POURQUOI EXPLORER LA VILLE ÉTERNELLE EST UN MUST
vestiges du Forum romain
Certaines légendes disent donc vrai.
Au printemps 2009, c’est circonspecte (je l’avoue) que je me suis pliée à l’immémoriale tradition du lancer de pièces de monnaie (avec la main droite uniquement et en ayant le dos tourné) dans la Fontaine de Trevi.
(L’un des symboles si ce n’est THE emblème de Rome depuis la mythique scène, tirée du film Fellinien la Dolce Vita, divinement jouée par une Anita Ekberg s’y baignant et exhortant Marcello Mastroianni à l’y rejoindre.)
Ce rituel devant, selon la légende, m’assurer une deuxième visite dans la ville italienne aux 7 collines.
L’histoire ne précisait cependant pas sous quel délai … Cela eut été bien trop simple … 🙂
Reste qu’un heureux concours de circonstances m’a poussée, six ans et demie après cette ô combien mémorable première escapade, à choisir le pays (notamment) de la pizza, de Michel Ange, de Garibaldi ou encore de Monica Belluci comme destination où passer les fêtes de fin d’année 2015.
Tous les chemins mènent à ….. Rome, n’est ce pas ?
Dès lors, débuter ce roadtrip italien en m’immergeant ( à nouveau) quelques jours dans cette capitale m’est, dès lors, apparue comme une évidence.
Une escale de 96 heures (à quelques jours de la fête de Noël) grâce à laquelle j’ai pu (re)découvrir d’autres facettes, pour certaines insoupçonnées, de la Cité Éternelle.
Ville historique, sans aucun doute.
En attestent les innombrables monuments, antiques (ou non), qui s’y dressent encore .
Ville chrétienne, indubitablement.
En témoignent ses multiples églises, outre l’existence de l’Etat pontifical du Vatican (sur lequel je reviendrai prochainement)
Ville culturelle, c’est indéniable.
Car, à l’instar de Florence, nombreux sont ses musées à pouvoir, en effet, se targuer de posséder de riches et magnifiques collections.
Mais découvrir Rome c’est aussi faire le choix (stratégique) des flâneries, lesquelles, de ruelles en ruelles, vous mèneront aux magnifiques places, fontaines et enseignes prestigieuses dont la ville s’enorgueillit à juste titre.
Et parce qu’aucun voyage dans la Cité Éternelle ne serait complet sans une échappée gastronomique, n’oubliez pas de vous attabler aux cafés, ostérias et trattorias pour goûter à toutes les spécialités locales, ou en provenance de l’ensemble de la Botte, dont je suis certaine que vous vous délecterez.
Autant d’attraits qui ont été les fils conducteurs de mon itinéraire romain.
Voici donc les 6 raisons, selon moi, pour lesquelles Rome doit, à tout prix, faire partie de votre travel list.
POUR VISITER SES INCONTOURNABLES SITES ANTIQUES
fin d’après midi : vue sur le forum romain depuis le belvédère du Palatin
L’une des premières raisons de l’attractivité touristique de Rome est à rechercher dans son passé historique multi-millénaire .
A raison !
Car, croyez-moi, découvrir puis déambuler, au cœur de la cité, entre les vestiges (datant notamment de l’Empire Romain) des palais, amphithéâtres, forums et termes demeure un souvenir inoubliable.
Mais avant d’explorer ces lieux incontournables, je vous suggère, si vous disposez d’un peu de temps, d’aller en découvrir d’autres qui valent tout autant le détour.
A l’instar, par exemple, de l’immense cirque Massimo, où se déroulaient des courses de chars; du temple d’Hercule, rare vestige encore debout du Forum Boarium (ancien marché aux bestiaux) situé sur la place de la Vérité (dont il sera question un peu plus loin)
temple d’Hercule, près de la place de la Vérité
ou encore des gigantesques thermes de Caracalla, les mieux conservés de la ville, dont les jolies mosaïques sont, pour la plupart, plutôt bien conservées.
les termes de Caracalla
les mosaïques de Caracalla
Symbolisant, à eux seuls, la magnificence de la Rome Antique, le Colisée,
le Forum
vue sur le Forum depuis le belvédère du Palatin
ainsi que le Palatin
vue sur le Stade du Palatin
doivent, ensuite, figurer dans le Top 3 de vos Must Visit.
Les découvrir présente, de surcroît, un double avantage.
Celui de circonscrire vos visites à un périmètre commun, les 3 sites n’étant, en effet, distants que de quelques centaines de mètres.
Celui de profiter, par ailleurs, d’un billet unique (valable 48 heures à compter de sa première oblitération) pour les explorer.
Une aubaine suffisamment rare pour être soulignée.
Mais, car il y a bien un mais, sachez que l’affluence touristique ainsi que les interminables (même en hiver comme j’ai moi même pu le constater) files d’attente qui vont de pair, n’y sont pas des mythes !
Dès lors, seule une (préalable) réservation, effectuée online, suivie d’une impression de vos billets vous garantiront un accès ultrarapide, via des portiques dédiés, auxdits sites.
Un gain de temps non négligeable qui s’avère d’autant plus intéressant lorsque le séjour à Rome est court.
Ces questions pratiques résolues, je mets ma main à couper que vous serez subjugués, ainsi que je l’ai été, par l’impressionnant Colisée, dont les rénovations se sont achevées en fin d’année dernière!
En effet, ce spectaculaire (le plus grand de tout l’Empire) amphithéâtre, construit au premier siècle après JC, impressionne par sa taille !
Ce sont ainsi plusieurs dizaines de milliers de spectateurs qui prenaient régulièrement place dans les gradins (se répartissant sur plusieurs niveaux) pour assister aux divers » spectacles » (allant des combats de gladiateurs ou de fauves à l’ exécution des premiers martyrs chrétiens) se déroulant dans ses arènes.
A ce public d’hier, amateur de divertissements plus ou moins sanglants, a désormais succédé une foule de touristes avides des détails donnés par des guides touristiques qui, le temps d’une déambulation dans les allées du Colisée ainsi que d’une contemplation de sa fosse et de ses cages depuis les hauteurs de l’édifice, leur font revivre l’Histoire de ce lieu si indissociable de Rome.
vues extérieures et intérieures du Colisée
Une fois sortis du Colisée, prenez le temps d’admirer les arcs de triomphe qui jouxtent l’édifice
avant de fouler les pavés de la célèbre Via Sacra, plus ancienne voie de Rome traversant le Forum, qui servit de cadre à de nombreux défilés célébrant les succès militaires d’alors .
une partie de la Via Sacra :entre le Colisée et le Forum
Mais ne vous attardez pas plus que de raison car, un peu plus en contrebas, d’autres merveilles vous attendent .
Et en hiver, l’accès à ces dernières n’est possible que jusqu’à 15h30 tapantes , soit une heure avant l’heure de fermeture effective du site.
En d’autres termes, si vous n’avez pas franchi, avant cette deadline horaire, l’entrée commune grâce à laquelle le Palatin ainsi que le Forum n’auront plus de secrets pour vous, vous n’aurez pas d’autre choix que celui de revenir le lendemain ( j’en parle en connaissance de cause)
entrée du Palatin et du Forum
Le Palatin séduira tout d’abord les amoureux d’Histoire.
Car, selon la légende, c’est sur cette colline que les jumeaux Romulus et Remus fondèrent Rome. Rien de moins.
Elle abrita ensuite les résidences de plusieurs empereurs romains (Auguste, Néron, Domitien ou encore Caligula pour ne citer que ceux là) qui, à ce titre, y élevèrent nombre d’édifices, mis à jour dans la zone archéologique, dont nous arpentons aujourd’hui les vestiges.
Le stade, la Domus Augustana ainsi que la maison Flavie dont les mosaïques suscitent l’intérêt de nombreux touristes y ont été mes coups de cœur .
le Palatin
le stade
la Domus Augustana
Explorer le Palatin revient également à prendre le temps, depuis ses hauteurs, de jouir (entre deux vestiges historiques) d’un paysage exceptionnel.
Sur la ville qui, en arrière plan, se détache derrière les millénaires pins parasols et cyprès plantés sur cette colline,
panoramas sur la ville depuis le Palatin
mais aussi sur le site du Forum, lequel se dévoile depuis l’époustouflant belvédère du Palatin le surplombant.
Une terrasse panoramique qui, en effet, vous placera aux premières loges pour contempler les vestiges de ce lieu autrefois cœur spirituel, marchand et politique de la ville .
L’admirer, peu avant le coucher du soleil, depuis cet observatoire rendra cette expérience incroyablement magique.
Car, la lumière du crépuscule enveloppant, peu à peu, les arcs de Titus et de Septime Sevère, les colonnes du temple de Saturne ou encore ce qu’il reste de la maison des Vestales, a tout simplement quelque chose d’irréel .
les vestiges du Forum
Sortez ensuite de cette exquise torpeur en rejoignant les allées dudit Forum où vous découvrirez, d’un peu plus près, les monuments que vous admiriez, quelques minutes plus tôt, depuis la terrasse.
Une promenade durant laquelle je me suis, je l’avoue, sentie toute toute petite face à ces colossaux édifices.
Puis, pour clôturer cette exploration, n’hésitez pas à marquer un arrêt à quelques encablures de la place Venezia où d’autres vestiges, délaissés à tort par les touristes, vous attendent.
Un autre joli moment en perspective.
Moi j’ai adoré !
les vestiges près de la place Venezia
Le prochain saut dans le temps que je vous propose d’effectuer vous mènera jusqu’aux portes de l’étonnant Panthéon.
A peu de choses près, celui de Rome partage avec son homologue parisien la même destinée : un ancien temple ultérieurement reconverti en édifice religieux
où reposent désormais, dans des chapelles latérales, d’illustres italiens.
A l’instar notamment de Victor Emmanuel II et Umberto 1 er (tous deux anciens rois d’Italie) ainsi que du peintre Raphael .
Mais outre cette facette historique, le Panthéon a su me séduire par son architecture combinant un impressionnant portique d’entrée (rappelant celui des temples grecs),
des portes en bronze et une vertigineuse coupole dont l’oculus a assuré la renommée.
Sur la rive droite du Tibre et à quelques pas de la Cité du Vatican (à laquelle je consacrerai prochainement un billet), se dresse le dernier édifice romain a ne, selon moi, pas manquer lors d’une escapade à Rome.
Il s’agit de l’imposant Château Saint Ange, mausolée de l’empereur Hadrien, au sommet duquel s’élève une statue de l’archange Saint Michel.
le Château Saint Ange
Pour vous y rendre, empruntez le pont, piéton, éponyme.
Un ouvrage séduisant à plus d’un titre.
Tout d’abord parce qu’une dizaine de jolies statues (en marbre blanc) de saints, portant différents symboles de la passion du Christ, s’y succèdent.
Dois je, par ailleurs, préciser que l’époustouflante vue qu’il offre sur le fleuve ainsi que sur le dôme de la Basilique Saint Pierre justifie que l’on s’y attarde ?
Mais n’ayez crainte, l’émerveillement se poursuivra, tout au long de ses six niveaux, une fois les lourdes portes du château Saint Ange franchies.
Reste à savoir si vous serez davantage séduits par sa rampe hélicoïdale, ses remparts, meurtrières, tours hérissées, portes en bronze et statues géantes installées dans ses différentes cours
archange Michel
ou, au contraire, subjugués par la richesse de la décoration (associant, notamment, somptueuses fresques, magnifiques plafonds peints et corridor) des anciens appartements privés des papes (en l’occurrence Paul III) qui en avaient fait leur résidence ?
Choix éminemment cornélien, j’en conviens 🙂
les appartements des papes
corridor pompein
Et que dire de la superbe terrasse panoramique , située au dernier niveau du Château ?
Un spot, où je n’ai pas vu le temps passer, qui ravira, de surcroît, tous les passionnés de photographies 🙂
archange Michel
panoramas sur la ville depuis la terrasse du château
la basilique Saint Pierre en arrière plan
Je ne peux terminer ces quelques lignes sur le Château Saint Ange sans vous suggérer, avant de le quitter, d’y prendre l’apéritif (voire d’y manger un morceau) car l’exceptionnelle situation géographique de son restaurant y rend toute halte gustative inoubliable.
Impossible, en effet, de se lasser de cette vue qu’il offre sur la basilique Saint Pierre…
Même les pigeons ne s’y sont pas trompés 🙂
Pour ceux d’entre vous qui se poseraient la question, sachez que le Château Saint Ange est tout aussi resplendissant de nuit lorsque les monuments de la ville revêtent leurs habits de lumière.
Une raison supplémentaire pour succomber à une promenade nocturne digestive vous ne trouvez pas ?
POUR DÉCOUVRIR SES SUPERBES PIAZZAS (PLACES)
les poissons de la Piazza del Popolo
Aussi surprenant que cela puisse, aux premiers abords, paraître, explorer Rome implique d’aller à la découverte de quelques unes de ses piazzas. Dont certaines très célèbres 🙂
Celle de la Bocca Della Verita, la première à laquelle je pense,
attire une foule de touristes désireux de découvrir la Bouche de la Vérité, un autre symbole de la capitale italienne.
Cette dernière est supposée se refermer sur la main de ceux qui prononceraient un mensonge en y insérant leurs bras.
Vérité ou légende ?
Toujours est il qu’une file d’attente, plus ou moins longue selon les heures de la journée, s’étire en permanence devant l’Eglise Santa Maria in Cosmedin dont le portique abrite cette étonnante sculpture.
sa main sera t elle mangée ?
Cette bouche, je l’ai, pour ma part, trouvé un brin effrayante, pas vous ?
S’imposent, ensuite, un arrêt à la piazza Venezia , dominée par le spectaculaire monument ( dont la statue équestre ainsi que les lions ailés ont su me séduire), en marbre blanc, érigé en l’honneur du roi unificateur italien Victor Emmanuel II
suivi d’une halte à celle adjacente du Campidoglio (Capitole), dont les majestueux escaliers de la Cordonata mènent aux musées du Capitole .
la Cordonata
Les 3 prochaines piazzas sur lesquelles je souhaite maintenant m’attarder ont l’avantage de vous transporter, par la présence d’un seul monument, au temps glorieux de l’Egypte pharaonique.
Comment ? Grâce aux obélisques trônant en leur centre.
[Rappelez vous que l’ article consacré à la ville nubienne d’Assouan évoquait la carrière de granit d’où provenaient les obélisques présents dans tous les temples de la Haute Egypte ( édifices auxquels il faudrait d’ailleurs que je consacre un post bientôt) ]
Ainsi, piazza de la Minerva (de la Minerve), c’est sur un surprenant socle en forme d’éléphant que se dresse un obélisque.
Sur la piazza de la Rottonda (de la rotonde), située à seulement quelques mètres de la précédente, un autre obélisque donne toutes ses lettres de noblesse à la fontaine faisant face au Panthéon.
Mais c’est sur la Piazza Del Popolo (place du peuple) que cette empreinte égyptienne est encore plus perceptible à mon sens.
En effet, outre l’obélisque (alors en rénovation en ce mois de décembre 2015) qui s’y dresse,
j’ai été surprise de découvrir les quelques sphinx (second emprunt à la mythologie égyptienne) qui la bordent en partie.
Mais la piazza Del Popolo ne saurait être uniquement réduite à cela tant elle offre d’autres attraits touristiques indéniables.
Tels ses deux belles fontaines,
ses étonnantes sculptures de poissons,
son église éponyme,
le musée consacré à Léonard de Vinci qui s’y est installé
ainsi que la sculpturale porte qui s’ouvre sur cette dernière.
J’oubliais : la vue offerte sur la piazza del Popolo depuis la toute proche colline du Pincio (accessible par des escaliers à partir de ladite place) est tout simplement magnifique !
La piazza di Spagna (place d’Espagne) , dont les célèbres marches mènent, depuis la commerciale et luxueuse via piétonne Condotti, jusqu’à celles de l’église Trinetei dei Monti ( de la Sainte Trinité) ,
reste pour moi l’une des plus belles.
Si j’ai eu la chance de profiter, lors de mon précédent séjour à Rome (en mai 2009), de cette charmante perspective,
il en a été tout autrement à noël 2015.
En effet, des travaux de rénovation, alors en cours, rendaient inaccessibles son magnifique escalier.
Heureusement, la fontaine de la Barcaccia (de la barque), autre point fort de cette place, a su me faire oublier ce léger désagrément.
Mettez à profit votre présence place d’Espagne pour prendre, ensuite, un peu de hauteur en vous rendant sur la toute proche colline du Pincio.
Outre les jolies vues sur la ville qu’elle vous réserve,
s’y attarder vous donnera, également, l’occasion de visiter la Villa Medicis, cette ancienne résidence secondaire, appartenant à la famille florentine des Medicis, qui fut cédée à la France il y a plusieurs siècles.
Depuis lors, elle porte haut l’étendard de la Culture française à Rome grâce, entre autre, aux nombreuses résidences d’artistes français qu’elle y accueille.
façade de la Villa Medicis
Une visite qu’il me tarde moi même de faire lors de mon prochain séjour.
Jamais deux ( voyages à Rome) sans trois n’est ce pas ?
Puis reprenez votre bâton de pèlerin 🙁 pour rejoindre la piazza delle Cinque Scole.
Située au cœur du Ghetto, quartier où les juifs de Rome furent contraints de demeurer à compter du 16 eme siècle, elle constitue un bon point de départ pour tout ceux soucieux d’effectuer un itinéraire marqué du sceau du « devoir de mémoire » mais aussi pour les amoureux de gastronomie désirant (notamment) goûter aux artichauts frits, une spécialité culinaire juive romaine.
De là, rejoignez (en passant par l’île de Tiberine)
le quartier, autrefois populaire mais désormais branché, du Trastevere dont les ruelles pavées n’épargneront pas, mesdames, vos talons.
Vous voila prévenues 🙂
Point névralgique de ce dernier, la piazza di Santa Maria in Trastevere devra y constituer votre première halte.
En effet, cette dernière a véritablement de quoi séduire.
De jour, sa fontaine ainsi que sa basilique (l’une des premières églises de la ville), dont la superbe mosaïque dorée (représentant la Vierge à l’enfant) fait resplendir la façade, ne manqueront pas d’attiser votre curiosité.
l’église et la fontaine
A la tombée du jour, ce sont plutôt ses restaurants et cafés, où se presse une clientèle plutôt bohème, qui vous attireront.
Une place incontournable donc..
Last but not least, terminez votre exploration des plus belles ou atypiques places de Rome en vous rendant à la majestueuse et très (voire trop) souvent bondée piazza Navona, laquelle fut bâtie à l’emplacement d’un ancien stade érigé par l’empereur Domitien.
Vous ne saurez probablement plus où donner de la tête entre ses fontaines, ses palais, l’ église, les stands de la foire de Noel qui s’y tient en décembre ainsi que les nombreux restaurants qui la bordent.
Mais, croyez moi, cette découverte, au cœur de Rome, is all worth it !
les attractions de la place 🙂
POUR S’ÉMERVEILLER DEVANT SES CÉLÈBRES FONTAINES
la fontaine de Trévi
Maintenant que vous savez tout des monuments et places à ne pas manquer lors de votre passage à Rome, je vous suggère de rajouter à votre « Must Visit liste » la découverte de quelques unes des plus belles fontaines de la ville.
3 plus exactement.
(Un chiffre pouvant néanmoins sembler ridicule lorsque l’on sait que la capitale italienne en compte plusieurs centaines.)
Ainsi, la fontana dei Quatre Fiumi (celle des 4 fleuves), œuvre du Bernin située au centre de la piazza Navona, a été (comme c’est d’ailleurs le cas pour de nombreux touristes explorant Rome) mon premier coup de cœur.
4 sculptures allégoriques représentant chacun des 4 grands fleuves d’Asie, d’Europe, d’Amérique et d’Afrique (que sont le Gange, le Danube, le Rio de la Plata et le Nil), elles même surmontées d’un obélisque, d’où jaillissent ses eaux.
Un spectacle dont je ne me suis pas lassée.
Souhaitant sortir des sentiers battus, c’est vers la piazza Mattei, une charmante petite place du quartier du Ghetto, que je me suis ensuite dirigée.
Là, aucune horde de touristes en vue.
La jolie fontaine de Tartarughe ( des Tortues), s’offre donc aux regards des seuls initiés dont vous faîtes désormais partie 🙂
Enfin, et comme vous l’avez sans doute déjà deviné, la fontaine de Trévi occupe la première place des fontaines incontournables de la Cité Éternelle .
Une renommée qu’elle doit aussi bien à son immortalisation (que je rappelais dans mon propos introductif) dans le film chef d’œuvre de la Dolce Vita, qu’à sa beauté.
Cette dernière étant, d’ailleurs, encore plus éclatante depuis la fin des importants travaux de rénovation (entrepris depuis plusieurs années) qui s’y sont achevés fin décembre 2015.
Ne soyez donc pas surpris de devoir y jouer des coudes car il s’agit, bel et bien, d’un des sites touristiques les plus fréquentés de Rome !
L’on s’y bouscule pour y lancer une pièce( tradition quand tu nous tiens ), pour admirer le fascinant Neptune et son char fendant les flots ou pour plus, prosaïquement, prendre des selfies (être dans l’air du temps ou pas, telle est la question)
POUR VIVRE LA DOLCE VITA
l’une des salles du Caffé Gréco
« A Rome, Fait comme les romains ».
Un adage auquel je souscris totalement car, mis en pratique, il permet de découvrir une ville autrement, et sans doute de façon plus authentique, au travers des habitudes de ses habitants.
Ainsi, à Rome, oubliez un instant vos parcours de visites pour profiter de la Dolce Vita, des petits plaisirs, simples ou pas (et ils sont nombreux), que la ville a à offrir.
Se régaler de spécialités italiennes est le premier auquel je pense.
Et cela commence dès le petit déjeuner où vous ne vous lasserez pas des délicieux cafés (souvent ristretto) et cappucinos.
Le mythique et multiséculaire Caffé Gréco (autrefois antre des Intellectuels), situé via Condotti près de la place d’Espagne, est le parfait endroit à mon sens pour ce faire.
Au comptoir ou attablés, l’atmosphère de ce café, constitué d’une enfilade de salles aux murs recouverts de photographies et de tableaux, saura vous séduire.
Moi je m’y suis sentie bien.
Puis, l’heure de table venue, ne passer pas davantage à côté d’autres spécialités culinaires romaines que voici :
Antipastis, pâtes all amatriciana (au piment, tomate, pecorino et porc) ou alle vongole (aux palourdes), pizzas biancos (c’est à dire sans sauce tomate) artichauts à la romaine, beignets de fleur de courgette, risottos, poissons ou viandes grillés, le tout accompagné d’un bon verre de vin italien.
antipastis
risotto
dorade grillée
pâtes aux palourdes et autres fruits de mer
côtelette d’agneau grillée
fromages du pays: pecorino et ricotta
pastas
Excellente adresse, le restaurant familial Da Vincenzo a su ravir mes papilles gustatives à plusieurs reprises !
Pour le goûter, les becs sucrés se régaleront d’une glace à l’italienne ( cela s’impose)
les glaces !!!
achetée dans une, anonyme ou plus renommée, gelateria ,
(J’ai tenté sans succès celle, réputée, d’Alberto Pica, malheureusement fermée en ce samedi 26 décembre 2015.)
de tiramisu
ou de panettone, cette brioche fourrée aux fruits confits traditionnellement dégustée durant les fêtes de noël.
Pour les autres, quelques délices salés dénichés chez le traiteur Volpetti, que l’on ne présente plus et dont la vitrine dévoile de nombreux fromages et charcuteries, devraient vous réjouir..
A moins que vous ne préféreriez prendre l’apéro installés à l’une des nombreuses terrasses de cafés que compte la ville
terrasses Piazza Navona
tout en admirant le ballet presque continu des vespas, des passants ou des carabinieris ( gendarmes) passer ?
carabinieris dans les rues de Rome
Si tel est le cas, je vous suggère celles des petites ruelles du quartier du Trastevere dont le charme m’a littéralement envoûtée !
terrasse donnant sur la place Santa Maria di Trastevere
Une planche de charcuteries et ou de fromages de la région,
de délicieuses bruschettas tomate-basilic-mozzarella et un verre de vin blanc, what else ?
La Dolce Vita c’est aussi découvrir la classe italienne (loin d’être, encore une fois, un mythe) en faisant du shopping (vêtements, chaussures et maroquinerie) et ou du lèche vitrine dans les rues commerçantes de la ville.
Vous y trouverez forcément votre bonheur.
Là, en effet, boutiques d’artisans côtoient enseignes prestigieuses ( telles Prada, Gucci, Ferragamo , Valentino, Armani ou encore Dolce et Gabbana), majoritairement installées via Condotti et Babuino, dont les superbes vitrines sont de véritables tentations.
Auxquelles l’on cède ou pas selon son porte monnaie:)
C’est aussi profiter de son séjour dans la capitale italienne pour y découvrir quelques adresses d’hébergement confidentielles où faire une halte, voire plus si affinités, sera toujours un véritable plaisir.
L’hôtel Leon’s Place, établissement cosy et élégant, en fait partie…
Difficile, en effet, de ne pas succomber aux charmes de ses chambres cosy, son joli lobby,
son étonnant bar
corridor menant aux chambres
ou encore à son délicieux petit déjeuner ….
Une adresse à retenir d’urgence !.
POUR PÉNÉTRER DANS SES INNOMBRABLES EGLISES
basilique Saint Jean de Latran
C’est en arpentant les rues de la cité Éternelle que l’on prend toute la mesure de son statut de capitale catholique du monde tant les églises et autres édifices religieux de cette confession (en dehors de la Cité du Vatican) se retrouvent à presque tous les coins de rue.
Première basilique romaine à avoir été érigée par l’empereur Constantin (lequel se convertit au christianisme en l’an 312), la basilique Saint Jean de Latran, (l’une des 4 basiliques majeures de la ville) située sur la place éponyme, est celle que j’ai découverte en premier lieu.
A l’imposante façade dominée par d’immenses statues, aux fresques de ses loggias extérieures
succèdent, à l’intérieur de l’édifice, sculptures d’apôtres, baldaquin dans la nef ainsi que d’autres fresques et dorures,
Les visites du cloître, aux colonnes torsadées et aux jolies mosaïques,
et du baptistère attenant vous permettront, ensuite, de terminer votre découverte de la basilique Saint Jean de Latran.
Si vous souhaitez, en outre, être témoins d’étonnantes scènes de dévotion religieuse, c’est dans le sanctuaire de Scala Santa, situé juste en face de la basilique précitée, qu’il faudra vous rendre.
Des fidèles y gravissent, à genoux, les marches de l’escalier qu’aurait emprunté Jésus, lors de son procès, dans le palais de Ponce Pilate.
L’église Saint Pierre aux Liens est, quant à elle, un autre édifice religieux incontournable.
Moise
Pour son autel et ses fresques
mais surtout pour la magnifique sculpture de Moise, réalisée par Michel ange, qu’elle abrite.
POUR EXPLORER SES MUSÉES AUX COLLECTIONS EXCEPTIONNELLES
fresque salon d’entrée, Galerie Borghèse
Si personne ne saurait contester à la ville toscane de Florence son statut de capitale italienne des Arts, il n’en demeure pas moins que Rome abrite aussi de nombreux musées d’envergure, à l’instar des Palazzo Altemps et Massimo Alle Terme et bien d’autres encore, qui méritent le détour.
.
N’espérez donc pas tous les explorer au cours d’un seul et unique séjour car cela relève tout simplement de l’impossible (à moins, bien évidemment, que votre escapade romaine ne dure plusieurs semaines)
Puisqu’il vous faudra donc opérer des choix stratégiques à ce titre, je partage avec vous les lieux de culture que j’ai moi même pris plaisir à explorer.
Ainsi le Palazzo Dei Conservatori (palais des Conservateurs), l’un des musées du Capitole, m’a laissée un souvenir impérissable.
Grâce, notamment, à ses immenses statues et sculptures, dont les fragments (mains, pied et tête) de la statue de Constantin ,
la statue équestre de Marc Aurèle
des mosaïques
et la louve, en bronze, capitoline allaitant Romulus et Rémus (fondateurs de Rome)
Si, faute de temps, je n’ai pas été en mesure de parcourir les galeries du MAXXI, le premier musée d’art contemporain de Rome incluant un espace dédié à l’art et un autre à l’architecture, j’ai tout de même tenu à aller découvrir sa surprenante architecture que l’on doit à l’architecte Zaha Hadid.
Maxxi
Un musée dont le design incontestablement futuriste s’exprime aussi bien dans la conception de ce parallélépipède blanc-gris (fait de béton et d’acier) aux formes courbes et aux murs ondulants,
que dans l’édification du monumental escalier noir (intérieur ) qui attire tous les regards.
J’ai, de plus, été émerveillée par Golden Lotus, une imposante et mouvante fleur de lotus dorée installée à l’entrée du Maxxi, laquelle a été réalisée par l’artiste coréen Choi Jeong- Hwa.
Les œuvres de ce dernier font d’ailleurs actuellement partie de l’exposition Transformers qui se déroule, jusqu’à la mi mars 2016, au Maxxi.
Enfin, au cœur de la Villa Borghèse (bâtie par le Cardinal Scipione Borghèse),
aujourd’hui l’un des plus grands parcs de la ville (où il est possible de se promener, de faire son jogging et de se restaurer tout en admirant ses bâtiments et nombreuses statues ) ,
aperçus de la Villa Borghèse
se cachent désormais trois beaux musées.
L’un d’entre eux, la Galleria Borghèse ( rassemblant la collection privée, faite essentiellement de peintures et de sculptures, de la famille éponyme) est l’un des plus beaux de toute l’Italie !
Ce qui explique d’ailleurs qu’il y ait toujours foule !
la queue devant l’entrée de la Galleria
Exposée sur deux étages, cette collection vous réserve de très belles surprises.
Vous aurez, en effet, l’embarras du choix entre les époustouflantes mosaïques du grand salon d’entrée, les superbes fresques et plafonds peints ornant les lieux, les magnifiques sculptures (celles du Bernin, de Canova ou encore celle du salon des empereurs) ou les toiles de maître italiens (avec notamment des représentants des écoles de peinture vénitienne, florentine ou siennoise) tels Le Caravage (à qui l’on doit l’un des joyaux de la co-cathédrale de La Valette) ou d’autres grands noms de la peinture européenne tels Rubens
mosaiques de gladiateurs
Le Caravage , Jerome
Le Caravage : le jeune a la corbeille de fruits
Rubens
Le Bernin : Rapt de Proserpine
Canova, Pauline Bonaparte
le Bernin: David
le Bernin : Daphné et Apollon
Mais pour pouvoir admirer toutes ces merveilles artistiques, il faut (ici plus qu’ailleurs) être organisé.
L’accès n’y est en effet possible que sous réserve d’avoir obligatoirement réservé, plusieurs jours à l’avance et sur le site internet dédié, sa date ainsi que son créneau horaire de visites ( l’exploration de la Galleria étant limitée à deux heures).
A défaut, l’entrée vous sera tout bonnement refusée car aucun achat de billet n’est possible sur place.
Voila, vous savez tout !
Nathalie ( blog Mosaïques) | Mar 10, 2016 at 8 h 33 min
Quel reportage ultra complet! On s’ y croirait! Je visite Rome depuis 2 mois, jour après jour et je confirme que cettte ville est fascinante! Impossible de se lasser! La plazza Popolo est maintenant parfaitement rénovée. L’escalier de la plazza di Spagna est toujours en travaux. Seule une partie est accessible. La fontaine de Trevi attire les foules à tout moment de ls journée, c’est dingue. En ce moment, avec le Jubilé du Vatican, les Portes Saintes sont ouvertes et les pèlerins se pressent!
Même en hiver, on peut arpenter ses rues des heures avec plaisir! Petites pauses dans un bar ou pasticceria et c’est reparti!
Si tu aimes Rome, prends un peu plus de temps la prochaine fois pour visiter des quartiers moins connus mais supers : Gabartella, Testaccio, par exemple
Le Pigeon Voyageur | Mar 10, 2016 at 9 h 38 min
Merci Nathalie pour ton retour ! Fascinante c’est vraiment le cas ! Je suis à mon deuxième séjour (qui ne dura que 4 jours) mais j’ai le sentiment que j’ai encore tellement de choses à y découvrir !!! Je suis rapidement passée par le Testaccio mais je note ta suggestion pour Gabartella pour mon prochain voyage dans la ville Éternelle, merci ! Explorer à nouveau le Vatican a également été une belle expérience surtout durant les fêtes de Noel mais j’en parlerai dans un prochain article. Profite bien de la capitale italienne 🙂