MON TOP 5 POUR DECOUVRIR MATERA, JOYAU MÉCONNU DU SUD DE L’ITALIE
Sur la route qui, depuis Bari, me mène vers ce méconnu  joyau touristique de la région de la Basilicate (frontalière de celle des Pouilles) où je passerai mes trois prochaines nuits, je ne peux que me rendre à l’évidence : cette escapade, inscrite sur ma Travel List depuis déjà deux ans, se mérite.
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2 vols, 1 escale, 45 minutes d’attente puis une heure de route.
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C’est le périple que j’ai, en effet, dû suivre, depuis Paris, pour avoir la chance de découvrir Matera,  cette petite ville du sud de l’Italie, accrochée à flanc de falaise, dont j’ignorais encore tout à la fin de l’année 2013.
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Mais rassurez vous l’escapade vaut, à plus d’un titre, largement la chandelle !
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Destination touristique très peu courue (elle l’est encore moins en hiver); lieu de pèlerinage pour tous les amoureux du 7 ème art désireux de suivre les traces de Mel Gibson qui y tourna, en 2004, La passion du Christ; existence d’un hôtel troglodyte d’exception;
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mais surtout beauté de ses sassis, ensemble d’habitats troglodytiques creusés dans le tuf et parfaitement intégrés à leur environnement, désormais classés à l’Unesco : tels sont quelques uns des innombrables atouts que vous réserve Matera.
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Innombrables car, perchée sur son promontoire, cette fascinante citadelle (désignée capitale européenne de la culture 2019) cache, en effet et pour peu que l’on daigne partir à sa découverte, bien d’autres merveilles .
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Une véritable revanche pour celle qui, aujourd’hui désormais protégée, était pourtant, au début des années 50,  encore surnommée  la « Honte Nationale de l’Italie ».
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En cause : les insalubres maisons-grottes ( où hommes et animaux cohabitaient toujours) de sa vieille ville ainsi que le niveau  d’extrême pauvreté dans lequel vivaient ses habitants.
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Autant d’éléments qui, à force d’être dénoncés publiquement, conduirent  l’Etat à y construire une ville nouvelle, où déménagea la population, puis à entreprendre une réhabilitation progressive de ses sassis.
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Depuis, Matera s’est débarrassée de son ancien statut de village pestiféré et c’est tant mieux !Â
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Explorer ses ruelles préservées et se laisser envoûter, au fil des ballades, par son irrésistible charme ,  tel est le voyage que je vous propose à présent de faire.
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Voici donc mes 5 must do pour saisir au mieux l’essence de cette citée cachée dans le talon de la Botte.
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1. CONTEMPLER DE SUPERBES PANORAMAS
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La beauté de Matera, l’un des plus vieux sites d’Europe à avoir été habité (de façon ininterrompue) depuis le Paléolithique, subjugue le visiteur avant même que ce dernier ne franchisse ses murs.
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En effet,  contempler cette ville de pierre, depuis le belvédère panoramique, lui faisant face de l’autre côté du ravin, de Murgia Timone reste un moment inoubliable.
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panoramas depuis le belvédère
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vue sur Matera depuis le belvédère Timone
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La majesté de ses labyrinthes de grottes, superposées sur plusieurs niveaux,  est encore plus éblouissante lorsque le soleil donne une couleur miel à cette ville souterraine.
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Une teinte qui rappelle celle de la globigérine, utilisée pour, notamment, bâtir la capitale maltaise de La Valette, mais aussi celle dont se pare, en fin de journée, la vieille ville, construite également à partir d’une pierre spécifique, de Jérusalem  .
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Matera porte donc bien son surnom de Jérusalem d’Italie 🙂
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Cet envoûtant paysage, l’on pourrait le contempler éternellement… Â
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Il faut néanmoins se résoudre à quitter la Murgia Timone pour, enfin,  pénétrer dans Matera où d’autres panoramas d’exceptions n’attendent plus que le visiteur pour se dévoiler.
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Le premier auquel je pense est celui offert  Piazza Pascoli, à quelques pas du palais Lanfranchi.
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Là , le point de vue sur les ruelles du Sasso Caveoso, l’un (situé au sud) des 3 quartiers de la vieille ville, est tout simplement splendide.
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Un peu plus en contrebas, la piazza San Pietro Caveoso (où se dresse l’église éponyme bâtie à flanc de ravin)
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église san pietro de caveosoÂ
l’église éclairée de nuitÂ
offre une autre superbe perspective sur  la Gravina ainsi que les ruelles des sassis.
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l’église San Pietro de Caveoso bâtie au bord du ravin
vue sur les sassis depuis la place
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Surplombant la place pré- citée,
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 vue sur la place San Pietro de Caveoso depuis le parvis de l’église Santa Maria de Idris
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l’église Santa Maria de Idris est un autre lieu à ne pas manquer pour jouir d’un paysage d’exception.
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la façade extérieure de l’église
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Car depuis son parvis, c’est toute la Gravina et une partie des sassis qui s’offriront à votre regard.
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Personnes ayant le vertige s’abstenir 🙂
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vue sur les sassis Â
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Puis, remonter la via, en lacets, Madonna della Virtu
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 via Madonna della Virtu
vous mènera jusqu’au parking de la piazza Postergola o Pistola depuis laquelle un autre inoubliable point de vue sur le parc de la Murgia vous attend.
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vue sur la Gravina depuis cette place
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Le belvédère Guerricchio, situé sur la Piazza Veneto, est, par ailleurs, un autre incontournable pour qui souhaite admirer les deux quartiers de sassis, que sont le Sasso Caveoso et le Sasso Barisano, sous un nouvel angle.
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Moi j’ai adoré !
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belvédère Guerricchio
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Impossible enfin de ne pas mentionner, au titre des magnifiques points de vue que compte Matera, la Piazza Duomo,  située au cÅ“ur du quartier de la Civita, où s’élève la cathédrale.
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LÃ , vous ne vous lasserez pas d’admirer le sasso barisano.
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vue depuis la piazza Duomo
le Barisano depuis la place du duomo
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A la nuit tombée, alors que la ville s’éclaire progressivement, la magie de tous ces panoramas se révèle encore davantage.
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Vous ne trouvez pas ?Â
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panoramas sur les sassis de nuit
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2. FLÂNER DANS LES RUELLES DE MATERA
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panorama depuis l’hôtel Sassi de Matera
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 Dans la vieille ville piétonne de Matera, c’est autour du noyau originel,  constitué par le quartier de La Civita, que se sont, au fil des siècles, construits les sassis lesquels en font dorénavant la fierté.Â
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S’y perdre, lors d’une ballade pédestre à travers leurs étroites ruelles et nombreuses marches,Â
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reste le meilleur moyen d’explorer les deux quartiers ( au sud, l’authentique Sasso Caveoso et, au nord, le Sasso Barisano, où de nombreux habitats troglodytes ont été restaurés puis transformés en établissement de bouche), qui les composent.
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 Millénaires maisons-grottes encore abandonnées,  jolies églises ,
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église non loin de la piazza san Giovanni
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découverte de nouveaux points de vue ,
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 vue sur la cathédrale depuis le Sasso Barisano
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maisons, plus ou moins, fleuries,
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palais restaurés;   bars,Â
un bar
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 restaurants,  au cadre insolite, servant des spécialités culinaires de la région (telles les orecchchiette, des pâtes en forme de petites oreilles, le pain de Matera, les haricots de Sarconi ou encore une viande de bœuf élevée localement)
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restaurant la Gatta Buia
 soupe d’haricots de Sarconi
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 Osteria San Franceso
le chef en cuisine
pâtes et truffe noire :une combinaison gagnante
 burger avec pain de Matera et viande de boeuf locale
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Restaurant Francesca
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 dîner dans une jolie grotte
Osteria l’Arco
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 atmosphère cosy
les délicieux poivrons séchés
entrée à base de ricotta
 les délicieux légumes grillés
et hôtels idéalement situés !
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  hôtel Matera de Sassi
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; surprenantes oeuvres d’art
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street art
 sculpture
vestiges des anciennes citernes, lesquelles se visitent, de la Raccolta delle Acque et de Palombaro Lungo  où l’eau de pluie était autrefois stockée.
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le site de Palombaro Lungo
à l’intérieur de la citerne
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ainsi que ses jolies places.
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Celle du Duomo, évoquée plus haut, celle de la Piazza Veneto avec ses églises contiguës et sa bibliothèque,Â
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piazza Veneto
café piazza Veneto
la bibliothèqueÂ
Mais également la piazza San Giovanni Battista où se dresse la jolie église éponyme.
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église piazza San GiovanniÂ
 Sans oublier d’emprunter la  via Domenico Ridola, artère traversant le quartier du Piano, qui vous mènera, depuis la piazza Pascoli, à  la piazza Sedile en passant par la piazza San Francesco où se succèdent  musées, restaurantsÂ
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vie Domenico Ridola
palais Lanfranchi
 restaurant
et églises au rang desquelles celles du Purgatoire et de Saint François d’Assise.
 église Saint François d’Assise
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3. DÉCOUVRIR LES ÉGLISES RUPESTRES
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fresques dans la crypte de San Giovanni in MonterroneÂ
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Matera compte environ 140 églises rupestres (creusées dans la roche, entre le 8eme et 12 eme siècles, par des communautés monastiques) qui se distinguent par les superbes fresques d’inspiration byzantine qu’elles abritent.Â
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De quoi donc vous laisser l’embarras du choix en terme de visites.
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J’ai, pour ma part, eu un premier coup de cÅ“ur pour celle de Santa Lucia alle Malve
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fresque dans l’église Santa Lucia alle MalveÂ
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, située dans le sasso caveoso, qui fut fondée, au 9 ème siècle,  par des bénédictins.
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l’entrée de l’église : 2 ème porte à gauche
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Je garde, ensuite, un souvenir ému des fresques, représentant notamment le Christ Pantocrator, Saint André et Saint Jean Baptiste, de la crypte San Giovanni in Monteronne à laquelle l’on accède, via un corridor, en traversant l’église Santa Maria de Idris dont je vous parlais précédemment.Â
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fresque dans la crypte San Giovanni in Monterrone Â
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3 ème église rupestre où j’ai fait une halte, celle de San Pietro de Barisano
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fresque église San Pietro de BarisanoÂ
a su me séduire grâce à ses fresques étonnamment bien préservées,Â
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ses chapelles, son maître autel Â
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ainsi que sa crypte.
crypte
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Enfin, ne quittez pas Matera sans aller découvrir, dans le sasso Barisano,  le complexe rupestre formé par l’église de la Madonna delle Virtu et la crypte San Nicola dei Greci .
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 fresque deSan Nicola dei Greci
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Avant d’être le lieu où furent tournées quelques scènes (le dernier repas et le lavement des pieds en l’ occurrence) de la Passion du Christ, l’attrait de ce complexe, formé d’une multitude de grottes, réside dans son agencement sur deux niveaux superposés. Â
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Le premier est occupé par l’église aux fresques, datant du 12 ème siècle, Madonna delle Virtu Â
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l’église Madonna delle Virtu
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ainsi que par l’ancien monastère, plus tard transformé en cave où du vin était produit.
le monastère
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Le second niveau abrite, quant à lui, la crypte San Nicola où fresques, grottes et tombeaux se succèdent.
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la crypte au deuxième niveau
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Durant l’été, ces lieux  se transforment, dans le cadre du  festival internationalement reconnu du Grandi Mostre nei Sassi de Matera (initié, en1987, par l’association culturelle La Scaletta) en un lieu d’exposition où des sculptures d’art contemporain, s’approprient l’espace.
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4. DÉCOUVRIR LA CATHÉDRALE DE MATERA
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la cathédrale de MateraÂ
Bâtie au 13 ème dans le quartier de la Civita (le plus ancien de la vieille ville), la cathédrale romane de Matera est d’autant plus un must see que sa façade surmontée d’une grande rosace est visible quelque soit l’endroit où vous vous trouvez dans Matera.
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Pourtant, à mon arrivée dans la ville, cette merveille était, à mon grand regret, toujours en rénovation…
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Une restauration qui durait depuis ….12 ans . Une éternité !
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Je me suis donc contentée, à la nuit tombée, de la contempler depuis son parvis en m’imaginant toutes les merveilles qu’elle recelait mais que je n’allais, malheureusement, pas être en mesure de voir.
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 la façade de la cathédrale de nuit
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Mais les hasards du destin ont, la veille de mon départ de Matera,  permis  que je la longe (alors que me dirigeais vers un musée situé un peu plus loin) et que je découvre qu’il était, contre toute attente, possible d’y pénétrer en ce dernier week-end de février.
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Une brève ouverture au public (durant ces deux jours) avant l’inauguration officielle prévue le week-end suivant.
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la cathédrale : de jour
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J’ai, pour ma part, été émerveillée par l’éclat et la riche décoration de ses plafonds, la beauté de ses fresques (dont une figurant une superbe Sainte Vierge) ainsi que ses magnifiques chapelles. Â
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5. VISITER DEUX MUSÉES INCONTOURNABLESÂ
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 sculpture dans l’une des cours du MUSMA
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Si Matera compte plusieurs musées ( consacrés notamment à la Préhistoire ou à l’art médiéval), deux d’entre eux tirent, selon moi, leur épingle du jeu.
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La casa grotta di Vico Solitario, située dans le sasso caveoso, est le premier dont je vous recommande la visite.
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pièce principaleÂ
Cette maison-grotte, à la fois creusée et construite dans la roche, habitée jusqu’au milieu des années 1950 (date à laquelle ses occupants furent contraints, suite à la loi, votée en 1952, d’abandonner les lieux), offre désormais aux visiteurs la reconstitution d’une demeure typique des sassis et nous renseigne, se faisant, sur la vie qui s’y déroulait.
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Une plongée dans l’Histoire à travers un habitat dont la particularité symbolise aujourd’hui Matera.
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Dotée d’une unique fenêtre d’aération située au dessus de la porte, cette maison, sans eau courante ni électricité et où vivaient en moyenne 8 personnes (parents et 6 enfants), de 3 pièces principales comporte plusieurs espaces.
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Une cuisine : dont les parois rocheuses servaient à ranger les divers ustensiles nécessaires à l’élaboration des repas.
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Une pièce principale faisant, tout à la fois, office de salle à manger, d’étable, de pièce à vivre (où l’on tissait, se réchauffait à côté du brasero et  puisait de l’eau dans la citerne) ainsi que de chambre à coucher.
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Ici, exiguïté oblige, tous les espaces étaient exploités au maximum et les rares meubles présents (en l’ occurrence un buffet, un lit surélevé , une commode ainsi qu’un berceau) étaient tous utilisés à des fins multiples.
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Ainsi, la surface en-dessous du lit servait de lieu de rangement et le berceau à ses pieds accueillait, dans la journée, les enfants en bas âge puis leurs aînés lorsque les premiers rejoignaient, la nuit,  la couche parentale.
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De même, les tiroirs de la commode, utilisés pour entreposer  le linge, se convertissaient, le soir, en lits où dormaient les aînés de la fratrie.
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le pain de Matera
citerne d’eau
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Ouvert en 2006, le Musma , quant à lui consacré à la sculpture contemporaine, est le deuxième musée que je vous recommande d’explorer.
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En premier lieu  pour son cadre insolite. Â
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Installé dans l’ancien Palais de Pomarici, il s’agit, en effet,  d’un musée, en partie troglodyte.  Le premier au monde à ce titre.
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La collection, comportant de surprenantes sculptures,  second attrait du lieu, réalisées par des artistes italiens ou étrangers, est ainsi exposée sur deux niveaux.
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Les cours du rez de chaussée mènent à une bibliothèque, à la salle des Chasses (surnommée ainsi au vu des fresques ornant ses murs)
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 fresque de la salle des Chasses
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ainsi qu’à celles où se tiennent les expositions temporaires.
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Fin février elles étaient consacrées à Fellini, le réalisateur italien  que l’on ne présente plus.Â
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 exposition temporaire consacrée à Fellini
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Les sept salles hypogées, abritant diverses Å“uvres, sont également accessibles depuis la cour d’entrée.
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Ou l’art d’opérer un véritable trait d’union entre le passé, le présent et le futur en utilisant une architecture historique pour exposer des sculptures récentes.
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Une initiative à laquelle je dis mille fois OUI !!
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Kengiro Azuma, Porta Della Vita
Eliseo Mattiaci, Riflesso dell’ordine cosmico
 Alberto Viani, Torse Femminile
Ibram Lassaw, Persephone
Saverio Todaro, Adamo
Saverio Todaro, Eva
Solano Cardenas, Le Chat sur le mur
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A l’étage, les autres pièces (dont voici mes deux coups de cÅ“ur) de la collection se découvrent en arpentant dix salles.
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Emilio Greco, Grande Figura accoccolata
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Avec le Musma et le festival se tenant, chaque été depuis 29 ans, dans le complexe rupestre de la Madonna Delle Virtu,  Matera, ville millénaire au riche passé , s’inscrit donc comme une incontournable étape, du sud de l’Italie, où découvrir l’art contemporain.
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Mais pas uniquement comme j’ai, moi-même, pu  m’en rendre compte 🙂
Yasmine | Mar 11, 2016 at 15 h 16 min
Wooow c’est magnifique…Je suis contente d’avoir pu honorer ma visite hebdomadaire sur le JPV, en plus j’en ai appris des choses 😉
Bises ma belle
Le Pigeon Voyageur | Mar 11, 2016 at 15 h 18 min
haha Yasmine !je suis ravie de l’apprendre 🙂 bises
Amina | Mar 13, 2016 at 0 h 27 min
Un panorama, des monuments et des oeuvres d’art d’exception
Merci pour cette belle découverte d’un coin d’Italie d’une authenticité saisissante!
Le Pigeon Voyageur | Mar 13, 2016 at 0 h 37 min
Authentique en effet ! Un adjectif qui lui va comme un gant ? ravie que tu aies aimé cette insolite échappée en terre italienne et j’espère que les autres récits du JPV t’apporteront autant de dépaysement
Sanches Goncalves | Mar 13, 2016 at 19 h 03 min
C’est sublime! De nuit, c’est magique. Merci tu m’as fait voyagé en ce dimanche après-midi depuis mon canap’.
Mille mercis à toi.
Elo
Le Pigeon Voyageur | Mar 14, 2016 at 0 h 08 min
toujours un réel plaisir de lire de tel ressenti car l’objectif du JPV est véritablement de faire voyager ses lecteurs en quelques clics ! Matera est une ville magique, vraiment 🙂