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KAYA MAWA, LE JOYAU MALAWITE DE LA TRES JOLIE LIKOMA ISLAND

  |   AFRIQUE, HOTELS ATYPIQUES, HOTELS D' EXCEPTION, ILE, MALAWI, NATURE, TOUS, VOS ENVIES   |   4 Comments
Coucher de soleil à l’hôtel Kaya Mawa : entre la chambre Ngani et le bâtiment principal

 

 
Visiter ou « glander » ?
 
 
That was the question !
 
 
Explorer tant que faire se peut, l’âme du Pigeon Voyageur
 
 
   Chers lecteurs, il ne vous a sans doute pas échappé que lorsque je pars à la découverte d’un pays je suis très souvent par monts et par vaux, courant d’innombrables sites, tant je suis avide de découvertes !
 
 
Et puis j’ai toujours pensé que quitte à parcourir des kilomètres et à supporter des heures, parfois interminables, de vol, il fallait, une fois sur place, en profiter au maximum.
 
 
Buller, du moins pas pendant plus de 24 heures, n’a donc jamais fait partie de mes options de vacances.
 
 
Avouez d’ailleurs qu’il m’aurait, aujourd’hui, été difficile de partager avec vous mes différentes escapades à travers le monde si grâce à mes programmes de visites touristiques, parfois pour le moins intenses je vous l’accorde, je n’étais pas revenue à Paris avec des souvenirs plein la tête ainsi que des centaines voire des milliers de photos !
 
 
Pourtant, la contrepartie de cette frénésie culturelle est, bien souvent, la fatigue dont je mets quelques jours à me débarrasser une fois rentrée au bercail !
 
Ben oui,  que croyez vous ?
 
Ça épuise de monter, sous une chaleur torride, au Parthénon grec à Athènes;  de se promener, aux heures de pointe, au gigantesque marché béninois de Dantokpa à Cotonou;  de visiter, sous 38 degrés,  le temple égyptien d’Abou Simbel ;  de ressentir quelques sueurs froides en survolant l’île de la Réunion en ULM ou encore de grimper jusqu’à un belvédère, situé presqu’au sommet d’un pic, sur l’île de Madère au Portugal.
 
 
 
 
Farniente ou la nouvelle option possible
 
 
Mais ça c’était avant !!!
 
Avant que je ne passe du coté obscure de la force, comprenez la trentaine 🙂
 
Je vous vois déjà venir avec vos  » « 30 is the new 20’s » ou « mais que raconte t-elle ? c’est encore une minette ».
 
 
Je suis néanmoins obligée de reconnaître que je n’ai plus l’endurance de mes 18 ans et que là où, il y’ a quelques années, deux heures de sommeil me suffisaient amplement, il me faut désormais trois jours de récupération .
 
 
Bon allez je dramatise un peu : deux jours 🙂
 
Bref,  tout ça pour dire que le temps de l’invincibilité, façon Obélix, est désormais révolue et que j’ai déjà pu faire l’amère expérience de mon corps s’écroulant de fatigue après des journées, en vacances, trop hyperactives.
 
 
Il était donc temps pour moi de mettre un peu d’eau dans mon vin et d’appliquer le sage proverbe « Qui veut aller loin ménage sa monture » !
 
   C’est ainsi qu’au début du mois de mai 2014, j’ai décidé,  une fois n’est pas coutume, que j’allais prendre une semaine de vacances, vers la mi juillet, pour me reposer ( et ne faire vraiment que ça)  au soleil (oui je suis  une fille du soleil) !
 
A moi: siestes, repas et lectures (UNIQUEMENT).
 
Il fallait donc trouver une destination,  où  je n’allais, à priori, pas être tentée de crapahuter dès mon réveil pour causes de sites touristiques tous plus beaux les uns que les autres 🙂
 
 
   A première vue, les options qui me semblaient dès lors envisageables étaient des pays disposant de jolies plages (autant aller se ressourcer dans un cadre plaisant tout de même !).
 
 
Italie, Espagne ou pourquoi pas îles de l’Océan Indien voire même du Pacifique, soyons fous !
 
 
   Mais au fond de moi une petite voix, pas totalement satisfaite, ne cessait de me souffler que ces choix étaient du « déjà vu » et qu’il me fallait autre chose !
 
 
Le caractère  totalement inédit de ces premières vacances en mode « zen et repos » exigeait  que je déniche un pays qui l’était tout autant !!
 
 
Pendant plusieurs jours j’ai donc feuilleté tous mes livres de voyage, parcouru des forums, tourner dans tous les sens ma carte du monde (oui oui je possède une carte du monde chez moi, rien de tel pour apprendre la géographie et se souvenir de certaines capitales)..
 
Tout cela en vain..
 
 
Une découverte inattendue !
 
 
Puis un soir de la mi mai, alors que je ne m’y attendais plus, je suis tombée sur un article qui recensait le top 10 des hôtels les plus romantiques du monde.  
 
Parmi ces derniers,  j’ai immédiatement eu un coup de cÅ“ur pour l’hôtel  KAYA MAWA, situé sur l’Ile de Likoma au Malawi.
 
Non vous ne rêvez pas : bel et bien au Malawi !!
 
Le Malawi, l’Ile de Likoma kesako?

 

Ça vous parle ? Pas trop ?
 
   Ce petit pays d’Afrique australe, situé entre la Tanzanie, la Zambie et le Mozambique, peu connu des étrangers, a pourtant été sous les feux des projecteurs ces dernières années.
 
 
Tout d’abord d’un point de vue « people » lorsqu’ en 2006 et 2009  la chanteuse Madonna y a adopté deux enfants.
 
Puis, lorsque Madame Joyce Banda est devenue (en accédant à la présidence du pays d’avril 2012 à mai 2014) la première femme à occuper cette fonction et la deuxième du continent africain, après la libérienne Ellen Sirleaf, à présider aux destinées de sa nation.
 
 
Tout un symbole !
 
   Mais le Malawi, destination encore méconnue et authentique, possède également la beauté de ses grands voisins.
 
 
Notamment la ville de Blantyre et ses environs, la lac Malawi (5ème plus grand lac au monde)qui occupe un quart de la superficie du pays, les magnifiques plages à l’instar de celle de Mangochi, le pittoresque village de pêcheurs de Cap Mac Clear, la quiétude de sa capitale Lilongwe, la possibilité de faire des safaris, entre autre, dans le parc national de Liwonde, ou d’aller à la découverte des plateaux du pays à Zomba.
 
Tout cela je le savais par une amie malawite….
 
   En revanche, et jusqu’à ce que je ne découvre l’existence de l’hôtel KAYA MAWA, j’ignorais que le Malawi détenait également deux enclaves situées  dans les eaux territoriales mozambicaines :  l’ile de Chizumulu, la plus petite, et celle de Likoma, située à une heure d’avion taxi de Lilongwe, la capitale malawite.
 
C’est sur cette dernière que KAYA MAWA a été construit.
 
 
Même si ce bijou hôtelier n’était ni très proche de Paris ni vraiment donné, le voyage m’a semblée worth it !
 
 
   Ainsi, quelques semaines plus tard, après avoir passé en revue tous les avis dithyrambiques,  laissés par de précédents voyageurs sur Tripadvisor,  exploré de fond en comble le site web de l’hôtel, organisé mon périple et reçu l’autorisation d’obtenir mon visa à l’aéroport de Lilongwe, j’étais fin prête pour cette nouvelle aventure.
 
 
Un vendredi soir de la mi juillet, j’ai donc embarqué, à Roissy, à bord d’un avion de la compagnie Ethiopian Airlines  pour mon « voyage parcours du combattant » (comme je l’ai rebaptisé) vers KAYA MAWA.
 
Ce petit joyau malawite où j’allais séjourner quelques nuits.

 

Malawi here I come. Départ de CDG
 
UN PARADIS PERDU QUI SE MÉRITE !
 
 
De patience tu t’armeras
 
 
Me rendre à Likoma m’a pris en tout et pour tout 15 heures, 2 escales et 3 avions ! (le trajet retour durera, quant à lui, près de 20 heures!!) car aucun vol direct ne s’y rend.
 
Quand je vous disais que KAYA MAWA se mérite 🙂
 
La 1ère escale peut se faire à Jo’Burg (Johannesbrug la capitale sud africaine) ou à Addis Abeba (la capitale éthiopienne).
 
 
J’ai préféré cette dernière : plus rapide.
 
 
En outre, rêvant de pouvoir un jour me rendre en Éthiopie afin de, notamment, visiter les églises de Lalibela, j’espérais (et ce bien que les aéroports soient rarement représentatifs de la beauté de leur Etat) m’imprégner de l’atmosphère du pays en y faisant escale .
 
 
Encore que dans la zone de duty free de Bole ( l’aéroport international  d’Addis)  j’ai retrouvé quelques tenues typiques éthiopiennes (semblables à celle que je possédais il y a encore quelques années),   je pouvais m’attabler dans un restaurant pour déguster des Injira  et du doro wot (mets dont je raffole)  ou encore admirer, dans quelques échoppes, l’artisanat local .
 
 
   Reste qu’à Addis, ville culminant a tout de même plus de 2000 mètres d’altitude, il faisait froid, à 7 heures, en ce samedi matin.
 
Et cette fraîcheur se ressentait dans tout l’aéroport.
 
 
Ainsi et en attendant leur prochain vol, les plus prévoyants des passagers s’étaient déjà  emmitouflés dans d’épaisses couvertures.
 
 
N’ayant, pour ma part, pas prévu le coup, j’ai, après avoir assez vite arpenté la zone du duty free et passé les mesures de sécurité draconiennes de l’aéroport (sans doute liées à la proximité d’avec le Soudan et la Somalie où plusieurs attaques terroristes ont eu lieu ces dernières années)  décidé de tuer mes deux heures d’escale jusqu’à l’embarquement (prévu à 9 heures) pour Lilongwe  en lisant…

 

   A midi, j’ai enfin atterri à Kamuzu,  l’aéroport international de la capitale malawite.
 
On y était presque , ouf !)
 
 
Cette escale a été l’une des plus agréables qu’il m’ait été donné de faire : rapidité dans l’accomplissement, à l’aéroport, de mes formalités de visa grâce à des agents de l’immigration aussi efficaces que sympathiques et récupération de mes bagages en seulement dix minutes! 
 
Un temps record.
 
 
 
en attendant mes bagages à Lilongwe

 

   Je n’ai pas eu le temps de m’attarder plus longtemps car  l’avion taxi, de la compagnie Ulendo Airlink, a bord duquel j’allais me rendre sur l’île de Likoma , était déjà sur le tarmac de l’aéroport.
 
Un couple d’italiens, des newly wed en voyages de noces,  arrivant fraîchement d’un safari en Zambie allait également être du voyage.
 
   Si je ne craignais nullement de voler à bord de ce coucou; ayant déjà fait l’expérience d’un plus petit avion pour rallier Zanzibar à Dar es Salaam ou d’un ULM pour survoler l’Île de la Réunion, la jeune mariée italienne était, à contrario, angoissée.
 
Son conjoint nous expliqua qu’elle avait, quelques minutes plut tôt et compte tenu des légères turbulences rencontrées lors de leur trajet en avion vers Lilongwe , été à deux doigts de vomir.
 
Cela promettait..
 
la flotte Ulendo Airlink à l’aéroport de Lilongwe
l’avion taxi pour Likoma

 

   Il n’y avait que 4 places dans l’avion. Dont une à côté du pilote, très sympathique au demeurant .
 
 
Toujours téméraire, c’est bien évidemment celle là que j’ai choisie.
 
Stratégiquement, cette dernière me permettait tout aussi bien d’étendre complètement mes jambes que d’être aux premières loges pour prendre toutes les photos que je désirais mais sans pour autant perdre une miette de ce spectacle qui s’annonçait mémorable.
 
 
le pilote
 

 

les vues sur Lilongwe au décollage

 

 
   Je n’ai pas regretté de m’être assise à cette place, oh que non !
 
 Surtout lorsque nous nous sommes très vite retrouvés à survoler l’immense lac Malawi et que, 50 minutes après le décollage, j’ai enfin pu apercevoir les cotes de l’île de Likoma ainsi que les pavillons de Kaya Mawa, lesquels semblaient paradisiaques.
 
le lac Malawi
Likoma en vue!
 
 
Kaya Mawa, vue depuis l’avion
les baobabs de Likoma. Vue depuis le ciel
les panoramas superbes du lac Malawi

 

   A 14h25, une heure  exactement après notre départ de Lilongwe, le pilote a amorcé sa descente sur le tout petit tarmac de l’aéroport de Likoma. 
 
 
Et comme il fallait s’y attendre, ma voisine italienne, qui, contre toute attente, avait pourtant réussi  à se retenir durant tout le vol, a finalement vomi.
 
Quelle fin de périple !! mais enfin je foulais le sol de Likoma Island !!
 

 

 

 

 
Une très belle île que j’aimerais, en premier lieu, vous présenter avant de m’attarder sur le magnifique hôtel qui fait aujourd’hui sa renommée.
 
 
A LA DÉCOUVERTE DE LIKOMA, L ÎLE DES BAOBABS MAIS PAS UNIQUEMENT
 
Une île d’une beauté naturelle à couper le souffle
 
   A notre arrivée, un employé de l’hôtel  nous attendait déjà pour nous conduire à KAYA MAWA.
 
 
Cette île paisible, je l’ai adorée dès que j’y ai posé mes premiers regards.
 
 
     En effet, elle respire la tranquillité et la simplicité.
 
 
A ses magnifiques paysages  (le bleu du lac Malawi, le petit bétail en liberté, les pêcheurs s’affairant à leur travail, la vue sur les montagnes mozambicaines,vous n’avez pas oublié que Likoma est une enclave malawite en territoire mozambicain, n’est ce pas ?, ainsi que les baobabs à perte de vue), s’ajoute aussi  la gentillesse de sa population, notamment les enfants qui nous gratifiaient d’un « Hello » enjoué au passage de la voiture.
 
 

 

 

le chauffeur de l’hôtel qui nous attendait déjà

 

 

 

 

baobabs à chaque recoin de Likoma

 

 

 
pêcheurs au travail  

 

 
Mais l’attrait de Likoma ne saurait se résumer à ses jolis paysages !!
 
 
Une bien belle cathédrale
 
 
   L’île abrite également la très belle cathédrale Saint Peter’s, construite au début du XX ème siècle, l’une des plus grandes de la région. Un must pour tout visiteur sur cette île ! (Vous voyez, je reste tout de même incorrigible et ai  quand même réussi à trouver un endroit à explorer)
 
 
 La visite,  qui ne dure qu’une vingtaine de minutes, de ce très bel édifice religieux  vaut largement le détour.
 
 
Se promener dans la nef, contempler ses mosaïques et vitraux aux couleurs éclatantes, monter à l’étage pour admirer, de la haut, toute l’allée centrale de l’église ainsi que le baptistère en pierre: voilà un programme qui devrait vous enchanter 🙂
 
la cathédrale

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
l’antre réservée aux prêtres

 

 

 

 
à l’étage
le baptistère
 
   Mais, pour moi, l’essentiel est ailleurs : dans l’aile extérieure de la cathédrale.
 
Un petit cloître avec des ouvertures en formes d’ ogives où flâner équivaut à remonter dans le temps.
 
Très agréable.
 

 

 

 

 

Wax  a gogo
 
 
   De là, j’ai fait une halte au petit marché de l’île.
 
Quelques marchandes de légumes ainsi que de tissus ( wax et khangas)  y tenaient boutique.
 
 
Les malawites semblaient manifester un grand intérêt pour les pagnes en wax: j’en veux pour preuve toutes les fois où, alors que j’étais moi- même vêtue d’un vêtement fait en pagne, des personnes me complimentaient à ce titre.
 
Katundu here I come
 
   Du marché j’ai décidé d’aller visiter la coopérative de femmes de Katundu où sont fabriqués de très beaux articles ( vêtements et linges de maison essentiellement) qui sont utilisés dans l’aménagement des chambres de l’hôtel KAYA MAWA.
 
Ces derniers sont d’ailleurs vendus en exclusivité dans la boutique de l’hôtel.
 
En chemin, je suis passée aux abords d’une école.
 
C’était la pause déjeuner et de jeunes écoliers et collégiens, en uniforme, rentraient chez eux à pied.
 
 
Quelques centaines de mètres plus loin, j’ai eu l’agréable surprise d’entendre sortir quelques tubes d’azonto (dont ceux de Fuse ODG et Davido) des enceintes (plus toutes jeunes) d’un bar .
 
Je n’en revenais pas de voir que cette musique urbaine ghanéenne (faisant un malheur, depuis quelques années, sur le continent africain) était écoutée à Likoma !
 
 
 
sortie d’école

 

 

   La suite du trajet jusqu’à Katundu s’est, quant à elle, révélée mémorable car les nombreux paysages qui s’offraient à moi étaient tout simplement époustouflants.
 
Vous pouvez le constater par vous même 🙂
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

l’arrivée à la coopérative
  
De ma visite à Katundu, j’ai d’abord retenu la motivation des femmes (souvent mères célibataires) qui, en y travaillant,  se créent un revenu puis la beauté des articles qu’elles confectionnent.
 
Mention spéciale pour les sorties de lit et surtout les magnifiques housses de coussin ornés de cauris qui feront, sans nul doute, de superbes souvenirs à rapporter.
 
Moi, en tous cas, j’ai craqué 🙂
 
KAYA MAWA CET HÔTEL D’EXCEPTION QUE L’ON NE QUITTERAIT POUR RIEN AU MONDE
 
A la découverte de cet inoubliable ecolodge
 
 
Pour accéder à KAYA MAWA, il m’a fallu, depuis l’aérodrome de l’île, parcourir un trajet de vingt minutes en voiture et longer la plage de Likoma.
 
 
KAYA MAWA, expression signifiant en chewa ( dialecte local) « peut être demain » est  un écolodge d’actuellement 12 chambres ou villas, chacune ayant son propre style et faisant toutes face au lac Malawi,  qui a ouvert, après plusieurs années de travaux, en 2000.
 
 
Racheté par des anglais en 2008, il a fait l’objet d’une rénovation de fond en comble et a finalement rouvert ses portes en 2010.
 
 
Ecolodge car ses propriétaires, qui possèdent également sur l’île l’hôtel  Mango Drift, ont, d’une part, tenu à faire appel à la communauté locale pour édifier KAYA MAWA  mais ont, d’autre part, souhaité que des matériaux locaux (tels que bois, chaume et  pierres) soient utilisés pour sa construction afin de lui donner une touche plus authentique.
 
Par ailleurs,  cet hôtel se fait également fort de contribuer à l’économie locale en y employant des locaux, en soutenant l’activité artisanale de la coopérative de Katundu ou en s’approvisionnant en denrées alimentaires auprès des pêcheurs et agriculteurs de l’île.

 

 

 
dernier virage avant l’arrivée à KAYA MAWA
 
 
A mon arrivée, j’ai apprécié d’être personnellement accueillie par Michelle, la gérante des lieux, avec laquelle j’avais déjà échangé par mail avant  mon arrivée.
 
 
Son large sourire et sa chaleurosité donnaient déjà le ton de cet hôtel qui se veut très friendly tout en assurant la meilleure expérience à ses clients.
 
 
   Puis, assise sur la petite véranda en bois du Mango Bar (bar de l’hôtel faisant face au lac et à la plage principale ainsi que jouxtant le restaurant « commun »), j’ai écouté, tout en savourant mon cocktail au fruit de la passion, toutes les informations pratiques que Michelle était en train de me donner.
 
 
Entre autre le fait que je sois en pension complète (sauf pour les boissons,) ainsi que toutes les activités organisées par le lodge auxquelles je pouvais prendre part : essentiellement nautiques (snorkelling, plongée, kitesurf, pêche, kayak et excursion en beauté sur le lac ), des visites de l’île (à vélos, voiture ou en quad) ou, enfin, la possibilité d’assister, deux fois par semaine, au spectacle d’un chÅ“ur religieux, très émouvant et dansant, qui se produisait en fin de journée sur la plage principale de l’hôtel.
 
   Déjà sous le charme des lieux,  je ne pouvais pas quitter du regard les nombreux hamacs disséminés tout autour de moi,  la décoration des coussins faites à partir d’aso-oké (ce très prisé tissu nigérian), les villas que je parvenais à distinguer, au loin, au bout de la plage et surtout la majesté du lac Malawi sur lequel j’avais, depuis le bar, une vue panoramique !
 
 
Des petites anglaises jouaient, en riant à gorges déployées, au frisbee sur l’immense plage de sable fin. 
 
 
Michelle m’a précisée qu’il était possible, à la nuit tombée, d’y faire dresser une table pour un dîner romantique aux chandelles.
 
 
   En réalité, ce que j’ai, avant tout,  retenu de ce speech d’accueil était  la possibilité de vivre en vase clos durant tout mon séjour dans ma chambre, située de l’autre coté de l’hôtel, en y prenant même mes repas  !
 
Je n’étais pas en mode socialisation, je venais me requinquer 🙂
 

 

un moyen original de parcourir l’île
tomber à Kaya Mawa sur du aso-oké, tissu du Nigéria, utilisé pour des housses de coussins, la classe !

 

le Mango Bar
plage principale de l’hotel. Vue depuis le Mango Bar
 
   Puis elle a donné le top départ et je lui ai emboîté le pas pour me diriger vers le chalet premium NGANI, celui réservé,  et pour lequel j’avais eu un VÉRITABLE coup de cÅ“ur.
 
 
En chemin, nous avons traversé tous les lieux « communs » de l’hôtel : le restaurant, la bibliothèque, le coin internet et la jolie boutique qui débouchait, quant à elle, sur la seconde plage privée de KAYA MAWA.
 
 
 

 

bibliothèque

 

 

 

 
 
la boutique de l’hôtel

 

 

le restaurant de l »hôtel
 

 

une table dressée sur la plage de l’hôtel

 

le Mango Bar à la tombée du jour

 

 
 
éclairage de la plage avec des lampes à pétrole avant le début du spectacle de la chorale religieuse
 
 
 
   Quelques mètres plus loin, sur la droite,  j’ai aperçu la paillote sur pilotis où l’on peut se faire masser.
 
 
 Sur la gauche, non loin de la chambre NGANI vers laquelle je marchais, une passerelle en bois mène à la chambre Makengulu, surnommée « honeymoon » , construite sur une petite île séparée..

 

 
 
la passerelle menant à la chambre Honeymoon et la paillote pour les massages en arrière plan

 

Ngani,  impossible de rêver meilleur havre de paix

 

chemin menant à l’entrée de NGANI
 
Un petit écriteau m’a confirmée que je n’étais plus qu’à quelques mètres de NGANI

 

 

 

 
 

 

 

Un panorama magnifique et un nid douillet construit dans la roche
 
   Située sur la seconde plage de l’île, le premier attrait de la chambre NGANI est incontestablement son deck aménagé avec piscine, face au lac Malawi et avec les montagnes mozambicaines en arrière plan,  ainsi qu’une échelle permettant l’accès direct à l’eau dans laquelle il est possible, sans danger, de piquer une tête.
 
 
Mais en juillet, à moins d’être courageux, cela s’avérait être une hasardeuse entreprise  car l’eau du lac était fraîche et le vent, soufflant très fort tout au long de la journée, était peu propice aux baignades.. 
 
 
  En effet, je n’avais pas réalisé que le mois de juillet correspond à la saison hivernale malawite : les températures étaient donc de 22 degrés en moyenne dans la journée mais se rafraîchissaient considérablement à la nuit tombée.
 
 
Il aurait donc fallu que j’emporte des vêtements chauds mais cela n’avait pas été le cas, persuadée que j’étais qu’il faisait chaud sur le continent africain tout au long de l’année !
 
 
Cet oubli allait être à l’origine de la grippe que j’ai contractée au troisième jour de mon séjour à KAYA MAWA.
 
 
Gardez donc à l’esprit qu’en raison des saisons inversées, notre été correspond en réalité à l’hiver au Malawi !
 
 
Vous éviterez ainsi de tomber malade en plein milieu du séjour comme cela fut mon cas.
 
 
Ceci étant dit, prendre ( en dépit de la fraîcheur) le petit déjeuner ou l’apéro face au lac me plaisait bien !
 
Observer les pêcheurs, partant ou revenant de leur pêche, en fin de journée aussi.

 

NGANI
 
Pêcheurs au loin, vue depuis ma chambre
 

 

 

le deck et la piscine

 

   A l’intérieur de la chambre, la structure de cette dernière ainsi que les couleurs prédominantes utilisées (à savoir le blanc et le bleu) m’ont rappelée le village grec d’Oia à Santorin.
 
 
Si le petit salon, situé juste à l’entrée, m’a tout de suite semblée très confortable, j’ai immédiatement eu un gros coup de cÅ“ur pour le lit façon baldaquin ainsi que la salle de bain creusée dans la roche mais qui disposait néanmoins de tout le confort nécessaire.
 
 
   Par ailleurs, l’aménagement de Ngani traduit, encore une fois, l’engagement écologique et authentique voulu par les propriétaires de l’hôtel.
 
Toits de chaume, meubles en bois fabriqué localement par des artisans, peignoirs en wax ainsi que sorties de lits et housses de coussins tout droit sortis de la coopérative de Katundu dont je vous parlais un peu plus haut.
 
Cette chambre avait décidément tout pour me plaire !
 
 
Et j’oubliais, là, à NGANI, je me sentais seule au monde ! J’étais, en conséquence, certaine de pouvoir m’y ressourcer!Pari gagné donc !
 
 
    Autant vous dire que j’ai, dans un tel environnement, dormi comme un bébé !
 
 
Je ne me réveillais, en effet, qu’aux premières lueurs de l’aube quand les oiseaux venaient gazouiller près de mes fenêtres !
 
Amoureux de la nature, cet endroit est fait pour vous !

 

 

le salon de NGANI
les baies vitrées ouvertes sur le deck
 

 

 

 

petit dej sur le deck

 

 

 
vue sur le Mozambique depuis la piscine de NGANI
 

 

 

 
 
 

 

partir en excursion
 

 

 

 

observer un pêcheur depuis le salon de la NGANI

 

accéder au lac depuis le ponton de la NGANI
Vue sur la Honeymoon room de Kaya Mawa depuis ma chambre NGANI
retour de pêcheurs
tissu nigérian pour confectionner un coussin

 

lampe du salon de NGANI

 

vue sur le deck depuis le salon de NGANI
 

 

 
 

 

 

la jetée de NGANI
 
 
 
 

 

 

baobabs devant la boutique de l’hôtel

 

SERVICE ET GASTRONOMIE : 20/20 🙂

 

   Le service, efficace, offert par les employés de Kaya Mawa, est également l’une des clés de son succès.
 
 
 2 à 3 salariés sont ainsi affectés à la gestion d’une chambre.
 
 
Ils s’occupent, notamment,  du nettoyage de celle ci en début de journée (souvent à l’heure du petit déjeuner) puis, de nouveau, avant le coucher et veillent, par ailleurs, à la lessive quotidienne des effets personnels du client.
 
 
   En outre, ils s’assurent de vous apporter, en chambre et aux horaires que vous leur aurez préalablement indiqué, vos repas.
 
 
Quand on dispose d’un tel service, difficile de se rendre encore au restaurant principal, situé à l’entrée de l’hôtel, pour s’y régaler.
 
   KAYA MAWA brille également par la qualité de sa cuisine concoctée par Richard, le compagnon de Michelle !
 
 
Celui ci se charge d’élaborer des menus quotidiens (toujours renouvelés, équilibrés et goûteux) qui combinent, autant que possible, des ingrédients de la cuisine locale (à l’instar des poissons et crustacés du lac achetés au retour de pêche ou encore des légumes issus du potager de l’hôtel) à des éléments européens ou occidentaux, et ce pour le plus grand bonheur des papilles des clients !
 
 
   Ainsi, mon bonheur gustatif commençait dès le petit déjeuner : américain ou britannique au choix.
 
 
J’ai toujours opté pour le second,  un pur délice: des pancakes savoureuses, un jus de mangue fraîchement pressé, de succulents beans (haricots) et des saucisses home made !!
 
 
   Tandis que les déjeuners se composaient essentiellement de salades, nems ou mezzés , les dîners étaient, quant à eux, l’occasion de tester la créativité culinaire du chef.
 
Le tout dans une atmosphère délicieusement romantique créée grâce aux lampes à pétrole, allumées pour la circonstance, installées un peu partout sur le deck. 
 
 
Je n’aurais jamais cru aussi bien manger à KAYA MAWA !

 

table du diner dressé sur mon deck

 

éclairage de la piscine de nuit
lumière dans la chambre
 
 
 
 
salade exotique
hoummous

 

nems de légumes
taboulé et poisson du lac grillé

 

Les autres lieux magiques de KAYA MAWA
 

2 autres endroits de KAYA MAWA, que voici, m’ont laissée un souvenir impérissable.

 

 

 L’ile privée où a été installée la chambre MAKENGULU, surnommée la chambre Honeymoon, est, à mon sens, l’ un des hauts lieux de cet hôtel !
 
 
On y accède en empruntant une passerelle en bois.
 
 
Couverte de bougainvilliers, elle dispose d’une belle baignoire faisant face au lac, d’une petite terrasse en bois ainsi que d’une jetée à partir de laquelle on peut plonger.
 
 
La vue y est également magique !!
 

La seconde chambre à m’avoir epoustouflée est celle nommée NHKWAZI.

 

Elle à, selon moi, 4 atouts majeurs : être aménagée en hauteur ce qui permet une vue magnifique sur les environs, avoir une immense chambre dont les baies vitrées donnent sur une terrasse en bois et le lac, posséder une petite piscine mais surtout disposer d’une baignoire ainsi que d’une douche extérieure !

 

Grands moments de liberté en perspective 🙂

 

Seul petit hic, cette chambre était, en ce mois de juillet, très exposée au vent ce qui n’incite pas forcément à profiter de son agréable terrasse.

 

A réserver donc pour les moments de canicule !

 

vue sur la passerelle en bois menant à la chambre Honeymoon
vue depuis ladite passerelle sur l’autre plage
le lieu des massages
la masseusse
la passerelle pour accéder au massage
 
vue sur la chambre Nkhwazi depuis le lieu de massage

 

 

 

Accéder à la chambre Honeymoon

 

deck et jetée de la chambre Honeymoon
 

 

 
 
 
la terrasse de la chambre Nhkwazi
baignoire extérieure
 
 
23 juillet 2014: l’heure de mon dernier coucher de soleil à KAYA MAWA avait sonné…
 
 
Cet environnement serein où j’avais été en mesure de lâcher prise pendant quelques jours et me ressourcer, la finalité de ce voyage,  allait me manquer.
 
Heureusement,  j’emportais avec moi ces ultimes images du lieu.

 

 
dernieres images de Kaya Mawa le 23 juillet 2014

  

   Vous  rêvez d’un hôtel romantique, paradisiaque, à taille humaine, sur des plages de rêve autres que celles des Seychelles,  des Maldives ou de Maurice?

 

Sortez des sentiers battus et rendez vous à KAYA MAWA,  un hôtel d’exception, superbe escale en terre africaine,qui vous ravira  !

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

4 Commentaires
  • Chayet | Oct 22, 2014 at 8 h 21 min

    trop beau!! Merci Ivy pour ce joli reportage!!

    • Le Pigeon Voyageur | Oct 22, 2014 at 8 h 35 min

      Ravie Chayet de savoir que tu as apprécié ce récit du JPV en terre malawite 🙂 C'est vraiment un magnifique endroit !! Comme quoi, il est possible de sortir des sentiers battus sur le continent africain et d'y trouver de véritables pépites touristiques à dévoiler au monde 🙂

  • Unknown | Fév 12, 2015 at 16 h 47 min

    Magnifique!!! Un vrai paradis!! Vraiment ça m'a grave donné envie d'y aller!! Tu as dépensé combien environ pour l'hébergement?

    • Le Pigeon Voyageur | Fév 12, 2015 at 17 h 26 min

      Merci beaucoup ! en effet Kaya Mawa et Likoma Island sont un véritable éden même si cette échappée coûte une petite fortune en partant de Paris. A réserver pour des moments d'exception 🙂 ou alors si on habite en Afrique de l'Est 🙂

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