RONDA, LA VERTIGINEUSE CITE ANDALOUSE
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pas mal le torero non ? |
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Après avoir arpenté, avec beaucoup de bonheur, les envoûtantes villes de Séville, Grenade et Cordoue,  humé les embruns marins sur la plage de la Malagueta puis m’être émerveillée comme une enfant au cours de ma visite du magnifique musée Picasso de Malaga, je pensais, en toute sincérité, que l’Andalousie m’avait déjà offert tout ce qu’elle avait de meilleur.
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J’étais donc à mille lieues d’imaginer que cette région me réservait, en guise d’adieu, une dernière surprise, qui allait durablement marquer mon esprit .
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Mais ne mettons pas les charrues avant les bœufs !
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Avant de la découvrir, j’ai, au préalable, dû emprunter une route à lacets qui a su, grâce à ses spectaculaires panoramas, depuis la route ou les miradors, me faire oublier les quelques frayeurs ressenties en prenant certains étroits virages.
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Ayez le cœur bien solidement accroché je vous le dis !
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A moi la traversée de quelques uns des célèbres pueblos blancos,  ces villages andalous aux façades blanchies qui, en cette veille de la Saint Sylvestre, étaient d’une beauté immaculée rarement égalée mais aussi la rencontre avec un berger,  bâton à la main et béret enfoncé sur la tête,  promenant ses bêtes !
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Je ne pouvais pas rêver mieux, tant j’étais littéralement subjuguée par ces images défilant devant mes yeux et que je tentais de fixer dans ma mémoire, comme ultime tronçon de ce roadtrip andalou que j’avais commencé deux semaines plus tôt à  Séville !
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Pourtant, et comme le diraient si bien mes amis ivoiriens « je n’avais rien vu encore » !
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En effet, l’apothéose a été atteinte, lorsque quelques heures après mon départ de Malaga, je suis enfin parvenue à cette dernière étape tant attendue.
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Le nom de cette fascinante cité, juchée au sommet d’un promontoire, tient en seulement 5 lettres et 2 syllabes !
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RONDAÂ !
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Euh ….. cette ville andalouse, dont j’ignorais moi aussi l’existence jusqu’à la préparation de ce voyage, ne vous parle pas ?
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Pourtant elle cache de nombreux trésors que je vais de ce pas vous révéler.
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Ben oui je suis dans les secrets des dieux moi, vous en doutiez encore ?
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Comme je vous le disais précédemment, du fait de sa situation géographique hors du commun, Ronda offre aux visiteurs qui s’y arrêtent des paysages vertigineux à couper tout bonnement le souffle !
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Mais ce serait injuste de la réduire uniquement à cela car la cité a bien d’autres attraits tout aussi séduisants !
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Ainsi, si vous souhaitez comprendre l’une des plus emblématiques traditions espagnoles, à savoir la corrida, c’est bien à Ronda qu’il faudra que vous fassiez escale.
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Et pour cause !
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Celle que l’on surnomme la capitale espagnole de la tauromachie, est incontestablement marquée par son glorieux passé taurin !
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Vous n’échapperez donc pas aux multiples plaques rendant hommage aux célèbres matadors qui ont contribué à l’histoire culturelle du pays et qui sont notamment situées aux abords des arènes de la ville édifiées au 18 ème siècle.
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Ces dernières, les plus grandes du pays, sont donc un MUST SEE.
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Je les ai trouvées plus belles et surtout plus impressionnantes que celles de la Maestranza à Séville.
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Elles abritent, outre une école d’équitation, un petit musée où vous trouverez pèle mêle : explications historiques sur la corrida, costumes de toreros ainsi que de nombreuses photos. Vous devriez donc être incollables sur la tauromachie au sortir de cette visite 🙂
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Ne manquez pas ensuite de vous diriger vers l’impressionnant et emblématique Pont Neuf, en pierre et aux trois arches, construit au 18 eme siècle, qui sépare la vieille ville de ses nouveaux quartiers.
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Son statut d’attraction principale de Ronda ne saurait être contesté au vu de sa situation exceptionnelle !
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Il s’élève en effet au dessus d’un vertigineux précipice ( si vous êtes sujets aux vertiges, passez votre tour) et offre un spectaculaire panorama sur les alentours ainsi que la rivière Guadalevin qui traverse la cité.
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Émotions et frissons garantis !
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Pour vous en remettre, je vous suggère d’entreprendre une ballade à travers les ruelles pavées du cÅ“ur historique de Ronda.
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Une fois n’est pas coutume, je ne saurais vous conseiller un itinéraire précis pour explorer la ville car je me suis laissée guidée par mes pas.
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C’est ainsi que j’ai pu notamment découvrir de jolis patios, faire une pause gourmande dans des restaurants offrant des panoramas d’exception sur le pont, apprendre, grâce a des plaques, que des ecrivains tels qu’Orson Welles ont séjourné dans la ville ou encore admirer un pont romain, quelques vieilles demeures à l’abandon ainsi qu’une forteresse.
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Et que dire de cette rencontre avec un routard, semblant épuisé car chargé comme une mule au point de marcher presque voûté, mais dont le regard, de façon très étonnante, pétillait !
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Très certainement des merveilles qu’il venait de voir à Ronda.
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Mais, mon plus beau souvenir ( je garde le meilleur pour la fin) reste incontestablement la découverte, au bout de l’étroit sentier menant jusqu’au ravin, du pont, (vu d’en bas) et de ses chutes !
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Un moment magique !!
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En revanche, je n’ai, faute de temps et fêtes de fin d’année oblige, pas été en mesure de visiter les bains arabes et les deux palais maures de la ville.
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Ce sera donc pour une prochaine fois 🙂
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In fine, et parce que tout passage en Andalousie est obligatoirement marqué par des découvertes culinaires, laissez vous tenter par une queue de taureau braisée, l’une des nombreuses spécialités gastronomiques de la région.
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Pour la déguster vous aurez l’embarras du choix dans la mesure où elle figure en bonne place à la carte de tous les restaurants de la ville .
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J’ai, pour ma part, succombé aux charmes de l’établissement Pedro Romero, du nom du célébre matador, situé près des arènes !
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Sa cuisine est délicieuse et ses murs, tapissés de photographies ayant pour thème exclusif la tauromachie, valent le coup d’œil !
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Quitte à être dans l’ambiance, autant l’être totalement 🙂
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Si Ronda n’est pas la ville festive à laquelle on songerait pour passer la Saint Sylvestre, il n’en demeure pas moins que se réveiller le 1er janvier en ayant pour perspective les superbes paysages qu’elle offre laisse à coup sur un souvenir indélébile.
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J’en suis la preuve vivante !
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La voici donc en image !
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ville fortifiée |
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Allée des matadors près des arènes |
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quelques plaques dédiées à ces matadors |
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entrée des arènes
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le routard |
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LaRoux | Fév 22, 2015 at 18 h 45 min
Nous y allons dans trois semaines et nous avons tellement hâte, Séville, Cadiz & Ronda pendant une semaine 🙂
D'ailleurs serais-tu s'il y a des sortes de grottes ou petits passages sous le pont neuf ?
Merci pour ces belles photos en guide d'amuse bouche 🙂
Le Pigeon Voyageur | Fév 22, 2015 at 22 h 24 min
Merci beaucoup !! L'Andalousie est une région magique qui vous ravira j'en suis certaine ! Vous pouvez d'ores et déjà vous faire une idée de ce qui vous attend à Séville en regardant l'article que j'ai publié à ce titre en décembre dernier 🙂
Pour ce qui est du Pont de Ronda, j'ignore s'il y'a des petits passages, je me suis contentée de l'observer de la haut puis depuis le petit sentier qui mène jusqu'au ravin 🙂
Bon voyage !!
Célinie | Mar 7, 2015 at 11 h 27 min
Aloors j'en ai le coeur qui flanche rien qu'Ã voir les photoooooooooooooooooooooos ouh la la loool
mais très sympathique ballade belle découverte et EVASION GARANTIE merci 🙂
Le Pigeon Voyageur | Mar 7, 2015 at 11 h 36 min
Merci beaucoup Célinie ! Effectivement la vertigineuse Ronda ne laisse personne indifférent ! Une perle andalouse que les touristes délaissent cependant ! Quel dommage !