DE LA BEAUTE DE LA TOSCANE EN HIVER
San Gimignano, cité médievale, Toscane, Italie |
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 Au cÅ“ur de l’Italie, une région aux innombrables attraits touristiques et d’une beauté, de surcroît, à  couper le souffle, séduit chaque année des millions de visiteurs.
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A raison !
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Paysages d’exception, Ã perte de vue, et magnifiques points de vue(sans doute les plus beaux d’Italie).
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Richesse de sa gastronomie (parmesan, bistecca alla fiorentina, prosciutto, pecorino, gelati pour ne citer qu’eux) mais aussi de ses vignobles (dont le réputé Chianti fait incontestablement partie)
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Importance de son Histoire, de son patrimoine culturel et de ses traditions, outre la place prégnante que l’Art y occupe depuis des siècles (n’oublions pas que cette terre a vu naître de grands artistes transalpins à l’instar de Léonard de Vinci, Dante, Machiavel ou encore Michel Ange)
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Villes, à l’instar de Florence (sa magnifique capitale), ainsi que villages dont la renommée a largement dépassé les frontières du pays.
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Et, in fine, plusieurs sites classés au patrimoine mondial de L’UNESCO.
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Voilà un inventaire, non exhaustif, de quelques unes des belles surprises que vous réserve, en effet, la Toscane.
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Car c’est bien d’elle dont il sera question aujourd’hui.
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Si à première vue, les beaux jours semblent (du fait de l’ensoleillement) les plus propices à son exploration, je vous assure que son charme, intemporel, opère même en hiver.
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Alors certes, les journées plus froides (au petit matin et en début de soirée) et courtes (rimant, se faisant, avec fermetures avancées des lieux de visites et tombée de la nuit aux alentours de 16h30/17h) vous contraindront, dès lors, à soigneusement élaborer vos itinéraires afin de ne pas être pris au dépourvu mais le plaisir de voyager à contre courant outre celui de découvrir paisiblement (ce qui n’est absolument pas le cas durant l’été où les touristes afflux en grand nombre) cette superbe région suffisent, largement, à oublier ces petites contraintes.
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Car, je vous le répète, la Toscane le vaut bien et vous laissera, à n’en point douter, d’impérissables souvenirs 🙂
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Mais pour mieux vous laisser envoûter par son charme, rien de mieux, à mon sens, que de la la sillonner, à votre rythme et au gré de vos envies, en voiture.
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( inutile de vous rappeler que je suis devenue, depuis mes voyages en Andalousie et au Portugal une inconditionnelle des roadtrips).
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Reste qu’il n’est pas toujours évident (surtout la première fois) de choisir son itinéraire dans cette région où chaque recoin cache des trésors ne demandant qu’à être découverts.
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Et c’est là que le JPV vous vient en aide 🙂
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En effet, rentrée, il y a peu, d’une brève échappée toscane, je désire, à présent, partager avec vous les 4 sites toscans (j’ai volontairement omis d’y inclure Florence), par ailleurs inscrits au Patrimoine de l’Unesco, pour lesquels j’ai eu un véritable coup de cÅ“ur.
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Bonne échappée virtuelle !
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Salon rouge, Villa médicéenne de la Petreia |
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Située à moins d’une dizaine de kilomètres de Florence, Fiesole, un paisible et petit village perché sur une colline en pleine campagne toscane, mérite le détour.
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panorama depuis Fiesole |
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A vous donc l’image d’Épinal (symbolisant le paysage toscan par excellence) constituée des pins, cyprès, oliviers, vertes collines et petites maisons.
panorama sur la vallée
Bien évidemment, cette vision sera encore plus enchanteresse par temps clair et ensoleillé…
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Pour ma part, j’ai dû, lors de mon passage, composer, à regrets, avec ce temps semi couvert….
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dôme du Duomo et Campanile de Florence au loin
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J’aurais, ensuite, souhaité pouvoir explorer les ruines du théâtre antique de Fiesole mais, faute de temps, j’ai préféré me diriger vers Castello, bourg situé à dix kilomètres de Florence, pour y découvrir d’autres merveilles inscrites au patrimoine de l’Unesco.
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J’ai nommé les Villas Médicéennes !
salle de bal de la Villa Petraia |
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Ces immenses demeures ayant appartenu aux Medicis (famille influente qui dirigea la région durant la Renaissance Italienne), qui parsèment la campagne jouxtant Florence.
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Si 12 d’entre elles ont fait l’objet d’un classement à l’Unesco, toutes ne se visitent, cependant, pas.
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  Les autres pièces, de cette maison a deux étages, se distinguent par des décorations ou des thématiques spécifiques (salon rouge, bleu ou vert, salle de musique, salle de toilette, salle de jeux, loggias et chapelle notamment) où statues, sculptures (dont une Venus) tentures, tapisseries et fresques, (toutes plus magnifiques les unes que les autres) ne vous laisseront pas insensibles.
salon rouge
En premier lieu pour découvrir, sur l’esplanade (classée à l’Unesco) du campo dei Miracoli, sa célèbre tour penchée (depuis son édification), dont l’architecte est inconnu, datant du  12 ème siècle.
la Tour
petite file à l’entrée de la tour à 12h30 |
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 La montée (en colimaçon) des 294 (étroites) marches (quasiment jusqu’au sommet) m’a, je l’avoue, occasionnée quelques sueurs froides.
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les marches
 Après cette ascension, disons le, pleine d’émotions, j’ai décidé de rejoindre la porta nuova (entrée fortifiée située à l’autre extrémité de la place dei miracoli) depuis laquelle la vue sur les 4 monuments classés est édifiante.
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vues depuis la Porta Nueva
baptistère au premier plan |  |  |  |
duomo, baptistère et enceinte fortifiée en arrière plan |
détails de la façade du baptistère |
camposanto |
façade du duomo
Mais avant de quitter Pise et de reprendre mes pérégrinations toscanes, j’ai tenu à marquer un arrêt, de quelques minutes, à l’impressionnante piazza dei cavalieri.
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Une très belle place se distinguant, notamment, par la beauté de la stylisée façade (intégrant bustes de grands ducs et décorations)  du Palazzo della Carovana dei Cavaleiri.
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Piazza del Campo, Sienne |
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C’est par un ciel gris, un vent glacial et un brouillard indescriptible que je suis arrivée, en fin de matinée, à Sienne.
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Découvrir, dans la vieille ville et par de telles conditions climatiques, la très connue (notamment pour le Palio, la course hippique qu’elle abrite deux fois durant l’été) piazza del campo, n’était pas, du tout, ce à quoi je m’attendais pour une première rencontre.
 Dominant la ville, le Duomo (à l’architecture en partie romane et gothique), reconnaissable à son marbre blanc et noir, a constitué ma seconde visite à Sienne.
le baptistère et sa façade
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Après la découverte du baptistère, avec ses fresques et plafonds peints
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je me suis dirigée vers le Duomo à proprement dit.
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porte à franchir pour se diriger vers le duomo |
En chemin, découverte d’une partie de la cathédrale
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J’ai, tout d’abord, été impressionnée par la beauté de la Facciatone, façade inachevée, au sommet de laquelle il est possible de monter pour jouir d’un panorama d’exception sur la cité.
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la Facciatone et ses touristes au sommet
sculpture de Xu Hong Fei |
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De la cathédrale, elle même, je garde, notamment, en mémoire les, fresques en marbre couvrant le sol,
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la voûte étoilée de la nef,
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les sculptures, les tableaux, la chaire en marbre blanc
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Construite, par le futur pape Pie III, afin d’y conserver la bibliothèque de son oncle Pie II,
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  Finalement, mon seul regret sera de ne pas avoir été en mesure de profiter (billets déjà épuisés oblige) du circuit de la Porte du Ciel, permettant, entre autre, d’accéder au toit de l’édifice religieux.
Next time….
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Se dressant au sommet d’une colline, l’imposante, la préservée et fortifiée cité médiévale (hérissée d’une dizaine de tours) de San Gimignano, classée dans son intégralité à l’Unesco, dégage un charme irrésistible.Â
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Une séduction qui opère, bien, avant même d’y pénétrer.
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Il suffit pour cela de contempler ses remparts
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ainsi que la campagne toscane qui s’offre au regard depuis l’entrée de la ville.
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Franchir, ensuite, la porta san giovanni (point d’entrée pour gagner le cÅ“ur de la ville),
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arpenter la via éponyme où se succèdent de nombreux commerces (de bouche ou non),
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boutique de souvenirs |
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se promener dans ses étroites ruelles médiévales,
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l’incontournable vespa |
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puis contempler le Palazzo del Popolo (et la Torre Grossa adjacente) abritant deux, très beaux, musées consacrés à l’art
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et s’arrêter, in fine, sur ses places principales revient à faire un grand saut dans le temps.
  Qu’il s’agisse, à ce titre, de la place de la Cisterna (et son emblématique puits) bordée d’anciens palais et de cafés,
ou celle du Duomo.