table.
 
 A ceci près que le manuel d’utilisation de la plaque n’est pas fourni, ni même la recette pour concocter le repas qui fera office de déjeuner!

 

 
 Au final l’alchimie entre les différents ingrédients ne prend pas.
 
 Gustativement, c’est donc une expérience à bannir!
 

 

le jeune franco japonais que j’ai rencontré dans ce restaurant

 

les assaisonnements

 

 

 

 

 

   En revanche, cet endroit, bon plan de nombreux adolescents et étudiants, a  cependant un côté très charmant et on peut, en outre, y faire des rencontres intéressantes.

 

 
   J’y ai d’ailleurs croisé un jeune franco japonais qui venait de terminer ses études à Sciences Po Paris et qui s’apprêtait à repartir aux Etats Unis
 
 
Qui veut des brochettes ?
 
 
   Pour ma troisième expérience culinaire, je me suis rendue dans les minuscules ruelles de Yakitori Yokocho à Shinjuku, quartier dont je vous ai déjà parlé dans mon précédent article sur Edo
 
Comme l’indique le nom de ses ruelles, la spécialité des restaurants qui s’y trouvent est de servir des yakitoris.
 
Raffolant de ces dernières à Paris, j’étais alors intimement convaincue que j’allais faire bombance dans ce qui m’apparaissait alors comme étant THE temple tokyoïte des brochettes.
 

 

 

 

 

 

 
   J’ai franchi, au hasard, le seuil d’un petit restaurant et me suis installée à côté de deux salarymen japonais qui avaient déjà entamé leur dîner.
 
les salarymen

 

   En théorie, tout ce que j’ai commandé: yakitoris de shitake,  de boulettes de viande et brochettes de blancs de poulet, sans oublier les tempuras de crevettes ainsi que les gyozas devaient, à coup sur, me faire atteindre le nirvana gastronomique!
 
tofu

 

 

 

les yakitoris

 

les gyozas
 
Eh bien, vous n’allez pas me croire ! Ce ne fut malheureusement pas le cas et je ne suis pas du tout régalée !
 
J’ai trouvé que le tout manquait cruellement d’assaisonnement, et de facto de goût.
 
A tel point, que je me suis surprise à rêver des délicieuses yakitoris que j’aime bien aller déguster dans un petit restaurant japonais du 6 ème arrondissement de Paris.
 
En attendant,  je suis donc ressortie affamée de ce restaurant et ai finalement contenté ma faim dans un fast food du quartier !
 
Oui honte à moi !
 
Mais je dois dire que le Whooper de Burger King a su me faire oublier le raté culinaire précédent !
 

 

 
A la découverte de la cuisine Kaiseki
 
 
   Lors de mon escapade dans le quartier de Kagurazaka, également évoqué dans mon précédent article , j’ai délaissé la crêperie bretonne où je voulais initialement me rendre pour rechercher un établissement où je pourrais goûter aux délices du repas kaiseki dont  on m’avait tant vanté les mérites !
 
Cette cuisine traditionnelle, créée à l’origine par les moines, est constituée d’ une multitude de petit plats, concoctés à base de produits de saison.

 

 
Après m’être un peu perdue dans les ruelles du quartier, je me suis décidée à demander mon chemin à une charmante mamie.

 

 
Celle ci  m’a alors accompagnée jusqu’à l’entrée du restaurant Tori Cha Ya qui m’avait été recommandée.
 
 
l’entrée du restaurant
 
  
 

 

 

rez-de-chaussée où il est possible de se restaurer au comptoir

 

   J’ai immédiatement eu un coup de cÅ“ur pour cet établissement traditionnel installé dans cette ancienne demeure japonaise.
 
Au rez de chaussée, les clients les plus pressés peuvent déjeuner assis au comptoir.
 
Les autres ont le choix, après s’être déchaussés, d’ investir les petites salles situées à l’étage pour déjeuner « à la japonaise » c’est à dire assis sur des coussins autour de tables basses.
 
 Je dois dire qu’une telle pause reste pour le moins inconfortable à tenir sauf à avoir, derrière soi, plusieurs années d’expérience en la matière.
 

 

une des salles traditionnelles situées à l’étage
 

 

 

mes 3 voisines d’à côté
 
 
mon repas kaiseki

 

   L’heure était à présent venue de passer commande.
 
Ne sachant lequel des menus choisir parmi tous ceux qui m’étaient proposés, j’ai décidé, par pur mimétisme, de commander celui que mes 4 voisines dégustaient.
 
Ce dernier se composait notamment d’une soupe miso, une sorte d’omelette, une potée avec de la viande et quelques légumes ainsi que du riz.
 
 
 Le tout servi dans un joli bento laqué
 
 
Si je n’ai pas été gustativement transcendée par la particularité du repas kaiseki, j’ai néanmoins apprécié le cadre très authentique de ce restaurant,  la possibilité de goûter à une cuisine que je ne connaissais pas ainsi que le service, toujours excellent, des serveuses vêtues en kimono de soie.

 

serveuse en kimono
 
  
 
A tester donc pour les aventuriers culinaires et ceux qui recherchent avant tout une ambiance authentique, loin de tout ce qu’ils ont, jusque là, entrevoir.
 
 
Une expérience de tempuras qui tourne court
 
    Quant à ma dernière expérience culinaire « chaude », celle ci s’est révélée être un véritable fiasco alors qu’elle aurait dû, en théorie, être un succès.
 
Grande amatrice de tempuras, ces beignets à base, essentiellement, de légumes, poissons et crustacés, je me réjouissais déjà à l’idée de pouvoir me régaler, lors de mon séjour nippon, de ces savoureuses fritures.
 
Ainsi,  faisant confiance à mon guide du routard, j’ai décidé, lors de ma dernière soirée à Tokyo, de me rendre dans le restaurant Tempura Tenichi, situé à Ginza, à moins de dix minutes à pied de mon hôtel.
 
La réputation de ce restaurant spécialisé dans les tempuras et où avaient déjà dîné plusieurs personnalités, notamment Gorbatchev, Koffi Anan ou Bill Clinton, pour ne citer qu’eux, n’était plus à faire.
 
Cela n’augurait que de bonnes choses encore une fois !
 
 En outre, ce n’est pas le très beau cadre du restaurant qui allait m’en faire douter !
 
l’entrée du restaurant

 

à l’intérieur du restaurant

 

 

 

les illustres convives du restaurant
 
 
Après avoir traversé deux salles, j’ai été installée dans une autre où deux japonais étaient déjà attablés à un comptoir.
 
    Derrière ce dernier, un chef nippon, portant une grande toque blanche officiait déjà !
 
le chef en action !
 
C’était très agréable de le voir procéder avec autant de délicatesse à la confection de ses tempuras : émincer les aliments, les tremper dans la pâte à beignets puis les jeter, à un moment bien précis, dans la friture !
 
Le spectacle valait le coup d’œil!
 
   En revanche, je suis globalement restée sur ma faim quant au goût de ces tempuras !
 
 
Car oui, ce qui m’importe avant tout c’est moins le cadre du restaurant que la saveur de ce que je mange.
 
   Or, en l’espèce, seules les deux premières tempuras, au langoustines puis au shitake, ont effectivement tenu leurs promesses gustatives.
 
Sur la dizaine de tempuras prévues au menu que j’avais choisi, le ratio s’avérait donc très mince !!
 
 

 

tempuras de shitake

 

   En effet, les  suivantes, essentiellement aux poissons et à d’autres légumes, étaient loin d’être à damner un saint !
 

 

 

tempuras de légumes et poissons

 

 
A la fin du repas, j’étais donc, disons le, assez déçue voire même dubitative !
 
 
Au vu de ce que j’avais dégusté, je me suis demandée comment ce restaurant pouvait recevoir autant d’éloges dithyrambiques sur sa cuisine ?
 
   J’ai été rassurée de voir que je n’étais visiblement pas la seule à m’interroger.
 
En effet, j’entendais une  famille de français, également guidée par le guide du Routard et qui s’était attablée près de moi dans l’intervalle, émettre des réserves sur les 3/4 des tempuras qui leur avaient été servis.
 
A raison, ils estimaient également que ces beignets ne valaient pas leur pesant d’or.
 
 
   Vous allez certainement sourire mais, pour moi, le meilleur moment gustatif de ce repas, aura été le dessert : une délicieuse mangue, mure à souhait, qui m’a été servie à l’issue du dîner.
 
 
Étant plutôt un bec sucré, ce fut une bonne nouvelle de clôturer ce repas, plutôt très moyen, sur une jolie note exotique.
 
   Je n’ai peut être pas choisi le bon soir pour me rendre dans ce restaurant ou alors le cuistot a peut être eu un loupé ce jour là ?

 

 
 En tout état de cause, le joli cadre et le service attentionné n’auront pas suffi à me convaincre de renouveler l’expérience dans ce cet établissement.
 
A vous de juger donc !
 
 
Le marché de Tsukiji, un must pour manger du cru !
 
 
   Après avoir découvert quelques unes des différentes facettes de la cuisine « cuite » nippone, je ne pouvais pas passer à côté de l’expérience des sashimis et sushis.

 

 
Pour la tenter, quel meilleur endroit que les abords du marché aux poissons de Tsukiji dont je vous ai parlé dans le premier épisode de mes aventures nippones ?

 

 
En effet, les restaurants qui s’y trouvent sont réputés servir une cuisine crue d’une fraîcheur irréprochable puisqu’ils s’approvisionnent quotidiennement à la source soit au marché de Tsukiji.

 

 
Ainsi, en sortant de Tsukiji, au surlendemain de mon arrivée à Tokyo, j’ai décidé de sacrifier à la tradition et me suis arrêtée, vers 10 heures et demie du matin et complètement pas hasard, dans un restaurant situé juste à la sortie du marché pour prendre un petit déjeuner singulier.

 

 
En effet, au menu étaient exclusivement prévus poissons et crustacés crus.
 
   Figurez vous que cette expérience culinaire crue s’est, contre toute attente, révélée excellente !
 

 

les cuisiniers préparent les sushis et les sashimis

 

 

bouteilles de saké
 
 A peine installée dans ce petit restaurant où des chefs s’affairaient déjà, derrière un comptoir, à découper avec délicatesse des sashimis d’un saumon rosé bien gras et à façonner le riz pour les sushis, on m’a proposée de me servir au choix saké, alcool  de riz très fort, ou thé vert !
 
En fait, les incontournables du Japon en terme de boisson
 
Manque de bol je n’aimais aucun des deux !
 
l’incontournable thé vert
 

    Ce qui m’ intéressait c’était encore, une fois, ce que j’allais pouvoir manger !
 
Je me suis donc rabattue sur le menu : on pouvait, au choix, commander des assortiments de sushis ou de sashimis, à base de crustacés ou de poissons, ou alors choisir à la carte !

 

 

 

Des sashimis d’une fraîcheur et d’une saveur indicibles !
 
 
 Bien qu’étant davantage friande de sashimis, j’ai tout d’abord testé des sushis au saumon qui se sont révélés excellents !

 

 
Puis chassez le naturel il revient au galop, j’ai poursuivi la dégustation avec des sashimis!

 

 
 Ma préférence a été pour ceux au saumon et au thon rouge qui étaient vraiment délicieux et fondants en bouche !
 
Mention spéciale pour ceux au thon rouge que je n’avais jamais mangé auparavant!
 
J’ai également trouvé plutôt appétissants les sashimis d’ huîtres 🙂
 
sashimi d’huître

 

 

assortiment de sushis

 

sashimis de poissons dont celui au thon rouge

 

Si vous cherchez à prendre un petit déjeuner original, n’hésitez donc pas, les restaurants avoisinants le marché de Tsukiji sauront vous contenter !
 
 
 Une envie de cuisine internationale à Tokyo? C’est aussi possible !
 
   Que les réfractaires à la cuisine japonaise se rassurent, Tokyo offre également, outre ses restaurants locaux et ses nombreux fast-food, des milliers de restaurants proposant une cuisine internationale.

 

 
En effet, les japonais adorent manger en dehors de chez eux.

 

 
A vous donc cuisine indienne, italienne, chinoise, espagnole et j’en passe !

 

 
   Plusieurs  établissements étoilés ont par ailleurs élu domicile à Tokyo. Un constat faisant d’ailleurs de la capitale nippone la ville comptant le plus grand nombre de restaurants étoilés au Guide Michelin devant Paris !

 

 
 Un comble !

 

 
 
Cocorico !
 
   Cependant, la cuisine hexagonale est celle qui remporte tous les suffrages !
 
 
Comme je vous l’indiquais dans mon précédent article sur Tokyo (Edo part 2), les japonais en raffolent et manifestent donc un engouement indéniable pour tout établissement proposant, un peu de France, dans son assiette !
 
   D’ailleurs, on peut affirmer, sans risque de se tromper,  que la cuisine française ne s’est jamais aussi bien portée au Japon.
 
Ainsi, on ne compte plus à Tokyo, et plus généralement dans tout le pays :
 
– les boulangeries et ou pâtisseries estampillées françaises, où la baguette est d’ailleurs parfois meilleure que dans certaines boulangeries françaises. Il faut croire que l’élève a dépassé le maître 🙂
 
– les crêperies, notamment dans le quartier de Kagurazaka,
 
–  les chefs japonais qui se rendent dans les meilleures écoles de cuisine française à l’instar notamment de l’École Ferrandi ou de l’Institut Paul Bocuse, pour se perfectionner quelques mois.Ce passage en France leur permettra à coup sur de tirer leur épingle du jeu pour ravir des gastronomes nippons de plus en plus exigeants.

 

 
De fait, certains grands noms de la cuisine française, tels que les grands chefs Joël Robuchon ou Paul Bocuse, ayant flairé ce bon filon,  ont  saisi cette opportunité pour ouvrir à Tokyo plusieurs restaurants.

 

 
   Ces derniers, proposant des prix plus attractifs que ceux pratiqués en France, notamment pour la formule déjeuner, incitent les tokyoïtes, en premier lieu, ainsi que tous les autres gastronomes à s’y rendre pour découvrir la cuisine de ces papes de la gastronomie française!

 

 
J’ai, moi aussi, profité de mon séjour tokyoïte pour goûter, à nouveau, à leur cuisine.

 

 
Quand Paul Bocuse régale nos papilles à Tokyo !

 

   
Le chef Bocuse a ouvert plusieurs établissements à Tokyo dont une brasserie, à la décoration plutôt moderne, dans les étages d’une tour de Ginza, le quartier où je logeais.

 

 
C’est donc dans cette dernière que je me suis rendue.

 

 

 

   Je n’ai pas été surprise de trouver, déjà attablée, une clientèle constituée essentiellement d’asiatiques qui, béats d’admiration, ne cessaient de mitrailler de photos les assiettes qui leur étaient servis.

 

 
 Le pari du chef français semblait donc gagné!

 

 
 
 
en salle chez Bocuse
 
 
Et qu’en est t’il du gout ?
 
 
En 2012, j’ai eu la chance de goûter à la cuisine du pape Bocuse dans son célèbre restaurant de Collonges-au-Mont-d’Or, près de Lyon , expérience que je partagerai également avec vous très bientôt.
 
J’avais donc déjà eu un aperçu de la cuisine du maître: traditionnelle française sans trop de fioritures, peu de place pour la modernité!

 

 
On aime ….ou pas 🙂

 

 

 

   Dans les assiettes de sa brasserie de Ginza, où j’étais à présent attablée,  j’ai trouvé que ce credo était respecté.

 

 
La cuisine était goûteuse et la présentation des plats était belle.
 
Ceux qui sont à la recherche de  » la traditionnelle french touch cuisine », à commencer par les japonais, seront donc enchantés !

 

 

période pascale oblige, l’agneau s’imposait

 

l’incontournable crème brûlée

 

   J’ai tout de même noté que la maison a concédé un petit écart, sans doute stratégique, en ajoutant  une touche un peu plus japonaise à certains plats grâce à l’usage notamment du yuzu, un agrume asiatique.

 

 
Il n’en demeure pas moins que cette maison a encore de très beaux jours devant elle car les plats, certes des classiques de la cuisine française, sont parfaitement exécutés, le service est prévenant et attentif sans être guindé et enfin le rapport qualité/prix est excellent.
 
Nul besoin de vous dire que j’ai été enchantée par ce dîner !
 
   Enhardie par cette première expérience, je me suis décidée, l’avant veille de mon départ de Tokyo, à tester le restaurant l’Atelier du chef de Joël Robuchon.
 
La soirée  avait pourtant mal débuté.
 
   Trouver le restaurant, en l’absence de toute indication, dans une tour du quartier de Roppongi n’a pas été une sinécure !
 
Après un quart d’heure à tourner en rond, je n’ai finalement dû mon salut qu’à une rencontre inattendue à l’un des étages de la tour en question .
 
   Me voyant perdue dans mes plans, un francophone, très avenant, est venu à ma rencontre pour me proposer son aide !
 
Le hasard faisant bien les choses, il se trouve que cet homme, travaillant dans le monde de l’art et visiblement très connu, si j’en crois le nombre de personnes qui se sont arrêtées pour le saluer lorsque je marchais à ses côtés, était justement un habitué du restaurant l’Atelier!
 
Il a donc non seulement pu m’y conduire  mais a également demandé à ce que l’on me prépare une table alors même que je n’avais aucune réservation à mon nom et que le restaurant affichait complet 🙂
 
Comme quoi, certaines rencontres réservent bien des surprises 🙂
 
   L’Atelier de Robuchon nous emporte dans un univers différent de celui de Bocuse, un monde plus moderne je dirai !

 

 

Cette modernité se traduit à première vue dans le cadre, lequel est beaucoup plus contemporain que celui du chef lyonnais.
 
Ainsi, là où le design est plus classique chez Bocuse avec une prédominance de la couleur blanche, créant un effet zen, le décor est, chez Robuchon,  quant à lui plus design et coloré, en l’occurrence rouge.
 

 

le fameux comptoir de l’Atelier
 

 

la brigade qui officie en cuisine
 

 

   Par ailleurs, chez Robuchon on prend son repas autour d’un comptoir central, devenu un concept clé de la maison,  derrière lequel officie une brigade de cuisine que l’on peut voir.
 
A contrario, chez Bocuse, on dine attablé, bien sagement, en salle.
 
Enfin la modernité se traduit également dans la cuisine de Robuchon.

 

 
 Incontestablement fusion, elle mêle sans commune mesure influence française, orientale et asiatique et ce pour un résultat exquis pour nos papilles !

 

 

 

 

 

 

 

 
Là encore, le rapport qualité/prix mérite le détour.
 
   N’hésitez donc pas, lors de votre escapade dans l’ancienne Edo, à vous régaler de la cuisine de ces chefs français vénérés en leur patrie, où néanmoins leurs restaurants sont inaccessibles du fait des prix quasiment prohibitifs, et désormais également à l’étranger !
 
Nul doute que votre palais vous remerciera d’un tel cadeau !
 
 
Une offre d’hébergements multiples mais un dénominateur commun : le service en or !
 
 
Se loger à Tokyo ou comment avoir l’embarras du choix!
 
 
   Il serait difficile pour moi de vous conseiller tel hôtel plutôt que tel autre tant l’offre hôtelière dans la capitale nippone est variée.
 
Vous aurez le choix entre opter pour des hôtels classiques à l’occidentale,  dans des petites structures ou dans des chaines plus connues, ou privilégier une expérience plus authentique en dormant dans des ryokans, ces auberges traditionnelles.
 
 
Un dénominateur commun: un service excellent !
 
   Mais qu’importe finalement ? Car quelque soit le choix que vous ferez vous êtes certains de bénéficier d’un service d’exception !
 
En ce qui me concerne, la première chose qui m’a marquée a été la qualité de l’accueil qui m’a été réservée !

 

 
 Les japonais se distinguent en effet par leur politesse de tous les instants et leur sourire à toute épreuve. Je revois encore le personnel de l’hôtel qui me remerciait en se courbant jusqu’à ce que je referme la porte de ma chambre lorsqu’il m’apportait quelque chose.
 
Puis, j’ai pu me rendre compte de l’efficacité de leur service!
 
La où en France il faut attendre près de vingt minutes pour obtenir ce que l’on désire , au Japon, j’avais à peine formulé ma demande et raccroché qu’un employé sonnait à la porte pour me donner ce que j’avais souhaité !

 

 
Tout simplement hallucinant!
 
   Et que dire des concierges qui, presque d’un coup de baguette magique, savaient trouver une solution à toutes les difficultés, dénicher les activités d’exception à faire, ou recommander des restaurants dont il était impossible de ressortir déçus !
 
Vous vous souvenez  que c’est grâce au concierge de l’hôtel où je logeais que j’ai pu assister à un entrainement privé de sumotoris alors que la saison des compétitions n’était pas encore officiellement ouverte !
 
 Il n’y a pas à dire, le service est incontestablement un point fort au Japon !
 
 Quand utiliser les commodités devient presque ludique

 

 
   Enfin pour terminer cette partie sur une note plus surprenante, vous remarquerez qu’une des spécificités des lieux d’aisance  au Japon est qu’ils intègrent des toilettes « intelligentes ».

 

 
 Ces dernières offrent plusieurs possibilités pour rendre ce moment comment dirais je … plus agréable ?

 

 
Je vous laisse en juger par vous même:
 

 

 
   Il semblerait que cette mode se répande désormais petit à petit en Asie car j’ai pu  également retrouver ce type de WC dans certaines villes du Vietnam il y’a quelques jours.
 
 
Des souvenirs en veux tu en voila !
 
 
   S’il y’a bien une ville où les souvenirs à rapporter ne manquent pas c’est bien Tokyo !
 
Chacun trouvera forcement, en fonction de ses intérêts, quelque chose à ramener dans ses valises : piles de mangas, pléthore de jolis magnets, kimonos soyeux ou baguettes de bambous.

 

 
Ou encore divers produits en nacre, du saké, du thé vert, des éventails, des figurines de poupées japonaises ou de samouraïs ou encore des vêtements de la marque japonaise Uniqlo.

 

 
   En revanche, il me semble que Tokyo ne soit plus forcément l’endroit indiqué pour acheter des produits électroniques car les prix y sont quasiment les mêmes que ceux pratiqués en occident mais avec le désavantage d’avoir des appareils qui n’utilisent pas le même voltage que celui en vigueur en France.
 
En cas de pépin, une fois de retour dans l’Hexagone, vous n’aurez que vos yeux pour pleurer!
 
Dès lors, il vaut mieux, à mon avis, privilégier l’achat de véritables souvenirs représentatifs de la culture nippone!
 
Si Tokyo, malgré sa modernité flagrante, demeure une capitale agréable à découvrir, il me tarde de partager, très prochainement, avec vous l’expérience que j’ai vécue à Kyoto, une ville aux antipodes de l’ancienne Edo.

 

 
Car oui le charme de la cité des Geishas opère encore.
 
Mais cela est une toute autre histoire 🙂

 

 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

4 Commentaires
  • Anne-L'Or JEUNE NOZIER | Août 30, 2014 at 11 h 31 min

    Houlàlà!!! J'ai salivé tout au long de l'article LOL!!! Et en plus des magnifiques photos, j'ai aussi appris de nouveaux mots ;-)!!! MERCI Pigeon Voyageur! Y aurait-il par hasard des endroits sur Paris où on peut retrouver quelques-unes des spécialités inhabituelles vu ici?

    • Le Pigeon Voyageur | Août 30, 2014 at 14 h 28 min

      LOL! Je vois que je ne suis pas la seule gourmande :). Je n'ai pas d'adresses précise à te donner mais je sais que la rue Ste Anne à Paris (2ème) regorge de beaucoup de restaurants japonais qui sont, parait t'ils, excellents ! Rue Monsieur le Prince dans le 6 ème il y'a aussi quelques yakitoris sympas 🙂

  • L'AfroFoodie | Juil 13, 2015 at 13 h 49 min

    J'adoooore cet article et tu devines tout de suite pourquoi ? There is food everywhere !!! Le Japon est également sur ma " bucket list" tout simplement pour la gastronomie et encore une fois tes articles m'incitent encore plus à y aller. 🙂

    • Le Pigeon Voyageur | Juil 13, 2015 at 14 h 08 min

      mdr l'afrofoodie !ta passion te suit partout :)en général tous les articles du JPV ont une section gastronomie : on est gourmande ou on ne l'est pas lol 🙂
      Personnellement je ne suis pas fan de tout ce que la cuisine nippone propose mais je dois avouer qu'il y a beaucoup de choses très sympathiques 🙂
      et au delà de la cuisine, le Japon vaut le déplacement également pour sa culture, son histoire, ses villes, ses traditions etc…comme j'ai tenté de le montrer dans les articles consacrés à Tokyo et Kyoto 🙂

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