CIRCULO MEXICANO HOTEL,POUR L’AMOUR DU DESIGN ET DES PANOMARAS A COUPER LE SOUFFLE
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Vue sur la cathédrale Métropolitaine de Mexico
depuis le Rooftop, avec piscine, de l’Hotel Circulo Mexicano
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Au numéro 20 de la piétonne Calle República de Guatemala , en plein cœur du centre historique de Mexico City, une majestueuse façade blanche, sur laquelle se détache en lettres noires le nom d’un tout récent boutique hôtel, ne passe plus inaperçue .
Objet d’importantes restaurations après avoir vécu plusieurs vies, cet ancien immeuble d’habitation, datant du 19 eme siècle et connu pour avoir vu naitre l’acclamé photographe mexicain Manuel Alvarez Bravo, abrite en effet désormais l’atypique: Circulo Mexicano.
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Une adresse urbaine, la dernière inaugurée dans la capitale par l’incontournable leader hôtelier mexicain Grupo Habita, dont les 25 intimistes cocons et spectaculaires espaces communs se dévoilent, sous la houlette du studio d’architecte Ambrosi & Etchegaray, sur 3 étages.
S’articulant autour d’un traditionnel patio central,
ouvert sur la rue, baigné de lumière et bordé d’enseignes commerçantes (avec un coup de cÅ“ur, en ce qui me concerne, pour la boutique Bazarte, regorgeant de magnifiques vêtements et accessoires confectionnés dans l’Etat du Chiapas, ainsi que le photogénique restaurant Itacate del Mar proposant d’exquis mets réinterprétant avec créativité la gastronomie mexicaine, à l’instar notamment des savoureux ceviche, tostadas au poisson et bun à l’effiloché de porc),Â
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où, tout au long de la journée, règne une effervescence bon enfant.
Qui finit par s’évanouir une fois le seuil des chambres et suites, ayant investi les étages supérieurs, franchi.
Pour céder la place à un doux parfum de, relative, sérénité venant progressivement emplir l’atmosphère de ses aussi épurés que fonctionnels havre de paix .
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Là où, sans rien sacrifier au confort, tout :
Du design, très, minimaliste s’inspirant de l’austérité du style Shakers (du nom de cette secte chrétienne américaine, née au début du 18 ème siècle, ayant érigé la simplicité et l’utilité du mobilier en mots d’ordre) tout en détournant des éléments liés à la pratique religieuse, telles les bougies, pour en faire d’ inattendus objets décoratifs
Au mobilier, pour l’essentiel en bois, réalisé sur mesure par le studio mexicain La Métropolitana;
En passant par :
L’architecture de caractère conjuguant matériaux nobles bruts (basalte, granite, brique) , patios, rampes et balcons en fer forgé, apparents plafonds voutés, exceptionnelle hauteur sous plafond, palette chromatique donnant précellence au blanc ainsi qu’aux teintes nude ;
le choix de textiles tissés mettant à l’honneur d’immémoriaux savoir-faire artisanaux originaires de la ville d’Oaxaca,
les Å“uvres d’Art, en l’occurrence les clichés du photographe Manuel Alvarez Bravo, qui y sont exposées
sans oublier les incomparables perspectives sur la vieille ville dont bénéficient les lieux :
assure aux hôtes d’y vivre une expérience inédite .
Ode, ô combien contemporaine, à la richesse d’une culture mexicaine assurément plurielle .
Mais circonscrire la singularité du Circulo Mexicano à cet unique hymne esthétique reviendrait à occulter ce qui, à mon sens, constitue également l’un de ses plus incroyables atouts: l’exceptionnelle vue panoramique que son inoubliable rooftop, perché au sommet de l’établissement, peut s’enorgueillir d’offrir sur les iconiques joyaux du Centro Historico.
A commencer par l’historique Plaza de la Constitution , incontestable témoin de la multiséculaire histoire de Mexico City, également baptisée « Zocalo ».
Où les derniers vestiges de Tenochtitlan, ancienne capitale aztèque, côtoient nombre de bâtiments érigés par les Conquistador à partir de ses pierres.
Place qui tout en concentrant aussi plusieurs symboles des pouvoir politique et religieux n’en demeure pas moins un lieu de rassemblement populaire.
Ainsi, depuis l’arboré toit-terrasse du Circulo Mexicano, abritant un sauna, un jacuzzi en plein air,
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un brasero, un bar,
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un restaurant éphémère (ayant notamment accueilli en résidence, à l’automne 2021, la jeune chef française Céline Pham que l’on ne présente plus),Â
et, cerise sur le gâteau, une (petite) piscine,Â
ce sont bien les ruines du Temple Mayor, les façades du Palais National et la silhouette de la toute proche Cathédrale Métropolitaine, soit 3 de ses plus importants bijoux , qui se profilent dans un majestueux kaléidoscope de forme et de couleurs.
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Tandis que se dessinent, entre autre, à l’horizon l’emblématique gratte-ciel de la Tour Latino Americana et les toits de la première ville du pays.
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Autant d’irrésistibles tableaux qui, sans conteste, conférent un caractère grandiose à chacun des instants passés ici.
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Qu’il s’agisse des petits-déjeuners dégustés au petit matin (comment oublier les délicieuses quésadillas au fromage d’Oaxaca, la savoureuse confiture de mangue et les gargantuesques Tlayudas à l’avocat proposés à la carte ?);