LE VIRUNGA LODGE, UNE INCROYABLE FENÊTRE SUR LA NATURE AU NORD DU RWANDA
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salle à manger du Virunga Lodge
En révélant d’aussi spectaculaires points de vue sur les champs de fruits et légumes, collines verdoyantes, vallée de Musanze, majestueux volcans du massif des Virungas et superbes Twin (Ruhondo et Burera) Lakes,
la route menant à cette envoûtante propriété du groupe Volcanoes Safaris, perchée à plus de deux mille mètres d’altitude, qu’est le Virunga Lodge,
Vue sur Virunga Lodge depuis une croisière effectuée sur le lac Burera
annonce les fascinants panoramas dont jouit l’établissement.
Où tout, en effet, invite à la contemplation.
Depuis les nombreuses terrasses communes aménagées ,Â
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incontestables fenêtres, s’il en est, sur la Nature ,
jusqu’aux espaces clos qui, dotés de baies vitrées, gomment avec élégance la frontière, déjà ténue, entre extérieur et intérieur .Â
vues depuis le spa Ikirunga
salle de massage
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sauna
Une réalité dont on mesure davantage l’acuité en pénétrant dans le bar-bibliothèque particulièrement cosyÂ
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et en découvrant, ensuite, la magnifique salle à manger attenante .
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Prolongée par une autre terrasse, à mon sens la plus enchanteresse du lodge, où prendre le petit-déjeuner revient à vivre un moment tout aussi magique pour les pupilles que pour les papilles.
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jus de fruits et confitures maison, au petit déjeuner, en attendant les plats chauds
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Parce que oui, le second attrait de cette atypique adresse réside incontestablement dans le talent du Chef à concocter une exquise cuisine, conjuguant avec brio gastronomies occidentales, asiatiques et rwandaise, réalisée à partir de produits frais.
De quoi rendre mémorables les encas savourés au coin du feu, les lunch box offertes avant toute excursion, les déjeuners pris en terrasse et, surtout, les conviviaux dîners partagés avec les autres hôtes.
Mais la singularité du Virunga Lodge, pionnier en ce qu’il fut le premier établissement, destiné à accueillir une clientèle haut de gamme venue trekker les gorilles, à ouvrir ses portes, au début des années 2000, dans la région, tient également à sa rusticité chic.
Le luxe s’y exprimant à travers une volonté, manifeste, de célébrer culture et savoir-faire traditionnels rwandais
sans rien sacrifier, pour autant, à l’absolu confort devant être offert à ceux et celles qui y prennent leurs quartiers.
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Pari osé (pour l’époque) mais réussi.
Dont témoignent désormais les 10 chalets en pierre surmontés d’un toit en tuile, baptisés du nom d’un lac situé dans les environs et se fondant, pour plus d’intimité, dans leur environnement naturel, que l’on rejoint depuis l’édifice principal
en empruntant l’un ou l’autre des chemins pédestres.
Ainsi, de la spacieuse et intimiste Ibiyaga, qui, il y a quelques semaines, m’accueillit pour une nuit, je me souviens tout d’abord des paysages à couper le souffleÂ
que je découvris, avec émerveillement, depuis sa terrasse privée
son salon, qu’une cheminée viendrait ultérieurement réchauffer,
et son incroyable salle de bains.
La beauté du mobilier, pour l’essentiel en bois et rotin,Â
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la douche en pierre de lave, chauffée à l’énergie solaire,
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les murs en briques apparentes, les peignoirs et tapis de yoga en kitenge (appelé wax en Afrique de l’Ouest),
le lumineux bouquet de fleurs, dont la composition et l’agencement me firent penser aux iconiques Tournesols de Vincent Van Gogh: constituant, une fois le seuil d’Ibiyaga franchi, autant de détails grâce auxquels cette chambreÂ
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se muait en cocon empreint de sérénité.
Que rien ne m’incitait, à priori, à quitter.
 Pas même la Dian Fossey Room, installée dans une salle faisant face au restaurant, où l’histoire de cette primatologue ainsi que celle des explorateurs l’ayant précédée dans la région sont  racontées.
Quelques heures plus tard, je ne résistais pourtant pas au plaisir d’aller admirer la troupe de danseurs, appartenant aux villages voisins et travaillant depuis plus d’une décennie avec le lodge, qui venait s’y produire dans un cadre idyllique .
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Havre de paix, qu’une équipe continuellement aux petits soins fait vivre, l’exclusif Virunga Lodge continue donc, au cœur des montagnes rwandaises, à faire l’éloge de la déconnexion.
A raison .
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