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KARIBU EN TANZANIE DU NORD : A LA RECHERCHE DES BIG 5 !

  |   AFRIQUE, ANIMAUX, MOMENTS D EVASION, NATURE, PATRIMOINE DE L'UNESCO, TANZANIE, TOUS, VOS ENVIES   |   4 Comments
Éléphant dans le cratère du Ngorongoro
 
SAFARI OR NOT SAFARI ??
 
 
   J’ai, depuis ma plus tendre enfance, toujours été fascinée par les documentaires animaliers et davantage encore lorsqu’ils portaient sur les BIG FIVE.
 
 
    Cela n’a donc étonné personne de m’entendre dire, il y’ a déjà deux printemps de cela, que je désirais, vaille que vaille, voyager au cÅ“ur du règne animal.
 
Et pour ce faire quoi de mieux qu’un safari en Afrique  ?
 
 
Mais si, pour les occidentaux, le substantif « safari » désigne le fait d’aller chasser les animaux, ce terme revêt, en revanche, une toute autre signification en swahili, langue dans laquelle  il signifie voyage.
 
 
Deux acceptions qui, en l’espèce, rejoignaient la finalité que je visais.
 
 
Ce postulat désormais posé, il ne me restait plus qu’ à choisir le lieu où tester mes connaissances animalières.
 
 
Le continent africain offrant, à l’époque, 3 grandes destinations ( le Rwanda s’est depuis néanmoins hissé, avec le parc de l’Akagera, au rang de pays où envisager un safari) pour ce faire : 
 
 
Tanzanie continentale, Kenya et Afrique du Sud .

Soit autant de territoires à explorer pour qui rêve d’apercevoir les Big Five que sont l’éléphant, le lion, le léopard, le rhinocéros et le buffle.
 
 
 Et même si le dilemme fut, je vous l’accorde, éminemment cornélien, faire mon choix final fut moins difficile que je ne l’aurais imaginé !
 
 
TANZANIE, HERE I COME !
 
 
Vous devez sans doute vous  interroger sur les motivations qui m’ont poussées à opter, au final, pour ce pays ?
 
 
. Des sites, incontournables, classés
 
 
Je vous répondrais en premier lieu : à cause du parc national du SERENGETI et du CRATERE du NGORONGORO !
 
 
En effet, ces deux magnifiques parcs nationaux tanzaniens, situés au nord du pays, ne sont plus à présenter tant la renommée mondiale qu’ils ont acquise est indéniable !
 
 
Le Serengeti, qui offre l’éblouissant spectacle annuel de la Grande Migration, ainsi que le cratère du Ngorogoro, lequel abrite un écosystème d’une richesse inégalée, sont incontestablement des MUST VISIT.
 
 
D’ailleurs, ces deux parcs ont été classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco !
 
 
. Privilégier un tourisme plus « responsable »
 
 
En outre, opter pour la Tanzanie relève, à mon sens, d’une démarche responsable car allant dans le sens d’une préservation accrue des espèces animales ayant élu domicile sur son sol.
 
 
Ainsi, j’ai moi-même été très surprise de constater à quel point la politique mise en place par le gouvernement tanzanien est à ce point en adéquation avec l’ objectif de préservation qu’il s’est fixé.
 
 
De fait, il existe dans le pays 3 espaces de protection ( ne pouvant se visiter, pour la grande majorité,  qu’ accompagné d’un guide-chauffeur) pour les animaux que sont :
 
 
– les parcs nationaux (à l’instar de ceux du Nord) de Serengeti, Arusha et Manyara, où la règle d’or est la protection maximale des animaux. Ces parcs sont d’ailleurs gérés par la TANAPA, la Tanzania National Parks Authority.
 
 
–  les zones de conservation, à l’instar du cratère du Ngorongoro, où il est permis aux hommes, en l’occurrence les Massais, d’habiter( sous réserve qu’ils respectent certaines conditions)
 

– et enfin les game reserve qui sont de grands territoires de chasse. La plus connue étant celle de Selous,  dans le sud du pays, située à quelques encablures de Daar es Salam.

C’est pour dès lors répondre à cette logique que les Massais, nomades à l’origine installés dans le cratère du Ngorongoro, ont été déplacés aux abords de celui ci et que le nombre quotidien d’entrée de véhicules touristiques dans la caldeira est, par ailleurs, également limité.

De même,  les circuits des safaris tanzaniens sont très balisés. Les véhicules ont l’interdiction formelle de s’écarter des pistes tracées, sous peine de recevoir une amende et d’être interdits d’entrée dans le parc, pour se rapprocher davantage d’un animal( qui , très souvent, est d’ailleurs l’un des  Big Five !)

 
A contrario, tel n’est pas le cas au Kenya où les véhicules, plus nombreux, circulent comme bon leur semble.
 
 
D’où l’importance d’avoir avec soi des jumelles, alliées indispensables, pour distinguer, au loin, toute bête qui aurait la paresse de se rapprocher de vous !
 
 
J’ai, pour ma part, remercié le ciel de les avoir emportées lorsqu’il a fallu observer à distance, dans le Sérengeti, un léopard qui dévorait sa proie dans les arbres.  Ou voir un rhinocéros noir, repéré par les yeux de lynx de mon guide, qui paressait au bord d’une mare.
 
 
L’aspect sécuritaire sous-jacent à cette interdiction ne souffre pas la discussion car il serait dangereux, dans les 4×4 ouverts à bord desquels on explore en général les parcs, de se voir charger par un éléphant n’ayant pas apprécié notre soudaine promiscuité!
 
 
J’ai personnellement vécu cet incident dans le parc du Tarangire et je dois vous dire que j’ai cru ma dernière heure arrivée !
 
 
 Cette interdiction a également pour finalité de ne pas perturber les animaux dans leur habitat naturel .
 
 
En outre, et toujours mu par cette volonté de protection, une surveillance armée a aussi été installée dans les parcs. Sans oublier les nombreuses patrouilles dont l’aspect dissuasif a, entre autre, pour finalité  de lutter contre le grand fléau que constitue le braconnage.
 
 
Quelques fois, ces dernières signalent également, par un système de radios talkiewalkie, aux guides chauffeurs se trouvant à proximité la présence d’un Big 5 particulièrement recherché par les touristes.
 
 
C’est ainsi à elles que je dois d’avoir pu apercevoir le fameux léopard, perché dans la cime des arbres, dont je vous parlais plus haut.
 
 
   Enfin, la dernière raison qui m’a poussée à me tourner plutôt vers la Tanzanie est que ce pays, bien qu’en plein essor touristique, n’est pas encore devenu, contrairement à son voisin le Kenya, une destination estampillée « tourisme de masse ».
 
 
En s’y rendant, on contribue donc à booster l’économie  de ce territoire,  encore très pauvre en dépit d’un sol riche en minerais précieux tels l’or et la tanzanite (la fameuse pierre bleue dont les mines sont situées pour la plupart en territoire massai, donc pas loin d’Arusha)
 
 
Petit bémol cependant, si le safari en Tanzanie est plus authentique, il faut s’attendre à payer le prix de cette exclusivité !
 
 
Alors ai je réussi à vous convaincre de partir en Safari en Tanzanie plutôt qu’ailleurs ?

 

Si vous êtes encore quelque peu dubitatifs, j’ose espérer que les photos qui vont suivre  balayeront vos dernières réticences !
 
 
Now, it’s time for us to say JAMBO TANZANIA !
 
(bonjour la Tanzanie en swahili)

 

 LE QUATUOR GAGNANT DES PARCS NATIONAUX DU NORD
 
 
Le Parc National d’ ARUSHA, une bonne entrée en matière
 
Arusha, une ville sans charme particulier….
   J’ai globalement été assez déçue par la ville d’Arusha à laquelle je n’ai pas trouvé beaucoup de charme.
 
 
De plus, le Tribunal Pénal International d’Arusha, seul point qui avait véritablement suscité mon intérêt et que je voulais visiter( une avocate reste une avocate tout de même) était, en ce mois d’août, fermé.
 
Je m’en suis presque voulue d’avoir choisi de faire une halte de 48 heures dans cette ville …
 
Mais ça c’était avant !
 
 Avant que le Parc National d’Arusha (version française) ne se rappelle à mon bon souvenir …

 

Et Dieu créa le Arusha National Park !

  

   Quitte à ne pas savoir comment occuper mon temps libre jusqu’à la découverte du Parc National du Manyara dont je vous parlerais un peu plus loin, autant profiter, me suis je dit, de cette proche excursion.
 
 
Le parc, se trouvant à environs 45 minutes de route d’Arusha, serait une bonne entrée en matière pour mes safaris ultérieurs.
 
 
Je dois quand même vous avouer que j’étais alors encore pétrie de préjugés sur ce parc qui ne me paraissait pas être à la hauteur des autres.
 
Mais bon , entre aller à sa découverte et paresser dans ma chambre d’hôtel, mon choix fut vite fait !

 

   Eh bien, contre toute attente, ce premier safari s’est révélé être un moment magique !

 

Tout d’abord la route menant au parc m’a permis d’apercevoir le Mont Meru  lequel se dressait fièrement dans le paysage.
 
 
Petit frère du « Kili », comme l’appellent affectueusement les tanzaniens, le Mont Meru n’a cependant pas à rougir de lui avec ses 4000  mètres d’altitude.
Le Mont Meru dans la brume
 
 
Puis sans crier gare, nous avons franchi l’entrée du parc, après être passés sous une arche, et le 4×4 dans lequel je me trouvais s’est engagé sur la petite piste du Arusha National Park.
  
 
Je me souviens m’être alors dit « ça y est, j’ y suis ».

 

L’aventure débutait 🙂
Karibu! Arusha National Park
 
 Cette piste m’a, en premier lieu, menée à travers des étendues de plaines et de savanes où girafes, singes, zèbres et buffles se prélassaient au soleil, prenaient leur déjeuner ou jouaient entre eux.
 
les plaines du Parc National d’Arusha
qui va la ?
« Je pense, donc je suis » 🙂
 
 Puis à travers une forêt: demeure des colobes, ces espiègles singes noir et blanc dont je vous parlais déjà lors de mon excursion dans la forêt rwandaise de Nyungwe  et que j’ai pu encore une fois admirer.
 
colobe dans les arbres
 
   Ensuite aux abords du lac alcalin Momela où j’ai pu dévorer ma lunchbox, indispensable casse croûte gentiment préparé par l’hôtel et permettant de déjeuner sur le pouce lors des longues journées de safari.
 
En effet, il est hors de question de s’arrêter ou de picniquer n’importe où dans les parcs.
 
Cela procède avant tout du bon sens car qui se risquerait à un face à face avec une bête féroce pour avoir, trop vite, voulu apaiser sa faim ?
 
Même si je suis gourmande, comme vous l’avez déjà compris, PAS MOI !
 
Des espaces y ont donc été aménagés pour permettre aux visiteurs de s’y détendre, admirer le paysage et picniquer.
 
Tout le monde s’y retrouve donc.
 
On aime ou pas !

 

 
la majesté le lac Momela
la fameuse lunchbox !
au menu : délicieux sandwich coleslaw, meilleurs fried chicken de ma vie, yaourt, jus de pomme et muffin
   
 
Enfin, j’ai clôturé cette première après midi sur le sol tanzanien en accédant au point de vue de Mikindu, lequel offre un très beau panorama sur le Mont Meru.
 
 
Par temps clair on peut également y apercevoir, distinctement, les sommets enneigés du Kilimandjaro qui culminent à plus de 5000 mètres d’altitude.
 
Mais en ce milieu d’après midi, ceux ci étaient recouverts de brume.
 
Non pas Gorille dans la Brume mais Kili dans la brume 🙂
   
 
J’ai dû donc encore ronger mon frein et attendre d’être à bord de l’avion qui allait, quelques jours plus tard, m’emmener à Zanzibar pour enfin voir, sous ses plus beaux atours, ce célèbre volcan.
 
Mais cela je vous le raconte très bientôt 🙂
 
le view point
 
   L’autre attrait de l’Arusha National Park est qu’ il est, comparativement à l’affluence rencontrée dans le Séregenti ou le cratère du NgoroNgoro, peu fréquenté par les touristes.

  

Y faire son safari, qui plus est le premier, relève d’une expérience beaucoup plus « tranquille »
 
 
Ce parc a donc été pour moi une surprise inattendue et un bon préambule pour la suite des festivités 🙂

 

Le Parc National du TARANGIRE ou le royaume des éléphants
 
 
   Avant d’être le QG de ces mastodontes, le Tarangire National Park, situé à environ deux heures de route d’Arusha, est incontestablement le précarré des baobabs.
 
Petits, grands et majestueux, se tenant fièrement debout ou déjà renversés, ces  baobabs, que l’on aperçoit déjà depuis l’entrée du parc, sont partout où l’on pose le regard.
 
baobabs à perte de vue
nids d’oiseaux dans un arbre
 
 Mais le Tarangire c’est aussi le précarré de l’éléphant, l’un des  Big Five !

  

Est ce pour cela que j’ai eu un  énorme coup de cÅ“ur pour ce parc ?
 
Hummm, laissez moi réfléchir…. c’est possible !
 
    J’ai vécu 17 ans en Cote d’Ivoire et je pense avoir gardé de cette tranche de ma vie, un amour immodéré, et peut être pas totalement objectif, pour ce pachyderme.
 
Symbole du pays à travers le nom de la sélection footballistique nationale, dont tout le monde connait au moins Didier Drogba, les frères Kalou, Touré, Gervinho et .. (bon je m’arrête là, je suis comme vous le voyez assez calée sur le foot ivoirien ).
 
Pour en revenir aux pachydermes du Tarangire, ils étaient nombreux en cette saison sèche dans le parc. J’ai donc pu les observer de très près: en solitaire, en troupeau, en famille..
 
Peut être même d’un peu trop près car un mâle n’ayant pas supporté cette promiscuité soudaine a longuement barri avant de simuler une charge, qui s’est arrêtée à quelques mètres de l’objectif, contre le 4×4  à partir duquel je l’observais ..
 
Frissons garantis !
 
 
l’éléphant qui a presque chargé le 4×4 dans lequel j’étais
c’est l’heure des câlins
 
même les éléphants font des bains de boue
faire pipi en pleine route, tranquille 🙂
 
un troupeau d’éléphants
    Si les pachydermes sont les maîtres incontestés de ce parc, ils n’en ont pas l’exclusivité.

 

Ils partagent, en effet, ce territoire avec d’autres espèces telles que, notamment, des lions, des rapaces, des gazelles, des zèbres et des gnous (lesquels cheminent toujours ensemble car l’un est l’œil de l’autre tandis que l’autre est l’odorat du premier), des singes, des phacochères ou encore des autruches.
 
   Mais je me dois également de vous aviser que la chaleur de l’été conjuguée à l’altitude plus basse à laquelle se trouve le Tarangire National Park entraînent alors une invasion de mouches tsé tsé, connues pour transmettre la maladie du sommeil, qui peut très vite s’avérer désagréable.
 
Pour éviter de se faire piquer par elles, il vaut mieux renoncer à garder ses fenêtres ouvertes et privilégier la climatisation, porter de préférence pantalons et tshirts à manches longues et de couleur claires.
 
Les mouches tsé tsé ayant une attirance pour les couleurs foncées, en particulier le bleu foncé, nuit, et le noir.
 
D’ailleurs, j’ai pu remarquer que plusieurs épouvantails habillés de couleurs sombres se trouvaient ça et là dans le parc.
 
Le guide m’a expliquée qu’ils servaient à les attirer.
 
 
   Enfin j’ai aussi trouvé très agréable la rivière Tarangire qui serpente dans le parc et au bord de laquelle viennent s’abreuver les animaux. 

être à un mètre, en 4×4, de lionnes en pleine digestion, ça fout un peu les jetons 🙂
la rivière Tarangire
un rapace dans le parc
quand un bébé singe prend la pause devant mon objectif, cela donne ça !
un des affluents de la rivière Tarangire
 
coucher de soleil près du Tarangire
 
 
Mignonne allons voir les flamants roses au Parc National du LAC MANYARA
 
   Pour accéder à ce parc, situé en altitude, à une heure et demie de route d’Arusha et sur la route menant au Serengeti et au Ngorongoro, il faut traverser la steppe Massai, territoire du peuple éponyme dont les traditions et l’artisanat sont en tout point fascinants.

 

Tout au long du trajet je n’ai pas pu quitter la route du regard.
 
Comme une enfant, je découvrais extatique, les bomas, les habitations des massais, les troupeaux que les bergers faisaient paître ou menaient se désaltérer au bord de petits points d’eau mais surtout les magnifiques shukas, tissus à carreaux rouge et bleu si caractéristiques de cette tribu, dont ils étaient royalement enveloppés.

 

 
en plein territoire Massai. Habitat traditionnel
les troupeaux qui s’abreuvent
les pasteurs et leurs troupeaux
magnifique shouka rouge !
 
A quelques kilomètres de l’entrée du parc j’ai pu profiter d’un magnifique point de vue pour apprécier toute la beauté du lac alcalin  Manyara.
 
   
L’autre attrait de cette escale est de se rapprocher de la Grande Vallée du Rift, surnommée le Berceau de l’Humanité.

 

S’il abrite différentes espèces animales au rang desquelles figurent girafes, éléphants, singes et phacochères, le Parc National du Manyara doit avant tout sa renommée à deux animaux.
 
     En premier lieu, au Roi de la Jungle qui y a adopté la curieuse habitude de se percher dans les arbres !
 
Je n’ai malheureusement pas pu voir ces lions perchés.

 

En ce début d’après midi, ils devaient être trop occupés à digérer le repas qu’avaient chassé, à leurs places, les lionnes et qu’ils s’étaient empressés d’engloutir !
baobab dans le Parc National du Parc Manyara
 
une termitière
bouse d’éléphant
les feuilles d’acacias, l’encas préféré des girafes
tu veux ma photo ?
rivière dans le parc national du Manyara
 
En revanche, je n’ai pas manqué la deuxième attraction du parc que constitue son avifaune.

  

Et notamment tous les flamants roses et les cigognes qui peuplent les abords du lac.

 

 
l’envol des cigognes
cigognes, cygnes et flamants roses sont au rdv
Un lieu pour observer la Grande Migration : le Parc National du SERENGETI
 
 
S’il y’a bien un parc africain qui parle à tout le monde, c’est celui du Serengeti !

  

Que celui qui n’a jamais vu de reportage ayant pour cadre « cette plaine sans fin » (signification en langue massai de Serengeti), autant sur des chaines consacrées aux voyages que sur des chaines animalières, lève les mains !
 
 
Je m’en doutais, il y’en a peu 🙂
 
 
Premier parc du pays crée, en 1951, par le colon britannique d’alors, le Serengeti, qui se situe au delà du cratère du Ngorongoro, est le parc  le plus populaire et le plus grand (plus de 14.000 m2) de toute la Tanzanie.
 
Son immensité, qui oblige les visiteurs à y passer au moins 2 nuits pour être certain de voir le maximum, peut même être au final un petit défaut. En tous cas c’est ce que j’en ai pensé après coup.
 
Néanmoins l’infrastructure hôtelière qui a été mise en place dans le parc, avec notamment de nombreux et surprenants hôtels et lodges de luxe, font de cette escale un grand délice 🙂
 
Renommée oblige, et contrairement au Parc National d’Arusha, c’est le parc où vous rencontrerez la plus grande affluence touristique : 4×4 mais également camions-safaris (version économique du safari) en grand nombre  .
 
 
Outre son immensité, le Serengeti, abritant une faune exceptionnelle,  est surtout connu pour l’épisode annuel de la Grande Migration qui s’y déroule.
 
 
Durant cette dernière, ses plaines du sud voient passer des millions de gnous, zèbres et gazelles qui transhument entre le Serengeti et le Masai Mara au Kenya.
 
Vous devez avoir en tête les images de cette traversée épique, souvent le sujet de reportages très réalistes, où l’on voit ces bêtes se faire dévorer par les crocodiles lorsqu’elles se risquent à franchir la rivière Grumeti.
 
Amoureux des animaux vous serez donc servis tant la faune y est plurielle !

 

Ainsi zèbres, gnous et gazelles se retrouveront davantage dans les plaines du sud comme indiqué précédemment, hyènes, lions, et léopards seront plus aisément visibles dans la vallée Seronera, située dans le centre du parc, et vous pourrez observer hippopotames et crocodiles près de la rivière Grumeti située à l’ouest du Seregenti.
 
vue sur le Sérengeti
entrée du parc
premier paysage à l’entrée du parc
hyène
le seul guépard aperçu durant ce safari. au loin

En dehors des animaux, le paysage du Sérengeti est également marqué par ses gros blocs de pierre, les kopjes, souvent pris d’assaut , à titre de poste d’observation, par les félins  !

les kopjes
bon poste d’observation
léopard dévorant sa proie
chacals
aux abords de la rivière Grumeti
Lion King 🙂
 
petit musée explicatif dans le parc
quand une lionne se faufile entre les jeeps, tout le monde s’empare de son appareil photo
 
massais
massais et leurs troupeaux
les bomas
Ajouter une légende
 
 
LE MAGIQUE CRATÈRE ET LA ZONE PROTÉGÉE DU NGORONGORO
 
 
   Le nom actuel de ce cratère, située au cÅ“ur de la terre massai, provient de la déformation par les allemands du nom d’une ancienne tribu  nomade massai qui vivait, à l’ époque, dans cette caldeira circulaire.

 

Aujourd’hui, les Massais, et leurs troupeaux, doivent partager, sous certaines conditions, leur habitat avec les animaux du cratère.
 
Une cohabitation qui n’est d’ailleurs pas toujours aisée.

 

   Enfin….cela n’entache en rien la beauté de ce site exceptionnel où plus de cinquante espèces, dont le très rare rhinocéros noir que j’ai pu apercevoir,  sont représentées.

 

Vous comprendrez donc que cela suffise largement à y attirer une bonne partie des touristes qui font le choix de s’arrêter en Tanzanie pour un safari.
Soyez donc patients notamment lorsque vous devrez vous ranger derrière une file de jeeps pour être enfin aux premières loges des chasses des lionnes 🙂

 

   Voila !
 
 
Le reste en images 🙂

 

a l’entrée de la zone de conservation du cratère du Ngorongoro
le cratère
vue sur le cratère depuis la sortie du Serengeti
dans le cratère
le roi de la jungle
 
mare aux hippos
crâne d’éléphant
 
girafes entre le Serengeti et le cratère
regarder dans la même direction 🙂
   Alors, prêts à embarquer ?

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

4 Commentaires
  • Anne-L'Or JEUNE NOZIER | Sep 16, 2014 at 9 h 40 min

    Hihihi, en lisant et plus encore avec les photos j'avais en tête "Hakuna matata…que tu vivras ta vie sans aucun soucis, philosophie, hakuna matata!" LOL (oui, je regarde trop de dessins animés!). Mais c'est un peu ce que tu fais autour du monde! MERCI pour le safari et j'imagine que de les voir en vrai ça change ta perception quand tu les revois dans les documentaires?

    • Le Pigeon Voyageur | Sep 16, 2014 at 15 h 02 min

      Le Roi Lion en vrai 🙂 ! (ce dessin animé aura moi aussi marqué mes années collège et je me surprends encore parfois à fredonner certaines chansons de la BO,lol).Non je ne dirai pas que cela a changé ma perception. Disons que je comprends mieux maintenant certaines choses !

  • Anonyme | Sep 18, 2014 at 17 h 54 min

    Avant le safari et moi ça faisait deux( ref ivo dsl) et now je me dis why not ? !!!! Merciii pigeoooon 😉

    Célinie

    • Le Pigeon Voyageur | Sep 19, 2014 at 8 h 14 min

      Haha, chasser le naturel et il revient au galop ! (les roots ivo ne sont jamais loin !). Je suis ravie de savoir que ta perception du safari a évolué après lecture de l'article ! Tu ne pouvais pas me faire un meilleur compliment ! merci Célinie !

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