FAITES L’EXPERIENCE DE L’INTEMPOREL SYNDROME DE STENDHAL A FLORENCE
Le Pigeon Voyageur
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vue sur l’Arno depuis le Ponte Vecchio |
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48 heures en tout et pour tout. C’est le temps qu’aura duré, en cette mi décembre 2012 (j’ai choisi, à dessein, de m’épargner canicule et indescriptible horde de touristes qui caractérisent l’exploration de Firenze durant l’été) mon escapade florentine.
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Avec du recul je me dis que ce voyage était une pure folie !
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  Comment ai je pu, un seul instant, m’imaginer,  que je pourrai, en un laps de temps aussi court, découvrir tous les secrets de la cité des Médicis (cette famille qui permit, notamment par un mécénat très actif, de faire de Florence THE place to be pour tous les grands artistes) dont le centre historique est classé au Patrimoine de l’Unesco.
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Un statut qu’elle a d’ailleurs su maintenir jusqu’à nos jours.
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  En effet, nichée au cœur de la Toscane, Florence, le berceau italien de la Renaissance, est, depuis le 15 ème siècle, une ville dont les richesse artistique et culturelle ne souffrent pas la discussion.
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Ici les joyaux, à ce titre, ne manquent pas : superbes piazzas (places), magnifiques églises, gastronomie à damner un saint, artisanat soigné, panoramas de folie et surtout des musées qui figurent, pour certains, parmi les plus beaux du monde.
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A tel point qu’on dit de ceux qui succombent à cette overdose de belles Å“uvres d’art qu’ils sont atteints du fameux syndrome de Stendhal dont aurait été victime l’écrivain français lorsqu’il découvrit Firenze.
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Vous voila prévenus:)
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Mon amour pour l’Italie et sa culture,  ma passion pour l’Art, le tout allié à mon désir de surprendre mon chéri en lui concoctant un week-end surprise dans une ville qu’il rêvait de visiter depuis longtemps ont très vite achever de me convaincre de la justesse de cette  escapade.
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Et même si mon séjour s’est, principalement, déroulé, hiver oblige, sous un ciel gris et quelques averses, je peux à mon tour témoigner, à présent, de la magie de Florence !
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Une ville :
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Où j’ai tout de suite succombé au charme de l’emblématique Ponte Vecchio
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Ce pont aux arches, le plus vieux de la ville (construit au 14 ème siècle) et qui n’a pas été détruit pendant les bombardements de la seconde guerre mondiale, qui enjambe l’Arno, le fleuve traversant Florence.
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vues sur l’Arno depuis le pont et Ponte Vecchio
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Emprunter ce pont c’est découvrir, outre les multiples boutiques d’orfèvres et de joailliers qui s’y sont installées depuis des siècles, un panorama magique.
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Une vue dont je ne me suis jamais lassée !
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Notamment lorsque j’ai eu l’occasion de prendre de la hauteur et d’observer le pont depuis les fenêtres (photo ci -dessous) de la Galerie des offices dont je vous dirai un mot un peu plus loin.
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ou depuis (photo ci- dessous) le fabuleux penthouse blanc de l’hôtel Continentale qui jouit, face audit pont, d’une situation exceptionnelle.
le magnifique penthouse de l’hôtel Continentale
la terrasse du penthouse qui offre une vue sur le Duomo notamment
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Où je n’ai pas davantage résisté à  la beauté de ses édifices religieux
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le Duomo |
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Le Duomo Santa Maria del Fiore : la magnifique cathédrale aux superbes fresques et mosaïques, sa coupole octogonale construite par Brunelleschi et le campanile attenant de Giotto.
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Le baptistère, alors fermé, situé à quelques pas du Duomo et dont les portes constituent, à elles seules, de véritables chefs d’œuvres.
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le campanile |
le baptistère
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Mais également la basilique Santa Croce, devant laquelle se tenait d’ailleurs un très beau marché de noël, dernière demeure d’illustres florentins : Dante, Michel Ange, Galilée ou de Machiavel ( ou comment réviser ses cours de philosophie en se promenant).
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Où je suis restée sans voix en découvrant les œuvres d’art abritées dans ses musées
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David de Michel Ange |
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Ainsi, l’impressionnante statue, en marbre de carrare, réalisée par Michel Ange et représentant David , laquelle est exposée à la Galleria dell’ Accademia, m’a époustouflée.
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Tout comme l’exploration du magnifique musée des Offices, considéré comme l’un des plus grands au monde. Abritant la riche collection des Medicis, on y trouve aussi bien des grands noms de la peinture italienne qu’européenne.
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C’est là que vous pourrez, de visu, enfin admirer les deux œuvres majeures de Botticelli, ce réputé peintre italien du Cinquecento, que sont la Naissance de Vénus et le Printemps.
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Des offices, il est également possible, sans jamais se retrouver dans la rue, de relier le Palais Pitti en empruntant, lors d’une visite guidée, le corridor couvert de Vasari.
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Malheureusement, ce dernier était fermé au moment de mon séjour.
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Petit conseil pratique pour ceux qui tiennent à visiter les deux musées précités : pensez à réserver au préalable votre visite pour éviter les queues interminables 🙂
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Où j’ai également adoré flâner
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Dans les ruelles de sa vieille ville, piétonne, ou de l’autre coté de l’Arno.
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En somme l’itinéraire classique de la Passeggiata, la promenade adorée par les florentins .
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Découvrant au fil de mes pas : palais richement décorés (tels celui du Pallazo Vecchio), jolies fresques et sculptures place de la Signoria (notamment avec celle de Come Ier à cheval, la fontaine de Neptune ou encore la copie du David de Michel Ange) nombreuses autres piazzas dont celle de la Repubblica, avec ses arcs de triomphe, ou de la Trinita où toutes les grandes marques (dont celles de la péninsule telles que Salvatore Ferragamo, Gucci ou Furla) ont élu domicile et aussi plusieurs jolies boutiques d’artisanat local proposant des accessoires en cuir.
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D’ailleurs, je ne regrette pas d’y avoir acheté une jolie paire de gants en cuir couleur bleu klein qui suscite toujours beaucoup de convoitise 🙂
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place de la Signoria
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Et où j’ai pu aussi me délecter de la savoureuse cuisine italienne
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Délicieuses pizzas, exquis antipastis, copeaux de parmesan et charcuteries dégustés dans un charmant établissement de l’autre côté de l’Arno, accueillantes trattorias d’où s’échappaient des fumets alléchants, glaces italiennes des gélateria à se pourlécher les babines, succulente bistecca, énorme côte de bÅ“uf, alla fiorentina ou encore l’exceptionnelle découverte, dans un restaurant, le Caffe Pitti, situé en face du Palais Pitti, d’un menu tout entier consacré à la truffe blanche (dont c’était la saison en ce mois de décembre) :mes papilles se souviennent encore du goût de tous ces mets !
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Pour les amateurs de vin, ne manquez pas le réputé chianti🙂 Gastronomie et Dolce Vita, un incontournable dont on ne saurait se passer 🙂
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Voila ce dont je me remémore de ces deux jours passés à Florence, en attendant de pouvoir compléter ses souvenirs en découvrant, à une autre saison, le Palazzo Pitti, les jardins Boboli, le panorama offert depuis la Piazzale Michelangelo et pourquoi pas les anciennes demeures ayant appartenu aux Medecis qui se situent dans la campagne environnante.
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L’Italie est toujours un très bon choix 🙂