INOUBLIABLE MAISON D’UZES, LE BONHEUR D’UN SÉJOUR DANS UN ANCIEN HOTEL PARTICULIER DU 17 EME SIECLE
salle de bains de la chambre Les Toits d’Uzes
Â
 Â
« O petite ville d’Uzès ! Tu serais en Ombrie, des touristes accourraient de Paris pour te voir  »
Â
En rendant ainsi hommage à la beauté d’Uzès dans Si le Grain ne meurt, l’ouvrage autobiographique qu’il publia en 1926,  l’écrivain français et prix Nobel de Littérature André Gide ne s’y est pas trompé.
Â
Car, 91 ans plus tard,  faire escale dans cette ensorcelante cité du pays Occitan, désormais classée d’Art et d’Histoire, demeure toujours un incontournable pour quiconque envisage une escapade dans le département du Gard .
Â
Impossible, en effet, de ne pas succomber à l’envoûtant charme, aux contours pluriels, dégagé par la première cité ducale française.
Â
A commencer par celui du célèbre marché se tenant, les mercredis ainsi que les samedis matins,  sur l’incontournable Place aux Herbes dont les maisons à arcades méritent,  à elles seules, le détour .
Â
Un festival de couleurs,  de senteurs et de saveurs où les produits de la région enchantent les sens plus que de raison.Â
Â
Â
Â
Â
Mais la singularité d’Uzès tient également à l’exceptionnel patrimoine architectural,  restauré et préservé depuis le milieu des années 60, qui est le sien.
Â
Inscrite dans la pierre, cette incommensurable richesse se révèle aux détours des déambulations à travers les étroites ruelles pavées de la cité.
Â
 Â
Â
Â
Charmants passages au bout desquels s’offrent d’irrésistibles points de vue :
Â
Sur les iconiques toits de tuiles, grises, roses et jaunes, conférant à  la cité un indéniable cachet.
Â
Sur les hautes tours féodales témoins de son passé historique.
Â
Ou encore sur les emblématiques édifices religieux, fussent ils  catholiques ou protestants, ayant assuré sa renommée.
Â
cathédrale Saint Théodorit et la Tour Fenestrelle
Â
Â
 façade et intérieur de la cathédrale
Â
Â
Mais aussi incroyable que cela puisse paraître,  la magie réservée par cette exclusive ballade pédestre atteint son comble à mesure que l’on se rapproche du centre historique.
Â
Difficile, alors, de ne pas succomber à la beauté de ses insoupçonnées cours,Â
 Â
Â
Â
Â
 élégantes portes travaillées, rappelant à bien des égards celles de Stonetown ou de Jaffa,
Â
Â
Â
et  superbes hôtels particuliers inscrits, pour certains,  à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques de France .
Â
A ce titre, celui acquis, à  la fin du 17 eme siècle, par la famille Chambon de la Tour est désormais considéré comme étant  LE joyau de la vieille ville  d’Uzès.
Â
Oui,  après avoir connu plusieurs vies et fait l’objet, il y a bientôt dix ans, d’une importante rénovation, cette majestueuse demeure de caractère aux sobres façades, sise 18 rue Blanchard, abrite, à présent,  l’inoubliable Maison d’Uzès.
Â
Â
Â
Â
Que dire de cet écrin d’exception, membre de l’association Relais & Châteaux et racheté, l’an dernier, par le groupe hôtelier H8 Collection, si ce n’est qu’il réserve  à ses hôtes une expérience hors du commun ?
Â
Â
L’une de celles qui en conjuguant, avec brio, Histoire, confort, décoration contemporaine,  chaleurosité de l’accueil , quiétude et luxe, vous laisse un souvenir impérissable.
Â
Â
Â
Â
En effet,  rien ne laisse présager, en poussant la lourde porte en noyer de l’établissement, qu’un univers aussi intimiste et enchanteur,  vous tend allègrement les bras.
Â
Et pourtant !
Â
Seules quelques secondes suffisent à être saisis  par la splendeur des lieux.
Â
Véritable aimant,  le monumental escalier à balustres,
Â
Â
Â
Â
 pièce maîtresse autour de laquelle se répartissent, sur deux étages,  quelques unes des neuf chambres et suites (toutes différentes) de la Maison d’Uzès,
Â
Â
Â
attire d’emblée tous les regards.
Â
A raison, vous ne trouvez pas ?
Â
 Â
Â
Â
Impressionnante, cette oeuvre architecturale est, cependant,  loin  d’être le seul attrait de l’hôtel.
 Â
Il suffit pour s’en convaincre de rejoindre le sous-sol.
Â
Là , sous de millénaires voûtes, se déploie  le vaste Spa by [ comfort zone] .
Â
Véritable ode au bien-être que la Maison d’Uzès  met un point d’honneur à offrir à ceux qui s’y arrêtent.
 Â
Ainsi, hormis la salle de massage ainsi que le hammam,  cette antre exclusivement dédiée à la relaxation se distingue par  l’existence d’un bain romain chromothérapique (comprenant également un mur d’eau)  lequel, luxe suprême, peut être privatisé pour une durée allant de trente minutes à une heure.
Â
Â
Â
Â
Une parenthèse ultra romantique à ne manquer sous aucun prétexte.
Â
Parole d’épicurienne 🙂
 Â
Le bonheur se veut, ensuite, gastronomique à la Table, étoilée, d’Uzès.
Â
D’entrée de jeu, l’élégance du restaurant, lequel s’exporte, aux beaux jours,  dans le charmant patio ,
Â
Â
Â
laisse présager une mémorable échappée gustative.
Â
Promesse  tenue.
Â
Â
Contemporaines, graphiques, colorées, dégageant d’alléchants fumets et superbement dressées, les assiettes du chef, Christophe Ducros, font, assurément, voyager nos papilles.
Â
A la découverte de produits issus des terroirs du Sud
Â
Asperges de pays
Â
filet rôti et paleron braisé de taureau de Camargue
Â
mais également de  saveurs plus exotiques.
Â
carré de chocolat blanc, crémeux de fruit  de la passion et ganache au thé vert
Â
Â
Autant de délices qui, tout comme le gargantuesque petit déjeuner où spécialités locales côtoient mets plus classiques,  raviront les palais les plus exigeants.
Â
Â
Mais c’est, à mon sens, autour de l’escalier dérobé, se trouvant dans l’aile abritant la réception, que le charme de la Maison d’Uzès apparaît encore plus prégnant.
Â
Ses hautes marches mènent, ainsi,  à une charmante bibliothèque
Â
Â
Â
et desservent, par ailleurs, Â celles des chambres qui ne donnent pas sur le grand escalier.
Â
Â
Â
Â
Offrant une vue imprenable sur les Toits d’Uzès,
Â
Â
Â
 l’antre éponyme est un confortable et lumineux cocon, aménagé et décoré, de surcroît, avec beaucoup de goût,  duquel on peine à s’échapper.
Â
Même en ayant conscience des nombreux atouts touristiques, autres que ceux d’Uzès, réservés, notamment, par le Pont du Gard,  Nîmes ou la toute proche Camargue.Â
Â
Â
Â
Â
 Â
A vrai dire,  qui n’aimerait pas indéfiniment se lover dans ce lit moelleux aux draps soyeux ?
Â
Ou  contempler à l’infini les magnifiques levers et couchers de soleil qui se laissent admirer depuis l’une des fenêtres de la superbe salle de bains ?
Â
Â
M’y réveiller encore et encore.
Â
Tel est  le rêve qui est le mien depuis que j’ai,  il y a trois semaines, trop brièvement posé mes valises dans cette adresse d’exception .
Â
Love at first sight, la Maison d’Uzès c’est donc cela et bien plus encore.
Eve H. | Avr 19, 2017 at 12 h 32 min
Oh là là , tu es la meilleure ambassadrice de ces lieux d’exception ! Tes mots et tes photos sont un tel régal… J’avais déjà fait une réservation d’hôtel pour mon prochain séjour à Uzès mais tu m’as donné envie de découvrir La Maison d’Uzès. Malheureusement il n’y a plus de chambre disponible à la date voulue. Une raison supplémentaire de prévoir un autre séjour à Uzès ?. Merci pour la découverte !
Le Pigeon Voyageur | Avr 19, 2017 at 12 h 39 min
Mille mercis pour tes mots Eve !
Malheureusement les 9 chambres de la Maison d’Uzès sont souvent prises d’assaut et avec les beaux jours qui arrivent le phénomène s’accentue.
Dans un tout autre genre mais toujours très beau je te recommande les 2 autres hôtels du groupe H8 Collection situés à seulement quelques kilomètres : Le Vieux Castillon (j’y ai passé une nuit, le cadre est magnifique, notamment la piscine, les chambres sont spacieuses et la cuisine est un régal) ou le Mas de la Fouque (qui se trouve en Camargue).
N’ayant pas logé dans ce dernier, je ne peux pas me prononcer sur les chambres mais par contre je peux te dire, après y avoir passé quelques heures, que le cadre est idyllique et que la cuisine est extra savoureuse 🙂
Bonne escapade