HOTEL LE METROPOLE, UNE ROMANTIQUE ADRESSE VÉNITIENNE A NE GARDER QUE POUR SOI
Â
ancien escalier hélicoïdal datant du 15 eme siècle Â
Â
Â
Au cÅ“ur de la Sérénissime, non loin de l’emblématique place Saint Marc et de l’incontournable pont des Soupirs, un ancien palais vénitien reconverti, depuis la fin du 19 ème siècle,  en établissement d’exception après avoir successivement abrité orphelinat et  chapelle se révèle être une véritable ode à l’Amour.
Â
L’inédit voyage sensoriel offert par cette intimiste adresse, membre du label hôtelier Tempting Places, fait, en effet, écho aux envoûtants charmes dont  Venise a  toujours su tirer parti.
Â
Â
Â
 banc extérieur de l’hôtel face à la lagune
Â
Une fascinante cité d’Art, d’Histoire et, comme le rappelait si justement l’écrivain français Alfred Capus, de Passion.
Â
Â
Si son omniprésence ne souffre aucunement la discussion, le doux parfum de romantisme qui flotte sur la ville des Doges se mue, par endroits, en une saisissante atmosphère.
Â
Â
A l’instar de celle nimbant le quartier du Castello et plus particulièrement le canal  Rio della Pieta où se dévoile le ponton privé, accessible en bateau, de l’Hotel Métropole.
Â
Â
 Â
Â
Â
Derrière les façades de ce multiséculaire édifice, qui accueillit les cours de musique du célèbre compositeur Antonio Vivaldi et, plus tard, d’autres illustres pensionnaires parmi lesquels Sigmund Freud, Marcel Proust ou Lenny Kravitz,  s’ouvrent, donc, les portes d’un monde promouvant Romantisme, Luxe, Calme et Volupté.
Â
La découverte du lobby, en ce qu’elle préfigure la décoration intérieure de l’hôtel, donne, à ce titre,  immédiatement le ton.
Â
Les fauteuils en velours rouge, les tableaux, les tentures, les chandeliers en verre de Murano, les multiples bougies allumées, les coffres, les plafonds peints,Â
Â
Â
Â
Â
la collection d’objets anciens (éventails, sac à main de soirée , crucifix et antiquités) appartenant à la famille Beggiato (propriétaire du Métropole) et exposée dans la galerie outre plusieurs œuvres d’art contemporain
Â
Gavin Turk, Rosy Lee
Â
Nancy Fouts, Peacock in War BonnetÂ
Â
sont tout autant de détails qui plongent l’hôte dans un univers baroque mêlant, dans des teintes or, rouge, blanche et noire, influences vénitiennes et orientales.
Â
Des inspirations qui, également, transparaissent à travers l’aménagement choisi pour le salon, aux multiples miroirs,Â
Â
Â
Â
et l’Oriental bar lui faisant face.
Â
Antre cosy où siroter, à l’heure de l’apéritif, l’un des cocktails ayant assuré la renommée de Venise se métamorphose en parenthèse enchantée.
 Â
Â
Â
Mais ces premières escales, aussi belles soient elles, ne sauraient vous faire occulter l’élégant Met :
Â
Â
Â
la table étoilée, à l’ambiance tamisée, du Métropole.Â
Â
Â
Â
Sublimant, avec créativité et modernité, les produits régionaux, la savoureuse cuisine qui y est servie, dans des assiettes à l’esthétique, de surcroît, léchée, confère à ce rendez-vous gastronomique une impérissable tonalité.
Â
Préparez vous donc à atteindre le nirvana culinaire en goûtant, notamment, aux exquis spaghettis ou aux coquilles saint jacques en croûte d’encre de seiche à damner un saint concoctés par le chef Luca Veritti et sa brigade.
Â
Une expérience gustative dont mes papilles se souviennent encore !
Â
Moins feutré que le Met mais tout aussi charmant, le patio-jardin planté de citronniers qui le jouxte
Â
Â
Â
reste l’endroit idéal où savourer, dès l’arrivée des beaux jours, le délicieux  et gargantuesque petit déjeuner-buffet devenu l’une des signatures de l’Hotel Métropole.
Â
le séculaire puits
Â
Â
Â
Un havre de paix que l’on prend plaisir à réinvestir,  au cours de la journée, pour  profiter de son cadre enchanteur en toute tranquillité.
Â
Car là , à l’abri des regards indiscrets et de l’agitation extérieure, le temps semble suspendu.
Â
Â
 Â
Débutée au rez-de-chaussée, l’échappée se poursuit, ensuite, dans les atypiques couloirsÂ
Â
Â
menant aux 67 chambres et suites que compte l’établissement.
Â
Chaque étage se singularisant par une décoration unique que je vous exhorte à découvrir.
Â
Â
Â
Â
Velours, damas, mobilier d’époque, salles de bain en marbre italien, lustres en verre de Murano, Â
Â
Â
Â
têtes de lit richement travaillées et terrasses privatives avec exceptionnelles vues panoramiques (sur la lagune de Venise et l’île St Georgio) pour les suites les plus prestigieuses signent, ainsi, l’univers de ces confortables écrins.
Â
Â
Â
Â
Â
Séjourner au Métropole fait donc  partie de ces expériences qui, comme je peux en attester,  ne s’oublie pas.
Â
L’âme des lieux ayant, indubitablement, quelque chose de fascinant.
Â
Comme Venise, après tout.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â