DE VOYAGES, DE PASSION, D’AFFIRMATION DE SOI ET D’ECRITURE : 3650 JOURS DEJA
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Timbre Anniversaire réalisé pour les 10 ans du JPVÂ
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« Heureux qui, comme le Pigeon Voyageur, a fait un beau voyage ».
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Ici, s’arrête, cependant la comparaison avec l’Ulysse, du sonnet éponyme, de Joachim Du Bellay.
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Puisqu’à la différence de ce dernier, héros évoquant le Voyage sous le prisme d’un éloignement douloureux n’alimentant, in fine, que souffrance, regrets et mélancolie, je n’ai, quant à moi, jamais renoncé à voir dans mes échappées autant de véritables chances:
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D’ouverture sur le Monde.
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De Confrontation à l’Ailleurs.
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De rencontres avec l’Autre.
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D’appréhension du Beau, dans toute ses richesse et pluralité.Â
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A l’aune de ces inoubliables explorations, qui à chaque fois me laissaient sans voix, l’idée de me résoudre à endosser les habits de conteuse, si chers à l’explorateur Ibn Battuta, chemina peu à peu dans mon esprit.
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Jusqu’à prendre corps, en cette estivale fin de matinée du 5 juillet 2014, lorsque je donnais finalement naissance au Journal d’un Pigeon Voyageur
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Et, ce faisant, à mon alter égo virtuel, le Pigeon Voyageur.
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Mais, en coulisses,Â
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Je luttais contre un syndrome de l’imposteur qui ne disait pas son nom,
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 Essayais de pallier ma méconnaissance notoire des réseaux sociaux et de la technique y étant associée,
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et prenais conscience de l’absence criante de soutien manifesté par certains proches, dont j’imaginais à tort l’aide et la bienveillance acquises.
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C’était il y a exactement 10 ans .
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Depuis, j’ai dû faire face à bien d’autres challenges.
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Dont certains ont presque failli, je le confesse, sonner le glas du Journal d’un Pigeon Voyageur.
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A l’instar de cette inattendue angoisse de la page blanche.
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Plus prégnante ces dernières années, que j’avais, lors du 8 eme anniversaire du blog, d’ailleurs évoquée entre les lignes du billet, au titre à dessein résolument évocateur, « Et si c’était la fin ? »
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Risible pour quelqu’un qui, d’aussi loin que je m’en souvienne, a pourtant toujours vibré par et pour les mots.
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Leur reconnaissant un pouvoir intrinsèque.
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Se réfugiant très tôt dans la lecture pour tromper l’ennui que mon statut d’enfant unique induisait inévitablement.
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Ecrivant, dès le primaire, 1001 chansons, mélodies jouées au piano familial et histoires dont l’épilogue se dessinait malheureusement à l’issue du deuxième chapitre.
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 5 juillet 2014 – 5 juillet 2024.
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3650 jours plus tard, je tombe donc, pour ainsi dire, littéralement des nues.
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D’être, en dépit d’une nette baisse de ma fréquence de publication, encore là .
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Vétérane continuant, entre autre, à tisser, avec minutie, passion, authenticité, patience et générosité, les contours d’une expérience virtuelle se voulant unique.
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A la fois ode au Voyage, au Beau, à la Connaissance, au Partage, à l’Altérité ainsi qu’à la Vie.
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Pourtant, au-delà d’être un singulier regard, le mien, depuis 10 ans porté sur le Monde, le Journal d’un Pigeon Voyageur est aussi l’histoire d’une salvatrice rencontre avec moi-même.
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Introspection s’étant au fil des ans manifestée, en ces murs, par une affirmation plus accrue de ma voix.
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De mon écriture.
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De ma créativité et de ma sensibilité.
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Car oui, loin d’être le poids auquel je l’assimilais autrefois, cette sensibilité, dont l’écrivain Charles Baudelaire disait qu’elle était « le génie de chacun », signe, aujourd’hui et à bien des égards, une grande part de l’essence du Journal d’un Pigeon Voyageur.
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Alors à l’aube de ce symbolique milestone que constitue son dixième anniversaire, permettez-moi d’être émue :
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Emue d’avoir, contre toute attente, fait grandir ce blog-passion (dont je ne tire jusqu’à présent, faut il le préciser, aucuns revenus) où d’assumé(e)s Epicurien(ne)s se plaisent toujours à faire escale.
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A la recherche, parmi les centaines d’articles publiés, non seulement d’une atypique adresse hôtelière, d’une bonne table, d’une exposition à ne pas manquer, d’une destination confidentielle ou, plus prosaïquement, d’un moment d’évasion.
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Mais, aussi, d’un avis qu’ils savent profondément sincère et authentique.
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Emue d’avoir, également, su saisir l’opportunité que m’offrait le Journal d’un Pigeon Voyageur de grandir, à titre personnel, à ses côtés.
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Développant une persévérance, une bienveillance, une patience, une résilience , une curiosité, une indulgence à l’égard de moi-même et une capacité à vaincre quelques unes de mes peurs dont je ne me soupçonnais jusque là pas capable.
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Goûtant, ensuite et sans culpabilité aucune, au sentiment de fierté d’avoir concrétisé l’un de mes plus vieux rêvesÂ
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Outre d’enfin réaliser toute l’acuité du proverbe « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » que j’aurais, avec du recul, dû plus souvent murmurer aux oreilles de ma young self .Â
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Alors, le JPV, incarnation d’Ivy ?
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A bien y réfléchir, pouvait-il en être autrement tant ces deux entités se trouvent, ab initio, intimement liées ?
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Je ne le crois pas .
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D’où l’idée d’imaginer, cette année, un timbre-anniversaire, réalisé avec force maestra par l’illustratice Mysaaka, qui en témoignerait.
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N’hésitez, dès lors, pas à partager avec moi, en commentaires, les clins d’Å“il que vous y aurez repérés .
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Enfin, je ne saurais clôturer ce billet sans lever mon verre à chacun des membres, nouveaux venus et abonnés de longue date, composant la communauté du Journal d’un Pigeon Voyageur.
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Lisant, commentant et partageant les publications, qu’elles soient faites ici même ou sur le compte instagram, du blog.
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Dialoguant, inbox, avec moi pour parfaire leurs itinéraires de voyage, parler de Culture ou de Gastronomie.
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Et acceptant de prendre part, malgré leurs obligations quotidiennes, aux rares projets que j’ai pu initier lors des anniversaires du JPV.
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Mis en Å“uvre depuis fin juin, le dernier en date a, ainsi, permis de récolter, dans le cadre de cette nouvelle célébration, plusieurs dizaines de témoignages invitant chaque abonné à relater, en toute liberté, son expérience du Journal d’un Pigeon Voyageur.
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Autant de mots, forts en émotion, que vous pourrez, tout au long de la journée, découvrir en investissant la story du compte Instagram éponyme.
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To new Beginnings for sure !
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Voyageusement vôtre,
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Ivy D.O.
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Isabelle | Juil 6, 2024 at 7 h 32 min
Un texte à l’image de ce que j’ai écris à propos du JPV. Le timbre est superbe.
Joyeux anniversaire!
Le Pigeon Voyageur | Juil 7, 2024 at 12 h 13 min
Un grand merci Isabelle pour tes mots ! Ravie également que le timbre des 10 ans te plaise car je souhaitais vraiment quelque chose qui me ressemble et qui fasse , dans le même temps, écho au JPV ainsi qu’à l’univers du Voyage
Christelle Akué | Juil 6, 2024 at 12 h 07 min
Encore bravo Ivy !
Le Pigeon Voyageur | Juil 7, 2024 at 11 h 59 min
Merci beaucoup Christelle !