MON BEST OF, EN 50 PHOTOS, DE L’ILE DE TENERIFE
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 El Caleton, piscines naturelles, Garachico, Tenerife.
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Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’avais, en foulant, il y a quelques jours, le sol de Tenerife, aucunes attentes particulières.
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Car après avoir, au printemps dernier, été époustouflée par la beauté sauvage de Lanzarote, l’une de ses sept consÅ“ur canarienne, j’imaginais difficilement comment, hormis le Teide (son iconique volcan),  l’ile de « l’ Eternel Printemps », (surnommée ainsi pour les températures clémentes dont elle bénéficie tout au long de l’année), pourrait me séduire.
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Il est vrai que sa fréquentation touristique, de loin la plus élevée dans cet archipel espagnol, ainsi que ses nombreuses stations balnéaires, situées pour la plupart dans le sud, ne plaidaient pas particulièrement en sa faveur.
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Pourtant cette facette n’est que l’un des multiples visages de Tenerife.
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En effet, 1500 kilomètres parcourus et presque tous les grands axes autoroutiers empruntés plus tard, je ne peux, en toute objectivité, que réviser le jugement hâtif qui a initialement été le mien : Tenerife recèle d’incroyables richesses insoupçonnées !
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Je n’ai, ainsi, pas su résister à la beauté, plus sauvage, des panoramas qu’elle offre sur l’ensemble de sa côte nord.
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Là où la Nature se dévoile dans sa luxuriance la plus absolue.
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 Sillonner le parc rural du Teno, situé à l’extrémité de la pointe nord ouest, reste, à ce titre, l’une de mes plus mémorables échappées.
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Comment oublier : la vertigineuse route en lacetsTF36, le traversant jusqu’au village de Buenavista del Norte, qui, à chaque virage, réserve des panoramas tous plus époustouflants les uns que les autres ,Â
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l’exceptionnel mirador de Cherfe,
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ou encore le superbe village suspendu, niché au cœur de deux spectaculaires falaises, de Masca ?
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Quelques kilomètres plus loin, l’excursion en bateau qui mène aux exceptionnelles falaises de Los Gigantes, au pied desquelles il est d’ailleurs possible de se baigner, est de celle qui laisse véritablement sans voix.
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Une sortie en mer de quelques heures dont l’autre finalité est également d’aller, un peu plus au large, à la rencontre de dauphins et baleines.
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 à la recherche de baleines
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Après mon infructueuse tentative islandaise à ce titre, pouvoir observer une colonie de baleines globicéphales jouant autour de notre embarcation a été une véritable joie.
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Une fabuleuse expérience dont je n’ai malheureusement que peu de photos (difficile de régler son appareil photo puis de shooter lorsque le bateau tangue et que lesdits cétacés disparaissent sous l’eau aussi vite qu’ils sont apparus)
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Le spectacle des innombrables mouettes, animal certes de moindre envergure, tournoyant au-dessus de l’océan a, à mon sens, également quelque chose de fascinant.
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Impossible ensuite de ne pas mentionner les charcos, piscines naturelles formées suites aux coulées de lave consécutives aux éruptions du Teide, lesquelles attirent, comme à Lanzarote, les baigneurs avides de nouvelles découvertes.
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Sur le littoral nord, celles de Del Viento, non loin du village d’Icod, et d’ El Caleton , dans le pittoresque village de Garachico, m’ont laissée un souvenir impérissable.
Qui ne succomberait pas à la beauté de ces multiples nuances de bleu, de ces rochers émergeant de l’océan et aux vagues venant remplir ces cavités ?
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Mais que cela ne vous empêche pas d’être sur vos gardes lorsque vous déciderez d’aller vous y relaxer car la mer peut parfois être démontée.
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Prudence est mère de sûreté n’est ce pas ?
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El Caleton, Garachico
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 Charco Del Viento
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Autre vérité incontestable : Tenerife rime également avec paysages extraordinaires.
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Hormis ceux, déjà évoqués, dont l’on se régale au Parc National du Teide,
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il ne faut pas oublier les magnifiques panoramas qui se laissent découvrir aux détours des virages, belvédères et autres promontoires.
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Impressionnantes falaises en veux tu en voila, côtes déchiquetées, ressac,
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panoramas depuis le chemin menant au charco del Viento
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panoramas depuis le charco del Viento
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 champs de bananes (l’une des plus importantes cultures d’exportation des Canaries ) à perte de vue
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El Roque , le roc abritant désormais une réserve marine, de Garachico, flore endémique (notamment palmiers, figuiers de Barbarie, dragonniers et fleurs surnommées Oiseaux de Paradis )
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oiseaux de paradis
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 dragonnier millénaire à Icod de los Vinos
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mais aussi charmants petits villages, à l’instar de Las Aguas, aux maisons blanches.
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Encore confidentiel, le parc rural de l’Anaga  est un autre bijou naturel, se déployant, quant à lui, à  l’extrême nord est de l’île, qui mérite amplement le détour.
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Et ce, même ( et j’en parle en connaissance de cause) par temps de pluie et de grand brouillard.
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panoramas depuis le mirador de Jardina
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Mettez, ensuite, à profit l’escale à l’Anaga pour aller découvrir, non loin de là , les plages sauvages , telle celle de Roque de Las Bodegas, prises d’assaut par les surfeurs.
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De là , les pitons rocheux, jaillissant de l’océan, de Benijo , où la route prend fin, se révèlent alors de la plus belle manière.
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Après l’évocation des plages basaltiques du nord de Tenerife, j’ai une pensée pour celle, située sur le littoral sud ouest, de San Juan dont l’aménagement, outre le charmant port contribuent au cachet qui est le sien.
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A l’aune de ce qui précède, le statut de paradis naturel accordé, à raison, à Tenerife ne souffre pas la discussion.
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Reste qu’il serait tout de même hasardeux de la réduire uniquement à cela tant explorer quelques unes de ses villes ravira tous les amoureux d’Histoire, d’Architecture
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San Juan, maison construite en partie avec de la pierre de lave
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et même d’Art Contemporain.
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Il suffit pour s’en convaincre d’admirer l’auditorium Adan Martin, Å“uvre de l’architecte Santagio Calatrava Valls, de la capitale Santa Cruz de Tenerife,
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puis de se perdre dans les ruelles de Puerto de la Cruz où, et comme partout ailleurs sur l’île, se succèdent portes colorées et balcons superbement ouvragés.
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De Puerto de la Cruz, je me souviens aussi de cette étonnante sculpture féminine découverte aux abords du petit port de pêche
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mais surtout de toutes les œuvres de street art recouvrant les façades de son centre historique.
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 Sex, El Nino de las Pinturas, Calle Mequinez, 66. Puerto de la Cruz
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Coincée entre l’océan et les montagnes, l’ancienne ville portuaire de Garachico ( partiellement détruite lors d’une éruption volcanique, datant du début du 18 ème siècle, du volcan Trevejo) reste l’une de mes plus séduisantes découvertes sur l’île.
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Déambuler à travers ses ruelles pavées revient à faire un bond dans le temps et à découvrir plusieurs palais et demeures de caractère, aujourd’hui reconvertis en hébergement d’exception, dont il sera question, ici, prochainement 🙂Â
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 tunnel menant à Garachico
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Classée au Patrimoine de l’Unesco pour l’ architecture coloniale de ses édifices religieux et de ses palais, la jolie San Cristobal de La Laguna , première capitale de l’île, connait, de fait, une importante affluence touristique.
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 église de la Conception, La Laguna
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Pour autant, je lui ai, quant à moi, préféré la magnifique La Orotava .
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Avec ses façades colorées, ses balustrades travaillées, les dômes et clochers de ses églises, ses jardins et patios, ses moulins séculaires ainsi que ses maisons traditionnelles, elle constitue une étape de choix !
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vue sur le centre historique
porte de l’église Notre Dame de la Conception, La Orotava
 panorama depuis l’entrée de la ville
Sur la côte orientale, une halte dans la ville de Candelaria permet d’admirer, dans l’imposante basilique se dressant sur la place principale, la vierge noire éponyme, Sainte Patronne qui y est célébrée depuis des siècles.
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Comme moi, vous tomberez peut être également en pâmoison devant ses exceptionnels vitraux ?
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Mais si tel n’est pas le cas, rejoignez le front de mer où 9 gigantesques sculptures, rendant hommage aux rois Guanches ( première population ayant occupé Tenerife) qui régnaient sur l’île avant la conquête espagnole, vous attendent.
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Les noms de Tegueste, Polinor, Pelicar, Adjona et bien d’autres encore n’auront bientôt plus de secrets pour vous 🙂
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Enfin, je ne saurai clore ce best of sans parler de Gastronomie.
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Ici, comme dans toute l’Espagne, la charcuterie, à déguster lors d’une tournée de tapas, reste à l’honneur.
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Pour se régaler d’un savoureux poisson frais, frit dans les règles de l’art, je ne peux que vous recommander de vous attabler à , quelques pas de la plage Roque de Las Bodegas, à la Casa Africa.
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Cuisine simple mais à damner un saint !
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Et si d’aventure l’idée de déguster un véritable repas gastronomique vous venait à l’esprit, nul doute que la cuisine du chef officiant à l’Ardeola, à Garachico, vous comblera.
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Annick | Jan 5, 2017 at 20 h 14 min
Les photos sont magnifiques !!!!!! Wow
Le Pigeon Voyageur | Jan 5, 2017 at 20 h 39 min
Merci beaucoup Annick ! La sélection a été rude alors je suis ravie de savoir que celles choisies in fine te plaisent ?
Masure eric | Jan 8, 2017 at 21 h 00 min
Super, Ca FAIT rêver tout ça??
Le Pigeon Voyageur | Jan 8, 2017 at 21 h 03 min
Merci Eric !
Karelle Vignon-Vullierme | Sep 24, 2017 at 15 h 23 min
Génial et super détaillé!
Le Pigeon Voyageur | Sep 24, 2017 at 19 h 32 min
Merci bcp Karelle ! Profitez en bien ?