PAROLES D’AMOUREUX DU VOYAGE : LOZA MALEOMBHO, CREATRICE DE LA MARQUE LOZA MALEOMBHO
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Loza à la Commanderie à  Grand Bassam |
Parce que les possibilités d’envisager les voyages sont infinies,
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Parce qu’être un(e) « traveladdict » est une dépendance, non répréhensible pénalement, qui, au contraire, nous enrichit,
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Parce que de la découverte d’une même destination, chaque voyageur ressent et garde en mémoire des émotions ainsi que des souvenirs qui lui sont propres, lesquels sont marqués par son expérience et son histoire personnelles,
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Parce que plusieurs avis valent toujours mieux qu’un seul,
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Parce que tout simplement l’essence du JPV demeure, depuis l’origine, le partage,
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Donner la parole, sur le blog, à des amoureux du voyage, m’est dès lors apparu comme une évidence.
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« Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années »
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Notre nouvelle invitée de Paroles d’Amoureux du Voyage illustre à la perfection cette citation tirée du Cid de Corneille.
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   Elle qui, à 30 ans à peine, figure, depuis quelques semaines, avec sa marque éponyme LOZA MALEOMBHO, à la septième place du classement des 30 jeunes entrepreneurs à suivre de près établi par Forbes Africa.
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Elle qui a été adoubée par Solange Knowles, la sœur de Beyoncé, une fashionnista dont le sens du STYLE ne souffre plus la discussion 🙂
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   Elle qui vient également d’être sélectionnée, aux côtés d’autres designers du continent africain, par Vogue Italia pour le prestigieux concours Vogue Talent.
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Elle qui a déjà défilé, en 2014, à la fashion week sud africaine et a, en 2012, remporté, lors de l’Arise Fashion Week s’étant tenue à Lagos (au Nigéria),  le prix de l’ Emerging designer de cette année là .
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  Elle dont la, très plébiscitée, série de selfies intitulée Alien Edits remporte des milliers de like sur les réseaux sociaux.Il s’agit d’autoportraits qu’elle a commencé à publier, en automne dernier, sur son compte Instagram (lequel est une première fidèle incursion dans son monde) 3 mois après les événements survenus à Ferguson aux Etats Unis, afin de montrer la beauté de la Culture noire).Â
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  Elle, enfin, dont les collections (lesquelles s’affichent en pleine page dans de nombreux magazines réputés dont  ELLE South Africa, Arise, Vogue ou encore Ghubar et sont vendues dans des boutiques à la pointe de la mode aussi bien à New York, Lagos qu’ à Cape Town) reflètent un univers artistique qui constitue sa signature UNIQUE !
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Je définirai cette dernière comme étant profondément métissée tout en ayant à  cÅ“ur de valoriser et de sublimer le patrimoine culturel issu du continent africain ! Chez Loza Maleombho, modernité et originalité des coupes riment en conséquence avec choix de matières associant noblesse de tissus, tels que la soie, avec richesse de matières traditionnelles à l’instar du pagne kita ou du raphia.
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Elle c’est Loza Maleombho, une créatrice ivoiro-centrafricaine qui, après des études d’infographie et plusieurs stages dans le monde de la mode aux Etats-Unis, a décidé de créer sa propre marque en 2009.
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Il y a trois ans, désireuse de concrétiser la vision équitable mais également sociale qu’elle envisage, depuis l’origine, pour sa marque ( à savoir employer des femmes qui gagneront ainsi leur indépendance), elle quitte New York, où elle réside alors, et revient s’installer à Abidjan afin d’y monter son atelier de confection.
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Et comme pour renouer davantage avec ses racines, c’est le village de Grand Lahou, celui dont sont originaires ses grands parents maternels, qu’elle choisit, dans un premier temps, pour abriter ce lieu.
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Depuis, la réalisation de ses fabuleuses créations, made in Cote d’Ivoire, a été délocalisée dans un atelier installé désormais dans la capitale économique ivoirienne et ses pièces s’exposent dans un showroom, à la décoration soignée, situé au cÅ“ur du Plateau ( le centre des Affaires d’Abidjan).
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   Et si son succès, amplement mérité, ne me surprend pas, c’est parce qu’aussi loin que je puisse remonter dans mes souvenirs, Loza a toujours montré un talent incommensurable pour tout ce qui touchait à l’Art.
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Déjà à l’époque où nous fréquentions le lycée français Jean Mermoz d’Abidjan (dont j’ai eu l’occasion de vous parler ici ) et habitions dans le même immeuble, son attirance assumée ainsi que ses prédispositions pour l’univers, pluriel, artistique étaient visibles.
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  Je me souviens ainsi de nos séances de répétition de piano, notamment lors de la période des concours organisés par le Goethe Institut ( Institut Culturel Allemand d’Abidjan) où nous nous écoutions jouer chacune notre tour, depuis nos appartements respectifs, le morceau imposé.Répétitions qui, à la longue, rendaient d’ailleurs fous nos proches 🙂
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 Je la revois encore dessinant, sur des feuilles blanches,  de nombreux croquis, superbement réalisés, précurseurs de ses futures créations.
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C’est donc avec beaucoup d’attention que j’ai suivi, il y a quelques années, ses débuts, en tant que créatrice, sur les réseaux sociaux avant de finalement lui passer, en 2013 et à distance, mes premières commandes.
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Autant vous le dire tout de suite, what you see is exactly what you get and even more 🙂 (ce que vous voyez dans ces look book est exactement ce que vous recevez) car chacune des pièces, vêtements ou accessoires (bagues et spartiates notamment) Loza Maleombho que je possède me valent de nombreux compliments à chaque fois que je les porte (Merci Loza !)
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Loza Maleombho, une designer, à la créativité hors norme, dont la consécration est, à n’en point douter, clairement  en marche !
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Incontestablement.
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Mais aussi une jeune femme qui puise l’inspiration nourrissant ses collections au cours de ses nombreux voyages, Ã titre personnel ou professionnel, Ã travers le monde.
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Sans surprise c’est donc lors de nos retrouvailles à Genève, le 16 mai dernier, au cours de la toute première édition de l’événement genevois l’Afrique c’est Chic, auquel j’ai assisté grâce à mon amie Chayet du blog Nothing But The Wax, que nous avons pu, Loza et moi, aborder sa vision du Voyage.
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C’est donc cette facette passionnante, sur laquelle elle ne lève pas ou très peu le voile, que je vous propose à présent de découvrir.
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Que t’évoque la notion de voyage ?
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Deux mots me viennent immédiatement à l’esprit lorsque je pense au Voyage :  Nouveauté, dans un premier temps, et Découverte ensuite .
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De nouvelles cultures, paysages et personnes mais également de soi.
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 Je reste en effet persuadée que chaque voyage est une occasion rêvée d’en apprendre un peu plus sur sa personne pour peu que l’on soit disposé à sortir un tant soit peu de sa zone de confort. Â
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Que recherches tu lorsque tu parcours un blog de voyage ?
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Ma réponse pourrait sonner comme une vérité de la Palisse mais je recherche avant tout des images, de belles photographies qui nourriront mon œil (le visuel étant très important pour moi) et apporteront une réponse à mes quêtes initiales.
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Je suis par exemple attirée par tous les concepts qui tournent autour du roots, du rustique ou encore des treehouses.
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J’irai donc vers des blogs voyages qui se sont intéressés à ce type d’hébergement et qui auront publié des photos correspondantes.
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Comment définis tu le Journal d’un Pigeon Voyageur en deux ou trois adjectifs ?
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Il s’agit pour moi d’un blog qui tout en étant narratif reste très informatif.
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Le JPV t a t il donné envie de découvrir une destination déjà évoquée sur le blog ? Si oui, laquelle et pourquoi ?
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Oui !
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J’ai, à présent, envie d’aller découvrir le Delta vietnamien du Mékong car j’ai été interpellée par la photo de couverture de ce billet.
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Un cliché que j’ai trouvé très évocateur et qui m’a donnée l’impression d’y être.
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Je me suis sentie transportée rien qu’en le découvrant.
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En outre, cette destination, aux antipodes de ce que je recherche habituellement, me permet de découvrir autre chose.
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On en revient donc à la notion de nouveauté que j’évoquais au tout début de l’interview.
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Pourquoi avoir choisi cette photo pour illustrer l’interview ?
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Tout simplement parce que l’hôtel de la Commanderie situé à Grand Bassam, la première capitale coloniale de la Cote d’Ivoire aujourd’hui classée au Patrimoine de l’Unesco, est l’un de mes lieux favoris pour, tout à la fois et le temps d’un week end, me ressourcer en m’échappant de la tourbillonnante Abidjan et profiter d’une escapade très agréable.
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Raconte moi ton plus beau souvenir de voyage
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Impossible pour moi de faire un choix alors je vais vous parler de de mes deux plus mémorables souvenirs.
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Le premier c’était, en Jamaique, au Strawberry Hill qui offre une vue à couper le souffle sur la capitale Kingston ainsi qu’un magnifique panorama sur les paysages des alentours.
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Le second c’était lors de ma découverte, pour la première fois, à Porto Rico d’une forêt tropicale où la vision d’une cascade a réussi à me transporter !
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Quelle est ta travel list idéale ?
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Actuellement ma wish list s’organise autour de trois principales destinations :
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– l’Afrique de l’Est/Australe, avec notamment la Tanzanie, la Namibie, le Kenya ou encore le Bostwana, pour y effectuer une retraite spirituelle, découvrir la diversité de ses paysages, faire l’expérience des safaris et loger dans une treehouse.
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– le Népal parfait endroit pour méditer :). Par ailleurs, je rêve de m’y rendre depuis mon voyage, effectué il y a quelques années, en Inde.
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Merci Loza d’avoir accepté, malgré ton planning chargé, de répondre à cette interview.
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Chers lecteurs, ne manquez pas à présent d’aller découvrir l’univers Unique de Loza Maléombho qui,  j’en suis certaine, vous séduira, sur les réseaux sociaux où la marque est présente : notamment ses pages Facebook et Instagram.
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Et pour ceux qui n’ont pas encore lu l’article du JPV consacré au fleuve Mekong dont parle Loza dans cette interview, vous savez ce qu’il vous reste à faire 🙂
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A très vite pour découvrir un (e) autre amoureux du voyage!
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vietnam guide | Juil 22, 2015 at 3 h 49 min
Superbes photos
Le Pigeon Voyageur | Juil 22, 2015 at 8 h 29 min
merci ! Tout le mérite revient cependant à la designer Loza Maléombho 🙂