PARCE QUE BRUXELLES VAUT BIEN UNE 4 EME VISITE
Piet Rodriguez, Urbana Projet, Interfaces, Rue Ravenstein, Bruxelles
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Jamais 2 sans 3 dit le dicton. J’ajouterai jamais 3 sans 4  🙂
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 Car Bruxelles le vaut bien !
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Quinze mois après mon dernier séjour, le week-end du 14 juillet tombait à pic pour cette quatrième exploration de la capitale belge que j’avais décidé de placer sous le signe de la nouveauté.
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Artistique, gastronomique, hédoniste, les thématiques m’importaient peu  pourvu que la Découverte fut au rendez vous.
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Et croyez moi, elle le fut !
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Ainsi, après mon exploration des exceptionnels musées MIMA et ADAM, mes coups de cÅ“ur culinaires ainsi que mon expérience d’un hôtel d’exception, je vous dévoile, dans cet avant dernier volet consacré à la première ville du Plat Pays, mes dernières découvertes touristiques .
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STREETART ENCORE ET TOUJOURS
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Soaz, Urbana Projet, Â Interfaces, Rue Ravenstein, Bruxelles
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A Bruxelles le street art est partout !
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Graffitis, murs peints, fresques, sculptures.
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sculpture à quelques pas des Galeries Saint Hubert
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Autant de formes d’expressions artistiques qui vous interpelleront lorsque vous arpenterez les ruelles de la cité.
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Cette fois-ci, c’est dans le quartier des Marolles, et plus exactement rue des Capucins, que j’ai souhaité me rendre pour découvrir la spectaculaire fresque de Laurent Vernon figurant le missionnaire Odilon Verjus, son disciple Laurent de Boismenu, la coupole du Palais de Justice ainsi que Joséphine Baker.
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Puis, profitant de la proximité du square Pierre Brueghel l’Ancien, je n’ai, de nouveau, pas résisté à aller jeter un Å“il à la fresque Spirou, un projet que l’on doit à l’association Urbana Project dont il sera question un peu plus loin.
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Un peu plus tard, les hasards d’une promenade m’ont permis de découvrir, rue des Lombards, une autre représentation artistique pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cÅ“ur.
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Je garde, par ailleurs, en mémoire ce graffiti, quai du Hainaut, dessiné peu avant l’entrée du musée MIMA .
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Enfin, rue Ravenstein, à quelques mètres du BOZAR, j’ai été époustouflée par Interfaces, le dernier projet artistique d’ Urbana Project, une association qui, dans la capitale, met à l’honneur l’art urbain ainsi que les artistes contemporains du pays.
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 A gauche : œuvre de Mache / A droite : œuvre de Samuel Idmtal
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Un collectif de 40 photographes, peintres et illustrateurs belges de tous âges ont, ainsi, été chargés de peindre, sur la palissade en bois (d’une centaine de mètres) entourant le chantier de démolition des anciens bâtiments Fortis , une galerie éphémère (visible, à priori, jusqu’en novembre) de 40 portraits.
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Seule contrainte dans leurs exécutions : que les yeux de chacun d’eux soient tous situés à la même hauteur afin d’assurer la cohérence de l’ensemble.Â
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Å“uvre de Coni
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Å“uvre de Vassilis
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Å“uvre de Pso Man
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 œuvre de Mehsos
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Des Å“uvres, désormais totalement achevées (ce qui n’était pas encore le cas lors de mon escapade), que je vous incite à aller découvrir.
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LA BASILIQUE SACRE CÅ’UR ET SON EXCEPTIONNEL PANORAMA
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 vitrail à l’intérieur de la basilique
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Quiconque prend le chemin de Koekelberg marquera une halte dans la basilique éponyme qui y a pris ses quartiers.
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Un édifice religieux qui suscite la curiosité à plus d’un titre.
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Tout d’abord parce qu’il s’agit de la 5 eme plus grande église au monde après la basilique ivoirienne de Yamoussoukro, celle du Vatican ainsi que les cathédrales de Londres et de Florence.
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Ensuite, parce qu’on ne se lasse pas d’admirer son architecture Art Déco, ses fascinants dômes de couleur verte
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et ses lumineux vitraux.
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Mais c’est, avant tout, sa terrasse, située (à 52 mètres de hauteur) sous le dôme principal et depuis laquelle vous attend une exceptionnelle vue panoramique sur Bruxelles, qui recueille le plus de suffrages !
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Et c’est bien peu de le dire tant le paysage qui s’offre aux regards, après la montée dans un ascenseur en verre,
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est à couper le souffle !
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DES ROOFTOPS OU CHILLER AVEC BONHEUR
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 terrasse du restaurant du MIM
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A Bruxelles, monter à l’assaut de certains toits de la capitale c’est avoir l’assurance de vivre une inoubliable expérience.
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Si les spots à ce titre ne manquent pas, voici les deux où j’ai, quant à moi, fait une halte momentanée.
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En plein cÅ“ur de Bruxelles, sur le toit du parking 58, le Skybar 58 (ouvert uniquement les vendredis et samedis soirs durant la période estivale 2016) est le dernier lieu à la mode où prendre un verre tout en profitant d’une vue unique.
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Et quelle vue !.
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Lors de mon passage, la soirée était dédiée à l’apéritif vénitien Spritz.
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Pour les gourmets, sachez que le Rooftop 58 propose également, jusqu’à fin septembre, de pouvoir déjeuner (exclusivement en semaine) à l’Orangerie.
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Le joli restaurant sous verrière dont le chef coréen Degeimbre (à qui appartient le San déjà évoqué ici) a signé l’originale carte gastronomique.
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Ma seconde escale en hauteur a, quant à elle, eu lieu au sommet du MIM (Musée des Instruments de Musique dont il avait été question ici)
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Un musée établi sur le Mont des Arts et à seulement quelques pas de son célèbre jardin.
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Accessible par un ascenseur en fer forgé, son restaurant offre une salle intérieure
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ainsi qu’une magnifique terrasse
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depuis laquelle la Place Royale,
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ainsi que d’autres sites touristiques bruxellois se laissent contempler avec bonheur !
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L’ATOMIUM, SYMBOLE DE BRUXELLES
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 éclairages dans l’un des tubes de l’Atomium
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Construit en 1958, sur le plateau du Heysel, pour l’Exposition Universelle se tenant alors à Bruxelles, cette spectaculaire molécule (agrandie) de fer (constituée de 9 sphères en acier inoxydable reliées entre elles par des tubes), rénovée en 2006, est un incontournable à ne pas manquer.
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Parce que l’Atomium est devenu le symbole de la capitale belge mais aussi parce que les 5 sphères actuellement ouvertes à la visite réservent, outre de jolis panoramas , d’autres belles surprises.
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La plus élevée (à laquelle l’on accède, en temps record, par un ascenseur) abrite, comme je vous l’avais déjà indiqué, un délicieux restaurant.
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Dans une autre bulle, celle spécialement aménagée pour les enfants, ont été installées des mini sphères où ces derniers peuvent, dans le cadre de sorties scolaires, passer une nuit inoubliable .
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Les trois autres sphères retracent des informations relatives à la construction de l’édifice et accueillent, en outre, des expositions temporaires.Â
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De mes quelques heures passées à explorer l’Atomium , je ne suis pas prête d’oublier les étonnants jeux de lumière, visibles à l’intérieur de ses tubes, de l’exposition temporaire Talk.
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LE MOOF OU L’AUTRE ANTREÂ BRUXELLOISE DU 9 EME ART
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 entrée du MOOF
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 Jusqu’à mon tout dernier séjour, l’incontournable Centre de la BD (évoqué dans le premier article dédié à Bruxelles sur le blog) constituait la seule antre bruxelloise où, selon moi, les amoureux du neuvième art pouvaient trouver leur bonheur.
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Pourtant, que nenni !!
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En effet, et à seulement quelques mètres des Galeries Saint Hubert, le Moof (Musée of Original Figurines) dévoile, sur un parcours de plus de 1000 m2, des figurines en 3 dimensions des personnages les plus connus de l’univers de la BD.
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Ainsi, Gaston Lagaffe, les Schroumpfs, Corto Maltèse, Marsupilani, Spirou et bien évidemment Tintin et ses acolytes n’auront plus de secrets pour vous.
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Et pour profiter pleinement de cette expérience, n’hésitez pas à prendre place dans la petite salle de cinéma où les projections vous ramèneront indubitablement en enfance.Â
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LA MAISON HORTA, CHEF D’Å’UVREÂ D’ART NOUVEAU
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Bâtie au début du 20 eme siècle, l’ancienne demeure-atelier, royaume du verre et du fer, de Victor Horta, désormais transformée en musée, est, dans le quartier de Saint Gilles, l’un des plus beaux exemples, si ce n’est le plus beau, de l’architecture Art Nouveau.
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Ne vous fiez pas à son austère façade
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laquelle ne laisse, en effet, rien présager des beautés qu’elle abrite.
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Certaines pièces du musée Horta étant tout simplement exceptionnelles de beauté.
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Parmi celles ci, figurent la magnifique salle à manger du rez de chaussée dont le mobilier et les mosaïques laissent un souvenir impérissable outre l’imposant escalier par lequel l’on accède à tous les étages de la maison.
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Malheureusement, les photos étant actuellement interdites à l’intérieur de l’édifice, vous n’aurez d’autre choix que de vous y rendre pour pouvoir admirer cette maison de maître.
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VILLA EMPAIN, UN JOYAU MÉCONNU
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Villa Art Déco construite en 1930, la villa Empain est un joyau architectural, racheté en 2006 par la Fondation Boghossian puis restauré durant deux ans, qui mérite le détour.
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Hormis sa singulière architecture ,
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la villa se distingue par sa magnifique piscine !
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Pourtant, l’attrait de la Villa Empain ne saurait uniquement se réduire à cette avant gardiste (pour l’époque) installation.
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Cette demeure est, en effet, devenue, un haut lieu de l’Art Contemporain.
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En attestent, en premier lieu, les sculptures installées dans le jardin
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Damien Moreau, Atlante
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 Hubert Verbuggren, Déferlante II
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et autour de la piscine.
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Armen Agop, Untitled
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Johan Baudart
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Reste que sa dimension artistique, qui ne souffre dorénavant plus la discussion, se traduit surtout dans sa transformation en une résidence d’artistes dont les Å“uvres se découvrent à tous les étages de la Villa, depuis le lustre de l’atrium jusqu’au sous sol.
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Before our birth, Mariana Telleria,
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Faces Series, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige
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Giles Round, Elements scenographiques
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Å“uvres du centre international d’arts graphiques de Ljubljana et de la Moderna Galerija
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Lydia Ourahmane, Land of Sun
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Latifa Echakhch , A chaque stencil une révolution
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L’ EXCEPTIONNEL MUSÉE HERGE
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A vrai dire ce musée, qui se situe dans la ville de Louvain la Neuve, n’aurait logiquement pas du figurer dans ce billet.
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Toutefois, sa proximité ( à environ une demie heure de route) d’ avec Bruxelles ainsi que le fait qu’il soit consacré à Georges Remi, dit Hergé, a achevé de me convaincre qu’il avait, ici, toute sa place.
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 portrait d’Hergé par Andy Wahrol
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Des multiples atouts du musée Hergé, j’ai tout d’abord retenu son atypique et unique architecture, imaginée par Christian de Portzamparc, mettant tout aussi bien à l’honneur la vie que l’œuvre du père de la bande dessinée belge.
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Ainsi, le parcours mis en place vous permettra d’en apprendre davantage sur la passion, remontant à l’enfance, pour l’illustration d’Hergé mais vous fera également prendre conscience de ses talents pluridisciplinaires.
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Par exemple, saviez vous qu’ Hergé a aussi été l’auteur de nombreux logos, illustrations et affiches publicitaires ? Â
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Bien évidemment, le personnage de Tintin, le célèbre reporter-voyageur dont les aventures ont débuté en 1929, ainsi que ses compagnons (à l’instar de Milou, du Capitaine Haddock, de la Castafiore ou encore du Professeur Tournesol) occupent, comme vous vous en doutez, une place importante dans ce musée.
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A ce dernier titre, on y apprend notamment à quel point tous les albums qui lui sont consacrés mêlent faits d’actualité, rêves de voyage (le Tibet, Shanghai, le Congo, l’Égypte) et découvertes scientifiques (avec la conquête spatiale).
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Autant d’éléments qui sont visionnables dans la très confortable salle de cinéma installée dans l’édifice.
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Enfin, clôturez votre visite en vous attablant au Petit Vingtième, la table des lieux .
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Dans un cadre faisant la part belle, du plafond aux sets de tables, aux personnages d’Hergé,
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vous dégusterez une délicieuse cuisine aux accents de Belgique et d’Ailleurs !
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Bien belle manière, selon moi, de terminer cette avant dernière échappée en terre belge 🙂