J’AI TESTE 6 ADRESSES GOURMANDES A BRUXELLES
 Restaurant L’Atomium, Bruxelles
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En foodie invétérée que je suis, consacrer un chapitre à la gastronomie belge,  dans mon premier billet dédié à Bruxelles,  relevait, pour moi, de l’évidence.
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Car vous n’êtes pas sans savoir que  je fais partie de ceux  qui considèrent que la cuisine d’un pays en dit beaucoup sur sa Culture.
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Découvrir l’Ailleurs par le truchement d’une épice, d’une boisson ou d’un met, avouez qu’il s’agit là d’un plaisir qui ne saurait être boudé.
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Impossible, dès lors, que vous fassiez l’impasse, lors de votre escapade bruxelloise,  sur les multiples spécialités culinaires ( moules-frites,  waterzooi de poulet, carbonnade flamande, biscuits au spéculoos, chocolats ou encore gaufres) qui ont assuré la renommée du pays à ce titre.
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Et parce que je souhaite vous éviter la fastidieuse étape de la sélection préalable des établissements où vous pourrez vivre de jolis moments gustatifs, je vous propose, aujourd’hui, de découvrir les 6 adresses gourmandes que j’ai pu tester avec succès lors de mon récent séjour dans la capitale belge.
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Par leur diversité, celles-ci sauront contenter toutes vos envies, fussent t’elles sucrées, tournées vers une gastronomie traditionnelle, portées vers une cuisine fusion ou même gastronomiques 🙂
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Culinairement vôtre,
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LA MAISON MEERT, POUR UN GOÛTER COSY
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Dans la Galerie du Roi, située dans les superbes Galeries Saint Hubert, la Maison Meert  (fondée, au 18 ème, à Lille puis rachetée, au milieu du siècle suivant, par le belge Michael Méert) est l’ halte idéale où savourer, dans un cosy salon de thé, un goûter gourmand.
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Si les pâtisseries
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les confiseries et les chocolats ( avec une mention spéciale pour ceux à la fleur de sel) y sont délicieux,
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la star des douceurs proposées par la maison demeure incontestablement son atypique et emblématique gaufre, dont la recette originelle (depuis inchangée) a été imaginée par le sieur Meert himself.
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Atypique car elle se distingue, tant sur la forme que sur le goût, des traditionnelles gaufres belges saupoudrées de sucre glace.
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Chez Meert la gaufre est, en effet, une ode à l’évasion en terre lointaine avec son fourrage au sucre, au beurre et à la vanille de Madagascar … (Toutefois d’autres parfums tels framboise, rhum-raisin, spéculoos ou citron sont désormais disponibles).
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Mais je ne vous en dis pas plus et vous laisse le soin de la découvrir..
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Pour ma part, j’ai adoré cette petite escale grâce à laquelle, confortablement installée dans le romantique salon de thé aux couleurs rouge, j’ai pu me remettre de plusieurs heures de crapahutage intense dans la ville
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LA MAISON ANTOINE, POUR SUCCOMBER A UNE ENVIE DE FRITES
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A Bruxelles, deux fritkots, autrement dit baraques à frites, sont réputés être les meilleurs de la ville.
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Celui situé place Flagey, que j’avais testé l’an dernier, et la Maison Antoine, installée, quant à elle et depuis près de 60 ans place Jourdan, (dans le quartier européen) mais proposant également un service traiteur.
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Comme à Flagey, l’affluence à la Maison Antoine est tout aussi grande.
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Il faut, en effet et en moyenne, compter 45 minutes d’attente (et ce quelque soit l’horaire où vous vous y rendez) avant d’enfin pouvoir tenir son cornet ou son ravier de frites entre les mains.
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Mais la comparaison avec l’enseigne concurrente ne s’arrête pas là .
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Ainsi, les diverses (vingt en l’occurrence) sauces proposées et facturées, sans oublier les brochettes, sandwiches et boulettes qui peuvent, selon votre faim, compléter l’offre de frites sont, à peu de choses près, identiques.
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Mais venons en au sujet qui nous occupe : les frites de l’illustre Maison Antoine valent – elles autant le déplacement que le laisse supposer leur réputation, depuis devenue internationale ? .
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Pas grasses, croustillantes à l’extérieur  tout en demeurant parfaitement moelleuses à l’intérieur, les frites de cette maison remplissent bel et bien leur cahier des charges.Â
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Néanmoins je vous avoue avoir préféré celles du fritkot Flagey, lesquelles étaient, dans mon souvenir, légèrement plus salées (le sel ça compte en l’espèce) et encore plus goûteuses.
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A vous donc de vous faire votre opinion sur le sujet.
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LA FABRIQUE EN VILLE, POUR UN DÉJEUNER BUCOLIQUE
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Cachée au milieu du parc d’Ergmont, où se dévoilent notamment des citations de l’écrivain Marguerite Yourcenar,
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la Fabrique en ville ( « petite sœur » du très couru établissement  la Fabrique en Châtelain) est le parfait cadre où déjeuner par ce temps estival.
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L’ancienne Orangerie a, en effet, été rénovée pour offrir plusieurs espaces accueillants où se restaurer, bruncher ou tout simplement prendre un verre.
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Si la terrasse promet une ambiance bucolique,
les deux lumineuses salles intérieures dégagent, avec leurs chaises en rotin, originales lampes, grandes fenêtres et canapés moelleux, un charme certain.
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salle du bas
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salle du haut où a, notamment, été aménagé un espace réservé aux enfants.
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A table, l’on savoure une délicieuse et généreuse cuisine maison (soupes, Å“ufs, salades, tartines, gâteaux notamment)
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à l’instar des exquis fish & chips dont je ne suis, pourtant, pas parvenue à venir à bout, c’est dire les quantités servies !
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Voici donc une adresse qui ravira les amoureux d’une cuisine saine et faite maison, outre les amateurs de brunchs car j’ai ouïe dire que ces derniers y sont d’anthologie.
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Quelqu’un pour le confirmer ?
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L’ATOMIUM RESTAURANT, POUR UN REPAS EN ALTITUDE
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S’attabler à l’Atomium Restaurant c’est faire l’expérience d’un repas perché (à une centaine de mètres d’altitude) puisque c’est dans la 9 ème sphère (et donc la plus haute) de cette molécule de fer que symbolise l’Atomium que ce restaurant a élu domicile.
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La montée par l’ascenseur qui y accède constitue déjà un premier voyage en soi.Â
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La vue panoramique sur Bruxelles qui s’apprécie, ensuite,  depuis son bar Â
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ou une fois attablés au premier niveau reste l’un des atouts majeurs de cet établissement.
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Un point de vue dont ne jouissent cependant pas ceux qui font, Ã contrario, Â le choix de s’installer dans la cosy mezzanine aux couleurs chaudes.
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Puis, c’est dans l’assiette que se révèle le second attrait de l’Atomium Restaurant.
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 Car il n’y a pas à dire, la généreuse cuisine qui y est servie est tout simplement à damner un saint !
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Je ne suis, ainsi, pas prête d’oublier l’incomparable bavette de veau de lait servie avec une julienne de courgette et des fregola sarda
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ainsi que la délicieuse gaufre que j’ai pu y déguster.
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De quoi avoir suffisamment de forces, me direz vous,  pour partir ensuite à l’assaut des autres bulles de l’Atomium 🙂
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LE SAN, POUR GOÛTER A LA CUISINE INVENTIVE D’UN CHEF ÉTOILÉ
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 dessert à base, notamment, de géranium
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Deuxième adresse belge du chef coréen (doublement étoilé dans son établissement l’Air du Temps) Sang Hoon Degeimbre, le San,
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ayant pris ses quartiers (depuis l’automne 2015) dans une charmante maison à étage du quartier Sainte Catherine, réserve à ses hôtes une expérience culinaire originale.
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Ainsi, après avoir pris place au comptoir, face au chef Toshiro Fujii (ayant officié en tant que second à l’Air du Temps) et son équipe,
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ou à l’étage,
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vous découvrirez le concept qui assure, depuis l’ouverture, la réputation de la maison : une cuisine moderne,  uniquement servie dans des bols et se dégustant munis d’une simple cuillère.
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Le prix du menu est déterminé en fonction du nombre de bol choisi ( de 2 à 5 selon que vous y dîniez ou déjeuniez).
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Si la composition de ces derniers change mensuellement, le maître mot, s’agissant de leur élaboration, demeure l’inventivité, la délicatesse ainsi que l’association de saveurs inattendues.
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En ce mois de juillet, je me suis ainsi délectée des bols L’Air du Temps (à base de homard et saté notamment),
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Liernu (dont les légumes croquants et la sauce lactée étaient divins)
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et Sanshine (mêlant burrata, origan et pâtes).
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Et Paris, le dessert du jeune chef étoilé parisien Geoffroy Maillard, m’a, contre toute attente, époustouflée !
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 Mousse de litchi, rose, géranium et vin blanc d’Alsace.
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Une association surprenante qui, une fois en bouche, s’est révélée mortelle (comme le diraient si bien les d’jeuns ).
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 Pas de doute, au San la cuisine vous fait explorer de nouveaux horizons gustatifs.
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LEÂ CERCLE DES VOYAGEURS, POUR UNE ENVIE DE CUISINE D’AILLEURS DANS UN CADRE APPELANT AU VOYAGE
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Je ne pouvais que succomber au charme du Cercle des Voyageurs,
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cette insolite brasserie située, rue des grands carmes, à quelques mètres de l’incontournable Manneken Pis.
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Sa décoration, invitant, par moult valises, globes, livres et mappemondes, au voyage ne pouvait, en effet, que parler au Pigeon Voyageur que je suis dans l’âme 🙂
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Mais loin d’uniquement se satisfaire des étiquettes d’établissement branché ainsi que de lieu où les cultures du monde dialoguent entre elles lors de concerts, expositions ou projections organisées tout au long de l’année, le Cercle des Voyageurs propose, dans sa brasserie Mondo, une exquise cuisine aux influences métissées.
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A la carte, quelques classiques de la cuisine belge (moules, waterzoi) côtoient, ainsi, des mets venus d’ailleurs.
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Le voyage gustatif vous mènera donc, et entre autre, aux confins du Brésil (avec la moqueqa de poissons) ou au cœur du continent asiatique (Thaïlande, Japon, Cambodge ou Inde) avec des plats faisant largement la part belle au lait de coco, aux currys et à la coriandre.
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Que ne donnerais-je pas, à l’heure actuelle, pour regoûter aux scampis grillés sauce aigre douce
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ou à la longe de porc teriaki servie avec des croquettes de risotto au curry vert cuites dans du lait de coco !!
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Vous l’aurez compris, j’ai adoré !
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Bruxelles, en plus d’être un haut lieu de l’Art et de la Mode, se révèle être une capitale gastronomique.
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Une raison supplémentaire pour la découvrir…..
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