PARCE QUE LOME LE VAUT BIEN
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Galerie d’art La Muse, Le Guitariste, artiste Claudio Kunakey, Lomé |
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 Accra, Lagos, Dakar, Abidjan : autant de villes ouest africaines qui ont, aujourd’hui, le vent en poupe.
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 Aussi bien auprès des ressortissants du continent, des touristes et expatriés étrangers (fraîchement ou non débarqués), des firmes internationales désireuses de se positionner (pendant qu’il en est encore temps) sur des marchés désormais en pleine expansion, que des nombreux repats de la Diaspora lesquels voient, dans ce retour, l’opportunité de mettre leurs compétences (acquises en Occident) au service du développement de leur continent tout en s’assurant un avenir professionnel plus radieux (bien loin notamment des problématiques de plafond de verre auxquelles ils doivent malheureusement faire face de l’autre côté de l’Atlantique).
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Reste que l’engouement suscité par ces grandes métropoles ne tient pas uniquement, et à mon sens, à  l’essor et ou au renouveau économique affichés par les capitales du Ghana, du Nigeria, du Sénégal ou encore de la Cote d’Ivoire.
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Ces villes ont, en effet, autre chose à offrir à tous ceux qui y posent leurs valises (ne fut ce que pour quelques jours ).
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Notamment une indéniable qualité de vie (pour qui en a cependant les moyens), une scène culturelle, artistique et musicale dont la vitalité ne souffre pas la discussion, une atmosphère conjuguant modernité et tradition, des infrastructures ( en l’occurrence routière et hôtelière), plutôt développées ainsi que de nombreux sites touristiques dont ces pays assurent la promotion.
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Autant d’éléments qui rassurent donc le Touriste, envisageant de les visiter, quant à sa capacité, une fois sur place, à explorer ces cités dans de bonnes conditions.
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[Je tiens néanmoins, par souci d’objectivité, à préciser que tout (comme c’est d’ailleurs le cas dans d’autres villes,même occidentales) n’ y est pas toujours idyllique.
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En témoignent par exemple les fréquents délestages, les problèmes d’inondations ou de pollution, la cherté, sans cesse croissante, du coût de la vie, les interminables embouteillages ou encore quelques soucis d’insécurité auxquels les habitants doivent faire face.
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Fin de la parenthèse. ]
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     Mais contrairement à ses homologues précitées, Lomé, la capitale (depuis la fin du 19 eme siecle) togolaise (laquelle aurait, selon les récits oraux, été fondée à la fin du 16 ème siècle par l’ethnie des Ewés) où vit, aujourd’hui, près du quart de la population nationale (soit un peu plus d’1,6 millions d’habitants) et qui concentre, par ailleurs, les trois quarts de  l’activité économique du pays, ne fait pas partie des Must Visit de la sous région.
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Peu nombreuses sont, en effet, les agences de voyages (parisiennes ou non)  qui l’incluent dans leurs circuits consacrés à la découverte de l’Afrique de l’Ouest.
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A leur décharge, avouons que presque personne , hormis les togolais de la Diaspora, les humanitaires ou les membres d’ONG, ne décide d’aller passer ses vacances, estivales ou pas, à Lomé…
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Prohibitif coût du billet d’avion pour s’y rendre durant les vacances scolaires (faute de concurrence aérienne s’agissant des compagnies  proposant ce vol), ville moins développée et urbanisée que les capitales voisines, faiblesse du service et de l’hôtellerie sur place, infrastructures routières laissant à désirer sur certains tronçons, peu de lieux de culture, offre limitée de loisirs « intéressants » pour occuper son temps libre et, enfin, sentiment de se retrouver dans un grand village plutôt que dans la première ville du pays.Â
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Telles sont les principales raisons évoquées, aussi bien par les ressortissants Togolais, eux même, que par les étrangers, pour expliquer l’absence d’intérêt touristique dont souffre Lomé.
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Je manquerai ainsi d’objectivité en ne reconnaissant pas la véracité, encore aujourd’hui (malheureusement), d’une partie desdits arguments.
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Mais ce serait tout aussi partial, de surcroît après avoir exploré Lomé durant près de deux semaines cet été, de passer sous silence le fait qu’elle a, nonobstant tous ces éléments encore largement perfectibles et les préjugés qui lui collent à la peau, de nombreux attraits touristiques !
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Et je dirai même pire : Lomé Vivina ! (comme mes compatriotes se plaisent d’ailleurs si bien à le dire )
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Une affirmation, que l’on pourrait traduire par « on passe du bon temps à Lomé, l’on s’y sent bien », à laquelle j’acquiesce désormais.
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Parce que je reste convaincue que la sensation de félicité ressentie lors d’un séjour touristique dans une ville (peu important son nom) ne se mesure pas, uniquement, à l’aune de ses gratte ciels, de ses routes bien tracées, du nombre de ses centres commerciaux ou de la multitude de distractions qu’elle est en mesure d’offrir.
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La paisible, charmante et chaleureuse Lomé se situant (en bord de mer)  à deux pas du poste frontière ghanéen d’Aflao et à environ une heure de route de celui de Hillacondji (côté béninois) en est, en ce sens, la parfaite illustration. Â
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 Car derrière ses (faux) airs alanguis (et pour peu que vous vous donniez la peine de dépasser vos aprioris afin de l’explorer un peu plus en profondeur) ce sont de nombreux lieux inédits, surprenants, voire même insoupçonnés qui vous attendent dans cette capitale qui se révèle, au fil des pérégrinations, aussi bien agréable qu’ attachante.
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C’est donc ce visage aux multiples facettes (dont je n’avais, moi même, jusqu’ici pas conscience) que je tiens à présent à partager avec vous.
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  Puisse ce portrait changer, un tant soit peu (j’en fais le souhait), votre regard sur Lomé et vous inciter à y faire escale …
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ATMOSPHÈRE, ATMOSPHÈRE …..
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circulation des Oleyia (taxis-moto) sur le boulevard circulaire de Lomé, fin d’après midi |
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Rien de tel pour prendre le pouls et découvrir l’âme d’une ville que de se promener dans ses différents quartiers.
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Un poncif que Lomé, que l’on rejoint après un peu moins de six heures et demie de vol depuis Paris, ne fait pas mentir.
premières vues sur Lomé peu avant l’atterrissage
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Mais parce qu’un seul chapitre ne suffirait pas à lister tous les éléments constitutifs de son ADN,  je prends ici le parti de n’évoquer que ceux qui, par leur récurrence, me paraissent véritablement représentatifs de l’identité de la capitale togolaise.
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UNE CIRCULATION INTENSE
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heures de pointe en fin de journée sur le boulevard circulaire : motos, voitures, camions |
  Ainsi, découvrir Lomé c’est faire, en premier lieu, l’expérience de sa circulation, pouvant être intense et stressante par moments (un peu moins cependant qu’à Accra, Cotonou, Abidjan ou Lagos).Â
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Autant sur les artères principales, que sont les Boulevards du Mono, Circulaire ou Eyadema, que dans les vons, l’équivalent de voies non goudronnées, qui s’enfoncent dans les quartiers.
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   De fait, votre vigilance devra être de tous les instants : entre les trains circulant sur les quelques passages à niveau, les titans, surchargés de marchandises, roulant à vive allure vers le nord, les piétons traversant la chaussée de façon intempestive, les nombreux vendeurs, de tout et n’importe quoi, assaillant les conducteurs aux feux rouges, les taxi traditionnels (collectifs ou non en fonction de leurs couleurs)  chargeant et déposant leurs usagers au petit bonheur la chance, les cars assurant les liaisons nationales (entre Lomé et les villes de l’intérieur du pays) ou internationales (entre Lome, Accra, Cotonou, Abidjan et Ouagadougou), les autobus publics Sotral créant parfois des embouteillages devant leurs arrêts
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panneau prévenant de la proximité d’un passage à lomé |
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grille tarifaire pour les courses en taxi, enceinte de l’hôtel Ibis |
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 Et surtout les milliers de Oleyia !Â
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Cette version togolaise des célèbres et économiques taxis motos béninois appelés Zem (pour Zemidjan), nom signifiant littéralement en langue fon « emmène moi vite ».
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A Lomé, ils se distinguent par leur dangereuse conduite, à l’origine d’ailleurs de nombreux accidents quotidiens,  leur capacité à insulter copieusement ceux qui ont l’outrecuidance de se mettre en travers de leurs chemins et enfin la pollution qu’ils dégagent, en sillonnant la ville, du fait de l’utilisation de kpayo, l’essence frelatée  en provenance du Nigéria.
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Reste que l’insuffisance de l’offre de transports publics, la crise économique qui a secoué le pays au début des années 90 ainsi que l’attractivité des tarifs pratiqués par les Oleyia sont à l’origine de leur développement exponentiel.
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De ce fait, Lomé a donc désormais un air de Cotonou qu’elle n’avait pas il y a encore quelques années.
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taxi collectif au premier plan |
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 Dans les rues vous assisterez aussi bien au spectacle des clients interpellant, suffisamment fort et tout en levant le bras, d’un « Oleyia » (c’est à dire on y va? en mina)  les conducteurs de ces taxis motos afin qu’ils s’arrêtent qu’à celui de ces « zems » hélant toute personne patientant, debout, en bordure des artères.
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zem à l’arrêt |
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personne hélant un « zem » |
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  Enfin, ne soyez pas surpris de voir un même Oleyia transporter simultanément adulte, enfants (dont parfois des bébés), marchandises (de toutes natures) et parfois même des chèvres !
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Cardiaques s’abstenir 🙂
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PANNEAUX PUBLICITAIRES A GOGO
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Flâner dans Lomé c’est également découvrir les nombreux panneaux publicitaires qui s’affichent, en grand, partout dans la ville
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Ceux des firmes textiles Vlisco et Woodin tiennent le haut du pavé et constituent d’ailleurs une source d’inspiration, non négligeable, pour toutes les modeuses togolaises averties 🙂
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Mais vous n’échapperez pas non plus aux classiques encarts consacrés à la promotion de divers produits alimentaires ( notamment thé lipton, glace de la marque Fan Milk et différents jus de fruits),  des compagnies de télécommunications locales (dont je n’ai, soit dit en passant, pas toujours réussi à saisir le message) ainsi que de quelques chaînes de télévisions ou encore aux panneaux, plus surprenants, faisant la publicité d’une marque de serviettes hygiéniques répondant au nom de Be Yon Se (pas certaine que la star américaine apprécie :).
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J’ai, pour ma part, eu un coup de cÅ“ur publicitaire pour Odjé Tougbedje : la bière Castel, format 50 cl, vendue 500 fcfa (soit moins d’un euros).
Outre sa jolie forme, j’ai apprécié que le nom donné à cette bouteille (signifiant tu es belle) soit en mina (la langue parlée au sud du pays).
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En revanche, dans la partie septentrionale du Togo, la publicité de cette même Castel reprend plutôt les visuels des Evalas, l’une des fêtes initiatiques la plus importante de la région.
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La marque a donc su, intelligemment, adapter ses codes publicitaires afin qu’ils reprennent au mieux les éléments culturels clés de ses clients :)..un effort qui mérite d’être souligné.
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panneaux publicitaires dans les rues de lomé
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L’ASIE DE PLUS EN PLUS PRÉSENTE
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hôtel visant une clientèle asiatique |
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Une ballade à travers les rues de Lomé permet également de prendre la mesure de la présence, croissante, de la communauté asiatique, et plus spécifiquement chinoise, dans la ville.La multiplication des restaurants spécialisés outre celle d’hôtels susceptibles d’héberger cette clientèle en attestent.
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L’importance des relations économiques entre la Chine et le Togo n’est un secret pour personne .
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COMMERCE, COMMERCE ET ENCORE COMMERCE
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vendeur de fan milk |
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 Royaume des vendeurs et vendeuses (qu’ils soient ou non ambulants) ?
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Les rues togolaises le sont incontestablement.
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Étals de fruits et légumes, de divers biscuits et apéritifs (appelés localement atchomon) ou encore de pain sucré occupent les trottoirs.
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Les vendeurs pédestres ambulants de thé et café ou ceux poussant des vélos glaciaires de fan milk (ces glaces et yaourt produit(e)s localement) sillonnent inlassablement les voies de la capitale .
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 De jeunes femmes proposent chips de banane plantains, canne à sucre ou papayes prédécoupées, en guise d’ encas, à presque tous les carrefours.Â
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vendeuse de canne à sucre |
Sans oublier les mamas qui tiennent des stands proposant (à l’heure du déjeuner ou en soirée), dans leurs grandes marmites, plusieurs mets locaux  :  ayimolu (riz aux haricots), koliko ( frites d’igname), botocoin (beignets) ou encore akoumé (pâte de mais) avec sauce.
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Toutefois les trottoirs de la capitale togolaise ne sont pas uniquement envahis par les denrées alimentaires.  Â
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Ainsi ceux qui craignent de ne plus disposer d’assez de crédit sur leur téléphone verront leurs angoisses fondre comme neige au soleil en découvrant que les petites cabines téléphoniques ainsi que les points de vente de recharges téléphoniques, Moov ou Togocell (les deux principaux opérateurs du pays), pullulent également dans la cité 🙂
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 Lomé est également connue pour ses nombreux marchés (sur lesquels je reviendrai un peu plus loin) où la plupart des ménagères viennent faire leurs emplettes.
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Pour autant, la ville compte également plusieurs supermarchés, plutôt bien achalandés, dont King Cash, Leader Price ou encore ceux de la chaîne Ramco.
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Bien évidemment les produits importés y sont vendus à des prix frôlant parfois l’indécence mais on y trouve presque tout…
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Quelle ne fut mon émotion de découvrir, dans les rayons de celui situés aux abords du marché artisanal, quelques boites de Cerelac..l’une de mes madeleines de Proust 🙂
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Mais c’est surtout de la petite affiche placardée au niveau du stand de journaux de ce Ramco dont je me souviendrai!
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On peut difficilement faire plus explicite : éviter de feuilleter à outrance si vous savez que vous n’allez pas acquérir le magazine.
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A malin, malin et demie 🙂
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stand de journaux dans un supermarché Ramco |
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Veillez cependant à ne pas vous rendre, entre midi et deux, dans les supermarchés car, à l’instar d’autres commerces et banques, ces derniers ferment carrément leurs portes durant ce créneau horaire
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La pause déj’ c’est sacré 🙂
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A la recherche de journaux locaux ?
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Les kiosques disséminés dans la ville vous trouveront l’édition, qu’elle soit politique, satyrique ou people, que vous recherchez.
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DÉCOUVRIR DES CONSTRUCTIONS ATYPIQUES
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siège de la bceao a lome |
Lomé se distingue également par l’architecture, plus ou moins réussie, de ses constructions à l’instar de ses banques (BOAD, EBID notamment)
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de ses ronds points
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ou de ses nouveaux hôtels, tel l’ Eda Oba, aux design un brin futuriste.
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LES SURPRISES DES VONS
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Ablo chaud en vente |
Mais ce que j’ai préféré, au cours de mes ballades à Lomé, c’est m’aventurer dans les vons car ils réservent de nombreuses surprises !
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De la découverte de maisons joliment fleuries (les togolais ont un gout immodéré pour les fleurs et l’entretien des beaux jardins), de panoramas sur l’océan, de panneaux d’agences immobilières
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maison fleurie |
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vue sur l’océan et les cocotiers depuis un von |
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envie d’acheter ou de vendre ? |
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En passant par les affiches et panneaux de  particuliers proposant des machines à piler le foutou (pâte réalisée à partir d’igname pilée) ou vendant de l’ablo (délicieuse pâte de mais et de riz cuite à vapeur)  zozo !
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C’est à dire chaud 🙂
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cuisson d’ablo |
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LA LAGUNE DE LOME
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Votre promenade vous mènera certainement jusqu’aux abords de la lagune de Be, qui gagnerait à être nettoyée à certains endroits, traversant Lomé .
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Il n’en demeure pas moins qu’assister, en fin de journée, au coucher de soleil tombant sur cette étendue d’eau reste une jolie expérience.coucher de soleil sur la lagune
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filets de pêcheurs |
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AGOE, LE QUARTIER QUI MONTE
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brasserie BB |
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Enfin, ne manquez pas de terminer votre exploration de Lomé en vous rendant dans le quartier d’Agoé, en pleine expansion, où de nouvelles maisons sortent de terre tous les jours,  des routes, notamment un échangeur, construites récemment font la fierté des loméens et qui abrite, par ailleurs, le siège des mythiques Brasseries du Bénin, plus connues sous leur acronyme  BB, fondées au début des années 1960.
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les nouvelles routes d’Agoué
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Sortent notamment de cette usine des bières brassées localement (Pils, Eku, Flag et Castel ), de l’eau minérale (Vitale), ainsi que des « sucreries », soit des boissons gazeuses non alcoolisées( Cocktail de fruit BB, Sport Actif, Fanta au goût meilleur qu’en Europe ainsi que Malta) que vous retrouverez à  toutes les cartes des restaurants de la ville.
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sucrerie et bières BB
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l’usine vue de l’extérieur
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FIESTA, HERE WE GO
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au Montecristo |
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 Et si vous avez envie, une fois la nuit venue, d’aller enflammer le dance floor, sachez que les établissements à ce titre ne manquent pas dans la capitale togolaise.
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Bars lounge (que j’évoquerai un peu plus loin), bar-lives, maquis mais aussi discothèques.
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  A ce titre, depuis la fermeture, il y a plusieurs mois, du Byblos, une boite de nuit qui fait partie des souvenirs de jeunesse de bon nombre de togolais (moi comprise), et la désaffection pour le Privilège (PV pour les habitués), la plus grande boite de nuit de la ville connue, notamment, pour ses soirées mousse, le VIP et le Montecristo sont les établissements qui drainent, jusqu’à tard dans la nuit, la majorité des noceurs de la ville.
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En effet, le Togolais sort relativement tard et il suit, en outre, un itinéraire nocturne bien défini : début de soirée dans des bars, bars lounge ou autres spots (que j’évoquerai dans un autre paragraphe)  avant d’aller fouler la piste d’une  ou plusieurs boites de nuit.
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  Ainsi, l’ambiance au Montecristo ne commence à battre son plein qu’aux alentours de deux voire trois heures du matin pour ne se terminer qu’à l’aube.
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LA VILLE DES MARCHES
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l’entrée du marché aux fétiches |
Lomé, ce n’est un secret pour personne, regorge de nombreux marchés !
LE MARCHE AUX FÉTICHES
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Celui du quartier d’Akodessewa, qui se découvre obligatoirement accompagné d’un guide, est, à mon sens, le plus atypique dans la mesure où il est consacré aux fétiches.
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Il apparaît, au surplus, comme un avant gout de la culture vaudoue qui prévaut dans la région maritime du Togo !
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Oui vous avez bien lu !
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 Au programme : statuettes, fétiches ainsi qu’ingrédients pour fabriquer des remèdes traditionnels miracles. Â
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Vous trouverez donc sur les étals diverses herbes ainsi que des peaux, os et crânes d’animaux, de toutes sortes, vendus par des praticiens en médecine traditionnelle (pour la plupart venus du Benin voisin)  qui vantent l’efficacité de leurs produits pour guérir de n’importe quelle maladie et se protéger du mauvais œil.
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peaux de serpents |
Une consultation, auprès du président du marché des fétiches, vous sera même proposée avec, en prime, la possibilité d’acheter (bien évidemment) des amulettes supposées vous protéger.
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On y croit ou pas …..
à l’intérieur du lieu de consultation du président du marché
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LE GRAND MARCHE OU MARCHE D’ADAWLATO
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 Assiganme est le marché le plus célèbre et animé de Lomé ainsi que l’un des plus connus de la sous région.Une réputation qu’il doit aux Nana Benz, ces riches commerçantes togolaises circulant à bord de mercedes (d’où leur surnom) qui ont fait la renommée, depuis les années 50-60, du Togo grâce à leur florissant commerce, depuis tombé, de pagnes wax dont elles dessinaient même les motifs pour certaines.
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Leur histoire a d’ailleurs fait l’objet d’ouvrages, dont celui d’Hélène Labitey (Nana Benz, Parcours de Vie), que j’ai pu lire l’an dernier.
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 La circulation automobile y étant difficile, c’est à pied qu’il convient de rejoindre ce marché qui s’est installé autour de la Cathédrale de Lomé.
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L’édifice le plus important du marché, le bâtiment principal à deux étages (dont le premier était exclusivement dévolu aux étals des Nana Benz) est désormais vide après avoir été détruit par l’incendie, présumé criminel, qui l’a ravagé en 2013 et au cours duquel beaucoup de commerçants (notamment les Nana Benz) ont perdu marchandises et surtout avoirs financiers !
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Mais le marché, haut en couleurs, s’étend néanmoins dans les rues adjacentes.
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On y trouve presque tout si ce n’est tout  : boutiques vendant des pagnes en gros ou en détail, bijoux, perles, vêtements (même si le marché de Hedzranawoé s’est désormais spécialisé dans la vente de friperie),vanneries, sculptures, accessoires, commerçants faisant du change à des taux avantageux et enfin des stands alimentaires (boucherie et poissonnerie notamment)
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Pour acheter des fruits et des légumes, le marché de Hanoukopé parait, cependant, plus indiqué.
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  Si, pour un novice, trouver son chemin à Assiganmé, dans ce qui s’apparente à un joyeux capharnaüm,  n’est pas chose aisée (surtout les samedis), explorer ce marché reste une belle expérience pour sentir vibrer le cÅ“ur de la ville, découvrir toute l’activité commerciale qui s’y déroule avec frénésie et toucher du doigt le mythe des Nana Benz.
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Oubliez en revanche l’idée de vouloir photographier le marché car vous vous heurterez très souvent, cela a été mon cas, aux vendeurs refusant tout simplement que vous les preniez en photos (même en sollicitant leur accord au préalable) ou que vous immortalisiez  leurs stands ou les alentours et ce, même lorsque, dans ce cas précis, ils ne sont pas le sujet de vos clichés et qu’ils n’y apparaitront même pas .
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  Est ce par crainte que les photos soient ensuite utilisées à des fins pas catholiques ? Dans un pays où les pratiques animistes sont encore fortes, c’est la seule réponse à laquelle j’ai pu parvenir.
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 Je me suis donc contentée d’observer ce monde bouillonnant et n’ai donc que peu d’images d’Assiganme à vous proposer …
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 mes quelques photos du grand marché avec la cathédrale en arrière plan
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la cathédrale de lomé |
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MARCHE ARTISANAL
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sacs à la mode cet été à Lomé |
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A quelques encablures du marché aux fleurs (lequel propose d’ailleurs de jolis bouquets) et de l’ancien supermarché Goyscore, devenu Ramco, le marché artisanal a pris ses quartiers, autour et dans la, rue des Arts.
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Les commerçants (aussi hostiles aux photographies que ceux du grand marché) proposent, dans des petites échoppes qui se succèdent, divers souvenirs artisanaux locaux à acheter.
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Nappes et vêtements en batik, vanneries, sculptures sur bois ou encore masques.
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Cet été la mode semblait être aux tuniques en dashiki et aux sacs en raphia !
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Un seul conseil : n’oubliez pas de marchander avant d’acquérir quoique ce soit 🙂
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LE MARCHE AUX POISSONS DU PORT DE PÊCHE DE  LOME
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ticket d’entrée |
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Durant la crise politique ivoirienne, qui secoua le pays des Éléphants de 2001 a 2011, le port autonome de Lomé, lequel concentre une importante activité de fret liée notamment au commerce des voitures surnommées « France Aurevoir » (des automobiles de seconde mains importées depuis l’Europe auxquelles l’on redonne une nouvelle vie en Afrique) ou encore aux exportations de diverses matières premières, a vu son activité s’accroître au point de devenir  l’un des plus grands ports de la sous région.
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La création, par ailleurs, d’une zone franche, permettant aux entreprises étrangères de s’installer à des conditions financières intéressantes, participe également de ce développement.
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  Pas étonnant alors que les environs grouillent de monde et que la circulation soit si intense au niveau du rond point qui le précède.
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Pourtant le port cache un autre attrait touristique : son marché aux poissons (la pêche constituant pour le pays, dont les eaux sont très poissonneuses, une activité économique importante).  Ouvert jour et nuit, il permet aux restaurateurs ainsi qu’à quelques ménagères avisées de s’approvisionner à la source sitôt les pêcheurs revenus de leurs sorties en mer  !
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Un lieu qui se visite sous réserve de s’acquitter d’un droit d’entrée de 100 CFA, soit moins de 20 centimes d’ euros.
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les taxis motos attendant la clientèle sortant du port |
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C’est en fin d’après midi, alors que les pêcheurs avaient déjà  déchargé la pêche du jour  et vendu celle ci aux vendeuses du marché, lesquelles hélaient les potentiels clients ou lavaient déjà à grandes eaux préaux et sols, que j’y ai pénétré !
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Si les poissons et crustacés, d’une indiscutable fraîcheur, que vous proposent les poissonnières sont ici les stars, j’ai adoré découvrir les pirogues colorées des pécheurs encore amarrées dans le port.
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le marché
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DES MONUMENTS EMBLÉMATIQUES
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la colombe de la paix |
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A l’instar de ses autres consÅ“urs africaines, Lomé compte, elle aussi, quelques monuments emblématiques.
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LA PLACE DE L’INDÉPENDANCEÂ
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Au rang de ces derniers figure, en premier lieu,  le monument de la place de l’Indépendance, érigé  au cÅ“ur de Lomé, entre l’hôtel le 2 Février et le Palais des Congrès, pour commémorer l’accession à l’indépendance du Togo le  27 avril 1960.
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LE PALAIS DES CONGRES
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 A l’est de la Place de l’Indépendance, s’étire, sur une grande esplanade, le Palais des Congrès à l’architecture étonnante.
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Un édifice, qui gagnerait à être rénové, dans lequel j’ai pénétré, pour la première fois durant l’été 2010, pour assister à la finale de Miss Togo et visiter le Musée National dont l’entrée se trouve à l’arrière de ce dernier …
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Visible depuis le Wharf, la cathédrale du Sacré Cœur de Lomé  (édifice colonial allemand bâti au début des années 1900) qui se dresse au cœur du grand marché est The incontournable à ne pas manquer pour quiconque visite la ville.
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Si j’ai toujours été séduite par la couleur plutôt atypique de ses façades ainsi que par ses flèches ouvragées, je suis tombée en pâmoison devant sa nef ainsi que ses vitraux très colorés.
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à l’intérieur
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LES VESTIGES DES BÂTIMENTS COLONIAUX
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palais de justice |
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 Le charme de Lomé tient ensuite aux vestiges de quelques uns de ses édifices coloniaux.
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C’est dans le quartier administratif et ses environs que vous aurez le plus de chances de découvrir de telles bâtisses, pour la plupart malheureusement laissées à l’abandon
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 Plusieurs bâtiments, dont  l’ancien Palais des Gouverneurs ainsi que le Palais de Justice, tout en arcades ( situé non loin du front de mer) témoignent, encore aujourd’hui,  de la beauté de ces bâtiments datant de l’ère coloniale !
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LA COLOMBE DE LA PAIX
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 Enfin, impossible d’explorer la capitale sans aller admirer, au rond point éponyme, sa célèbre Colombe de la Paix
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UNE VILLE D’ART ET DE CULTURE
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espace starbus |
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 Contrairement à ce que l’on pourrait de prime abord penser, Lomé compte plusieurs lieux d’art et de culture.
Il suffit d’ouvrir les yeux et se renseigner pour les découvrir 🙂
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fresque représentant Fela Kuti |
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C’est tout d’abord dans la rue togolaise que l’Art s’exprime.
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Ainsi, combien sont les loméens à avoir remarqué les fresques, représentant parfois quelques figures emblématiques (à l’instar de Gandhi ou du chanteur nigérian Fela Kuti)  les tags qui ornent certains de ses murs ainsi que les façades de la réputée Librairie du Bon Pasteur sise au cÅ“ur de la ville ?
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Qui prête attention aux sculptures de femmes qui accueillent les clients à l’entrée de certaines stations service ?
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façade de la librairie |
les sculptures à l’entrée de certaines stations d’essence
fresques sur les murs de la ville
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 Et que dire des fresques,  façons mosaïques, des façades de l’ancien Goyi Score situé près du marché artisanal ?
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 De celle, baptisée Espérance, réalisée, en mai 2014, au rond point de la Colombe de la Paix par l’artiste Jimmi Hope, un chanteur et sculpteur togolais reconnu ?
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Ou enfin de celles réalisées par, feu, Paul Ahyi ?Â
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Un artiste émérite ( notamment peintre, architecte et sculpteur) sorti des Beaux Arts à Paris, ayant reçu de nombreuses distinctions, qui a puisé son inspiration dans l’art royal d’Abomey (ville du centre du Bénin, renommée pour ses superbes palais royaux classés à l’Unesco, dont je dois vous parler) pour signer, sur différents supports, de splendides œuvres d’art. Ces dernières sont visibles aussi bien à  l’étranger (au Vatican, en Corée du Sud et au Sénégal notamment) qu’à Lomé.
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En effet, c’est à lui que l’on doit notamment le monument érigé à la Banque Togolaise de Commerce et d’Industrie, celui de la place de l’Indépendance dont je vous parlais plus haut ou encore la décoration de la façade de l’hôtel Sarakawa , considéré comme l’un des fleurons de l’hôtellerie togolaise ?
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façade du Sarakawa
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Comme vous pouvez le constater il suffit d’ouvrir grand les yeux pour dénicher, aux détours des artères loméennes ou en pénétrant dans le lobby des hôtels, des œuvres d’art. 🙂
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lobby de l’hôtel Ibis |
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DEUX MUSÉES A(RE)DÉCOUVRIR
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Je ne le répéterai jamais assez  :  sachez que Lomé abrite deux musées.Â
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L’un National, dédié à  l’Histoire et à la Culture du Togo, Â
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et l’autre Du Golfe de Guinée, exposant une collection privée consacrée à l’art du continent.
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Des lieux auxquels j’ai consacré, en février dernier, un article que je vous invite à (re) lire ici
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 DE NOMBREUX CENTRES CULTURELS
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enceinte centre culturel denyigba |
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Hormis l’Institut Goethe et le Centre Culturel Français lesquels, vacances scolaires oblige, ne proposaient pas d’activités en ce mois d’août, Lomé cache d’autres espaces culturels qui valent le détour.
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Espace Star Bus, situé près de Gbossimé, en est un.
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  Vous pourrez, en soirée, y prendre l’apéritif tout en profitant d’un spectacle ou d’un concert donné dans la cour ou dans le bus climatisé qui a été peint et rénové pour l’occasion.
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dans le bus
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Dans le quartier Saint Joseph, le centre culturel Denygba, signifiant terre de nos aïeux, est également, depuis 15 ans, un haut lieu de culture.
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A travers ses fresques, sculptures et installations artistiques, les concerts qui y sont données et les expositions qui s’y tiennent, il a pour ambition de vulgariser les cultures nationales tout en s’ouvrant sur celles du monde.
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 A l’étage, j’ai été surprise de découvrir une reproduction des takienta du peuple Tamberma ainsi que des tables recouvertes de feuilles de journaux humoristiques.
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Un lieu qui détonne assurément dans la capitale togolaise !
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les tables recouvertes de journaux
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 Le 54 est une autre adresse, du centre de la capitale, connue pour ses expositions et ses concerts live se tenant le week-end.
En semaine, l’endroit, très calme, mérite néanmoins le détour pour sa boutique de souvenirs où vous trouverez de jolies pièces à rapporter: tableaux, plateaux, et petites pièces d’artisanat notamment.
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dans la boutique
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 Cette liste, qui correspond aux lieux dans lesquels je me suis rendue, est bien évidemment non exhaustive car Lomé cache d’autres centres culturels dignes d’intérêt à l’instar de : Mytro Nunya, Odayé ou Fil Bleu Aréma pour ne citer que ceux là .
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DES GALERIES D’ART
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galerie le Loft, Lomé |
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 Deux galeries d’art ont pris leurs quartiers sur le Boulevard de la République.
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 Curios, qui était malheureusement fermée au mois d’août
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et la Guggel Gallery, ayant ouvert ses portes à Lomé l’an dernier.
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 J’ai pu découvrir, dans cette dernière, quelques jolies pièces en provenance de toute l’Afrique de l’ouest.
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  Mais la Galerie Le Loft, située (rue Sylvanus Olympio) en face des boutiques Vlisco et Woodin, a été mon premier coup de cÅ“ur à ce titre tant elle propose, sur deux étages, des œuvres d’art (masques, statues, chaises, tableaux, notamment), aussi bien togolaises qu’africaines, d’une exceptionnelle beauté.
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J’ai ensuite poursuivi ma quête artistique dans d’autres quartiers de la capitale où je suis tombée, de façon fortuite, sur des galeries proposant quelques pièces authentiques.
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 La belle entrée, constituée d’ une sculpture de femme jouxtant une porte colorée intégrant un masque, de la galerie Apoto (un centre de production d’œuvres d’art où officient des artisans) n’augurait que de bonnes choses.
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Pourtant, j’ai été déçue en n’y découvrant que peu de choses exposées dans la boutique.
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Selon la vendeuse les œuvres avaient été expédiées, quelques jours plus tôt, à l’étranger pour une exposition…. dont acte.
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les rares pièces visibles dans cette galérie
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Ensuite, la visite du village artisanal ,supposé abriter plusieurs sections artistiques (poterie, batik, sculpture notamment), m’a un peu laissée sur ma faim car je l’ai trouvé trop peu achalandé et  n’y ai vu que très peu d’artisans à l’œuvre (contrairement à ce qui m’avait été dit).
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L’ensemble vaut néanmoins le détour si vous souhaitez acquérir quelques tableaux peints par des artistes locaux !
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quelques tableaux du village artisanal
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Mais si je ne devais retenir qu’un seul espace artistique à Lomé ce serait sans hésitation : La Muse.
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Une galerie, située à Tokoin Novissi, ouverte par l’artiste plasticien, sculpteur,peintre et designer Komla Kunakey dit Claudio Kunakey .
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Récipiendaire de nombreux prix et comptant plusieurs expositions à son actif,  ce dernier milite pour la mise en place, par le gouvernement togolais, d’une véritable politique culturelle qui, notamment, promouvrait l’Art, accorderait une plus grande reconnaissance à ses artistes et surtout sensibiliserait le public local à cette problématique.
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Ses différentes initiatives, telles que des ateliers d’initiation auprès d’écoliers, la création d’un festival ainsi que celle d’un cercle de réflexion culturelle témoignent donc de son engagement à ce titre. La Muse, que j’ai eu la chance de visiter en compagnie de Monsieur Kunakey, expose principalement ses œuvres (tableaux, sculptures, chaises, tables ou encore salon) .
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J’ai, pour ma part, adoré  ses sculptures réalisées à partir de matériaux recyclés (souvent de la ferraille) et plus particulièrement  Le Guitariste !
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Incontestablement, cette galerie, reste l’une de mes plus belles découvertes artistiques à Lomé !
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dans la galerie
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le guitariste |
dans l’atelier
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FARNIENTE A GOGO
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Pure Plage |
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L’un des rares points sur lequel tout le monde s’accorde c’est bien le statut de « ville farniente » conféré à Lomé.
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Si, la réputation, dans la sous région, de ses belles plages (certaines encore plus ou moins sauvages et d’autres plus aménagées) n’est plus à faire, sachez  qu’il vous sera également possible de profiter de quelques jolies piscines.
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SE DÉTENDRE AU BORD D’UNE BELLE PISCINE
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piscine de l’hôtel Ibis |
Celle de la Résidence du Bénin, prosaïquement appelée Caisse, en fait partie.
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En ville, j’ai eu un coup de cÅ“ur pour celle, très agréable, de l’Hôtel Ibis lequel fait face à l’océan Atlantique.
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L’atout de cette dernière ? Il n y a pas foule et la séparation en deux bassins permet de ne pas être dérangé par les enfants qui pataugent 🙂
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De plus, le restaurant paillote qui jouxte la piscine sert une délicieuse cuisine qui saura vous redonner des forces après les efforts fournis en nageant 🙂
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savoureux déjeuner au restaurant jouxtant la piscine de l’Ibis |
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 Pour qui rêve d’une piscine dans un joli cadre, celle de l’hôtel Sarakawa, située  au milieu d’une cocoteraie faisant face à la plage, est toute indiquée !
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PLAYAS PLAYAS !
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plage du wharf, front de mer, lomé |
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S’étirant le long du littoral atlantique, Lomé offre, en conséquence, plusieurs superbes plages bordées de cocotiers lesquelles sont prises d’assaut, le week-end, par les locaux ainsi que les  touristes.
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Dès lors, si vous êtes un brin agoraphobes ou souhaitez profiter sereinement de la quiétudes des lieux, je ne saurais que trop vous conseiller de vous y rendre alors en semaine 🙂
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  S’il est de notoriété publique que les quartiers périphériques de Baguida et Avépozo (situés sur la route en direction du Bénin) sont ceux à privilégier pour profiter des meilleurs spots à ce titre, sachez cependant que la plage publique de Lomé reste accessible sur le front de mer.
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En effet cocotiers, plage, bancs et quelques petits bars aménagés, sans façon, les pieds dans le sable vous attendent le long du Boulevard du Mono.
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bar sur la plage en face de l’hôtel de la Paix |
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Ainsi c’est en premier lieu aux abords du wharf, vestige datant de la colonisation allemande dont la beauté m’intriguait, que j’ai décidé de fouler, en fin d’après midi, le sable chaud de la plage.
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le wharf |
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Là , aucun réel aménagement en vue et la mer a, par endroits,  rejeté des bouts de plastique et autres petits déchets que personne ne ramasse vraiment.
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  Pourtant cela n’enlève rien à la beauté du panorama qui s’offre alors aux regards : les flèches de la cathédrale notre dame se détachant au loin, le palais de Justice dont la blancheur se révèle encore plus éclatante depuis la plage, des cocotiers à perte de vue, l’imposante façade de l’hôtel Palm Beach, les grands bateaux se distinguant à l’horizon, le wharf battu par les vagues, ça et là les barques ou les filets des pêcheurs et enfin une foule de gens venue profiter des bienfaits de l’air iodé.
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Des couples en ballade romantique, des commerçants tentant de vendre leurs maigres marchandises, des jeunes jouant aux football et de nombreux sportifs y faisant leur jogging ou un peu de gymnastique.
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  Mais peu de personnes dans l’eau, la faute aux très forts courants !Prudence est mère de sureté, n’est ce pas ?
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Je ne vous surprendrai pas en vous disant qu’ y admirer le coucher de soleil est un must do.
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Amis romantiques bonsoir 🙂Â
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En revanche, vous n’y trouverez plus grand monde à la nuit tombée.
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Non seulement parce que les vagues se montrent plus dangereuses en fin de journée mais aussi parce que l’endroit est réputé accueillir, à cette heure là , quelques voyous.
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la route du front de mer : vue sur la plage, la mer et les cocotiers
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  Un peu plus loin sur le Boulevard du Mono et en face de l’hôtel de la Paix (aujourd’hui à l’abandon) le Peace Beach un sympathique bar restaurant, installé sur la plage, a constitué mon deuxième arrêt.
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Ici pas de chichis !
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On profite (en famille, entre amis ou en amoureux) de la plage (assis les pieds dans le sable) en grignotant d’excellentes brochettes de bÅ“uf accompagnées de koliko (frites d’igname) et d’une bière et en écoutant les derniers hits ivoiriens, ghanéens, nigérians et togolais diffusés, en volume maximal, par la sono du lieu (parce que oui à Lomé les bars mettent la musique pour tout le quartier 🙂
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 Une ambiance détendue et festive qui encourage d’ailleurs de nombreux clients à esquisser, sous l’effet de l’alcool (ou pas) quelques pas de danse.
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Des enfants profitent également de cette euphorie pour démontrer, avec plus ou moins de talent, leur compétence en la matière.
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  Le succès de l’établissement, essentiellement en fin de journée et le week-end, incite ainsi les commerçants à s’y arrêter pour proposer, aux clients installés, leurs marchandises (bijoux, vêtements mais également livres)
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  Si vous avez manqué quelques classiques de la littérature française et africaine, voici l’occasion de vous rattraper 🙂
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hôtel de la paix en arrière plan |
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brochette, oignon, piment en poudre |
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LES PLAGES AMÉNAGÉES, IN, SUR LA ROUTE D’ANEHO
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le panorama à Robinson plage |
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   J’ai ensuite désiré découvrir quelques plages aménagées dans les environs de Baguida et Avépozo.
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Robinson plage, située à quelques pas de Coco Beach et du port de Lomé, a donc constitué ma première escale.
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Un lieu qui existe depuis plusieurs décennies mais que je n’ai découvert, complètement par hasard, que cet été !Â
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Shame on me 🙂
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Si j’ai apprécié le caractère à taille humaine de l’établissement, le fait de pouvoir s’y baigner sans danger (du fait de la présence d’une barrière rocheuse naturelle), la possibilité  de séjourner dans les chambres aménagées face à la mer, ainsi que le service rapide, attentionné et très chaleureux du personnel,  c’est la cuisine (dont la carte était en cours de modification suite à l’arrivée d’un nouveau chef cet été) de l’établissement, dégustée sous une grande paillote face à la mer, qui m’a littéralement transportée !
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Et le mot est faible…
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  Des brochettes de poissons et fruits de mer, en passant par les gambas et langoustes grillées, sans oublier les accompagnements et les sauces : tout était délicieuxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx !
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  Le Robinson est véritablement une très très bonne adresse, parole de gourmande 🙂
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   Ensuite, je me suis rendue à la plage aménagée de Marcello Beach, ouverte depuis l’an dernier .
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Si cette dernière est accolée à celle de Pure Plage, elle s’en distingue par sa couleur, bleue, et la clientèle qu’elle vise : (à mon sens )un public local qu’elle séduit par des tarifs plus accessibles.
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  Sur place, vous pourrez, au choix, profiter de la piscine, vous détendre sur les transats de la plage ou déjeuner dans le restaurant faisant face à la mer.
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Quelques soirées, à l’instar de la White Beach Party organisée à l’occasion des 10 ans du Montecristo, le 14 août dernier, s’y déroulent également.
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   A quelques mètres de Marcello Beach, en passant par la plage, apparaissent les transats rouge de Pure Plage.
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Le spot in, ouvert depuis deux ans, où convergent, le week-end, tous les loméens ainsi que les expatriés désireux de s’offrir une jolie et inédite parenthèse en bord de mer.
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   Et il est vrai que Pure Plage a largement de quoi séduire : décoration à dominante rouge où masques et sculptures africains ainsi que fauteuils et transats contemporains ont la part belle, aménagement de plusieurs petits espaces cosys, restaurant en bois ouvert sur une jolie piscine et, depuis quelques mois, aménagement de charmants bungalow (d’inspiration africaine) où il est possible de passer la nuit.
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Pas étonnant, donc, que de nombreux spots publicitaires et lookbooks de marques y soient tournés et que Pure Plage soit le cadre de jolies fêtes 🙂
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  Et pour vivre une toute expérience, sachez que des concerts ainsi que des projections y sont également organisés.
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vous savez à quoi vous en tenir si vous décidez de plonger dans la mer à Pure Plage. Petite question qui paie les 40000 FCFA si vous ne survivez pas ? 🙂 |
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CAPITALE GASTRONOMIQUE
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restaurant Côté Jardin |
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  C’est en toute objectivité, et sans chauvinisme aucun, que je vous affirme que l’on mange bien et même très très bien à Lomé.
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Bien évidemment la succulente gastronomie togolaise (dont la renommée n’est plus à faire dans la sous région), avec ses plats iconiques que sont notamment le fufu (igname ou manioc pilé), l’ablo, le gboman dessi, le hanvidokpome, le veyi et le ayimolou, les tchitchinga, le koliko ou le djete (frites de patate douce), ou le yeke yeke (des galettes de manioc ressemblant à l’attieke ivoirien) , est à déguster dans la multitude de maquis et restaurants servant les spécialités locales.
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 Mais la cuisine du monde, qu’elle soit française, allemande, libanaise, italienne, espagnole ou encore asiatique, a également ses bonnes adresses dans la capitale !
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Vous l’avez compris, les restaurants sont légion à Lomé et le tourisme gastronomique y a, indubitablement, beaucoup d’avenir 🙂
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Watch Out !
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  A l’heure du goûter vous aurez le choix entre les nougats, atchomon (version sucrée), arachides sucrées, fan milk, klaklo ou botokouin vendus dans la rue, les pâtisseries de Saveurs du Monde, l’épicerie fine du restaurant le Beluga, ou les glaces et sorbet des mythiques Festival des Glaces et Milk Bar.
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nougat |
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En ce qui me concerne, j’ai été déçue par celles du Milk Bar qui ne correspondaient pas totalement  au gout (attendu) du parfum choisi …… mais j’admets que les portions y sont généreuses
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     Si vous avez plutôt envie de salé, jetez, par exemple, votre dévolu sur les délicieux atchomon (version salée) ou sur les brochettes que les brochettiers, présents dans tous les quartiers, commencent à griller en fin de journée.
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Les Brochettes de la capitale, situées sur le boulevard circulaire à quelques encablures de l’ancienne discothèque Byblos, sont une institution, existant depuis des décennies, où vous pourrez vous en régaler.
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Je me souviens comment, durant l’été 2000, nous (mes amis et moi) nous échappions du Byblos, vers trois heures du matin, pour aller y grignoter un morceau..
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Que de souvenirs 🙂
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atchomon version salée |
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  Pour débuter la soirée, une escale s’impose dans les bars et ou maquis (restaurants à ciel ouvert) pour peu que vous ne soyez pas trop sensibles aux décibels 🙂
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(Je ne suis pas prête d’oublier la playlist du bar des 3 K que l’on entendait plusieurs kilomètres à la ronde)
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Heureusement que les goûts musicaux du DJ étaient surs 🙂
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  Si vous recherchez une ambiance plus intimiste d’autres bars seront vous séduire à l’instar notamment de la Villa, située sur le Boulevard Circulaire, un établissement que j’ai découvert fin 2009 et qui a récemment été rénové.
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Ce beau bar lounge est une valeur sure qui ne désemplit pas..
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  Il sert en outre de cadre à de nombreux événements.
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C’est ainsi que j’ai, le 7 août dernier, assisté au lancement de la dernière collection Voila For You, organisé par Mme Barbara Amouzou (Communication & Marketing Manager chez Vlisco Togo) dans la cour de la Villa.
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Une agréable soirée qui a permis à la passionnée de mode que je suis de découvrir, au cours d’un défilé (et ce tout en dégustant de délicieux cocktails) Malika El Assad, Kris Keli (laquelle organisera, en novembre, la 3 eme édition du festival Kakati Mode consacré à la mode togolaise) et Boris Wellington.
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 3 stylistes togolais aux collections, renversantes de modernité et de style, justement réalisées avec les pagnes Voila For You.
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Après le défilé, une exposition desdits waxs permettait de faire quelques emplettes.
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soirée de lancement à la Villa, modèles de la marque Wakafrica en premier plan |
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  Près de l’ambassade d’Allemagne et à quelques pas de la frontière terrestre d’Aflao (séparant le Togo du Ghana), le Beach Café est un autre incontournable des before de la nuit loméenne.
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Installé dans une bâtisse rouge à étages, dont le rez de chaussée est occupé par la propriétaire des lieux (artiste peintre à ses heures perdues) tandis que le toit a été aménagé en de cosy alcôves, où il est possible (tout en écoutant de la bonne musique) de prendre un verre ou déguster salades, hamburgers et autres snacks américains, le Beach Café attire une clientèle où se mêlent jeunes branchés et expatriés.
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Un lieu qui dégage beaucoup de charme.
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 Pour déjeuner ou dîner, vous aurez l’embarras du choix comme je vous l’indiquais plus haut tant les restaurants ne manquent pas dans la ville.
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Mais pour vous aider à y voir plus clair, voici une sélection de quelques uns de mes coups de cœur.
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 Pour goûter à la bonne cuisine locale, je vous recommande sans hésiter la Mini Brasserie ainsi que le Nopegali VIP.
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Ce dernier établissement, en plus de servir des mets goûteux, est également ouvert, non stop, toute la journée.C’est donc l’adresse idéale pour un déjeuner tardif.
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Chez Brovi c’est avant tout le poisson braisé (la spécialité de ce maquis) qui est à l’honneur. Vous choisissez votre poisson (bar, capitaine, janus notamment), sa taille et le tour est joué.
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 Mais vous pourrez toujours vous y régaler d’autres grillades (poulet, pintades, fruits de mer) ou de sauces locales.
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  S’agissant des restaurants servant de la gastronomie occidentale, Le New Triskell, qui a pris ses quartiers dans une jolie bâtisse, tire son épingle du jeu en proposant une délicieuse cuisine créative à savourer sous la paillote extérieure ou dans la salle intérieure.
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En soirée, le four à feu de bois se met en route, dans le jardin, pour ceux qui auraient envie de se régaler d’une pizza.
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 Le restaurant Belle Époque séduit quant à lui par son cadre enchanteur !
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A la salle intérieure très cosy, j’ai préféré la superbe  terrasse, installée autour d’une jolie petite piscine, où vous pourrez par moments entendre le perroquet caché dans sa cage.
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La cuisine française qui y est servie est tout simplement divine : des gambas grillées nappées d’une exquise sauce, un tournedos de bÅ“uf sauce au poivre tout simplement renversant et une mousse au chocolat à damner un saint !! (par exemple)
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  Un véritable bonheur je vous assure…. et pour ne rien gâcher il est possible de privatiser le restaurant pour une cérémonie.
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Je n’oublierai pas de sitôt le déjeuner de mariage auquel j’ai assisté dans les lieux en 2008.
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  Coté Jardin est également un autre de mes coups de cœur de cet été.
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Outre la savoureuse cuisine (mention spéciale pour leurs grillades et pizzas) qui y est servie, je suis également tombée sous le charme de l’agréable et très bucolique cadre des lieux.
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  Une cour ainsi qu’un grand jardin où, entre de nombreux masques et sculptures africains (disséminés un peu partout), ont été dressées des tables qui sont une excellente alternative pour ceux qui préfèrent manger en extérieur.
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 Pour les carnivores, le restaurant la Part du Boucher, découvert grâce à un ami, est une adresse exclusive nichée dans le quartier Nukafu.
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Ici la viande (bœuf, agneau, porc, saucisses) est reine !
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Morceaux de qualité, assaisonnement et cuisson justes, saveurs délicieuses et portions copieuses !
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Et concept unique : la boucherie attenante à la terrasse du restaurant, vous permet également d’y faire vos courses 🙂
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  Enfin, si vous avez envie de vous faire plaisir, deux restaurants sont, à mon sens, des MUST DO !
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Le premier, le Beluga, est un établissement considéré (depuis son ouverture il y a environ trois ans) comme le plus beau restaurant de la capitale.
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Et pour cause !
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Design soigné, cadre cosy, délicieux cocktails et succulente gastronomie, concoctée par un très chaleureux chef Laotien, à déguster en terrasse ou à l’intérieur, et excellent orchestre.
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Que ne donnerais je pas pour savourer à nouveau ces grillades ainsi que ce plat aux saveurs asiatiques ?
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Inutile de vous dire que j’ai eu  beaucoup de mal à quitter le Beluga !
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  Pour poursuivre l’aventure gustative autrement , ne manquez pas l’épicerie fine, Saveurs  du Monde (située au rez de chaussée de l’établissement) laquelle vous réserve, outre sa baguette française et ses pâtisseries, d’autres belles surprises que je vous laisse le soin de découvrir !
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 Dernier né (il y a tout juste 3 mois) des restaurants branchés de Lomé, Le Patio, découvert lui aussi grâce à un ami, est à mon sens la perle gastronomique de la cité OUA.
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C’est en pénétrant dans une maison, où j’ai été chaleureusement accueillie par l’équipe des lieux, que j’ai enfin pu prendre conscience du magnifique cadre où j’allais dîner : de jolies tables dressées sous une paillote, autour d’une piscine éclairée ou cachées dans des petits recoins du jardin.
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Autant vous dire qu’une atmosphère résolument cosy se dégage des lieux.
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  Mes premières impressions furent la stupéfaction de réaliser qu’un tel établissement puisse exister, ce que je n’aurais jamais imaginé (même dans mes rêves les plus fous) à Lomé !
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Mais mon émerveillement initial ne s’est pas arrêté là .
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  Le bonheur se poursuit, en effet, dans l’assiette où le nouveau Chef (depuis la fin du mois de juillet) innove en osant des combinaisons, à priori, incongrues mais qui finalement fonctionnent très bien ainsi qu’ en associant produits locaux, occidentaux et asiatiques.
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Un voyage gustatif qui a non seulement véritablement  enchanté mes papilles mais qui m’a également séduite visuellement grâce à la présentation soignée des mets !
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De surcroît, vous ai je précisé que les portions étaient très copieuses ?
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Si, contre toute attente, vous n’êtes pas d’humeur gourmande, installez vous dans les très accueillants divans disséminés dans le jardin ou, tout simplement, au bar pour prendre l’apéritif.
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Le restaurant le Patio est une adresse qu’il faut vous hâter d’aller découvrir en attendant de pouvoir profiter des chambres d’hôtes dont l’ouverture devrait, à priori, avoir lieu ce mois ci.
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  Lomé, est bien plus sympathique qu’il n’y parait, vous ne trouvez pas ?
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Ama N'GUETTA | Sep 16, 2015 at 9 h 18 min
Je l'attendais ce dernier billet qui nous montrerait le Lomé vue à travers les yeux du pigeon!
Merci beaucoup de me faire voir bien au delà de mes 6 mots 😉 que cette ville est séduisante et riche.
Le Pigeon Voyageur | Sep 16, 2015 at 11 h 03 min
🙂 Tout le plaisir est pour moi Ama ! Je suis ravie de te faire découvrir Lomé autrement et que cela te plaise !
de souza soumbou | Sep 26, 2015 at 12 h 18 min
Encore une fois Ivy tu arrives à émerveiller ton lecteur et même avec une ville comme Lomé. ? en démarrant la lecture de ton article j'ai trouvé un peu réducteur de présenter notre ville par des panneaux publicitaires mais la suite m'a fait remarquer qu'il y avait des choses intéressantes à Lomé. Merci dème faire remarquer qu'il peut y avoir des choses fun à faire au Togo. ?
Le Pigeon Voyageur | Sep 26, 2015 at 14 h 01 min
Merci Angela ! En fait dans le premier chapitre je voulais faire un état des lieux de tout ce qui me semblait être l'essence de la ville et a mon sens les panneaux publicitaires, par leur grand nombre, y contribuent lool. Mais c'est sur que Lome a des atouts cachés qu'il faut rechercher ?. Lome vivina 🙂