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POURQUOI JE SUIS TOMBÉE AMOUREUSE D’ORLÉANS

  |   ART & CULTURE, EUROPE, FRANCE, GASTRONOMIE, HISTOIRE & DEVOIR DE MEMOIRE, HOTELS, MÉMORIAUX, MUSEE, NATURE, PATRIMOINE DE L'UNESCO   |   2 Comments

Maison à pan de bois de la Poterne, rue de la Poterne

 

 

Ma toute première escale à Orléans, motivée par une brève visite à une amie qui y faisait alors ses études universitaires, remonte au début des années 2000.

 

clous de pavages , réalisé par Yann Hervis, mentionnant les trois noms  successivement donnés, au cours des siècles, à Orléans et figurant, par ailleurs, Jeanne d’Arc portant son emblématique  étendard

 

 

Et hormis l’iconique place du Martroi, célèbre pour la superbe statue équestre de Jeanne d’Arc qui y trône, je n’avais garder, pour ainsi dire,  qu’un très vague souvenir de cette ville ligérienne.

 

Mais mi-juillet, mue par le désir, nourri depuis plusieurs années, d’en apprendre davantage sur les camps d’internement, ouverts au cours de la seconde guerre mondiale , du Loiret et enchantée, de surcroît, par la perspective d’un long week-end s’annonçant ensoleillé, j’ai, sur un coup de tête, décidé de m’y échapper à nouveau.

 

A raison !

 

Puisqu’Orléans, incontestable joyau du Val de Loire, ce territoire pluriel classé, en 2000, au patrimoine de l’Unesco, m’a, sitôt arrivée, immédiatement subjuguée.

 

La richesse de son patrimoine architectural, ses inoubliables adresses gastronomiques, l’importance qui y est accordée aux Arts, la multiplication des îlots urbains propices à la déconnexion et son statut de ville française éminemment chargée d’Histoire, témoignant, en effet, de sa capacité à brillamment conjuguer, en ses murs, passé et présent.

 

Voici donc les raisons pour lesquelles la capitale, située à moins de deux heures de Paris, de la région Centre Val-de-Loire m’a séduite.

 

 

ORLÉANS, UNE VILLE IRRÉMÉDIABLEMENT MARQUÉE PAR L’HISTOIRE DE FRANCE 

 

cathédrale Sainte-Croix en arrière plan & les vestiges des multiséculaires remparts datant de l’époque gallo-romaine

 

Occupée dès l’Antiquité, importante cité royale, possédant une université renommée , au Moyen-Age, haut lieu de la Réforme durant la Renaissance, ville bombardée à de maintes reprises durant la seconde guerre mondiale , territoire industriel, le destin de la pluri-millénaire Orléans est irrémédiablement lié à l’histoire de France.

 

Mais je ne m’attarderai, ici, que sur deux épisodes majeurs.

 

Le premier, renvoie, à la guerre de Cent ans, ayant, de 1337 à 1453, opposé le royaume de France à celui d’Angleterre, et plus particulièrement à l’épisode de la bataille d’Orléans, survenue alors que la ville était, depuis plusieurs mois, assiégée par les troupes anglaises.

 

Ainsi, au terme d’acharnés combats menés,  les 6 et 7 mai 1429, Jeanne d’Arc, adolescente de Domremy ayant entendu une voix divine lui intimer l’ordre de reconquérir le royaume de France et à qui le roi Charles VII avait finalement accepté de confier le commandement de son armée, libère Orléans, le 8 mai 1429, de l’occupation anglaise. 

Une victoire qui lui permet d’organiser, deux mois plus tard, le couronnement du souverain, le 17 juillet 1429, à la cathédrale de Reims.

 

Autant de valeureux faits qui expliquent pourquoi, nonobstant la fin tragique de la « Pucelle d’Orléans » (capturée à Compiègne, le 23 mai 1940, par les Bourguignons ; jugée  de janvier à mai 1431 puis condamnée et brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431 avant d’être réhabilitée et canonisée en 1920 (les fêtes johanniques prévues en septembre 2020, pandémie sanitaire oblige, marqueront d’ailleurs le centenaire de sa canonisation), celle-ci continue d’être, à plus d’un titre, célébrée à Orléans.

 

Au sein tout d’abord de la Maison Jeanne d’Arc.

Demeure reconstruite au début des années 1960, ayant appartenu à Jacques Boucher, trésorier du Duc d’Orléans, dans laquelle elle séjourna, du 29 avril au 9 mai 1429, et où un instructif film multimédia, complété par plusieurs bornes interactives, racontent son destin hors norme.

 

 

 

Place du Martroi,

 

statue équestre en bronze représentant Jeanne d’Arc, oeuvre du sculpteur Denis Foyatier

 

à l’hôtel Groslot et sur le parvis de la cathédrale Sainte Croix ensuite, où statues, bas reliefs et tableaux, respectivement réalisés par Denis Foyatier, Marie d’Orléans, Germain Vaillant de Guélis et Paul Belmondo, lui rendent hommage.

 

Portrait de Jeanne d’Arc dit portrait de l’hotel de ville, Germain Vaillant de Guélis

 

Le souvenir de Jeanne d’Arc affleure aussi :

 

Dans la rue éponyme, reliant la place du Général De Gaulle à celle de Sainte Croix;

 

 

 

 Au cœur du Musée des Beaux Arts,  qui héberge sculptures et peintures évoquant cette illustre figure libératrice,

 

buste de Jeanne d’Arc, Auguste Trouchaud d’après Marie d’Orléans

 

 Jeanne d’Arc victorieuse des Anglais entre à Orléans, Jean-Jacques Scherrer

 

et, enfin, lors des Fêtes de Jeanne d’Arc célébrées tous les 8 mai.

 

S’agissant de la seconde période historique, à l’origine de mon envie de revenir explorer Orléans, elle nous ramène, quant à elle, à l’époque de l’Occupation.

 

 

 

Sombre ère notamment marquée par l’invasion de la France, au début de l’année 40,  par les troupes nazies, les nombreux statuts et mesures antisémites promulgués par le gouvernement de Vichy, le début des rafles opérées contre les Juifs ( qu’ils soient étrangers ou français) et l’ouverture, sur le territoire national, de plusieurs camps d’internement où ces derniers seront enfermés avant leur déportation vers les camps de concentration et d’extermination d’Europe de l’Est.

 

Moins connus que le camp francilien de Drancy, véritable antichambre d’Auschwitz-Birkenau, les 3 camps d’internement, sous administration française, du Loiret (Pithiviers, Beaune-la-Rolande et Jargeau plus spécifiquement dédié aux nomades et Tsiganes auxquels un mémorial est d’ailleurs consacré à Berlin) ont pourtant joué un rôle crucial dans le processus d’exécution de la Shoah.

 

Entre 1941 et 1943, près de 16000 juifs, dont 4000 enfants faisaient partie, y ont en effet été internés dans d’épouvantables conditions d’hygiène.

 

Après les milliers d’hommes juifs étrangers, enfermés à Pithiviers au lendemain de la rafle dite du Billet Vert du 14 mai 1941,

 

 

femmes et enfants, arrêtés à Paris et en région parisienne au cours de la rafle du Vel d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942, viennent, un peu plus d’un an plus tard, à leur tour grossir les rangs, à l’été 42, des internés du Loiret.

 

Et ce, avant que les convois vers l’Est, partant directement du Loiret ou transitant par Drancy, ne débutent, que les hommes et adolescents, puis les mères seules, que l’on a préalablement séparé de leur progéniture, et, in fine, les enfants ne soient déportés et assassinés, pour la plupart dès leur arrivée, dans les camps de la mort.

 

C’est leur bouleversante histoire que le Cercil Musée-Mémorial des Enfants du Vel d’Hiv, centre de mémoire orléanais ouvert en 2011,  s’attache à raconter.

 

Par le biais :

 

D’une émouvante collection permanente, rassemblant photographies, objets, témoignages, bornes didactiques, dessins,

 

Pithiviers, enregistrement des internés

 

lettre d’un interné à sa famille

 

 

 

D’un poignant mémorial des enfants du Vel d’Hiv qui, grâce au travail de recherche mené par les époux Klarsfeld, participe à raviver la mémoire de ces enfants, internés à Pithiviers et Beaune-la-Rolande puis  assassinés, dont seule une infime poignée revint des camps, 

 

 

 

D’ exhaustives expositions temporaires régulièrement organisées.

 

Celle ,actuellement en cours, étant consacrée aux actes de sauvetage de personnes juives menés , par des familles non juives, des religieux, des policiers, des orphelinats, des gardiens , dans le Loiret ; 

 

Et de l’installation, dans la cour du musée, d’une baraque en bois, avec châlits, restaurée, classée monument historique et provenant du camp de Beaune-la-Rolande (il s’agit en l’occurrence de la baraque n°4)

 

 

 

Pour ceux qui, après avoir visité le Cercil, souhaiteraient honorer la mémoire desdits disparus, mettez, notamment, le cap sur le Square Max Jacob, sis à Pithiviers, où un monument commémoratif et des plaques recensant le nom de tous les déportés des camps du Loiret ont été érigés.

 

 

 

Fermée depuis la fin des années 1960, l’ancienne gare de voyageurs de Pithiviers est, aussi, actuellement l’objet d’une transformation en un lieu de mémoire, dédié à l’histoire des juifs internés dans le département en particulier et à celle, plus générale, de la déportation en France, dont l’ouverture, initialement prévue en 2020, a été reportée sine die.

 

Impossible, enfin, pour moi d’évoquer la Shoah et le Loiret sans mentionner ici le nom de Jean Zay.

 

Enfant du pays, né à Orléans, qui fut député du département avant d’être nommé, sous le Front Populaire, ministre de l’Education Nationale; que la Milice assassina en 1944 et dont l’entrée au Panthéon eut lieu, le 27 mai 2015, en même temps que celle de trois autres héros de la République que sont les résistants Geneviève Anthonioz-De Gaulle, Pierre Brossolette et Germaine Tillion. 

 

 

ORLÉANS, UNE VILLE OU L’ART SE CONJUGUE SOUS TOUTES LES FORMES

 

mosaïque du streetartiste MifaMosa

 

A Orléans, force est de constater que l’Art a aussi bien investi la rue que les musées.

 

Accueillant de belles expositions temporaires et hébergeant, en outre, une importante collection permanente, faisant, par le biais de peintures, sculptures, objets et dessins, la part belle aux arts français, italien, flamand et hollandais, le Musée des Beaux Arts d’Orléans, fondé à la fin du 18 ème siècle,  offre à ses hôtes une riche immersion allant de la Renaissance à  nos jours.

 

Anonyme, Limoges, Le Christ au roseau

 

portrait de Molière, Jean-Antoine Houdon

 

Saint Thomas, Diego Velasquez

 

Lubin Baugin

 

Tamara Lempicka

 

Rodin

 

Simon Hantai

 

 

Les amateurs d’Art Contemporain ne manqueront pas, quant à eux,  de faire escale à la Frac Centre Val de Loire

 

 

 

mais également dans des lieux plus inattendus où l’on n’imagine guère  le voir présenter.

 

A l’instar de la collégiale Saint Pierre le Puellier,

 

 

 

église médiévale présentant régulièrement  plusieurs expositions temporaires.

 

Cet été, ce sont les magnifiques photographies (également visibles sur les quais de Loire) et installations in situ, faites de de ballons blancs, de l’artiste français Charles Pétillon qui, dans le cadre de l’exposition intitulée Confluences, s’y dévoilent.

 

 

 

Au rang des formes d’art contemporain promues à Orléans, il convient également de ne pas occulter le street art. 

 

Murs, dont celui rappelant le mur parisien d’Oberkampf, 

 

 

 

façades abandonnées des anciennes vinaigreries Dessaux ,

 

 

 

 

façades au cœur de la ville

 

librairie Chantelivre, oeuvre Ardif

 

et même hôtel 

 

Å“uvres de Rire Fish réalisées à l’Empreinte Hotel. Une exposition temporaire est d’ailleurs  actuellement en cours

 

s’y sont , en effet, mués en terrains de jeu que nombre d’artistes urbains, qu’ils appartiennent à la scène locale ou soient déjà internationalement reconnus, prennent plaisir à investir.

 

De Rire Fish à Ardif

 

 

 

en passant par Levalet, Le Chat,

 

 

 

Jef Aérosol ou MifaMosa .

 

les humoristiques mosaïques colorées de Mifamosa

 

 

 

 

ORLÉANS, UNE INCONTESTABLE VILLE D’ARCHITECTURE

 

le Campo Santo

 

 

Il suffit de flâner à travers les ruelles, pavées ou non, d’Orléans pour prendre toute la mesure de la richesse ainsi que de la diversité de son patrimoine architectural.

 

Emblèmes de la ville, les pluriséculaires maisons à pan de bois, concentrées dans l’historique quartier de Bourgogne, en constituent ainsi l’une des plus vibrantes illustrations.

 

 

 

Viennent ensuite les édifices religieux.

 

la cathédrale Sainte-Croix

 

Telle la crypte médiévale de style roman, ayant abrité les reliques du saint éponyme, de Saint Avit, 

 

 

 

le cloître Saint Pierre Empont, le Temple protestant et, bien évidemment, la majestueuse cathédrale gothique, haute de 114 mètres, de Sainte Croix.

 

 

 

Dont la finesse architecturale, visible dans les moindres détails (vitraux, rosaces, flèches notamment),

 

 

se laisse véritablement appréhender au cours de l’incontournable visite guidée « Orléans de haut en bas » menant les visiteurs presqu’aux toits de l’édifice.

 

Là où Orléans s’offre aux regards de la plus incomparable des manières.

 

vues sur la ville depuis les hauteurs de la cathédrale

 

Campo Santo

 

Hotel Groslot

 

 

Mais aux lieux déjà mentionnés, s’ajoutent aussi:

 

l’atypique Campo Santo, ancien cimetière urbain, reconnaissable à ses arcades, désormais transformé en lieu accueillant des événements culturels;

 

 

 

les photogéniques passages couverts; 

 

 

 

le pont Royal, plus tard renommé George V,

 

 

 

les charmantes places; 

 

Place du Martroi

 

place jouxtant le Temple Protestant 

 

Place du Chatelet

 

 

les élégants hôtels particuliers, avec une mention spéciale pour l’Hôtel, de style Renaissance, Groslot, érigé au 16 ème siècle.

 

Demeure de l’ancien bailli Jacques Groslot, ayant autrefois abrité l’Hotel de Ville, qui se distingue par sa façade de briques rouges, ses  fastueuses pièces outre son mobilier et ses tapisseries uniques ;

 

 

 

tableau figurant la mort de François II, décédé dans la salle des mariages de l’hôtel Groslot en 1560

 

les immeubles Art Nouveau et Art Déco, se dressant, entre autre, rues Fernand Rabier, d’Alsace Lorraine,  Théophile Chollet, de la Bourie Rouge;

 

 

 

les rues, Royale, Jeanne d’Arc ou Fernand Rabier, aux magnifiques perspectives;

 

rue Royale

 

 

rue Jeanne d’Arc, vue depuis les hauteurs de la cathédrale

 

 

un atypique boutique-hôtel, l’Empreinte, ayant pris ses quartiers dans l’ancienne Bourse du Travail

 

magnifique Empreinte Hotel, doté d’un  bar, d’une terrasse, d’un spa et d’une galerie d’art

 

 

ainsi que des bâtiments, parmi lesquels figurent la nouvelle gare, le pont de l’Europe signé Santiago Calatrava

 

pont de l’Europe, vue depuis les hauteurs de la cathédrale

 

et les Turbulences-Frac Centre Val de Loire

 

 

 

, résolument modernes.

 

ORLÉANS, UNE INSOUPÇONNÉE VILLE GASTRONOMIQUE

 

Le Lièvre Gourmand

 

 

Connue pour son vinaigre et sa moutarde, spécialités culinaires dont l’historique Maison Martin-Pouret a assuré la renommée,  ses macarons aux fruits, ses vins et bières outre son cotignac, Orléans peut aussi s’enorgueillir de posséder une véritable scène gastronomique.

 

Ayant à cœur de sublimer le terroir gastronomique local tout en lui donnant une jolie touche contemporaine .

 

S’ouvrant sur le Loiret, dans la commune toute proche d’Olivet, le pittoresque hôtel-restaurant Le Rivage fait ainsi partie de ces adresses orléanaises où l’émerveillement des pupilles, lié au cadre du lieu, va de pair avec celui des papilles.

 

 

vur sur le Loiret depuis la terrasse du Rivage

 

Ici, les assiettes, joliment dressées, dégageant d’incroyables parfums et absolument savoureuses, sont  une indéniable ode aux produits de saison.

 

Dégustés sur place, le souvenir du tartare de poisson, du filet de bar rôti et du clafoutis à l’abricot, constituant le menu déjeuner proposé à un prix très attractif,  m’émeut toujours, deux semaines plus tard, rien qu’à son évocation.

 

 

 

Au cÅ“ur d’Orléans, je me suis également laissée tenter par deux inoubliables adresses.

 

Eugène, la première, se cache non loin de la place du Martroi.

 

 

 

Difficile de ne pas succomber au charme de cet établissement cosy, à la devanture rouge,

 

 

 

où le Chef Alain Gérard travaille les produits de saison avec maestria tout en leur apportant une touche méridionale empreinte de créativité.

 

 

 

Entre superbe gaspacho de petits pois,  délicieux agneau confit aux aubergines, surprenante marinade de dorade rose, goûteux suprême de volaille-pesto de gnocchi au chou-fleur et, pour finir,  amandine de fraise accompagnée d’une orgasmique glace au persil, mon voyage vers d’autres horizons gustatifs s’ y est avéré des plus heureux.

 

 

 

Reste que si je ne devais, à Orléans, vous recommander qu’une seule table d’exception, ce serait définitivement le Lièvre Gourmand.

 

 

 

Dans une très belle demeure jouissant de jolies vues sur la Loire,

 

 

 

 le chef, étoilé, Tristan Robreau invite en effet à un spectaculaire voyage sensoriel où saveurs d’Ici et d’Ailleurs (pour l’essentiel d’Asie) se mêlent pour le grand bonheur de ceux qui s’y attablent.

 

Tout, depuis les succulentes mises en bouche ( foie gras, concombre & hareng, tofu) servies au salon situé  à l’étage,

 

 

 

 

le délicieux pain maison et les exquis plats (oursin-panacotta de haddock; escargots-soba-ail noir; cochon miang kham; soufflé au litchi-sorbet thai ou encore perles du japon-coco-céleri) dont on se régale ensuite au restaurant aménagé au rez-de-chaussée,

 

 

 

n’y est, en effet, qu’ explosions de saveurs, inattendus accords, graphisme, esthétique léchée et indéniable contemporanéité.

 

Un véritable régal !

 

Et s’il vous fallait des raisons supplémentaires pour succomber à cette tentation, sachez qu’un excellent menu déjeuner y est proposé à prix doux et que vous ne repartirez pas du restaurant sans deux petites douceurs que je vous laisse le soin de découvrir 🙂

 

 

ORLÉANS, UNE VÉRITABLE VILLE VERTE

 

Parc floral de la Source

 

 

Qui arpente les rues orléanaises se rend vite compte que l’urbanisme de la ville va de pair avec une volonté manifeste d’y aménager de nombreux parcs et jardins.

 

Fussent-ils confidentiels, comme le Jardin de l’Évêché offrant, par ailleurs, une très belle perspective sur la cathédrale Sainte-Croix, 

 

 

 

ou connus de tous, à l’instar du jardin de l’hôtel Groslot.

 

 

 

Autant d’espaces verts où les habitants aiment venir se ressourcer.

 

Mais ces havres de paix urbains sont loin d’être les uniques bulles de quiétude où faire escale.

 

Aménagée le long du Quai du Châtelet, la promenade des bords de Loire, où bancs et pontons se succèdent, constitue en effet, avec ses bucoliques panoramas sur la Loire, les toues traditionnelles amarrées et les bateaux métamorphosés en restaurant ou bar, une autre alternative de choix.

 

 

 

L’immersion dans la Nature se poursuit, ensuite, à quelques kilomètres du centre-ville.

 

Au magnifique parc floral de la Source en premier lieu.

 

 

 

Un éden, de 35 hectares, où la diversité de la flore et de la faune est, via un parcours constitué de multiples jardins, fermes, source et serre,  magnifiquement mise à l’honneur.

 

 

 

J’ai pour ma part eu un énorme coup de cÅ“ur pour l’incroyable serre aux papillons, nichée dans un jardin tropical,

 

 

 

le jardin de formes, rappelant les jardins zens japonais,

 

 

 

la splendide roseraie, où poussent diverses variétés de roses,

 

 

 

l’insolite jardin des dahlias,

 

 

le Bouillon, source du Loiret, entourée de verdure, que l’on contemple au détour d’un chemin

 

 

ainsi que les colorés oiseaux de la zone tropicale.

 

Inséparables de Fisher

 

Le long du Loiret, à Olivet, ensuite.

 

 

 

Y emprunter l’un ou l’autre des sentiers pédestres aménagés  (des Martinets, des Prés ou de la Mothe) permet, ainsi,

 

d’admirer les grandes propriétés, les gares à bateaux outre la douzaine de moulins, ayant jadis contribué à l’activité économique de la région et dont certains ont depuis été transformés en habitations, bâtis sur ses rives , 

 

déversoirs

 

 

d’observer les majestueux cygnes évoluant dans ce fascinant écosystème,

 

 

 

de prêter attention aux minutieux gestes des pêcheurs à l’oeuvre

 

ou, enfin, de déjeuner à l’une ou l’autre des adresses, à l’instar du Rivage mentionné plus haut, ayant ouvert leurs portes à immédiate proximité de cet affluent de la Loire.

 

Un salvateur bol d’air frais for sure !

 

 

 

 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

2 Commentaires
  • Beatrice Grandcolas | Juil 25, 2020 at 21 h 39 min

    Sur Vel d’Hiv, dont moi aussi j’ignorais l’existence, tout en ayant passé durant une quinzaine d’années une fin de semaine chaque mois ou à peu près chez des Orléanais, un merveilleux roman Sarah’s Key

    • Le Pigeon Voyageur | Juil 25, 2020 at 23 h 13 min

      Oui ! Et je vous recommande également le film « La Rafle »

Répondre à Beatrice Grandcolas Annuler réponse

 

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