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DAKHLA, CET INOUBLIABLE EDEN NICHE AU CÅ’UR DU SAHARA OCCIDENTAL

  |   AFRIQUE, Dakhla, DESERT, GASTRONOMIE, MAROC, NATURE   |   4 Comments

 

Plage de Portorico

 

 

Étendue de sable à perte de vue, ressac des vagues de l’Océan Atlantique, route traçant son sillon au cÅ“ur d’une nature préservée, mille nuances de bleu et de vert : nul ne pourra le nier, Dakhla offre, vue du ciel, certains de ses plus beaux panoramas.

 

Dakhla, vue depuis mon hublot

 

Dont je suis, il y a quelques semaines, instantanément tombée amoureuse en les voyant, à travers mon hublot, se profiler à l’horizon tandis que l’avion entamait sa descente vers l’aéroport marocain desservant cet éden saharien.

 

distances entre Dakhla et d’autres sites ou villes régionaux ou plus lointains

 

Une destination qui, au-delà des conditions météorologiques idéales lui permettant d’accueillir, toute l’année, les amateurs de sports de glisse,

 

 

peut aussi s’enorgueillir de posséder d’extraordinaires sites, ayant la majesté de Dame Nature pour dénominateur commun. 

 

Invitant au dépaysement, à l’exploration, à la contemplation, à une meilleure appréhension du riche écosystème local, à la relaxation ou encore au bonheur des papilles, ces lieux, où je me suis rendue avec bonheur, dessinent, en effet, les mille et uns époustouflants visages de Dakhla.

 

De quoi, sans l’ombre d’un doute, vous faire succomber à votre tour.

 

SE LAISSER ENVOÛTER PAR SES SPECTACULAIRES PAYSAGES NATURELS

 

 

 

Grâce à sa situation géographique privilégiée, entre désert, lagune et océan Atlantique, la péninsule de Dakhla dévoile une succession d’inoubliables paysages, pouvant être explorés à pied, en fat-bike, en 4×4 ou, pour les plus aventuriers, en buggy,

 

 

dont la diversité ravira les amoureux de Nature.

 

Des innombrables dunes de sable

 

 

aux magnifiques plages, encore sauvages,

 

 

plage de Lassarga

 

plage de Portorico

 

 

s’ouvrant sur l’océan;

 

De la beauté du lagon, aux eaux turquoise, vivant au rythme des marées

 

 

aux vastes plaines rappelant l’Altiplano andin ;

 

 


Des inattendus bancs de sable aux atypiques formations rocheuses;

 

 

Des territoires désertiques aux panoramas lunaires en passant par les vestiges de l’ancien fort espagnol sur lequel la nature a, force est de le constater, repris ses droits : tout n’est, ici, qu’émerveillements continus.

 

 

Mais si, par extraordinaire, vous en doutiez encore, assister, peu importe le site choisi,  à un coucher de soleil, dévoilant un inouï nuancier de couleurs, devrait vous faire changer d’avis.

 

 

 

ADMIRER ET OU PROFITER DE SES CURIOSITÉS GÉOLOGIQUES

 

dune blanche

 

Non content d’être un territoire où la beauté de la Nature affleure partout où le regard se pose, Dakhla compte également plusieurs curiosités géologiques méritant l’escale.

 

Je pense en premier lieu à la source thermale d’Asnaa

 

 

dont les eaux chaudes sulfurées, jaillissant du sol et connues pour leurs propriétés médicinales, servent aujourd’hui à masser, par des jets puissants, celles et ceux qui souhaitent être l’objet, au cÅ“ur du désert, de soins revigorants.

 

 

Plusieurs dizaines de kilomètres plus loin, la zone humide d’Imlili fait, ensuite, figure de deuxième must see.

 

 

Car au milieu d’un décor aride apparaissent, contre toute attente, une dizaine de poches d’eau naturelles,

 

 

,cernées de végétation,

 

 

où de petits poissons ont élu domicile de manière permanente.

 

 

Et même si vous voyez locaux et touristes le faire,

 

 

résistez cependant à la tentation, comme le rappellent d’ailleurs les panneaux d’interdiction installés à l’entrée du site, d’y mettre vos pieds.

 

Oui, pas de fish pédicure.

 

Il en va, en effet, de la préservation de ce fragile écosystème.

 

Accessible, selon la marée, à pied

 


ou par bateau

 

 

et jouxtant un speed spot prisé des riders,  l’Île d’Herné, aussi baptisée ÃŽle du Dragon, est la troisième curiosité naturelle qui, à Dakhla, vous éblouira.

 

 

 

Car qui pourrait résister à ses vues panoramiques à couper le souffle, sa plage de sable blanc, ses rochers érodés par le vent, son argile naturelle et ses ramasseurs de palourdes ?

 

Argile

 
Impossible, enfin, de partir à la découverte de la péninsule sans marquer une halte à la magnifique Dune Blanche.

 

 

 

Haute d’une quinzaine de mètres, cernée par les eaux du lagon et façonnée par les vents, cette montagne de sable, rappelant à bien des égards les dunes brésiliennes du  Lençois, est une indiscutable merveille.

 

 


Qui, depuis son sommet, bénéficie d’incomparables points de vue sur les environs et les colonies de flamands roses ayant choisi de s’établir à proximité.


Priceless.

 

OBSERVER SA FAUNE ET SA FLORE

 

 

 

Contrairement à ce que l’on pourrait de prime abord penser, Dakhla possède un riche écosystème dont témoignent sa faune et sa flore.

 

Végétations, plantes et fleurs endémiques ;

 

 

 

coquillages et crabes violoncelles;

 

 

renards;

 

troupeaux de chèvres et de dromadaires;

 

 

dauphins et oiseaux ( flamant, héron, spatule, cormoran) migrateurs ou non .

 

 

Autant d’espèces qui n’auront plus de secrets pour vous si vous choisissiez de les découvrir au cours des excursions organisées, à la journée ou durant plusieurs jours, par Martina ( biologiste reconnue) et Nico,  les chaleureux fondateurs de l’entreprise Dakhla Rovers. 

 

 

 

 

TOUCHER DU DOIGT L’UNIVERS DE LA PÊCHE

 

port de Dakhla

 

Comme à Essaouira, les eaux de Dakhla se révèlent très poissonneuses.

 

Un constat expliquant, dès lors, l’importance économique capitale qu’y revêt cette activité. 

 

Relevant leurs filets plein de courbines, sars, poulpes, crustacés, langoustes; manœuvrant leurs barques au cœur des vagues; réparant leurs embarcations stationnées sur la plage ou apportant leur butin du jour aux restaurateurs, les silhouettes des pêcheurs surgissent ainsi tout au long du littoral. 

 

pêcheurs à Lassarga

 

pêcheurs près de la Pointe d’Or

 

C’est néanmoins à La Marsa, petit port de Dakhla dont on distingue les installations depuis le ciel, que toute l’effervescence induite par ce commerce se laisse véritablement toucher du doigt.

 

 

 

Bal des mouettes, ballet des chalutiers, pêcheurs rapiéçant leurs filets ou déchargeant leurs cageots, négociations autour des prix de vente des produits, un peu d’Ailleurs qui, sur les quais, se mêle à l’Ici : l’atmosphère de ces lieux, entre terre et mer, me fascinera toujours. 

 

 

 

SE RÉGALER LES PAPILLES

 

 

 

Aux côtés du délicieux thé sahraoui, gage d’hospitalité, préparé sur un feu alimenté au charbon de feu

 

 

 

et du plus surprenant chameau cuisiné en tajine, boulettes ou  tichtar (viande séchée), la gastronomie de Dakhla fait la part belle aux poissons et autres produits de la mer.

 

Au rang desquels figurent les huîtres, dont les naissains, importés de Bretagne, sont élevés dans des fermes ostréicoles installées sur place.

 

 

L’une d’elles, Talhamar,

 

 


est une adresse simple où s’attabler pour déguster plusieurs délicieuses spécialités reste un must .

 

 

 

Tajines de poissons ou de fruits de mer, petites fritures, langoustes grillées, huîtres à peine récoltées de la lagune, courbines cuites au four : quel sera votre choix ?.

 

 

 

PRENDRE SES QUARTIERS AU BORD DE L’EAU

 

bungalow , Océan Vagabond Dakhla Lagon

 

Si depuis la fin des années 2000, l’érection d’hébergements s’est, à Dakhla, multipliée, les ecolodges construits au bord du lagon ont ma préférence.

 

A l’instar de l’inoubliable Océan Vagabond Lagon

 

 

 

ou du, pionnier, Dakhla Attitude dont les bungalows, teinte Bleu Majorelle, apportent une pointe de couleur aux dunes au pied desquelles ils se nichent.

 

 

 

Mais pour les amateurs d’expérience sortant des sentiers battus, les cocons d’ Océan Vagabond Lassarga, aménagés sur la plage éponyme, devraient vous plaire. 

 

 

Ai-je besoin de préciser à quel point Dakhla m’a conquise ? 

 

Je regrette, toutefois, de ne pas avoir pu visiter le (petit) musée de la culture sahraouie, bâti dans la ville de Dakhla, où j’aurais pu en apprendre davantage sur l’histoire de ce peuple nomade outre celle d’une région, le Sahara Occidental, marquée par le conflit armé qui, jusqu’au début des années 90, y opposa le Maroc au mouvement indépendantiste du Front Polisario.

 

Ce n’est donc que partie remise.

 

 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

4 Commentaires
  • Célinie | Mar 30, 2020 at 12 h 31 min

    Je ressors éblouie de ma lecture cher journal, dois-je le redire ? Ta prose me transporte à chaque fois à des centaines voire des milliers de kilomètres et tes photos sont un régal pour les yeux .

    Merciiiii

    • Le Pigeon Voyageur | Mar 30, 2020 at 13 h 12 min

      Merci beaucoup Célinie pour tes mots et je suis ravie de savoir que ce billet ait pour toi été source d’évasion. En ces temps de confinement , voyager par l’esprit fait du bien au moral 😄

  • Pop K'Nel | Avr 4, 2020 at 15 h 00 min

    Mon conjoint, fan de planche à voile, rêve d’aller à Dakhla ! Il a été conquis par tes photos. A bientôt !

    • Le Pigeon Voyageur | Avr 4, 2020 at 15 h 58 min

      Merci beaucoup Fabienne pour ton retour . En vrai, Dakhla offre des paysages encore plus somptueux que ceux que j’ai pu capturer avec mon appareil photographique. Les amateurs de sport de glisse ont aussi la chance , par la pratique de leur sport, d’accéder à des spots encore plus confidentiels qui, paraît il, jouissent de panoramas d’exception. De quoi vous convaincre , ton conjoint et toi, de vous y rendre dès que la situation sanitaire le permettra. C’est un Eden 😄

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