Suivez le JPV sur

© JPV 2016 | Tous droits réservés.

Réalisé par Centrech

 

Blog

FROM ASSOUAN WITH LOVE

  |   AFRIQUE, EGYPTE, HISTOIRE & DEVOIR DE MEMOIRE, HOTELS D' EXCEPTION, ILE, MOMENTS D EVASION, MOYEN-ORIENT, MUSEE, NATURE, PATRIMOINE DE L'UNESCO, TOUS, VOS ENVIES   |   2 Comments
 
ballet de felouques sur le Nil, en arrière plan la Tour de l’Hôtel Movenpick sur l’Ile Eléphantine

 

 
J’ai, pour la première fois, découvert l’Egypte, inconsciente que j’étais, au mois d’août 2008 (il faut être fou en effet pour s’y rendre à cette époque de l’année où il fait très voire trop chaud). 
 
 
  Puis j’y suis retournée durant les vacances de noël 2011, alors que la Révolution, commencée presqu’un an plus tôt, vivait ses derniers soubresauts dans la capitale égyptienne.
 
Soit dit en passant, sauf à certains endroits du Caire, notamment près de la place centrale Tahrir, le reste du pays n’était plus, à ce moment là, touché par les manifestations et ou affrontements avec la police qui se produisaient encore au Caire.
 
 
En effet, toutes les autres villes d’Égypte que j’ai traversées, pourtant  très calmes,  n’abritaient que peu de touristes alors que les fêtes de fin d’année correspondent normalement à la haute saison touristique.
 
 
La faute au pouvoir des images diffusées sur les chaines télévisées du monde entier lesquelles ont apeuré les touristes et ont poussé ces derniers à annuler  leur voyage à la dernière minute.
 
Et ce, pour le plus grand malheur des guides et agences de voyages locales qui ont dès lors vu leurs revenus fondre comme neige au soleil, s’ils ne se sont pas tout bonnement retrouvés au chômage du jour au lendemain.
 
Est ce donc par bravoure que j’ai, quant à moi, décidé de maintenir ce voyage à noël 2011 dans un pays que je connaissais déjà un tout petit peu ?
 
Je ne pense pas !
 
 
Quoiqu’ à bien y réfléchir, lorsqu’on a vécu tous les coups d’état qu’a successivement connu la Cote d’Ivoire, soit en 1999, 2000 et 2002, on est peut être un peu mieux armé en terme de courage.
 
A voir.
 
 
Plus sérieusement, deux raisons m’ont véritablement poussée à maintenir cette escapade  : l’absence de classement de l’Égypte en zone rouge par le site du ministère des affaires étrangères français , sauf s’agissant de quelques endroits où je n’allais, de toutes évidence, pas me rendre, et le fait de savoir que j’allais explorer, différemment, des sites qui m’avaient déjà charmée lors de mon précédent voyage trois ans plus tôt.
 
 
En effet, cette fois ci, ma redécouverte des joyaux de l’Égypte des Pharaons allait se faire au cours d’une croisière sur le Nil à bord du mythique Steam Ship Sudan.
 
 
Un magnifique bateau en bois sur lequel Agatha Christie a rédigé en partie Mort sur le Nil et dont je vous parlerai plus en détail dans un prochain post.
 
 
Un rêve, de plusieurs années, enfin devenu réalité que je n’avais certainement pas envie de voir s’évanouir si tout voyage dans le pays n’était pas encore déconseillé par le Quai d’Orsay !
 
 
Ben oui, ne jamais remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui, bien évidemment uniquement si les conditions de sécurité sont remplies 🙂
 
Moi qui aime parcourir différents endroits d’un pays, j’ai fais une entorse notable à ce principe en Égypte.
 
En effet, lors de mes deux voyages,de 2008 et 2011, j’ai parcouru, à peu de choses près, les mêmes villes, il faut croire qu’elles m’avaient véritablement fascinées,  tout en ayant néanmoins une approche différente !
 
 
Réellement en mode découverte, avec moults photos prises et des questionnements à tout va aux guides qui m’accompagnaient par moments la première fois et peut être dans un esprit visant davantage à profiter des choses et à s’en imprégner la seconde fois.
 
 
Dans les deux cas, je dois dire que j’y ai pris beaucoup de plaisir !
 
Le Caire, Alexandrie, Louxor et ses environs, Edfou, Kom Ombo autant d’étapes dont j’ai hâte de vous parler !
 
 
   Mais aujourd’hui, je débute cette échappée égyptienne en vous emmenant avec moi dans la dernière grande ville du sud du pays.
 
 
 Là, notamment, où émerge la première cataracte, où les felouques voguant sur le Nil nous offrent leurs plus beaux panoramas, où de merveilleux temples ont été classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco, où  le Président François Mitterrand aimait à passer ses fêtes de fin d’année dans l’un des plus beaux palaces du Monde.
 
Je suis, Je suis ?? comme dirait Julien LEPERS.20, 15,10,5 secondes
 
Assouan !!!! Mais oui !
 
  Bienvenue dans la capitale de la Nubie, cette région du sud de l’ Égypte et du nord du Soudan, qui m’a littéralement envoûtée !
 
Je me devais donc de vous révéler mes quelques coups de cœur à Assouan 🙂  
 
 
 ASSOUAN OU L’UNE DES VILLES ÉGYPTIENNES LES PLUS INOUBLIABLES
 
 
   Si Louxor, dont je vous parlerais bientôt, a réveillé mes envies d’en apprendre davantage sur l’histoire des Pharaons ( et dire pourtant que, lorsque j’étais en classe de 6 ème, je ne voyais pas l’intérêt de ces cours d’histoire où l’on nous parlait de pharaons aux looks bizarres et de momies poussiéreuses.
 
Comme quoi la sagesse vient avec l’âge 🙂
 
 
Assouan, cette ville qui longe le Nil, a quant elle touché, en moi, une corde plus émotionnelle.
 
 
Je m’y suis tout simplement sentie bien. C’était comme si le temps s’était arrêté.
 
 
L’urgence n’étant pas tant de courir la ville, que je connaissais déjà un peu, j’ai donc décidé, lors de ce deuxième passage en 2011, de profiter de chacun des petits moments qu’elle avait à m’offrir.
 
 
ASSOUAN OU COMMENT PROFITER DE L’INSTANT PRÉSENT
 
 
 Je peux affirmer, sans risque de me tromper, que rares sont les fois, depuis que je tiens ce blog, où je vous ai dis, sans ambiguïté aucune, que je m’étais rendue dans une ville uniquement pour me « poser » et en profiter.
 
 
A vrai dire je pense que cela n’est arrivé qu’une fois et il s’agissait de mon escapade malawite
 
 
 
Eh oui quand on est aussi curieuse et autant avide de découvertes que je le suis, il est  souvent difficile de vivre au maximum l’instant présent en profitant de choses simples et en évitant de planifier mille et unes activités !
 
 
   Pourtant et avec du recul, c’est le premier conseil de visite que je peux vous donner, car la ville s’y prête vraiment, afin que vous vous imprégniez pleinement de l’atmosphère d’Assouan !
 
 
Ainsi, perdez vous quelques minutes dans les dédales du souk, surtout en fin de journée, pour admirer les différents étals, ceux d’épices sont fantastiques, suivez les marchandages interminables entre vendeurs et touristes ou sirotez un délicieux, mais souvent un peu trop sucré, thé à la menthe.
 
 
Puis suivez du regard les calèches trottant sur la Corniche longeant le Nil à la recherche de clients ou assistez à l’embarquement, plus ou moins périlleux, de touristes à bord de petits bateaux à moteur.
 
 
Rien ne vous empêche non plus de vous régaler de baba ganoush, cette délicieuse purée d’aubergine,  de chich taouk, ces brochettes de poulet à damner un saint, cette salade de pois chiches ou d’encore d’autres petits succulents mets, attablé dans un restaurant au bord du Nil.
 
 
Si vous n’avez plus faim, peut être qu’un café nubien, parfumé avec différentes épices, vous redonnera les forces, qui vous faisaient jusque là défaut, pour flâner, le nez au vent, tout le long de la Corniche avant d’ aller à la découverte d’une des nombreuses îles situées au  milieu du Nil.
 
Vous pouvez aussi tout simplement vous contenter d’admirer les maisons colorées nubiennes que l’on peut apercevoir sur les berges du lac.
 
 
Mais pour  moi, le plus grand « kiff » à Assouan est de s’autoriser une ballade en felouque, cette embarcation à voile blanche emblème de la région.
 
Voguer ainsi sur le Nil, si possible en toute fin de journée, pour ne rien manquer du superbe coucher de soleil, est un moment magique qui saura réveiller même les âmes les moins romantiques 🙂
 
Seul bémol, il est fort probable que d’autres voyageurs aient eu la même idée que vous, sachez le 🙂
 
 
berges du nil
sa majesté la felouque
mosquée d’Assouan

 

 

 

 

 

gilets de sauvetage pour partir en excursion

 

 

A bord d’une felouque au moment du coucher du soleil
près du musée de Nubie
une rue d’Assouan

 

 

 

le café nubien du restaurant le Panorama
 
 
 
les salades du Nubian Restaurant
la salle intérieure du Nubian Restaurant

 

Parce qu’un séjour à Assouan ne saurait uniquement se résumer à faire du farniente, mon naturel revient au galop 🙂
 
Voici donc quelques endroits dont je vous recommande la visite, une fois que vous vous serez bien imprégnés du parfum et de l’atmosphère de la ville.

  

LE HIGH DAM D’ASSOUAN

  

  Qui dit Assouan, dit, entre autre, barrage enfin plutôt barrages.
 
 
Car en fait la ville en possède 2 : le premier, l’ancien, construit entre la fin du XIX ème siècle et le début du XX ème siècle, et le second, le haut barrage érigé par les soviétiques, à l’initiative du président Nasser, et inauguré en 1971.
 
 
C’est de celui là dont je vais à présent vous parler.
 
 
   Comme toute touriste curieuse qui se respecte je me suis, lors de mon premier voyage à Assouan, rendue au High Dam pour voir à quoi ressemblait cet ouvrage, qualifié de pharaonique (rien de moins) par beaucoup d’Égyptiens.
 
 
Pourtant sur le papier aller visiter un barrage ne me disait pas grand chose 🙂
 
 
   Quand je vous dis que ma curiosité me fait parfois faire des choses dont je ne me serais jamais sentie capable !
 
 
Bref, j’y suis allée et je n’ai pas du tout été sensible à l’ouvrage.
 
 
Cela n’a rien à voir avec l’Égypte puisqu’à noël dernier j’ai ressenti exactement la même chose lorsque je me suis rendue au barrage d’Akosombo, situé sur le Lac Volta dans la région Est du Ghana.
 
 
Les barrages et moi ce n’est donc pas du tout une histoire d’amour !
 
 
Je dois néanmoins reconnaître que le Haut Barrage est une prouesse architecturale qui impressionne le commun des mortels par ses dimensions titanesques !Par ailleurs, il assure désormais la production électrique de tout le pays, a permis de maîtriser le Nil ainsi que de dégager de nouvelles terres cultivables! Cela n’est pas négligeable !
 
 
   Mais, car il y’a un mais, le revers de la médaille a été la submersion des terres nubiennes, ayant de facto entraîné celle de leurs richesses et le relogement de plusieurs dizaines de milliers de Nubiens aux alentours de Kom Ombo, ainsi que celles des temples de Philae et Kalabchah.
 
Ces derniers ont toutefois, grâce aux efforts de la communauté internationale, pu être sauvés des eaux !
 
Ouf 🙂
 
Ah oui j’oubliais: pour les amateurs de paysages lacustres, un passage par le High Dam vous assure une magnifique vue sur le lac Nasser, l’un des plus grands lacs artificiels au monde !
 
 

  

 

 

 

 

 

 
 
L’OBÉLISQUE INACHEVÉ
 
   Jusqu’en 2008, obélisque rimait pour moi avec les temples égyptiens de Louxor et Karnak ou avec la place de la Concorde parisienne.
 
 
Je ne pouvais pas imaginer qu’il existait un endroit au monde où il était possible de voir un obélisque ne pointant pas vers le ciel.
 
 
C’est en cela, à mon sens, que la visite de l’obélisque inachevé d’Assouan est intéressante.
 
 
   Pour le voir il faut se rendre dans une carrière de granit, située à proximité d’Assouan, ville réputée pour son granit.
 
 
Soit dit en passant, cette dernière a produit une grande majorité des obélisques qui se sont retrouvés dans les temples construits à l’époque du Pharaon après avoir été acheminés à destination ,via le Nil, par des moyens très astucieux.
 
 
Là, sans autre forme de procès, je me suis retrouvée face à un gigantesque, plus de 40 mètres de long, obélisque qui a été abandonné là du fait des fêlures qu’il présentait.
 
 
Alors certes ce n’est pas la visite du siècle, je vous le concède, mais vous aurez fait une visite originale !
 
 
Qui peut se targuer dans votre entourage d’avoir vu de près un obélisque inachevé et qui ne soit, de surcroît, pas debout ?
 
 
Personne ! Vous marquez un point 🙂
 
 

 

 

l’obélisque inachevé LE MAGNIFIQUE MUSÉE DE LA NUBIE
 
LE MAGNIFIQUE MUSÉE DE LA NUBIE 
 
 S’il n’y avait qu’un seul lieu à visiter à Assouan, ce serait incontestablement celui là !
 
 
Véritable coup de cÅ“ur, ce musée est pour moi l’un des plus beaux du pays, après celui de Louxor et celui du Caire !
 
 
Je sais, je suis la seule dingue à reléguer le musée cairote à la troisième place, mais je vais tâcher de m’en expliquer dans mon article à venir sur la capitale égyptienne.
 
 
On verra si vous partagez ou pas mon point de vue.
 
 
   Pour en revenir au musée de la Nubie, ce dernier retrace l’histoire de la  région depuis la préhistoire jusqu’à nos jours.
 
 
Pour se faire, il mise tout d’abord sur une très belle collection composée, notamment, d’objets, statues, sculptures, poteries, bas reliefs et photos que l’on découvre en pénétrant dans le musée puis, en second lieu, sur l’aménagement extérieur de ce dernier où se mêlent statues, grottes ou encore maisons nubiennes.
 
 
Une véritable expérience que j’ai ADORE !!

 

 

l’entrée du musée

 

 

 

bélier
sépulture

 

 

 

 

 

 

 

 

statue de Ramses II

 

 

 

copie de l’armée des archers nubiens. l’originale est au musée du Caire

 

 

 

 

 

 
monastère saint Siméon
 
quelques photos de la reconstitution d’un village nubien
 

 

 

 

 
 
L’OLD CATARACT, UN HÔTEL DE LÉGENDE
 
 
  Lors de mon premier arrêt à Assouan en 2008, l’ Old Cataract, cet hôtel qui a fait la renommée de la ville, et lequel est désormais l’un des fleurons de la chaîne hôtelière Sofitel,  était alors en rénovation.
 
 
En décembre 2011, j’ai pu y séjourner deux nuits.
 
 
Un séjour magique que je ne suis pas prête d’oublier !
 
 
   L’aile ancienne, et son irrésistible cachet, est celle que j’ai de loin préférée !
 
 
Agatha Christie, qui y rédigea d’ailleurs son roman Mort sur le Nil, aussi !
 
 
C’est également dans une suite avec terrasse panoramique, située au 1er étage de ce bâtiment, que le président François Mitterrand avait coutume de prendre ses quartiers chaque hiver.
 
 
Il y a  passé, en 1995, son dernier noël avant de décéder à son retour à Paris le 8 janvier 1996.
 
 
   J’ai, en outre, adoré le rappel andalou-mauresque de la décoration du lobby ou du restaurant 1902 de l’hôtel.
 
 
L’espace d’un instant on aurait presque cru se trouver dans la Mezquita de Cordoue, dont je vous parlerai très bientôt.
 
 
   Comment ne pas également mentionner le délicieux petit déjeuner aux accents occidentaux ou orientaux, au choix, qu’il est possible de prendre sur la terrasse panoramique.
 
 
Une vue magique dont je me suis régalée tous les matins de mon séjour : soleil, ciel et Nil bleu, felouques voguant au loin.
 
 
Un bonheur !
 
 
   L’aile nouvelle, où j’ai logé, possède indéniablement moins de charme que le bâtiment principal.
 
 
Toujours est-il qu’elle offre des chambres d’une très grande superficie, des salles de bains qui le sont tout autant mais surtout des terrasses dont la vue n’a rien à envier à celle de la suite mittérandienne 🙂
 
 
   Ainsi de celle de ma chambre je pouvais admirer, à loisir, l’aile ancienne, la piscine de l’hôtel mais également  le Nil et ses sempiternelles felouques !
 
 
le Old Cataract et ses petits bateaux mis à disposition de la clientèle
 

 

 

 

la cour de l’hôtel

 

 

quelques photos depuis la terrasse du petit déjeuner
 

 

 

 

quelques photos de la superbe chambre dans la nouvelle aile
 

 

 

 

 

la terrasse

 

quelques vues depuis la terrasse de la chambre
 
Aile ancienne et suite mitterandienne au 1er étage la piscine de l’hôtel, le Nil, les felouques

 

 

 

 

le lobby
 

 

 

 

 

le restaurant 1902 du Old Cataract le soir du réveillon de Noel
 
 

 

 

 

 

 
ASSOUAN, POINT DE DÉPART IDÉAL POUR DE BELLES EXCURSIONS DANS LA RÉGION
 
 
Il est impossible de quitter Assouan sans effectuer quelques excursions dans la région.
 
En voici quelques unes qui sont dignes d’intérêt !
 
 
LE MAUSOLÉE DE L’AGA KHAN
 
 
   L’Aga Khan, chef des Ismaéliens, une branche de l’Islam, aimait venir passer ses hivers à Assouan.
 
 
Il exprima le désir d’y être enterré à sa mort.
 
 
   Ainsi, lorsqu’elle survint en 1957, sa veuve française, la Bégum, qu’il avait d’ailleurs épousé à la Grande Mosquée de Paris comme je l’ai appris le week-end dernier, entreprit la construction du mausolée où il allait reposer.
 
 
La construction de l’édifice, en grès rose et faisant tout à la fois penser à une mosquée ainsi qu’à une forteresse, fut achevée en 16 mois seulement et devient l’attraction touristique numéro 1 d’Assouan avec 3000 visiteurs par jour!.
 
 
Cet engouement s’expliquant par la beauté du mausolée et sa situation géographique : au sommet d’une dune de sable avec un panorama exceptionnel sur le Nil.
 
 
  La veuve qui résidait, quant à elle, dans une villa blanche, sa résidence d’hiver, se trouvant en contrebas du mausolée, tint sa promesse en venant tous les jours, lorsqu’elle était à Assouan et  ce jusqu’à sa propre mort en 2000, déposer une rose rouge sur le tombeau de son défunt époux.
 
 
La Bégum repose depuis cette date aux cotés de son époux dans le mausolée qu’elle avait fait édifier.
 
 
  Cependant, ce dernier est, depuis 1997, fermé aux visiteurs. La veuve ayant estimé que les conséquences de l’attrait touristique du lieu, notamment les nombreux marchands, nuisaient au repos de l’âme de son époux.
 
 
J’aurais pu m’y rendre pour le panorama qui est offert depuis ses abords mais cela m’a un peu refroidie.
 
 
Et puis des vues superbes sur le Nil et Assouan, j’en avais également depuis le Old Cataract 🙂
 
 
  Je me suis donc contentée de ces deux photos prises depuis la terrasse de ma chambre d’hôtel et lors d’une balade en felouque sur le Nil.
 
Next time maybe 🙂
 

 

le Mausolée de l’Aga Khan

 

L’ÎLE ÉLÉPHANTINE
 
 
   Je n’avais pas programmé la visite de cette île, située au milieu du Nil et juste en face de la ville d’Assouan.
 
C’est en me promenant, un jour, sur la Corniche, après le déjeuner, que cette idée m’est venue.
 
J’étais alors à proximité de l’embarcadère emprunté par les locaux pour traverser le fleuve et atteindre l’autre rive.
 
L’occasion était trop belle.
 
J’y suis descendue.
 
Quelques minutes plus tard je suis montée à bord de ce bac, où hommes et femmes s’assoient séparément, pour une traversée qui a à peine duré 5 minutes.
 
 
  La première vision que j’ai eu de l’Ile Eléphantine est celle de l’immanquable Tour de l’Hôtel Movenpick, visible mille lieues à la ronde !
 
 
Bon j’exagère un peu !
 
 
Pour une fois, je n’étais pas dans un mood culturel (c’est assez rare pour le souligner !)
 
 
 J’ai donc décidé de faire l’impasse sur les trésors du musée d’Eléphantine et la zone archéologique et de plutôt parcourir les ruelles étroites des villages nubiens de l’île.
 
 
Maisons colorées, moutons se baladant en liberté, enfants jouant ici et là malgré la chaleur presqu’étouffante de ce début d’après midi, telle a été ma vision de l’île Eléphantine.
 
Je n’ai en revanche croisé aucun adultes. Ils devaient être en train de faire une sieste salvatrice 🙂
 
Une jolie découverte !
 

 

l’embarcadère côté Assouan pour aller sur l’île
l’hôtel Movenpick

 

 

le bac menant à l’île quelques photos des ruelles du village nubien de l’île

 

 

 

 

 

 

  

KALABCHAH, LE TEMPLE OUBLIE
 
 
   Accessible uniquement par bateau, à l’instar de celui de Philae, ce temple nubien, classé au Patrimoine de l’Unesco, est un bijou à ne pas rater !
 
 
Et ce d’autant plus que, contrairement au Temple de Philae, il n’est pas du tout pris d’assaut par les touristes !
 
 
Vous pourrez donc profiter des lieux en toute quiétude !
 
 
J’y suis, pour ma part, allée un dimanche, en fin de ma matinée, et il n’y avait personne !
 
 
Presque jouissif car cela n’arrive jamais sur les autres sites touristiques d’Égypte  notamment s’agissant des pyramides de Gizeh, des temples de Louxor ou d’Abou Simbel, ou encore des tombeaux de la Vallée des Rois ou de la Reine !
 
   Alors que dire de ce temple ?
 
 Un autre de mes coups de cœur !
 
 
Une vue exceptionnelle sur le High Dam et le lac Nasser, un impressionnant et plutôt bien conservé temple de Mandoulis, de belles fresques militaires représentant notamment le pharaon Ramses II, de superbes kiosques, dont celui dédié à la déesse Hathor (à tête de vache) : voila ce que vous réserve ce temple !
 

 

le bateau pris menant au temple
nous y sommes
temple de Mandoulis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les kiosques
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE TEMPLE DE PHILAE

 

   Philae, le temple et pas le robot, est également un autre incontournable, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, pour qui pose ses valises à Assouan.
 
 
Son sauvetage et son déplacement organisés par l’Unesco, lorsqu’il fut submergé par les eaux du Nil lors de la construction du premier puis du second barrage, depuis l’île originelle de Philae sur celle voisine d’Agilka est rentrée dans les annales !
 
 
L’arrivée, par bateau, vous promet déjà, à elle seule, de belles surprises.
 
 
A l’origine consacré à la déesse Isis, ce temple fut beaucoup plus tard transformé en église par les coptes, chrétiens d’Égypte, comme en témoignent certains symboles gravés par eux ou leurs tentatives pour effacer les visages représentant des dieux égyptiens.
 
 
Là encore Philae nous offre le grandiose spectacle  de magnifiques pylônes, bas-reliefs, chapiteaux, un très beau sanctuaire ainsi que des représentations de certains dieux du panthéon égyptien au rang desquels figure la vénérable Isis.
 
 
Sans oublier le superbe Kiosque de Trajan !
 
 
Je suis allée deux fois à Philae et j’ai à, chaque fois, été séduite par les lieux !
 
 
Pour une petite pause goûter, faites un arrêt à la cafétéria située sur le site et au panorama dont vous me direz des nouvelles !
 
 
embarcadère pour Philae

 

A bord, on y est presque ! Philae !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les bouts de bois marquent le lieu où se trouvait à l’origine le temple

 

 

 

 

le kiosque de Trajan

 

 

 

 

 

 

 

 

symbole copte

 

 

 

le sanctuaire

 

on prend un verre ? 
 
 
LES MYTHIQUES TEMPLES D’ABOU SIMBEL
 
 
  On ne se rend pas à Abou Simbel, comme bon nous semble !
 
 
Les excursions y sont organisées, pour des raisons de sécurité, par convois, eux même placés sous escorte militaire, depuis Assouan.
 
 
 Le départ est très matinal, vers 4 heures , pour arriver aux temples aux alentours de 7 heures.
 
 
Du moins, il en était ainsi lorsque je m’y suis rendue en 2008.
 
 
Au risque de paraître redondante je vais encore une fois vous répéter que ce site est magnifique !
 
 
Les temples d’Abou Simbel, car il y’en a deux !
 
 
Ils ont été élevés à la gloire de Ramses II, pour le grand temple et ses 4 gigantesques statues du Pharaon, et de son épouse Néfertari, pour le second temple avec ses statues représentant le couple royal.
 
 
Ayant eu la bonne idée de passer une nuit à Abou Simbel, j’ai pu, le soir même, assister au spectacle son et lumière sur le site !
 
 
Un superbe moment que je vous recommande chaudement !
 

 

grand temple

 

 

 

 

 

 

 

petit temple

 

 

en avant pour le spectacle son et lumière d’Abou Simbel !
 

 

le petit temple éclairé
le grand temple éclairé !

 

Alors ? Prêts à prendre vos billets pour Assouan ?
 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

2 Commentaires
  • Fabienne | Août 7, 2018 at 14 h 36 min

    Wahou ! Divinement conté, merci Ivy ! Je me garde en tête une croisière sur le Nil l’an prochain en fin d’année. Je suis certaine que je serai également enchantée !

    • Le Pigeon Voyageur | Août 7, 2018 at 14 h 40 min

      merci beaucoup Fabienne ! Une enchanteresse croisière qui ne pourra que te séduire 🙂

Faire un commentaire

 

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Verified by ExactMetrics