THE ROXY, UN HOTEL DE CARACTÈRE AU COEUR DU QUARTIER NEW-YORKAIS DE TRIBECA
Rooftop de la Penthouse Suite, Roxy Hotel
Derrière l’élégante façade en briques rouges, surmontée d’un néon semblable à celui des théâtres américains, occupant l’intersection des Walker & Church Street outre de la 6th Avenue, se dévoile l’une des plus belles adresses hôtelières du quartier new-yorkais de Tribeca: The Roxy Hotel.
en arrière plan la Jenga Tower
Enclave à l’irrésistible cachet vintage où convivialité, contentement pluriel des sens, extrême confort et service aux petits soins sont, depuis une rénovation intervenue en 2016, les maîtres-mots de l’inoubliable expérience réservée aux hôtes en ses murs.
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Comment, en effet, résister :
A la beauté de son atrium central, hébergeant des alcôves cosy, un bar ainsi qu’un vaste restaurant-lounge, dont l’esthétique léchée attire inéluctablement les regards ;
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A la diversité de l’offre gastronomique proposée, allant aussi bien des merveilles servies au petit-déjeuner et lors du brunch du week-end ;
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aux huîtres et fruits de mer, pêchés le jour même, à déguster au comptoir de l’Oyster Bar,
en passant par la délicieuse carte mettant à l’honneur, au restaurant, une cuisine américaine revisitée , les savoureuses assiettes du Django, les cocktails imaginés par les barmen du Roxy Bar,
du Django et du Paul’s Cocktail Lounge, le menu dédié au room service , les cafés, jus de fruits fraîchement pressés et muffins à prendre à la terrasse du Jack’s Stir Brew Cafe Café’s
qu’au corner de glaces prenant ses quartiers devant l’hôtel;
A l’incroyable atmosphère prévalant, grâce aux sets d’exception qui s’y jouent, au Django, son intimiste club de jazz rappelant les parisiennes caves germanopratines des années 20 ;
Aux soirées musicales, auxquelles le lounge sert d’écrin, faisant la part belle à des performances live alternant musique classique (piano), musique du monde (Salsa, Bossa Nova) et mix opérés par des Dj ;
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A la possibilité, non seulement, d’assister (gratuitement s’agissant des résidents de l’hôtel) aux projections organisées dans l’intimiste salle de cinéma située au sous-sol
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mais surtout de pouvoir y (re)voir, par le biais d’une programmation éclectique mêlant films indépendants (fussent ils américains ou étrangers) et cultes, plusieurs chefs-d’œuvres du 7 eme Art .
A l’instar d’Apocalypse Now Final Cut de Francis Ford Coppola, nouvelle version de trois heures, sortie à l’occasion de son 40ème anniversaire, que j’ai pu y découvrir ;
Et à la joie de s’immortaliser dans le photomaton judicieusement installé dans le lobby de l’établissement ?
Impossible.
 Haut-lieu d’entertainment, The Roxy Hotel n’en oublie toutefois pas sa vocation première : être un home away from home dont les jolies chambres, réparties autour de l’atrium central,
invitent ceux qui les investissent à une salvatrice déconnexion.
 Parfaitement insonorisées, confortables au possible, décorées d’un mobilier rétro-chic choisi avec soin (se voulant tant un clin d’œil à l’Art Déco qu’aux années 70), dotées de larges baies vitrées et équipées de lits moelleux aux milles et un coussins, ses deux cents chambres et suites, où les teintes marron-orange-or prédominent, font ainsi figure de véritables cocons.
salon de la One Bedroom Suite
Deluxe King, située au 8 ème étage
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Jouissant pour certains de vues à couper le souffle, depuis le 8 eme étage, sur les iconiques Cast Iron Buildings, omniprésents à Soho ainsi qu’à Tribeca, et quelques uns des plus beaux gratte-ciels new-yorkais.
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rooftop du Penthouse
Et bien que la tentation soit alors très grande de continuer à profiter, encore et encore, de l’envoûtant spectacle se jouant sous vos yeux, n’y cédez pas.
Car au pied de l’hôtel vous attendent des vélos, gracieusement mis à disposition, qui vous permettront de (re)partir à la découverte de cette bouillonnante New-York aux multiples visages.Â
Il est des hôtels que l’on quitte avec regret, The Roxy, où j’ai avec bonheur pris mes quartiers cet été, en fait désormais pour moi partie.
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