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SIDI BOU SAID,UN IRRÉSISTIBLE BALCON SUR LA MÉDITERRANÉE AUX PORTES DE TUNIS

  |   AFRIQUE, ARCHITECTURE, ART & CULTURE, EDIFICES RELIGIEUX, GASTRONOMIE, HISTOIRE & DEVOIR DE MEMOIRE, HOTELS, HOTELS ATYPIQUES, HOTELS D' EXCEPTION, MUSEE, NATURE, TUNISIE, VOS ENVIES   |   4 Comments

Chambre dorée, Ennejma Ezzahra, Sidi Bou Said

 

 

Bâti au sommet d’un promontoire surplombant, à vingt kilomètres de Tunis, le golf éponyme, l’inoubliable village de Sidi Bou Said n’a, en dépit des siècles, rien perdu de sa superbe.

 

bouquets de mechmoum (jasmin)

 

 

Ni de son envoûtant pouvoir d’attraction.

 

Cet intemporel éden, où presque tout, depuis un décret promulgué au début du 20 eme siècle par le bey de Tunis, se conjugue en mille nuances de blanc et de bleu, continuant d’être :

 

 

 

 

Un haut lieu du soufisme, marqué par l’empreinte du Marabout qui, s’y étant retiré au 13 ème siècle, donna beaucoup plus tard son nom au hameau ; 

 

Une enclave prisée des férus d’Art; 

 

Un havre de paix dont les visiteurs, tunisiens comme étrangers, ayant choisi d’y séjourner peuvent à loisir profiter en toute quiétude aux premières lueurs de l’aube puis au crépuscule.

 

Quand, opportunément rendu à ses habitants, Sidi Bou Said dévoile alors son plus beau visage.

 

Même durant l’arrière saison.

 

Entre douceur de vivre, inouïs panoramas, magnifique architecture, fascinants lieux de culture, maisons d’hôtes contemporaines et adresses rendant, entre autre, hommage aux terroirs culinaires nationaux, difficile de ne pas succomber aux attraits de ce paradis situé aux portes de Tunis.

 

Voici donc, fort des 4 jours passés il y a quelques mois à l’explorer, les raisons pour lesquelles Sidi Bou’, comme les tunisiens l’ont affectueusement surnommé , m’a irrémédiablement subjuguée.

 

 

UNE ARCHITECTURE D’UNE PHOTOGÉNIE FOLLE

 

 

 

Le cachet de Sidi Bou Said tient tout d’abord à la beauté de son architecture arabo-andalouse, objet d’une protection séculaire, qu’une palette chromatique bicolore, rappelant Cyclades grecques et villages blancs espagnols dans une moindre mesure, rehausse depuis le début du XX eme siècle.

 

Aux maisons aux façades d’un blanc immaculé répondent, en effet, dômes, volets, superbes moucharabieh, balcons délicatement ouvragés, fenêtres en fer forgé

 

 

et imposantes portes ornées de clous, de croissants ou d’étoiles

 

 

 dévoilant, pour la plupart, un éclatant camaïeu de bleu. 

 

 

 

Mais ces teintes ne sauraient faire oublier les touches de rose et de vert qui, grâce aux odorants bougainvilliers croulant sur les murs et différentes espèces d’arbres plantés , colorent aussi le paysage. 

 

 

 

Incroyable tableau, for sure.

 

Dont la majesté se laisse appréhender avec encore plus d’acuité pour peu que l’on s’enfonce dans son lacis d’étroites, et souvent escarpées, ruelles pavées.

 

 

 

Là,

 

Où la lumière subrepticement s’infiltre avant d’irradier, souligne tel détail architectural, donne du relief aux innombrables escaliers,  sculpte les silhouettes ; 

 

 

 

Où les chats se prélassent devant des maisons depuis lesquelles communicatifs éclats de rire, alléchants fumets et animées conversations s’échappent ; 

 

 

 

 

Où l’appel du muezzin avec force résonne ;

 

Où les enfants en toute insouciance jouent ;

 

 Où les jardins secrets et intimistes patios apparaissent de manière inattendue ; 

 

Où la douce odeur du jasmin et des orangers embaume l’atmosphère;

 

 

 

Et où les terrasses décrépies autant que celles ayant contribué à la renommée du village se muent en spectaculaires observatoires.

 

Perspectives, géométries, courbes, couleurs : autant d’éléments qui, sans l’ombre d’un doute, confèrent à l’architecture de Sidi Bou Said toute sa singularité.

 

 

LA GRANDE BLEUE OU L’INCONTESTABLE HORIZON 

 

vue sur la Mer Méditerranée depuis la salle principale du restaurant Dar Zarrouk

 

 

Grâce à son extraordinaire situation géographique, le village de Sidi Bou Said peut se targuer de jouir d’incomparables points de vue sur la Mer Méditerranée.

 

Cette dernière apparaissant, en effet, partout où le regard se pose.

 

Au détour des ruelles; 

 

 

 

face à la plage

 

 

 au port de plaisance

 

 

et même, contre toute attente, en toile de fond du cimetière.

 

 

 

Une mer se laissant, par ailleurs, contempler depuis la corniche,  

 

 

 

le belvédère panoramique aménagé juste en contrebas de la Villa Bleue;

 

 

 

les cafés ,

 

 

 

les restaurants avec vue

 

 

 

certains musées, 

 

vues depuis l’Association Azzedine Alaia

 

vues depuis le Palais Ennejma Ezzahra

 

 et quelques uns des plus beaux joyaux hôteliers de Sidi Bou Said.

Qui depuis leurs balcons, piscines, chambres et espaces communs se métamorphosent, dès lors, en sources d’émerveillements continus.  

 

vue sur la mer depuis la Villa Bleue

 

 

vues sur la mer depuis la Villa Kahina

 

 

 

vue sur la mer depuis la Maison Dedine

 

 

 

Mille nuances de bleu, comme pour faire écho à l’image d’Épinal de Sidi Bou Said, invitant assurément au lâcher prise.

 

 

SE RÉGALER LES PAPILLES 

 

In Bamboulani we trust 🙂

 

 

Sidi Bou Said compte plusieurs bonnes adresses où se régaler les papilles.

 

Qu’elles subliment les recettes traditionnelles; que la gastronomie tunisienne y soit, à l’inverse, revisitée avec créativité ou qu’elles aient choisi de mettre en avant d’autres cuisines, en l’occurrence italienne et française, issues du pourtour méditerranéen.

 

Ainsi, à l’heure du goûter, ou même du petit-déjeuner pour les plus gourmands, un seul encas streefood s’impose : le Bambalouni.

 

 

 

Cet orgasmique beignet, en forme d’anneau, saupoudré de sucre qu’il convient d’acheter chez Bombalouni, véritable institution nichée au pied du Café des Nattes.

 

 

 

 

D’une ineffable légèreté, son goût m’a immédiatement rappelée les exquis beignets, baptisés boflotos, que je dégustais, enfant, à Abidjan.

 

Envie d’autre chose ?

 

Les savoureuses bricks aux amandes proposées par l’enseigne devraient, elles aussi, vous plaire.

 

 

 

Au rang des incontournables culinaires figurent ensuite les rafraîchissantes citronnades maison ainsi que l’emblématique thé à la menthe.

 

 

 

 A siroter pour ce dernier, avec (pour les puristes) ou sans pignons,  au célèbre Café des Nattes ( El Alya) ou au tout aussi renommé Café des Délices (Sidi Chabaâne).

 

Le premier, plus authentique, possède un indéniable cachet.

 

 

 

Comme en attestent la charmante salle intérieure, recouverte de nattes traditionnelles sur lesquelles l’on s’installe pour déguster des pâtisseries tunisiennes, étancher sa soif ou fumer le narguilé  ,

 

 

 et sa petite terrasse attenante.

 

 

 

Réel emplacement de choix pour qui souhaite s’extasier devant la Grande Bleue et observer, dans le même temps, l’animation dont la principale rue piétonne de Sidi Bou Said est, en journée, le théâtre. 

 

Le Café des Délices offre un cadre, quant à lui, plus spectaculaire.

 

 

 

S’étageant à flanc de coteau, ses multiples terrasses bénéficient, indiscutablement, d’un panorama à couper le souffle.  

 

Sur la baie de Tunis, le port de plaisance, la plage , le musée du baron d’Erlanger ainsi que la mer méditerranée.

 

 

 

Dois-je préciser à quel point voir le soleil y tirer, en fin de journée, sa révérence marque de façon indélébile ?

 

Seule ombre au tableau néanmoins : la foule avisée qui, pour assister audit spectacle, investit les lieux dès la fin d’après-midi .

 

Quelques mètres plus loin, le bar-restaurant Dar Zarrouk propose une autre jolie échappée sensorielle.

 

Débutant au cœur du bucolique patio,

 

 

 

se poursuivant au sein du lumineux restaurant dont les larges baies vitrées gomment avec brio la frontière entre l’extérieur et l’intérieur avant de s’achever sur une incroyable terrasse où l’on s’attable, dès les beaux jours, avec joie.

 

 

 

A cet indéniable ravissement des pupilles vient, de surcroît, s’ajouter celui des papilles.

 

Résultant d’une carte où les délices d’ailleurs côtoient plusieurs savoureuses spécialités tunisiennes.

 

Dont les bricks et l’épicée ojja aux merguez font partie.

 

Autant de mets auxquels Au Bon Vieux Temps, autre table phare de la rue Hedi Zarrouk , installée dans l’ancienne demeure d’André Gide, dotée d’une terrasse outre d’une salle avec vue située à l’étage 

 

 

 

et prisée des personnalités ainsi qu’en témoigne son Hall of Fame photographique, redonne toutes ses lettres de noblesse.

 

brick au thon, Au Bon Vieux Temps

 

 

Mais si je ne devais opter que pour un plat figurant au menu de cet établissement , ce serait, sans aucune hésitation, l’extraordinaire couscous à l’agneau, composé d’une semoule extra fine cuite à la perfection, d’une viande goûteuse, de légumes fondants et d’un bouillon à damner un saint, que j’y ai dégusté.

 

Le dernier en date à m’avoir à ce point marquée étant celui à l’orge dont je m’étais régalée à l’Oriental d’ Essaouira, le sublime restaurant de l’Heure Bleue Palais.

 

Impossible, enfin, pour moi de clôturer ce chapitre sans évoquer l’intimiste restaurant gastronomique de la Villa Bleue, hôtel de charme niché dans le prolongement de la rue Hedi Zarrouk.

 

 

 

Délicieux couscous sfaxien , bricks à la viande, desserts typiques, magret de canard, mille-feuille de légumes, tartare de poisson ou inoubliable citronnade, la carte y assure un joli pont entre traditions culinaires locales et inventivité contemporaine.

 

Bonheur !

 

UNE INDISCUTABLE VILLE D’ART

 

Dar El Annabi

 

 

Arpenter les ruelles de Sidi Bou Said suffit à prendre la mesure de l’importance que l’Art, aussi pluriel soit il, y revêt.

 

Je pense en premier lieu à tous ces artisans dont les ancestraux savoir-faire, notamment s’agissant de la création des décoratives cages d’oiseaux ou de celles des balcons en fer forgé ornant les demeures, se laissent au sein d’ateliers toucher du doigt.

 

L’ouverture au fil des ans de nombreuses galeries d’art,  telles le Violon Bleu, Gorgi ou la polyvalente Aly C, promouvant la jeune garde contemporaine se veut, aussi, une autre illustration du dynamisme artistique de Sidi Bou Said.

 

 

 

œuvres exposées à la galerie Aly C

Mohamed Ben Dhia

 

Zied Lasram

 

Majed Zalila

 

Rappelant en cela l’histoire d’un territoire qui n’a, depuis le 19 ème siècle,  jamais cessé d’être une muse pour les artistes venus de tous horizons.

 

En inspirant aussi bien :

 

Des écrivains et peintres européens, André Gide, Paul Klee, Simone de Beauvoir, Colette ou le Baron d’Erlanger pour ne citer qu’eux, lesquels n’hésitèrent pas, pour certains, à s’y installer.

 

Que des peintres tunisiens à la renommée internationale.

 

A l’instar de Jellal Ben Abdallah, figure de proue de l’Ecole de Tunis, lui même originaire de Sidi Bou Said et dont la demeure, où il vécut de 1971 jusqu’à sa mort en 2017,  se trouve en face de l’hôtel la Villa Bleue.

 

demeure de Jellal Ben Abdallah

 

Ne manquez pas, pour finir, deux fabuleux musées et une fondation où la richesse du patrimoine culturel tunisien est révélée dans toute sa splendeur.

 

Ancienne résidence d’été du mufti dont elle porte le nom, Dar El Annabi a été réaménagée en un magnifique musée privé.

 

 

 

Séduisant aussi bien le visiteur par la beauté de sa traditionnelle architecture arabo-andalouse, datant du 18 eme siècle,

 

 

que par celle des divers documents, objets, vêtements, meubles et photographies qui y sont présentés.    

 

Émouvants héritages du passé nous faisant pénétrer, au détour des salons, appartements privés, bibliothèque, jardin, patio fleuri, salle de prière et terrasses traversés,  dans l’intimité et l’authentique vie quotidienne de cette famille.

 

Mais qui par le biais de mannequins et de méticuleuses mises en scène s’attachent aussi à détailler plusieurs pans de la culture tunisienne.

 

 

 

Installé dans la maison de vacances, sise avenue Kennedy, d’Azzedine Alaia, l’association éponyme, que lui même fonda en 2007, rend hommage à cet illustre enfant de Sidi Bou Said. 

 

Renommé génie de la mode tunisienne, disparu en novembre 2017, à qui l’on doit une véritable révolution du vestiaire féminin. 

 

 

 

Via l’organisation d’expositions temporaires préparées avec soin.

 

 « Autour d’une robe Alaia, robe noire par six créateurs tunisiens », était celle à l’honneur fin décembre 2019.

 

S’inspirant de la somptueuse robe noire qu’Azzedine Alaia avait, en 1996, imaginée pour son amie Latifa Ben Abdallah,

 

 

six jeunes stylistes du pays du Jasmin (Ahmed Talfit, Mehdi Kallel, Salah Barka, Ali Karoui, Farès Cherait et Braim Klei) y proposent donc leur vision de ce vêtement. 

 

Qui avec eux continue, grâce aux tissus et modèles choisis pour ce faire, à sculpter le corps de la femme avec élégance et un brin d’impertinence.

 

Un parti pris s’inscrivant avec brio dans l’héritage laissé par leur aîné.

 

Robe noire, Salah Barka

 

Robes noires ali Karoui et Medhi Kallel

 

Robe Noire, Ali Karoui

 

Les murs de l’association accueillait par ailleurs deux vidéos, Remembrance et In Trance, ainsi que le film « Looking for Oum Kalthoum »,  réalisé en 2017 par l’artiste iranienne Shirin Neshat .

 

Une oeuvre narrant l’histoire d’une réalisatrice souhaitant produire un film dédié à Oum Kalthoum, cette emblématique chanteuse égyptienne qu’Azzedine Alaia adorait .

 

Enfin, ne quittez pas Sidi Bou Said sans aller explorer l’extraordinaire Ennejma Ezzarha, également appelé musée du Baron Rodolphe d’Erlanger, désormais classé au patrimoine tunisien.

 

 

 

Ce vaste palais de style arabo-andalou, édifié sur un promontoire, au début du 20 eme siècle, par Rodolphe d’Erlanger (peintre orientaliste, musicologue des musiques arabes, collectionneur averti et fervent protecteur du patrimoine culturel tunisien), fait à plusieurs titres figure de chef-d’oeuvre architectural.

 

 

Il suffit pour s’en convaincre d’admirer ses façades extérieures, convoquant les couleurs de Sidi Bou Said, ainsi que ses jardins, plantés sur plusieurs niveaux, offrant d’exceptionnels points de vue sur le village et la mer.

 

 

Autant de merveilles annonciatrices des somptuosités dont regorge l’intérieur de cette demeure :

 

Depuis les superbes plafonds peints, tableaux, meubles d’époque, tapis et objets en céramique aux magnifiques patios ouvragés en passant par le salon d’honneur, les chambres superbement aménagées occupées par la famille du baron, l’intimiste hammam et les décors illustrant le savoir-faire des artisans tunisiens : tout n’y est qu’éblouissements.

 

 

 

Reste que l’autre attrait majeur du musée réside dans sa capacité à nous faire découvrir les deux plus importantes passions du baron que sont la peinture et la musique arabe.

 

La première transparaît dans son atelier, reconstitué, révélant tableaux, matériel de peinture et diplôme. 

 

 

 

La seconde est quant à elle mise à l’honneur au sein des pièces du musée rassemblant une riche collection d’instruments (dont certains ont appartenu au baron) utilisés dans le pays (oud, darboukah, r’bab, târ, qanun turqi, dongombi ), des partitions, des ouvrages dédiés à la musique arabe qu’il écrivit et des photographies.

 

 

 

DES HÉBERGEMENTS D’EXCEPTION

 

Maison Dedine

 

Force est de constater que Sidi Bou Said est, depuis deux ans, le théâtre d’un  renouveau hôtelier dont atteste l’ouverture d’atypiques maisons d’hôtes.

 

Idylliques propriétés familiales, s’ouvrant sur la mer, qui partagent plusieurs dénominateurs communs : offrir une expérience authentique s’inscrivant au cÅ“ur d’un environnement à taille humaine, mettre en avant la culture nationale à travers plusieurs prismes, célébrer l’Art et le Design contemporains. 

 

Tout en n’oubliant pas d’être de véritables bulles de sérénité   dotées de tout le confort escompté.

 

La sublime Villa Kahina , où j’ai pris mes quartiers, est définitivement de celle là.

 

 

 

Un irrésistible cocon que je vous invite donc, si ce n’est pas encore le cas, à visiter virtuellement en (re) lisant ce billet.

 

 

 

Fortuitement découverte lors d’une matinale promenade le long de la Corniche et explorée, une sonnerie plus tard, la magnifique Maison Dedine est, à mon sens et au vu de ce que j’ai pu y admirer durant ma visite, l’autre nouvelle adresse d’exception à Sidi Bou Said.

 

 

 

Cela tient tout d’abord à l’identité des lieux, marqués par l’empreinte de la famille Sinaoui qui en est l’heureuse propriétaire.

 

Avant d’être, il y a moins d’un an, transformée par le fils de Monsieur Sinaoui et son épouse en l’aussi romantique qu’élégante maison d’hôtes que l’on connait aujourd’hui, la demeure d’architecte qu’elle a investie est avant tout l’Å“uvre de Monsieur Sinaoui père.

 

 

 

Dont les tableaux personnels habillent encore d’ailleurs les murs.

 

Mais, ici, l’histoire familiale se lit également dans le choix des noms, hommages à plusieurs parents, donnés aux 5 chambres ainsi que dans les photographies accrochées ça et là.

 

 

 

 

Aménagés avec goût, chacun des espaces de la Maison Dédine, fussent ils privatifs ou communs, se distinguent ensuite par l’invitation au voyage à laquelle ils convient, dans les moindres détails, leurs hôtes.

 

Une échappée plurielle, placée sous le signe du Beau, rimant avec célébration de l’Art Contemporain et du Design (via des ouvrages, des sculptures et des toiles) , d’ancestraux savoir-faire  et d’une cuisine, basée sur les produits locaux, concoctée par un chef de renom. 

 

 

Rimant, en outre, avec absolu confort

 

 

 

et bien-être.

 

Le couloir de nage, s’ouvrant sur la Méditerranée et la marina de Sidi Bou Said, ainsi que la terrasse rooftop en étant, à ce titre, une parfaite illustration. 

 

 

Rimant, in fine, avec une ode à la Grande Bleue, laquelle, grâce à la pose d’immenses baies vitrées, s’invite dans toutes les pièces de la maison.

 

 

Contribuant de facto à la quiétude qui enveloppe les lieux.

 

Y a t’il plus grand bonheur que celui de se réveiller face à la mer, de se laisser bercer par le bruit des vagues et d’être en mesure de la contempler à loisir ?

 

J’en doute…..

 

Le très fermé groupe des Collectionneurs ne s’y est donc pas trompé en intégrant, à raison, la Maison Dédine.

 

Une première pour une adresse hôtelière tunisienne.

 

 

……..

 

 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

4 Commentaires
  • argone | Mai 31, 2020 at 17 h 37 min

    Superbe article, qui donne envie de s’envoler tout de suite pour cette ville charmante de Tunisie ! merci pour la découverte …

    • Le Pigeon Voyageur | Mai 31, 2020 at 20 h 48 min

      Merci beaucoup Virginie pour tes mots ! Heureuse d’avoir réussi à te donner envie de t’envoler pour ce paradis bleu et blanc tunisois où le temps a définitivement suspendu son envol . A rajouter à ta Travel List 😉

  • Fethi hamila | Juin 10, 2020 at 23 h 10 min

    Superbe le rondu!

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