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ESCAPADE A LA GRÉE DES LANDES OU COMMENT J’AI DORMI DANS UNE EXTRAORDINAIRE CABANE PERCHEE

 

 

 

 

Citadine dans l’âme, j’en suis, au fil des ans, pourtant venue à apprécier les immersions au cÅ“ur de la Nature.

 

Loin du tumulte de la ville, ces mises au vert constituent, en effet, d’indéniables retours à un essentiel que les contingences de la vie quotidienne finissent, trop souvent, par nous faire perdre de vue :

 

Le temps pour soi, du lâcher prise et de la déconnexion.

 

Souhaitant profiter, à nouveau, de cette nécessaire parenthèse slow life, j’ai donc, il y a un mois, choisi de mettre le cap sur La Gacilly.

 

Charmant village breton, situé dans le département  du Morbihan, où l’atypique éco-hotel  & Spa La Grée des Landes a, en 2009, ouvert ses portes. 

 

 

 

Portraits de planteurs, Patrick Wallet

 

  Unicorna, oeuvre de Richard Texier

 

 

Imaginée, dans un immense écrin de verdure, par Jacques Rocher  (l’un des héritiers de l’entreprise cosmétique éponyme dont La Gacilly est le berceau),  l’ idyllique adresse se révèle exclusive à plus d’un titre .

 

 

 

 

Tout d’abord au vu de l’engagement écologique qui, depuis les prémices du projet,  y a été érigé en priorité absolue.

 

Recours aux matières premières françaises,   recyclage des eaux de pluie,  mise en place du tri sélectif,   construction de toits végétalisés, emploi de textile biologique, pose de baies vitrées diffusant la lumière naturelle, plantation d’arbres et utilisation de panneaux solaires sont autant d’initiatives green instaurées à ce titre  que  le décernement à l’établissement du label Haute Qualité Environnementale est venu récompenser. 

 

Parce qu’en conjuguant, ensuite, le bien-être à tous les temps, la Grée des Landes signe, se faisant,  sa deuxième singularité.

 

  

 

 

Le sentiment de Plénitude, du corps et de l’esprit, éprouvé par ses hôtes est, en effet, indéniable.

 

Diversité des soins prodigués au Spa Yves Rocher, bonheur de se délasser dans l’une ou l’autre des piscines avec vue sans oublier l’omniprésence du silence  : tout concourt  à vous mener jusqu’aux portes du bien-être.

 

Voire au-delà.

 

Comment ne pas se sentir rassérénés après de si jolis moments ?

 

 

 

 

 

 

Puis, pour prolonger ces instants de détente, rien de tel que de s’installer dans le très cosy et lumineux bar lounge

 

 

 

 

 

ou,  si les conditions climatiques le permettent, en terrasse  .

 

 

 

Lieu idéal pour embrasser du regard les 50 nuances de vert du parc  entourant la propriété, contempler sa biodiversité et  apercevoir, par ailleurs, quelques unes des sculptures qui le parsèment.

 

Oui, à la Grée des Landes, l’Art est non seulement en communion avec la Nature  mais  interpelle également sur certaines problématiques environnementales .

 

 Les Arbres brûlés, Philippe Pastor

 

Cages pour oiseaux libres, Jean-Jacques Pigeon

 

  L’oiseau de Bronze, Frans Krajcberg

 

 

 Après avoir nourri son esprit grâce aux œuvres artistiques, l’heure des plaisirs terrestres sonne enfin.

 

Le potager qui se dévoile, à seulement quelques mètres du bar,  donne immédiatement le ton en s’inscrivant dans la démarche culinaire engagée poursuivie par le chef Gilles Le Galles .

 

 

 

Officiant aux Jardins Sauvages, le restaurant gastronomique de La Grée des Landes, l’homme promeut une cuisine de saison élaborée à partir de produits locaux issus, en très grande majorité, de cultures biologiques.

 

Les herbes aromatiques, fruits et légumes récoltés ici entrent donc, aux côtés de ceux achetés auprès des agriculteurs des environs, dans la préparation des surprenants mets que vous dégusterez.

 

L’offre du petit déjeuner n’est pas non plus en reste tant elle fait la part belle à plusieurs délices régionaux.

 

Savoureux jus de pomme et Kouign-Amann pour ne citer que ceux là.

 

Ou l’art de débuter la journée en beauté.

 

 

 

 

 

Mais si, par extraordinaire, les précédents arguments ne vous avaient pas encore totalement convaincus de l’intérêt de cette escapade, nul doute que le dernier achèvera de le faire.

 

Car à l’écart du bâtiment principal et de ses chambres parfaitement intégrées dans le paysage,

 

le bâtiment principal et ses chambres

 

toits végétalisés du bâtiment principal dont le rez-de-chaussée est occupé par des chambres

 

les suites végétales

les suites végétales

 

 

le joyau hôtelier de La Gacilly réserve une ultime  et incroyable surprise : la possibilité de dormir, d’octobre à mai ,  dans les  branches d’un cyprès centenaire.

 

 

 

 

Un rêve d’enfant que cette cabane, en bois, perchée transforme, avec brio,  en  inoubliable réalité.

 

 

 

  

 

 

A la beauté architecturale de ce rustique, mais néanmoins très confortable, cocon

   

 

 

 

 

 s’ajoute un autre atout de taille : la quiétude,  uniquement troublée, au petit matin, par  les chants d’oiseaux, enveloppant les lieux. 

 

En rejoignant la spectaculaire terrasse privative sur laquelle s’ouvre la pièce principale, céder à l’impératif de déconnexion se mue, dès lors, en urgente nécessité.

 

  

 

 

 

Là, à cinq mètres au-dessus du sol,  le Temps suspend  bel et bien son vol.

 

 

Ne compte plus alors que l’indicible bonheur de profiter, encore et encore,  de l’instant présent.

 

 

 

 

Me réveiller dans cette exceptionnelle cabane  fut donc, après mon escapade landaise aux Echasses (autre établissement également membre de l’association hôtelière Relais du Silence),  l’une de mes plus belles expériences françaises vécues en zone rurale.

 

La Bretagne, séduisante région aux milles et une facettes,  n’a  pas fini d’enchanter les voyageurs en quête d’expériences sortant des sentiers battus.

 

L’insolite Grée des Landes en est la parfaite illustration.