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INOUBLIABLES PANORAMAS DE CAPPADOCE

  |   EUROPE, NATURE, PATRIMOINE DE L'UNESCO, TURQUIE   |   2 Comments

 

 survol à l’aube et en montgolfière de la Cappadoce

 

 

Mille et une images. 

 

Souvenirs, presqu’irréels, de ma récente échappée au cÅ“ur de l’envoûtante Cappadoce.

 

 Là où activité volcanique, érosion et main de l’Homme ont, au fil des siècles,  modelé ces incroyables paysages auxquels l’Anatolie doit sa renommée touristique.

 

 Emblématiques formations géologiques  tutoyant, notamment, les ciels  d’Urgup,

 

 

  3 Sisters, Fairy Chimneys, Urgup

 

 

Goreme, Devrent

 

 

 

et Pasabag,

 

 

 

les étonnantes fairy chimneys (cheminées de fée)  font, à ce titre, figure de parfaites illustrations.

 

Qu’un survol en montgolfière, effectué  aux premières lueurs de l’aube,   permet de mieux contempler.

 

 

 

 

 

Inoubliable échappée  dans la peau d’un Jules Verne des temps modernes,  il va s’en dire.

 

 

 

Car depuis la nacelle, 

 

 

 

l’insolente majesté des vallées,  parées de mille nuances de blanc, rouge ou rose et au milieu desquelles affleurent  vignes,  habitats, hotels (dont l’incroyable Museum Hotel)  ainsi que pigeonniers creusés dans le tuf, se révèle autrement plus saisissante.

 

 

 

pigeonniers

 

 

Grande est alors la tentation d’uniquement circonscrire l’intérêt d’un voyage en Cappadoce aux extatiques moments vécus en altitude.

 

Y succomber reviendrait, pourtant, à occulter  plusieurs facettes de sa singulière identité  dont la millénaire architecture troglodyte reste un éloquent témoignage.

 

 

 panorama sur la Vallée des Pigeons, située entre Uchisar et Goreme

 

 

 Qui pourrait, après avoir découvert l’étrange château d’Uchisar, érigé à des fins défensives sur les hauteurs du village  éponyme, le contester ?

 

 

 

 

 

 

Reste que dans cette région turque, l’émerveillement se cache également dans les cités souterraines,  inscrites au Patrimoine de l’Unesco, désormais ouvertes à la visite.

 

  Construite sur plusieurs niveaux, dont quatre ont, à ce jour, été dégagés, Kaymakli,   la plus grande en terme de superficie selon les historiens, mérite le détour à plus d’un titre .

 

 

 tunnel

 

 Elle servit, en effet,  de refuge aux milliers de personnes qui, tout au long des siècles,  durent fuirent les  invasions et persécutions (notamment à l’encontre des chrétiens) dont la région fut régulièrement le théâtre.

 

 

 

Etables, cuisines collectives, chambres, fours traditionnels, église, tombes,  puits, imposantes meules verrouillant les accès de la cité,

 

 

 

espaces dédiés au stockage des denrées alimentaires ou du vin

 

 

 

sans oublier les ingénieux  systèmes de ventilation

 

 

 

et de communication aménagés dans ses étroites galeries : tout dans l’érection de Kaymekli atteste d’une construction intelligemment pensée afin de permettre à ses habitants d’y vivre, le plus longtemps possible, en autarcie.

   

 

mortier

 

  

Mais l’exploration de la Cappadoce aurait assurément un goût d’inachevé si elle n’incluait pas une halte au  musée à ciel ouvert de Gorème, également classé à l’Unesco.

 

 

 

 

 

En pénétrant dans ses anciens monastères et églises rupestres,  l’on touche du doigt l’héritage laissé par les premiers chrétiens d’Orient.

 

Une communauté qui, pour continuer à pratiquer sa religion en toute sérénité,  choisit, dès le début du Moyen-Age, d’investir des lieux peu faciles d’accès.

 

 

 

 

Austères de prime abord,  ces sanctuaires abritent, contre toute attente, de superbes fresques byzantines colorées, aujourd’hui objet de restaurations, évoquant des scènes bibliques (Nativité, entrée dans Jérusalem, Dernier Souper) ou représentant des portraits de Saints tels Basile ou Georges.

 

Impossible, en conséquence, de ne pas être séduits par la beauté desdites peintures murales et plus spécifiquement par celles se trouvant dans l’église à la Pomme et celle dédiée à Sainte Barbara.

 

Malheureusement et pour des raisons de préservation, il n’est pas autorisé de les photographier.

 

L’autre attrait du musée en plein air de Gorème réside, ensuite, dans la possibilité d’y découvrir les cuisines, salles de repas et silos témoignant, là encore, de la vie monastique ayant jadis existé en ces lieux.

 

 

salle des repas

 

Quant à l’église Tokali, située à quelques centaines de mètres à l’extérieur dudit musée, elle est une indicible merveille dont les fresques, narrant les vies du Christ et de Saint Basile, se distinguent par leur innatendue couleur bleue.

 

 

 

   

Epoustouflante de beautés naturelles et d’un patrimoine architectural rupestre d’exception, la fascinante Cappadoce réserve encore bien d’autres magnifiques vallées reculées, églises troglodytes oubliées, citadelles isolées et cités souterraines non encore dévoilées que seul un séjour plus long permet de découvrir. 

 

Puissent néanmoins ces quelques souvenirs, jalousement gardés depuis la fin de l’été,  vous servir de points d’ancrage pour une future échappée anatolienne.

 

 Qui, j’en suis intimement convaincue, vous marquera, comme je l’ai été,  de façon indélébile.

 

 

 

 

 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

2 Commentaires
  • MALSA Myriam | Oct 13, 2017 at 21 h 29 min

    Après lecture de cet article, je n’ai qu’une seule envie: visiter cete région et ses magnifiques paysages.

    • Le Pigeon Voyageur | Oct 14, 2017 at 9 h 47 min

      Merci Myriam ! Pour la grande amoureuse de Nature que tu es, la Cappadoce te ravira assurément 🙂

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