VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE (D’ÎLE) BOURBON ?
Le Pigeon Voyageur
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slogan de la marque de bière locale Bourbon, ayant pris le Dodo (oiseau aujourd’hui disparu) pour emblème,  placardé sur un mur dans le village d’Hellbourg |
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Eh bien non ce n’est pas  encore l’heure du petit verre de whisky !
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Encore que là où je vous emmène, le rhum a su allègrement supplanter ledit nectar 🙂
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Mais cela est une toute autre histoire !Â
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Saurez vous trouver quel est le dénominateur commun entre l’aviateur Rolland Garros, le marchand d’art André Vollard, l’ancienne Miss France 2008 Valérie Begue, l’avocat Jacques Verges, les anciens ministres Raymond Barre et Michel Debre, les chanteurs Danyel Waro ou Tonton David et la mannequin Noémie Lenoir ?
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Vous donnez votre langue au chat ?
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 Eh bien leur lieu de naissance …..
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Anciennement dénommée Île Bourbon (d’où le jeu de mot du titre de cet article), sous le règne des monarques de la dynastie éponyme (dont le roi soleil Louis XIV fut un digne représentant) au 17 eme siècle, l’Île de la Réunion, puisque c’est d’elle dont il s’agit, est aujourd’hui un DROM (Département Région d’Outre Mer) français.
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Située dans l’Océan Indien, à proximité des îles Maurice, Rodrigues et Madagascar, la Réunion, à l’instar de toutes les belles choses, se mérite !
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J’ai en effet du parcourir 10000 kilomètres depuis Paris, en onze heures de vol, pour l’atteindre, durant l’été 2010.
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Mais croyez moi ce voyage, sur cette île dont environ 40 % du territoire est  classé au Patrimoine de l’Unesco depuis le mois d’août 2010, en vaut véritablement la peine !
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Je vous entends cependant m’objecter que le spectre du chikungunya y plane peut être encore et que ses cotes, placées ces derniers mois sous les feux des projecteurs à cause des multiples attaques de requin qui s’y sont déroulées (lesquelles ont d’ailleurs porté un sérieux coup à l’attractivité touristique de l’île)  ne seraient pas safe.
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  A cela je réponds tout d’abord que l’épidémie de chik’, ayant sévi sur l’île en 2006 , a depuis lors été endiguée. Plus de risques donc. Un répulsif anti-moustiques sera amplement suffisant pour ne pas vous faire dévorer 🙂
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  Et s’agissant de la menace liée aux squales, sachez que seules quelques plages, sur les nombreuses que compte l »île, sont classées rouges à ce titre.
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Pour éviter le pire, il suffit de ne pas tenter le diable en respectant les panneaux et les drapeaux rouges qui indiquent les endroits où il ne faut ni surfer et ni se baigner.   Â
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 En outre, j’ajoute qu’il serait fort dommage de réduire uniquement la Réunion à son tourisme balnéaire car l’île Bourbon a une multitude d’autres choses, toutes plus spectaculaires les unes que les autres,  à offrir aux touristes curieux !!!
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Rien de tel, alors, qu’un roadtrip qui vous permettra, Ã votre rythme et en toute autonomie, de ne rien manquer de cet incroyable territoire !
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(Ne me remerciez pas de ce conseil, j’en parle en connaissance de cause  !)
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  Ainsi, que vous soyez amoureux de la nature, fous de gastronomie, sensibles à la beauté et à la richesse du métissage réunionnais, amateurs de sensations fortes, férus de culture, d’art et de traditions, citadins notoires ou à contrario campagnards qui s’assument, passionnés de farniente ou testeurs de beaux hôtels, BELIEVE me votre BONHEUR se trouve à la RÉUNION !Â
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  I Swear !!! ( comme le disait si bien le groupe All 4 One il y a presqu’une vingtaine d’années )
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Vous en doutez encore ?? Â Â
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Pour vous en convaincre, voici à mon sens, et avec un peu plus de 4 années de recul depuis ma découverte de l’ île, les 8 commandements majeurs qui vous ouvriront les portes du paradis Réunionnais.
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Si à l’issue de votre séjour, vous n’avez pas du mal à quitter la douce Bourbon, c’est qu’il y’ a eu un problème avec un grand P 🙂
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  Allez, fini le suspens et place aux photos !
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LA BEAUTÉ DE LA NATURE RÉUNIONNAISE TU CONTEMPLERAS
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vue sur le cirque de Mafate depuis le belvédère du piton Maido |
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Il n’y a pas à dire, pour qui est à la recherche de Nature, la Réunion est le terrain idéal car du Vert vous en trouverez partout !
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Qui plus est, cette nature, laquelle y a incontestablement pris ses aises, est d’autant plus séduisante qu’elle se dévoile différemment à chaque recoin de l’île.
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Ainsi, la première chose qui m’a marquée a été l’omniprésence de l’eau.
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Tout d’abord près du village d’Hellbourg où la Mare à Poules d’Eau offre des paysages enchanteurs dignes de la campagne canadienne ainsi que le spectacle de nombreux réunionnais venant y pique-niquer ou pécher durant le week-end.
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Puis en découvrant quelques unes des cascades de l’île : Voile de la Mariée, également vers Hellbourg et le Cirque de Salazie,  Niagara, mon coup de cÅ“ur, dans la ville de Sainte Suzanne et enfin Anse Cascade à  Sainte Rose.
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Mais aussi la rivière Langevin près de Saint Pierre, la capitale du Sud, les souffleurs, ces cavités où s’engouffrent des vagues qui en ressortent quelques secondes plus tard en jets puissants, visibles tout le long de cette même route du sud, le Cap, déchiqueté, Méchant vers Saint Philippe et bien évidemment l’Océan Indien.
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  La Réunion est, aussi, la destination idéale pour les marcheurs car les sentiers de randonnées, plus ou moins difficiles, y sont légion.
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A travers les cirques, dont je vous parlerai plus loin, mais aussi dans les différentes forêts qu’abrite l’île à l’instar de celles de Bebour et Belouve, situées à proximité du Cirque de Salazie .
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Comme je vous l’ai déjà dit dans de précédents billets, ayant, pour ma part, un peu de mal avec l’altitude et les efforts physiques trop prolongés, je ne me suis donc pas risquée à ce type d’expérience 🙂
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Ben oui il faut toujours prendre au pied de la lettre le proverbe : qui veut aller loin ménage sa monture !
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Mais à  défaut de randos, je me suis néanmoins livrée à une activité certes moins éreintante mais tout aussi extraordinaire pour les sens : la contemplation, sans jamais me lasser, des magiques panoramas qui s’offrent au regard à presque chaque tournant de l’île.
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Immenses champs de canne à sucre,  bananeraies s’étendant à pertes de vue, flore colorée, odorante et enivrante avec notamment les magnifiques flamboyants, cryptomérias, palmiers, bougainvilliers, géraniums ou orchidées.
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A tel point que je me suis même crue, à certains moments, en Martinique, cet autre DOM français communément surnommé l’île aux fleurs !
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Vous l’aurez compris, prenez le temps de marquer quelques arrêts pour profiter de ces sublimes paysages, admirer la nature et humer les délicieuses odeurs s’exhalant de toutes les fleurs et plantes poussant sur l’île ! Â
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 Cela fait, partez en direction de son volcan, le Piton de la Fournaise( l’un des plus actifs au monde) l’autre attraction incontournable de l’île.
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Durant le trajet en voiture qui m’y a conduite, j’ai été subjuguée par la métamorphose du paysage qui s’opérait sous mes yeux au fil des kilomètres engloutis et à mesure que je me rapprochais du Volcan.
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La végétation cédant, en effet, progressivement la place à un paysage lunaire, composé en grande partie de sable rouge, la Plaine des Sables.
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Puis,  à plus de deux mille mètres d’altitude, des panoramas d’exception sur le Piton de la Fournaise m’attendaient, en théorie, depuis le cratère de Commerson, le Pas de Bellecombe (l’ unique entrée permettant, en empruntant un sentier long de plusieurs kilomètres, de rejoindre le Volcan), la caldeira de l’Enclos Fouqué, la plus récente formée par le Piton, et le Formica Léo, le premier petit cratère visible au cours de la descente dans l’enclos.
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Je dis en théorie car ce matin là , la météo pourrie( brouillard, qui ne s’est jamais dissipé, températures en dessous des 10 degrés, donc très froides, et une pluie à glacer les os) m’a tout simplement empêchée d’entrevoir quoi que ce soit, hormis les étendues sablonneuses.
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Et dire que je m’étais levée, exprès, à l’aube pour cette expédition !! J’étais tout simplement dégoûtée ! Â
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 Néanmoins, je n’ai pas crié défaite tout de suite car il me restait encore une carte, plus ou moins secrète,à dégainer.
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Avec un peu de chance et si les dieux étaient de mon côté, elle allait enfin me permettre de voir, quelques jours plus tard, le Piton dans toute sa majesté.
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Survol de l’île, et donc du Volcan, en hélicoptère, tel était le nom de ma dernière planche de salut !
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Mais figurez vous que là encore, le sort s’est acharné sur moi.
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En effet, le mauvais temps (décidément) s’en est encore mêlé et nonobstant les nombreuses tentatives de contournement effectuées par le pilote, le Piton est demeuré caché sous un épais manteau de brouillard.
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Tant pis ! Â
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J’ai  donc noyé mon chagrin :), en me consolant, dans un premier temps, avec les images du volcan que j’ai pu voir au très beau Musée du Volcan, depuis transformé en Cité du Volcan dont je vous dirai quelques mots un peu plus bas.
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Puis, en second lieu, en admirant les fascinantes coulées de laves, datant des précédentes éruptions, sur la route du Sud reliant la ville de Sainte Rose à celle de Saint Pierre.
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Je n’ai, toutefois, pas osé, mis à part sur celles encerclant l’église de Sainte Rose, y marcher.
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 Pas trop envie, I guess, de me retrouver engloutie sous une lave encore brûlante, sait on jamais !
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Pourtant, aujourd’hui, 4 février 2015, en apprenant que le Piton de la Fournaise est entré en éruption ce matin, je me dis que j’aurais finalement bien aimé contempler ce spectacle haut en couleurs de la Nature !
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Je me le répète encore davantage, depuis sa deuxième éruption depuis le début de l’année 2015, commencée le 17 mai dernier.
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Et ses 3 eme et 4 ème éruptions, en juillet dernier ainsi qu’il y’a trois jours. (fin août 2015)
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Le courage vient il avec le poids des ans ? Sans doute 🙂
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En attendant si vous êtes en ce moment sur l’île, sachez que pour d’évidentes questions de sécurité l’accès à l’enclos Fouqué, via notamment le pas de Bellecombe, ainsi que le survol du cratère en hélicoptère, dont je vous parlais plus haut, sont pour l’heure et jusqu’à nouvel ordre interdits au public.
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Il ne reste plus qu’à espérer, comme lors des précédentes éruptions, qu’il soit possible d’admirer ses coulées de lave depuis la route du Grand Brûlé. Â
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 Impossible, en outre, pour moi de ne pas évoquer ce qui constitue la quintessence de la nature réunionnaise à savoir ses 3 cirques. Salazie, Cilaos et Mafate, ces cuvettes formées suite à l’affaissement d’une montagne, ont été inscrits, pour le plus grand bonheur des réunionnais, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en août 2010.
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J’en garde un souvenir indélébile car je me trouvais justement à La Réunion au moment de cette annonce.
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Je n’oublierai jamais les cris de joie qui ont alors fuse de toute part et les nombreux panneaux ,célébrant cette heureuse nouvelle, qui ont fleuri un peu partout dès le lendemain.
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Pour une île qui vit en grande partie du tourisme, cette inscription était le gage annoncé d’un afflux touristique..
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Mais c’était sans compter, quelques années plus tard, sur la multiplication des attaques de requins sur ses côtes.. Enfin.
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  En ce qui me concerne, j’ai eu un faible pour le cirque de Mafate, me semblant tout à la fois authentique, d’une beauté sauvage et incroyablement inaccessible, sauf à marcher pendant des heures sur d’étroits sentiers de montagne pour y accéder ou à le survoler en ULM ou en hélicoptère.
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On comprend mieux pourquoi, durant l’esclavage, les marrons, esclaves fugitifs échappés des plantations, choisissaient de s’y réfugier ! Â
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N’ayant pas le courage suffisant pour m’y rendre à pied, j’ai préféré l’observer, la première fois, depuis le Belvédère du Maido, situé à plus de deux mille mètres d’altitude, lequel offre une vue plongeante panoramique à couper le souffle sur Mafate !
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Une halte à ne pas manquer, sauf pour ceux qui sont sujets au vertige !
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Auquel cas passez votre tour ! Vous voila prévenus.  Â
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Puis, quelques jours plus tard j’ai eu la chance de le découvrir, ainsi que la Nouvelle, son village principal, depuis le hublot de l’hélicoptère à bord duquel j’avais pris place.
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Instants magiques !
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Mais à bien y réfléchir, je crois que mon coup de cÅ“ur va au cirque de Cilaos, auquel on accède par une route à lacets, surnommée celle des 400 virages, qui est, à elle seule, époustouflante (sous réserve d’avoir tout de même le cÅ“ur solidement accroché) !
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Ajoutez à cela les panoramas indescriptibles offerts sur ce cirque depuis l’Ilet à cordes, ce petit village producteur de délicieuses lentilles dont je vous parlerai plus loin et situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Cilaos, et vous comprendrez immédiatement pourquoi j’ai été conquise par les charmes du cirque éponyme  !
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  In fine, je dirai qu’ à la Réunion, la mer n’est jamais très loin.
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Même à des endroits insoupçonnés !Â
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Face à un cimetière, à Saint Paul,  au Barachois à Saint Denis, au Cap Méchant à proximité de Saint Pierre et bien évidemment près des plages de la cote ouest de l’île !
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Mais patience, cela fera l’objet du prochain commandement 🙂
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mare à poules d’eau
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foret primitive située entre le cirque de salazie et la plaine des palmistes
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piton nez de bœuf, Piton de la Fournaise, à plus de deux mille mètres d altitude
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pas de bellecombe et l’enclos fouqué
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 on ne voit rien dans l’enclos |
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il fait frisquet en ce mois d’août près du volcan |
la plaine des sables
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col de bellevue |
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champs de canne sur la cote est |
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accident du a une surconsommation de rhum arrange ? 🙂 |
anse des cascades près de Sainte Rose
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route du Grand Brûlé: la beauté du sud sauvage
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certains téméraires marchent sur les anciennes coulées |
cap méchant
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rivière langevin et cascade de grand galet
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pique nique et baignade
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route des 400 virages menant a cilaos |
cilaos , son cirque et l’îlet a cordes
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champs de lentilles de l’Ilet à Cordes |
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pique-nique près de cilaosÂ
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foret de cryptomérias près de cilaos |
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il y’a du monde pour le pique -nique dominical près du cirque |
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mafate depuis le belvédère du maido
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cap la houssaye
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le moulin datant du 19 eme siecle et le Tour des Roches
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cascade niagara a sainte suzanne
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 SUR LES PLAGES RÉUNIONNAISES, SANS CRAINDRE LE GRAND MÉCHANT REQUIN, TU IRAS BRONZER ET PLUS SI AFFINITÉSÂ
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plage de la saline les bains |
 Depuis quelques années les plages de la Réunion, et plus particulièrement celles de la cote ouest,  ont mauvaise presse.
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Elles font, en effet, la une de l’actualité, comme je vous le rappelais dans mon propos introductif, du fait des attaques, mortelles ou non, de requins sur l’homme.
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La psychose généralisée qui en a découlé a par voie de conséquence entraîné une baisse de fréquentation touristique dans les environs de Saint Gilles les Bains, l’une des villes balnéaires les plus courues.
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  Loin de moi l’idée de vouloir minimiser ces incidents dramatiques au cours desquels des personnes ont malheureusement perdu la vie, mais je pense qu’il ne faut pas pour autant clouer au piloris toutes ces très belles plages.
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Vous ne risquez rien si vous suivez les règles de sécurités édictées.
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A vous alors le sable chaud des plages les plus prisées de l’île.
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Celles plus classiques de Saint Gilles les Bains, l’Hermitage et les Salines, celle de Boucan Canot, celle du Cap La Houssaye près de Saint Paul, celles de Manapany les Bains et Grande Anse près de Saint Pierre et celle de Vincendo près de Saint Joseph.
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Ne manquez pas non plus la plage, plus atypique, basaltique de sable noir d’Etang Salé !
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Profitez alors du soleil, bronzez, adonnez vous aux joies de la baignade, succombez aux charmes de la plongée, du surf et de la planche à voile et dégustez de bonnes grillades !
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Il serait vraiment dommage de ne pas céder à ces tentations alors que les réunionnais, eux mêmes, ne s’en privent pas !
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plage de manapany les bains |
plage de grande anse
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plage basaltique d’étang salé les bains
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marine de vincendo : sa vierge, sa plage et les vacoas
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activités nautiques à la Saline
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un petit creux à l’Hermitage ? |
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SES VILLES ET VILLAGES TU NE MANQUERAS PAS DE VISITER
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maison Folio à HellBourg |
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Ayant opté pour un autotour, j’ai eu la chance, durant les deux semaines de mon séjour, de pouvoir m’arrêter dans de nombreuses villes.
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Je prends, ici, le partie de ne vous en citer que quelques unes dans la mesure où certaines ont déjà été, plus exhaustivement, évoquées dans les points précédents et que d’autres le seront au cours des suivants !
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Saint André fut ma première escale à mon arrivée sur l’île.
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Pour moi, elle représente la capitale indienne de la Réunion, avec ses nombreux et très colorés temples tamouls, qui m’ont d’ailleurs confortée dans mon désir d’aller prochainement découvrir l’Inde, mais aussi celle de la vanille, une épice qui participe à la notoriété de l’île !
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S’y trouve aussi la jolie maison, blanche de style colonial, Valliamé où l’Office du Tourisme de la ville a désormais pris ses quartiers.
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Puis  j’ai découvert Hellbourg.  Â
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Cette ancienne station thermale, située à presque mille mètres d’altitude, est aujourd’hui un village créole très charmant qui a d’ailleurs reçu le label de plus beau village de France.
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Son cimetière paysager, ses maisons traditionnelles à guétali, à l’instar de la Maison Folio, son belvédère Le Point du Jour qui offre une vue sur le cirque de Salazie, ses bonnes tables ainsi que ses bassins de pisciculture sont tout autant de raisons qui justifient que l’on s’y arrête. Â
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 A la Petite France, j’ai pu voir fonctionner, chez Monsieur Begue, de vieux alambics  distillant de l’ huile essentielle de géranium. Celle ci, très prisée, entre notamment dans la composition de parfums. Â
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 Saint Paul m’a quant à elle séduite avec son superbe marché, ses beaux temples tamouls, son surprenant cimetière marin, face à la mer comme à Bonifacio, où reposent le célèbre pirate la Buse et le poète parnassien Leconte de Lisle, ainsi que le Cap La Houssaye et le Tour des Roches se trouvant à proximité. Â
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De Saint Pierre, la capitale du Sud où je n’ai fais qu’un bref détour, je ne me rappelle que du magnifique marché et de la route du Grand Brûlé menant aux coulées de lave du Piton de la Fournaise, où cohabitent, entre mer et volcan, anciennes coulées , sol brûlé, paysage sombre et végétation renaissante. Â
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La découverte du village de Vincendo et de la rivière Langevin, près de la ville de Saint Joseph, où j’ai pu voir de nombreux réunionnais se baigner,  ainsi que du Cap Méchant, situé dans les environs de la ville de Saint Philippe, où les vagues viennent se fracasser, constituent pour moi des images clés de ma traversée du sud de l’île.
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Ce serait, par ailleurs, un sacrilège de ne pas faire escale dans au moins l’un des trois cirques.
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Si vous ne deviez en privilégier qu’un, je vous conseillerai celui de Cilaos qui, pour moi, est un incontournable à deux titres.
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D’abord pour l’ admirer, comme je vous le disais précédemment, depuis les routes vertigineuses qui y mènent,  depuis le petit village d’Îlet à Cordes qui le surplombe ou enfin depuis le belvédère de la Roche Merveilleuse que l’on atteint après avoir traversé une foret de cryptomérias.
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Ensuite pour, notamment, profiter des beautés de la ville éponyme telle que l’église Notre Dame des Neiges, à la façade pour le moins originale, acheter quelques souvenirs typiques de la Réunion (qui feront l’objet d’un prochain point de cet opus) et enfin se délasser dans les bains à bulles de ses thermes,  lesquels utilisent les sources chaudes, riches en minéraux, de la région. Â
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 A Saint Denis, la capitale de l’île, j’ai d’abord adoré le Barachois, cette promenade en bord de mer où trônent quelques canons pointant vers l’océan !
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J’ai également aimé m’attabler à ses terrasses, à l’instar de celle du Rolland Garros, pour déguster une glace à la vanille, mon péché mignon,  ou toute autre délice culinaire local; parcourir ses marchés et flâner dans ses rues piétonnes, notamment celle du Maréchal Leclerc, où la population métissée vaquait à ses occupations. Â
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De la capitale, je garde aussi en mémoire la découverte de ses différents lieux de cultes : cathédrale, pagode, temple indien et sa mosquée dont je vous parlais déjà ici.
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Sans oublier ses opulentes villas créoles, certaines ayant vu naître des grands noms de la République, situées pour la plupart dans la rue de Paris, ainsi que quelques uns de ses musées.
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Ma halte à Sainte Suzanne m’a, quant à elle, permis d’admirer le phare rouge de Bel Air, le seul de toute l’île, ainsi que la cascade du Niagara ou l’on peut, au choix, se baigner ou faire de l’escalade.
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Le Pont suspendu de Sainte Rose ainsi que son église encerclée par la lave, que l’on ne présente plus, m’ont également éblouie.
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Si je n’ai pas été en mesure d’apprécier l’architecture de l’église de Sainte Anne, alors en rénovation et où a été tournée une scène du film la Sirène du Mississipi de Truffaut, j’ai en revanche adoré le spectacle de maloya, musique traditionnelle locale, dansé par des enfants non loin de là . Â
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 A Saint Gilles les Bains, j’ai regretté que le mauvais temps m’ait, aussi bien, empêchée de faire une sortie en mer pour aller à la rencontre des baleines que de monter à bord du Visiobul, un bateau à fond transparent grâce auquel on peut voir le récif corallien.
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Mais comme à quelque chose malheur est bon, j’ai en revanche pu me reposer sur ses belles plages, découvrir son port et m’émerveiller, comme une enfant, à l’aquarium.
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Enfin, dans la ville de Bourg Murat, située dans la plaine des Cafres, j’ai pu me cultiver à la Maison du Volcan d’alors, profiter des somptueux panoramas offerts par son belvédère ainsi qu’admirer l’horloge hydraulique dont je vous parlerai plus loin !
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Autant vous dire que chacunes de ces villes m’a apportée quelque chose à sa manière.
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aéroport de saint denis |
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temple, tamoule, du colosse saint andré |
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maison valliamé, office du tourisme de saint andré |
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église de salazie |
hellbourg, son belvédère, la maison folio
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maison folio
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orchidée vanille dans le jardin de la maison folio |
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champ de cresson a hellbourg |
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pisciculture hellbourg
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la truite pêchée |
cimetière paysager d’hellbourg
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rues et cases créoles à hellbourg
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transport de canne coupée sur la route de l’est |
église notre dame des laves
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l’église |
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la vierge au parasol de l’église |
église de saint anne
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pont suspendu de sainte rose |
marine de sainte rose
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cilaos
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chais de cilaos |
église notre dame des neiges
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façade |
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parvis de l’église |
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belvédère de la Roche Merveilleuse |
soins dans les thermes de cilaos
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entrée des thermes |
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 l’alambic de Mr Begue
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temple tamoul à saint paul
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cimetière de saint paul
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tombe du pirate la buse |
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tombe de Leconte de Lisle
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un cimetière face à la mer |
section asiatique du cimetière
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port de saint gilles la mosquée de Saint Denis |
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petit marché rue leclerc à Saint Denis
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femme comorienne au masque naturel la protégeant des rayons ardents du soleil |
rue sainte anne, quartier chinois de saint denis
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rue de paris et ses maisons créoles
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maison où naquirent raymond barre et leon dierx |
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l’ancienne mairie de saint denis fière de l’inscription à l’unesco |
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monuments aux morts de la première guerre mondiale place de la victoire à Saint Denis |
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cathédrale de saint denis |
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street art à Saint Denis le Barachois |
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le phare de Sainte Suzanne |
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TU NE MANQUERAS PAS CE QUI FAIT L’ ESSENCE DE LA RÉUNION
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vanille encore en pousse, plantation Rouloff, Saint andré |
 Quiconque évoquera avec vous la culture réunionnaise, aura forcément à l’esprit certaines de ses manifestations, parfois surprenantes, que vous ne devez manquer pour rien au monde !
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Par ailleurs, n’oubliez pas de rapporter, en guise de souvenirs, quelques incontournables made sur place.
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C’est de tout cela dont il va être à présent question dans ce 4 ème commandement.
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  Ainsi, s’agissant des curiosités locales à ne pas rater : ne manquez pas de visiter les cimetières paysagers et les cases créoles , les plus beaux étant à Hellbourg.
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Vous n’échapperez pas non plus à la tradition des pique-niques dominicaux, sport  local qui se manifeste partout où il est possible d’installer un barbecue et/ou où se trouvent des aires de pique-nique.  Â
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Si vous apercevez un alignement de voitures, garées à la queue leu leu, à proximité d’un endroit ombragé et sentez les effluves dégagées par la cuisson des grillades ou des carris, pas de doute possible : un pique nique est en cours !
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Avec force sourire, vous pourrez peut être taper l’incruste ?
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Qui ne tente rien n’a rien !
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Assistez également, si vous le pouvez, à un combat de coqs, à l’origine de nombreux paris, dans un gallodrome.
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Cette tradition culturelle, tolérée à la Réunion à l’instar des corridas se tenant dans le sud de la Métropole, a aussi cours aux Antilles.
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Je me souviens, en effet, avoir assisté il y a presque 4 ans, à un combat vigoureux de gallinacés dans un pitt (gallodrome) du sud de la Martinique .
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Les paris allaient bon train et l’ambiance était surchauffée.
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  Durant votre séjour, ne soyez pas non plus surpris de croiser, en bordure de route, des petites chapelles rouge où auront été déposées fleurs et bougies en grand nombre !
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Ceux sont des oratoires consacrés à Saint Expédit, un saint dont on ignore l’origine mais qui aurait le pouvoir d’exaucer rapidement les vÅ“ux de ceux qui se confient à lui.
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Mais vous en trouverez d’autres, plus classiques, dédiés à la Vierge Marie 🙂
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Comme ça il n’y a pas de jaloux ……  Â
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Vaste entreprise que celle de répondre à la question : quoi ramener de la Réunion ?
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Le choix est d’autant plus rude que vous avez clairement l’embarras du choix !
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Je vais toutefois vous faciliter, du moins je l’espère, la tâche en vous indiquant mes musts BUY.
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En bonne gourmande qui s’assume, je vais commencer par vous parler des épices reines de l’île à acheter : curcuma et vanille.  Â
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A ce sujet une petite précision s’impose car si la vanille estampillée Bourbon, un label crée au milieu des années 1960 pour la distinguer de celle de Tahiti, est celle qui est produite dans tout l’océan indien ( Madagascar, Maurice, les Comores et la Réunion), la meilleure gousse noire est, selon de nombreux grands chefs tels Olivier Roellinger (grand adepte devant l’Éternel de l’emploi des épices dans sa cuisine) celle produite à la Réunion !
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Cocorico !!!! 🙂
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A tel point que la création d’une appellation d’origine protégée pour la précieuse vanille produite sur l’île de la réunion est envisagée depuis 2005.
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Même si, pour l’heure, cette dernière peine à voir le jour, la vanille de l’entreprise l’Escale Bleue, productrice de vanille près de saint Philippe, s’est vue décernée durant l’été 2014 le label Entreprise du Patrimoine Vivant.
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Crée il y a dix ans, il récompense les entreprises travaillant dans une filière emblématique de leur pays et mettant en œuvre des savoir-faire artisanaux importants.
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C’est déjà un pas vers la reconnaissance de la qualité de la vanille produite sur l’ancienne Île Bourbon même s’il faut avouer que celle-ci souffre, aujourd’hui, aussi bien de la concurrence de sa voisine malgache, vendue beaucoup moins chère, que de celle de la vanille de synthèse.
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Mais la qualité a toujours un prix n’est ce pas ?
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A l’achat pensez donc à vérifier que les fagots que vous avez mis dans votre cabas sont issus de l’île 🙂
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 Pour les amateurs de café, le  bourbon pointu, un délicieux arabica, enchantera vos papilles et celles de vos proches !
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A ce propos, j’ai eu le bonheur de le redécouvrir, en fin d’année 2013, dans une recette de macarons de saison du pâtissier Pierre Hermé !
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Une véritable tuerie gustative même pour moi qui, en temps normal, ne supporte le goût du café que dans le Tiramisu.Â
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C’est dire l’excellence de ces graines !
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Toujours au rayon cuisine, pensez à rapporter de Cilaos une bouteille de vin et surtout  une bonne dose de lentilles, poussant exclusivement à  l’Îlet à Cordes !
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Vous m’en direz des nouvelles !
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Mais de la Réunion vous pourrez aussi, rassurez vous, acheter des souvenirs non comestibles!
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Ainsi, et toujours à Cilaos, arrêtez vous à la Maison de la Broderie  pour acquérir de la dentelle et les traditionnels Jours, broderies.
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Si vous n’avez pas été en mesure d’ assister à un spectacle de maloya, achetez des cds de segga ou de maloya, genres musicaux et danses traditionnelles de la Réunion hérités des esclaves.
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  Danyel Waro est l’un des représentants les plus connus !
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Le Maloya figure d’ailleurs depuis 2009 sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Unesco.
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Le Gwoka guadeloupéen, lui aussi hérité de l’esclavage, a rejoint également ce club très fermé fin novembre 2014.
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Enfin et pour un cadeau plus original, n’hésitez pas à faire un tour dans les boutiques des marques vestimentaires locales Pardon et Effet Pei, ayant pour symbole un margouillat, lesquelles produisent des vêtements de qualité aux couleurs chaudes et aux coupes originales !
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J’ose donc croire que vous réussirez à trouver votre bonheur  !
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hellbourg |
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oratoire dédié à la vierge marie |
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spectacle de maloya d’enfants devant l’office du tourisme de la ville de sainte anne la maison de Broderie à Cilaos et certains des articles disponibles à la vente |
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marque de vêtements locale |
pique-nique dominical dans les environs de Cilaos
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oratoire dédié à saint expedit |
gallodrome la centrale des coqs à Saint André, l’un des derniers de l’île
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coupe du vainqueur |
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l’arène |
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pesée des coqs |
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A LA DIVINE GASTRONOMIE RÉUNIONNAISE TU SUCCOMBERAS SANS REMORDS ET SANS PENSER AUX KILOS 🙂Â
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bol renversé : riz, viande et légumes sautés, œuf au plat : un repas complet |
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Autant vous le dire d’entrée de jeu : je me suis régalée à la Réunion !
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La cuisine de l’île (à l’honneur, il y a quelques mois, dans le salon parisien SAGASDOM), reflet du métissage culturel des populations occidentale, asiatiques et africaines qui y vivent, est tout simplement savoureuse !
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Parfumée, elle se cuisine avec beaucoup épices : notamment curcuma, gingembre, poivre, piment et vanille.
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Cette épice phare de la Réunion,considérée désormais comme un produit de luxe, est utilisée aussi bien dans les desserts que dans les plats salés. Je me souviens notamment d’une truite cuisinée à la vanille servie à Hellbourg 🙂 Â
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C’est à Saint André que j’ai pu, pour la première fois, visiter une plantation de vanille : celle de la famille Rouloff, et découvrir le nec plus ultra que constituent les gousses de vanille givrées, les plus chères  !!
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En effet les cristaux blancs, appelés givre, qui apparaissent à la surface de ces dernières sont le signe d’un taux important de vanilline, responsable de l’arôme dégagé, contenu dans la gousse.
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Autant vous dire qu’elles sont précieusement conservées ! Sans compter toutes les anecdotes sur la vanille racontée par Madame Rouloff, qui me faisait la visite.
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Saviez vous, par exemple, que c’est à l’esclave réunionnais  Edmond Albius que l’on doit, au milieu du 19 ème siècle, la découverte du processus de pollinisation de ce type d’orchidée qu’est la vanille ?
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Bref, pour moi qui ne jure que par cette gousse séchée aux grains noirs si parfumés, cette visite fut tout simplement superbe et très instructive !
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De plus, j’ai pu y acheter quelques précieuses gousses issues de la production de la plantation , alors que veut le peuple ???
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Mais outre l’usage savamment dosé de multiples épices, à quoi reconnait on cette cuisine copieuse fruit du melting pot insulaire ?
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C’est bien simple : elle fait la part belle aussi bien aux viandes, poissons et crustacés, qu’à de nombreux légumes locaux bien souvent inconnus du palais occidental ainsi que des fruits tous plus exotiques les uns que les autres.
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En guise d’accompagnement, vous n’échapperez pas au riz et aux incontournables légumes secs, appelés grains, que sont les haricots, les pois et les délicieuses lentilles de Cilaos dont je vous parlais précédemment.
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Un conseil : n’ayez pas les yeux plus gros que le ventre car les portions sont toujours très très généreuses !
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Ben oui l’option régime n’est pas au programme pour qui envisage un séjour touristique à la Réunion.
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Trêves de bavardages !
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Voici la liste de quelques spécialités locales, certaines plus connues que d’autres, qui ont réjoui mes papilles gustatives pendant deux semaines.
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Carris de toutes sortes, cuisinés dans des marmites « lontan », rougail saucisse, bouchons à la viande cuits à la vapeur, délicieuses grillades, bols renversés, achards de légumes, fromage de la Plaine de Cafres, gratins de chouchou et exquis samoussas, lesquels peuvent être salés comme sucrés !
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Je n’ai par contre pas été assez courageuse pour tester les bichiques, ces alevins de poissons considérés comme un produit de luxe.
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Si vous souhaitez voir à quoi ressemblent les ingrédients qui entrent dans la composition de tous ces succulents plats, je vous exhorte à arpenter les marchés de l’île , notamment ceux de Saint Paul et Saint Pierre, aux étals hauts en couleurs !
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Vous y trouverez fruits, légumes, stands proposant de délicieux snacks à grignoter dont les  succulents samoussas,  vendus à prix tout doux, mais aussi boucherie, poissonnerie, fleuristes , artisanat ou vêtements.
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Une agréable immersion au cours de laquelle vous rencontrez beaucoup de locaux venus, en grand nombre, faire leurs emplettes et humerez de délicats parfums !
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De quoi vous mettre en appétit avant l’heure 🙂
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Je me souviens également d’un marché de nuit que j’ai visité près du Barachois à Saint Denis.
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Il me fera, deux ans plus tard, penser à celui qui se tient à la rupture du jeune aux Forodhani Gardens à Stonetown, la capitale de Zanzibar. Â
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 Qui dit gastronomie réunionnaise pense obligatoirement aux boissons qui accompagnent les mets précités.
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A ce titre un large éventail s’offre à vous puisque vous aurez le choix entre goûter aux jus, fraîchement pressés, de la multitude de fruits exotiques poussant sur place (ma préférence allant à la mangue et au fruit de la passion) ou de la canne; déguster un vin produit à Cilaos, vous désaltérer avec une Bourbon, la bière locale dont l’emblème est le Dodo (un oiseau depuis disparu de la Réunion) ou enfin vous laisser tenter par un verre de rhum !
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Comme aux Antilles, la Réunion, ancienne île sucrière, a une forte tradition de production de cet alcool.
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Privilégiez le Charrette, la marque locale, si vous êtes plutôt classiques mais n’hésitez pas, pour plus de surprises gustatives,  à goûter à la version arrangée.
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C’est à dire un rhum où auront macérés, pendant plusieurs mois voire années, des fruits et des épices, selon une recette propre à chaque famille (laquelle ne vous saura jamais divulguée) pour un résultat parfumé et délicieux.
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A vrai dire il suffit d’un peu d’imagination pour inventer une recette étonnante. J’en veux pour preuve l’une de celles élaborée par le fiancé de ma cousine, à base de fraise tagada !
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Retour en enfance garanti 🙂
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Sinon vous pourrez toujours vous rabattre sur les ti-punchs, un apéritif, servi aussi bien aux Antilles qu’à la Réunion, à base de citron vert, sirop de canne et rhum blanc.
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La simplicité a toujours du bon !
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Enfin et pour clôturer ce point, voici quelques restaurants que j’ai testés et qui valent clairement le détour.
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L’emblématique Chez Loulou à Saint Gilles les Bains, où les samoussas et les sandwichs sont à damner un saint,  le petit restaurant en bord de route de la Mer Cassée, à  la Mare Longue près de Saint Philippe, dont les grillades sont savoureuses, ou encore les mets traditionnels du restaurant les Jardins d’Héva à Hellbourg.
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plantation de vanille Rouloff à saint andré
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gousse séchées |
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vanille givrée, la plus chère |
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beignet de chouchou |
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riz, pois, sauté de porc au cresson |
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rougail saucisse |
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truite à la vanille |
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gratin de chouchou |
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aux jardins d’heva a hellbourg : achards de légumes, boudins, carri de légume mitonné et servi dans des marmites lontan
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gratin de songes |
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snack la mer cassée à mare longue
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palais des fromages
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biere locale bourbon dans le cirque de Cilaos |
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les champs de lentille |
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tomber sur une mama à l’ilet à cordes  en pleine préparation de son carri |
marché de saint pierre
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stand de samoussas |
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épices |
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orchidées nous voila ! |
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on achète son poulet vivant au marché |
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ananas victoria |
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une petite soif ? |
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les délicieux samoussas au fromage, thon, sarcives, poulet et les douceurs bonbon cravate |
marché de saint paul
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brasserie à saint denis |
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AUX MUSÉES ET AUTRES LIEUX DE CULTURE OU DIGNE D’ INTÉRÊT TU FERAS UNE HALTE
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photo d’une des éruptions du Piton de la Fournaise, Musée du Volcan, Bourg Murat |
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A la Réunion j’ai pu découvrir plusieurs musées, valant le détour, dont j’aimerais à présent vous parler.
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Ainsi à Saint Denis, je me suis plongée avec bonheur dans l’art moderne au Musée Léon Dierx, exposant la collection privée du marchand d’art Andre Vollard, et à l’Arthothèque
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Puis je me suis rendue dans les Jardins de l’état pour admirer les arbres rares qui y ont été plantés ainsi que la jolie allée de palmiers avant de franchir les portes du Muséum d’Histoire Naturelle qui s’y trouve également.
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De ce dernier je garde en mémoire  les explications fournies sur les espèces endémiques de la région dont  le dodo, oiseau aujourd’hui disparu .
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A Saint Gilles, j’ai été émerveillée par le superbe aquarium.
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L’observatoire Kelonia, à Saint Leu, où j’ai pu caresser  dans un bassin quelques tortues reste également un beau souvenir.Car oui, à l’instar des humains, elles apprécient aussi les caresses !
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Dans cette même ville, j’ai adoré découvrir le Musée Stella Matutina, installé dans une ancienne usine sucrière, qui retrace de façon complète l’histoire de l’île.
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J’y ai d’ailleurs découvert  l’engagisme, à savoir des ouvriers étrangers, principalement indiens, qui, à la fin de l’esclavage, ont été engagés pour travailler, à priori pour des contrats de 5 ans, dans des domaines ou usines de l’île.
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Beaucoup s’y sont finalement installés définitivement.
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  Pour se rappeler que la Réunion a également connu l’esclavage, le musée Villèle, situé près de Saint Gilles les Hauts, établi dans l’ancienne plantation de la famille Desbassyns est tout indiqué.
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Au cours de cette visite guidée, j’ai pu découvrir quelques pièces de la maison principale, voir la liste nominative des esclaves possédés par la famille, visiter les restes de l’usine à sucre et me rendre à la Chapelle Pointue construite sur le domaine.
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  L’escale à Bois Court, près de la Plaine des Cafres, m’a réservée, en plus d’un magnifique panorama sur Grand Bassin depuis son belvédère, une agréable découverte : une belle horloge hydraulique.
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Malheureusement, celle ci a été quasiment détruite lors du cyclone qui a ravagé l’île en 2013 et n’a depuis lors pas été réinstallée.
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What a pity !
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Enfin, impossible de quitter l’île sans faire un saut au très didactique et intéressant Musée du Volcan à Bourg Murat qui vous permettra de mieux appréhender les phénomènes volcaniques et à fortiori le Piton de la Fournaise !
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Je dis Musée du Volcan car c’était encore son appellation lors de ma visite en août 2010.
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En effet, le site a, peu de temps après, fait l’objet d’une rénovation de près de 4 années.
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Depuis le mois d’août 2014 c’est donc une Cité du Volcan flambant neuve et employant de nouveaux dispositifs que les curieux peuvent découvrir.
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à la maison du volcan
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le Piton en éruption |
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entrée du musée |
l’horloge hydraulique du bois court
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observatoire des tortues marines de Saint Leu
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la tortue aime être caressée |
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mais elle peut mordre |
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tortues terrestres |
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tortue éléphantine se mouvant sur terre et dans l’eau |
artisan travaillant l’écaille de tortue pour en faire des pipes ou des peignes
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musée Stella Matutina
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à l’intérieur du musée
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routes maritimes des indes et de la chine au 18 ème siècle |
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l’esclavage a constitué le ciment de l’exploitation du sucre |
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mahé de la bourdonnais gouverneur en 1734 |
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aux esclaves ont succédé les engagés indiens
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généalogie d’un engagé de l’usine
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coupe canne |
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les rhums produits dans les trois distilleries principales de l’île
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quelques unes des injonctions faites aux travailleurs de l’usine |
musée villele
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liste des esclaves de Mme debayssens |
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vestiges de la sucrerie de la plantation |
aquarium de saint gilles
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jardins de l’état et musée d’histoire naturelle
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lémurien |
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vue sur le jardin depuis le musée |
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le dodo |
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muséum d’histoire naturelle |
Arthotheque
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musée leon dierx
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sculpture de Carpeaux |
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portrait d’ambroise vollard |
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portraits contemporains |
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AUX CHARMES DES HÉBERGEMENTS TU SUCCOMBERAS
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hotel le Vieux Cep à Cilaos |
L’île offre de très beaux et ou atypiques hébergements !
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Qu’il s’agissent de la Maison du Lagon à Saint Gilles, devenu aujourd’hui Lux, où les chambres éparpillées sur un domaine près de la plage des Salines sont un véritable cocon,
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 celles du Vieux Cep à Cilaos ou du Relais des Cimes à Hellbourg installées dans un environnement à couper le souffle,
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de l’hôtel Juliette Dodu à Saint Denis, où naquit la célèbre espionne française, ou enfin la maison d’hôte  l’Arpège austral à Saint Joseph où je me suis sentie comme à la maison !
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terrasse de l’Arpège Austral |
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le relais des cimes a hellbourg le Vieux Cep à Cilaos |
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Grand Hotel du Lagon depuis devenu Lux
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entrée de l’hôtel |
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lobby |
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plage privée |
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piscine |
Le Juliette Dodu à Saint Denis
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UN SURVOL DE L’ÎLE EN HÉLICOPTÈRE TU EFFECTUERAS
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vue sur le Trou de Fer depuis l’hélicoptère |
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Découvrir la Réunion au cours d’un vol en hélicoptère est incontestablement l’un de mes meilleurs souvenirs.
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Un circuit inoubliable d’environ trois quarts d’heure, effectué avec la compagnie Helilagon, au terme duquel j’ai pu survoler le lagon et les plages se trouvant aux alentours de Saint Gilles, tout comme les cirques, dont celui de Mafate, ainsi que des lieux très inaccessibles tel le Trou de fer !
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Malheureusement, et comme je vous le disais au tout début de cet article, le temps nuageux ne m’aura pas permis, le jour de cette excursion aérienne, de voir, d’en haut, le Volcan ! Â
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 Mais qu’importe, ce voyage m’en aura mis plein les yeux !
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arrivée de l’hélicoptère
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le pilote |
baie de saint paul
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prison de saint denis |
vers le cirque de salazie
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cascade du voile de la mariée vue de l’hélicoptère |
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village d’hellbourg vue du ciel |
le trou de fer
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au cœur du cirque de salazie
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foret primitives de bebour et belouve
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vers la plaine des cafres
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les 3 salazes marquant l’entrée du cirque de mafate |
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la nouvelle, village le plus peuplé de mafate |
mafate
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dernières images sur le retour
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lagon de saint gilles
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  La Réunion est, à elle seule, un crime de lèse beauté, vous ne trouvez pas ?
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