ESCAPADE GASTRONOMIQUE A LYON, ACTE II
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 Restaurant les 3 Dômes, Sofitel Bellcour
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Mémorable, gourmande et riche en saveurs.
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Tel est le souvenir que je garde de ma première échappée exclusivement gastronomique , en mai dernier, à Lyon.
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48 heures durant lesquelles j’ai définitivement atteint le nirvana culinaire.
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Et pour tout vous avouer, je n’avais même pas encore quitté la capitale des Gaules que l’idée d’y revenir pour renouveler cette extraordinaire expérience sensorielle germait déjà dans mon esprit.
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J ‘étais, en effet, persuadée que ce haut lieu de la Gastronomie Française ne pouvait que me réserver d’autres fabuleux moments gustatifs.
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A raison !
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Car, il y a une dizaine de jours, mon second voyage foodie en terre lyonnaise s’est révélé tout aussi époustouflant que le précédent.
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Entre tables d’exception dont la réputation n’est plus à faire, nouvelles adresses très prometteuses et marché emblématique : je ne pouvais qu’être comblée.
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Retour, donc, sur ces 5 dernières escales gastronomiques ayant su y ravir mes papilles.
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TETEDOIE
RESTAURANT  ÉTOILÉ DE LA MAISON TETEDOIE
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C’est sur les hauteurs du quartier historique du Vieux Lyon que le chef Christian Tetedoie, distingué MOF (Meilleur Ouvrier de France) en 1996, a choisi, depuis 2010, d’installer ses trois adresses.
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Un exceptionnel emplacement, sur les pentes de la colline de Fourvière, qui constitue le premier atout de la célèbre table gastronomique Tetedoie.
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Sa salle cosy,  à la décoration contemporaine,  se déploie en effet le long de baies vitrées offrant un idyllique panorama sur la ville.
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Mais si l’on se presse chez Tetedoie c’est, en premier lieu, pour y savourer une exquise cuisine.
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L’une de celles parvenant à sublimer tous les produits y compris ceux qui d’ordinaire ne remportent pas tous les suffrages.
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Impossible, dès lors, de ne pas immédiatement avoir l’eau à  la bouche en découvrant  les deux cartes proposées par le restaurant.
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Qu’il s’agisse des mets issus du menu classique ou des formules déjeuner,  à l’incomparable rapport qualité prix de 45 € pour trois services, sachez que vous vous régalerez, depuis les amuse-bouches et jusqu’au dessert, de bout en bout.
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Vous ne résisterez pas non plus à l’ esthétique soignée des assiettes.
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mise en bouche
mignon de porc rôti
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Les alléchants fumets qui s’en dégagent sont, ensuite,  annonciateurs d’un exquis repas  où les cuissons sont maîtrisées, les assaisonnements justes et les goûts assurément au rendez-vous.
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Mais en bec sucré que je suis, je me dois de mentionner le fabuleux dessert exotique, associant coco, mangue, fruit de la passion et citron vert, que j’y ai dégusté.
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Un véritable délice !
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 mousseux noix de coco et citron vert
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Et quand à tous les attraits précédemment cités s’ajoute un service très attentionné, sans pour autant être obséquieux, l’escale dans l’antre de Christian Tetedoie se métamorphose en une indéniable parenthèse enchantée.
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LE CELESTÂ
RESTAURANT DE L’HÔTEL RADISSON BLUÂ
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Mille et une raisons devraient vous inciter à marquer une halte au Celest Restaurant.
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La plus évidente : découvrir l’hôtel Radisson Blu rouvert en octobre 2016, après presque trois ans de travaux de rénovation, au sommet  de l’emblématique tour lyonnaise du Crayon.
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J’ai, pour ma part, été littéralement fascinée par l’imposant atrium abritant le lobby de l’établissement,  la décoration épurée et contemporaine, aux tons blanc, bleu klein et or, qui sublime les lieux ainsi que les confortables chambres jouissant, toutes, d’édifiantes vues panoramiques.
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photos prises du lobby
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Une vue à couper le souffle dont on peut, sans être pensionnaires de l’hôtel, néanmoins profiter, au 32 ème étage de la tour  Part-Dieu,  en s’installant au Celest Bar .
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Ou, mieux encore, en s’attablant au Celest Restaurant.
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 les suspensions du Celest Restaurant
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Car y prendre place laisse, de jour comme de nuit, un souvenir impérissable.
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Une perception qui tient tout d’abord à l’extraordinaire panorama qu’il offre sur Lyon du fait de sa situation géographique : ici, vous êtes, en effet, dans le restaurant le plus haut perché de la ville. Â
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Il n’est dès lors pas étonnant que les quelques tables installées le long de ses baies vitrées soient les premières à être prises d’assaut.
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Mais rassurez vous,  les lumières de Lyon se laissent aussi apercevoir depuis celles aménagées, en surplomb, au fond de la salle.
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Si l’élégance du décor (faisant, notamment, la part belle à une installation lumineuse en forme de constellation) retient, aussi, l’attention, cette impression est très rapidement supplantée par les délicates saveurs que l’on découvre dans l’assiette.
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Fabrice De Flue, le tout récent Chef de la maison,  a, en effet, à cÅ“ur de faire vivre à ses hôtes une inattendue expérience gustative où aux traditions culinaires françaises se mêlent, allègrement,  plats et épices venus d’ailleurs.Â
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Dès lors, que vous optiez, sous les conseils avisés de l’équipe assurant le service, pour le Fast & Celest ( menu déjeuner de 3 services proposé à 35 €) ou, au contraire, pour  les plats à la carte, la garantie d’un voyage gustatif fort en émotions, servi, de surcroît, par une mise en scène résolument contemporaine, demeure assurée.
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Comment ne pas voir dans la découverte des succulentes brochettes de gambas à la citronnelle, dont la cuisson se termine sur des galets posés dans le plat,  l’un de ces moments d’anthologie ?
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Est-il possible de résister à ce gâteau au chocolat à damner un saint ?
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Je ne le crois pas et, en tout état de cause, me remémorer ce dîner me submerge encore d’émotions.
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 C’est dire tout le bonheur que j’ai ressenti en dégustant toutes ces merveilles.
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LES TROIS DÔMESÂ
RESTAURANT  ÉTOILÉ DE L’HÔTEL SOFITEL BELLECOUR
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En rédigeant ces lignes je réalise à quel point cette deuxième épopée gastronomique lyonnaise fut, sans que je ne m’en aperçoive,  placée sous le signe des vues panoramiques.
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Après Tetedoie et le Celest Bar, j’ai, en effet, fait escale au huitième et dernier étage de l’hôtel Sofitel Bellecour où les Trois Dômes  ont pris leurs quartiers.Â
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Offrant un spectacle d’exception sur Lyon (et en l’occurrence son incontournable place Bellecour) ainsi que sur le Rhône, la lumineuse salle blanche au design épuré est tout simplement saisissante de beauté.
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Un chic écrin  à la hauteur des séduisantes créations culinaires, imaginées par le chef Christian Lherm, qui y sont servies.
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Graphiques, colorées et minutieusement dressées , ces dernières constituent, sans conteste, de véritables œuvres d’art que l’on ne se lasse pas de contempler.
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amuse bouche : macaron de foie gras, moule et maki
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Indéniable plaisir pour les yeux,  les mets du Trois Dômes  réjouissent également les papilles de ceux qui les goûtent.
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Mais autant en avoir d’ores et déjà conscience, le choix à effectuer parmi les divers menus disponibles, dont le très attractif Au Fil des Saisons proposé, à 47 euros, au déjeuner, sera loin d’être aisé.
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Une difficulté que ne fera pas davantage disparaître la carte classique.Â
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Car par leurs ingrédients, épices et accompagnements, tous les plats concoctés dans les cuisines du Trois Dômes invitent au Voyage.
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De la raviole de  langoustine aux quenelles de brochet.
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De la pince de homard au bœuf Irlandais. De la volaille de Bresse au cochon Ibérique.
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Mais également des délicieuses noix de saint jacques caramélisées, copeaux de truffe noire et onctueuse mousseline de pomme de terre dont je n’ai absolument rien laissé
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au croustillant mille-feuille parfumé à la vanille de Tahiti, ses agrumes et son sorbet yaourt citron vert grâce auquel j’ai terminé mon déjeuner en beauté.
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Il est des échappées gastronomiques qui vous marquent de façon indélébile.
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Celle offerte par les Trois Dômes en fait partie.
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LES TÉLÉPHONES
RESTAURANT BISTRONOMIQUE DU FOURVIERE HÔTEL
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Ouvert, fin 2015, sur la colline éponyme, Le Fourvière Hôtel figure parmi les établissements lyonnais les plus insolites.
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Et pour cause puisqu’il a été aménagé dans le couvent de la Visitation dont l’architecture originelle, datant du 19 ème siècle, a été préservée.
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Ainsi, sa  magnifique chapelle ornée de nombreuses fresques, jadis utilisée comme lieu de prières,  abrite désormais la réception, au mobilier ultra contemporain, de l’atypique établissement.
 la chapelle depuis reconvertie en lobby du Fourvière Hotel
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D’autres concessions à la modernité, au rang desquelles  l’installation d’un spa outre celle d’un couloir de nage extérieur chauffé, témoignent également de cette volonté de faire coexister Passé et Présent dans ce lieu chargé d’histoire.
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 couloir de nage extérieur
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Mais il faut rejoindre le cloître, cÅ“ur du couvent où se dresse à présent une monumentale sculpture de l’artiste franco-argentin Pablo Reinoso, pour découvrir l’autre inattendu atout du Fourvière Hotel .
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sculpture de l’artiste Pablo Reinoso installée dans le jardin du cloître
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Nul ne s’attend, en effet,  à voir son péristyle investi par le délicieux restaurant Les Téléphones.
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Le caractère unique de ce cadre  hors du temps, où chaque table jouit d’une intimité certaine, ainsi que la singulière atmosphère  qui en émane valent déjà à eux seuls le déplacement.
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Que dire, par ailleurs, de la carte élaborée par le chef Damien Montereau si ce n’est qu’elle dévoile en toute simplicité et à des prix doux, avec notamment une formule déjeuner à 26 €, la mesure de son talent ?
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Ici, point de fioritures : les produits de saison sont élégamment mis en lumière grâce à des notes venues d’ici ou d’ailleurs.
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La touche asiatique apportée par le velouté de poireaux au lait de coco et au basilic thai sublime les noix de saint jacques rôties
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tandis que le quinoa noir accompagnant le carré d’agneau confère à ce plat, d’apparence à priori classique, une incroyable facture.
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Et s’il y a bien un dessert à ne pas manquer c’est  l’incroyable gâteau au chocolat dont la puissance gustative alliée aux éclats de caramel au beurre salé vous mènera, en seulement quelques bouchées, au septième ciel.
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Enfin, ai-je précisé à quel point le service y est également attentionné ?
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Les Téléphones, l’une de ces nouvelles adresses lyonnaises sur laquelle il faudra donc désormais compter.
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LES HALLES DE LYON-PAUL BOCUSE
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Baptisées, en 2006, en l’honneur dudit chef étoilé, illustre fils de la région,  les Halles–Paul Bocuse sont à Lyon ce que l’extraordinaire Marché de Rungis est à Paris.
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Véritable  temple de la Gastronomie , ce gigantesque marché couvert, inauguré, en 1971,  dans le quartier de la Part Dieu, est un must visit pour quiconque souhaite découvrir d’excellents produits, qu’ils soient régionaux ou internationaux, et déguster quelques spécialités locales.
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Après plusieurs voyages à Lyon, il était donc grand temps que mes pas me mènent jusqu’à ce lieu mythique.
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Ainsi, parcourir ses allées, lesquelles portent, depuis peu, le nom d’illustres Mères Lyonnaises ( telle l’incontournable Eugénie Brazier ),
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permet, ainsi, d’admirer les étals achalandés de près d’une cinquantaine de commerçants appartenant, pour certains, à des maisons réputées.
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Sibilia, Bahadourian,  Claude, Cellerier, Pupier, Jocteur ou Mère Richard pour ne citer que celles là .
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 Poissonniers,
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charcutiers,
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bouchers,
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fromagers,
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fromages de la Maison Cellerier
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boulangers,
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maison Claude et ses tuiles géantes dont celles à la praline (rose)
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pâtissiers, maraîchers et cavistes : tout ce dont vous rêvez se trouve ici.
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Et parce que s’émerveiller devant des produits d’exception ouvre nécessairement l’appétit, succombez à la dégustation, au comptoir, d’un plateau d’huîtres,
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 cédez à la tentation, en guise d’encas, d’une assiette de charcuteries  ou laissez vous tout simplement séduire par un repas plus consistent servi dans l’un des multiples établissement des Halles.
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pâtes commercialisées par le traiteur italien Ciao Ciao Â
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 Une expérience inoubliable, je vous l’assure