MES 3 ESCAPADES COUP DE COEUR AUTOUR DE LISBONNE
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Phare Cabo da Roca, littoral lisboète |
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  A mon sens, la magie des autotours réside en leur capacité à nous faire découvrir, aux détours des routes empruntées, la Beauté intrinsèque d’un pays.
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Celle dont tout le monde parle, évidemment.
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Mais aussi celle qui, notamment, se cache, dans de petits détails (pouvant de prime abord paraître anodins voire dénués d’intérêt), dans d’ inopinés moments de vie saisis sur le vif, dans des sites souvent (malheureusement) oubliés des circuits touristiques ou tout simplement là où l’on ne l’attend pas. Â
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 Ainsi, l’hiver dernier en choisissant, durant deux semaines, de sillonner en voiture une partie du pays de la diva (depuis disparue) Amalia Rodriguez, j ‘étais loin d’imaginer que le Portugal me séduirait bien au delà de mes espérances initiales.
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Car depuis les rives du Douro qui traverse Porto (la première ville du nord) jusqu’aux plages ensoleillées de l’Algarve (dans le sud) en passant par les cités multiséculaires de Coimbra, Evora et Lisbonne, mon exploration portugaise s’est, contre toute attente, muée en une succession d’émerveillements, dont certains renouvelés.
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Renouvelés car j’ai, pour la deuxième fois, succombé aux charmes de Lisbonne où je m’étais, déjà , rendue durant l’été 2008.
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  A la différence près qu’il y a un an, les ressorts de mon attirance pour cette capitale étaient moins à rechercher du côté de son incontestable douceur de vivre ainsi que des nombreuses merveilles touristiques qu’elle réserve à ses visiteurs (atouts qui ne souffrent pas la discussion) que de sa position géographique.
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Celle-ci faisant d’elle, en effet, le point de départ idéal pour aller, aussi bien, explorer les trésors de son littoral que les merveilles de la ville, classée au Patrimoine de l’Unesco, de Sintra.
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 Un itinéraire qui voit se succéder outre les stations balnéaires (très courues de la Riviera dont vous avez certainement déjà entendu parler)  de Cascais ou l’Estoril , des sites, plus sauvages, où la Nature s’offre à nos yeux, admiratifs, sous sa plus belle expression.
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C’est cette promesse de dépaysement assuré qui m’a poussée à sortir de Lisbonne et à prendre la route, en ce venteux matin de la fin décembre 2014, en direction de Sintra. Â
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Une escapade (que je vous recommande vivement) dans les environs de Lisbonne  dont je garde trois souvenirs impérissables que voici :
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SUCCOMBER A LA BEAUTÉ DES PAYSAGES NATURELS DE LA RIVIERA LISBOETE
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la Boca do Inferno |
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LA MYSTÉRIEUSE BOCA DO INFERNO
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le gouffre |
  Juste à proximité de Cascais, (ville qui attire, grâce à ses jolies plages (notamment celle de Guincho), son port de pêche ainsi que ses rues piétonnes, touristes et locaux en grand nombre) la Bouche de l’Enfer ( Boca do Inferno) offre un spectacle magique.
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Celui d’une côte où les vagues viennent s’écraser dans un gouffre (aux eaux turquoises et aux pierres aux reflets violet) creusé, par la puissance de l’océan, dans la falaise.
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Un lieu impressionnant où je me suis laissée emportée par la beauté des paysages.
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accéder à la Boca do Inferno
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 Et si vous souhaitez profiter encore un peu de cette fantastique vue, il vous suffira de vous installer à la terrasse du restaurant (réputé pour sa cuisine de la mer) Mar do Inferno devant lequel vous passerez pour rejoindre la Boca do Inferno.
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le toit blanc du restaurant |
CABO DA ROCA
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cabo da roca, le point le plus occidental du continent européen |
 Toujours sur le littoral et à quelques kilomètres plus au Nord de la plage de Guincho (dont je vous parlais précédemment),  le parc national naturel de Sintra-Cascais, abrite un site qui a, à double titre, constitué l’un des moments forts de mon exploration de la côte lisboète.
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Il s’agit du Cabo da Roca. Â Â Â Â
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J’ai, ainsi et en premier lieu, été époustouflée par la vue exceptionnelle que l’on peut y admirer.
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Depuis ce promontoire, situé à environ 150 mètres d’altitude, océan atlantique, vertigineuses falaises et végétation semblent, en effet, ne faire plus qu’un. Â
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Le poète portugais Camoes, que j’avais évoqué dans mon  article introductif sur le Portugal , disait qu’à cet endroit  » la terre se termine et l’océan commence ».
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Incontestablement !
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citation de Camoes dans le petit centre d’informations et tourisme situé sur le site
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Un panorama époustouflant, dont je me suis, quelques jours plus tard, souvenue en découvrant le superbe cap Sao Vincente, situé, non loin de la ville de Sagres, dans la région de l’Algarve.
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panoramas offerts depuis le Cabo da Roca
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  Mais découvrir Cabo da Roca, c’est aussi pouvoir se tenir
à la pointe la plus occidentale du continent européen, rien de moins !
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et admirer, ensuite, le phare, construit il y a plusieurs siècles, qui sert, encore aujourd’hui, de repère pour la navigation.le phare
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SINTRA
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puits initiatique de la Quinta de la Regaleira |
Classée au Patrimoine de l’Unesco, Sintra, distante d’une vingtaine de kilomètres de la capitale, fut la dernière halte, ô combien spectaculaire, de cette échappée d’une journée aux alentours de Lisbonne.
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Une cité, où il convient, si le temps vous le permet, de passer au moins 48 heures.
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 Ce laps de temps s’avère, en effet, utile pour explorer tous les palais et demeures, (autrefois élevés, au pied de la serra, par des rois et nobles de la Cour) qui ont fait sa renommée.
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Pour ma part, pressée par le temps, j’ai été contrainte d’opérer un choix de visites. Â
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 Délaissant les ruines du Château des Maures, témoins de l’occupation arabe du pays, ainsi que le Palacio National aux cheminées coniques blanches, j’ai préféré me diriger vers deux autres sites touristiques de Sintra.
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L’EXTRAVAGANT PALACIO DA PENA
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une façade du Palaais de la Pena |
   C’est par un temps presque hostile, où vent, froid et pluie se conjuguaient et sous un ciel gris, que je suis parvenue à Sintra, l’élégante ville bâtie sur les contreforts de la serra éponyme.
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Après m’être garée dans le parking situé (à environ deux kilomètres du centre ville) très en contrebas du Palais de la Pena, j’ai donc débuté mon ascension, à pied (ayant manqué de peu le minibus assurant la liaison depuis l’entrée des lieux jusqu’au palais), vers ce dernier.
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Une montée qui s’est, assez vite, révélée difficile, non seulement du fait des conditions climatiques mais également au vu des nombreuses pentes qu’il faut grimper avant d’ accéder à l’édifice.
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La seule, heureuse, contrepartie de cette aventure a été de me permettre d’embrasser du regard, au fur et à mesure de ma progression, l’étendue et la beauté du parc sur lequel s’abattaient désormais des trombes d’eau.
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  Une vingtaine de minutes plus tard, mes efforts furent récompensés lorsque j’ai enfin pu découvrir ce palais aux couleurs vives (jaune et rouge notamment) construit, au 19 eme siècle, pour Ferdinand de Saxe Cobourg Gotha (époux de la reine Maria II plus connu sous le titre de Ferdinand II du Portugal) grand amateur d’Art.
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Perché au sommet d’un piton rocheux depuis lequel il domine Sintra, cet original château , visible plusieurs kilomètres à la ronde, impressionne !
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  Passée la découverte (de près) de ses façades colorées, j’ai, ensuite, été surprise par les différents styles (maure, baroque, gothique, et manuelin notamment) composant son architecture.
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Ainsi aux arcs, dômes, bulbes murailles crénelées, tours, carreaux de faïence ainsi que terrasses offrant des panoramas spectaculaires le château, extérieur
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s’ajoutent  la beauté, à l’intérieur, de son cloître manuelin, de ses azulejos, de ses peintures ou encore du bureau du roi Charles 1 erle cloître
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mais aussi de la chapelle saint Jérôme dont la pièce maîtresse demeure l’autel réalisé en albâtre.
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Cependant vous n’êtes pas au bout de vos surprises car les autres salles du château, à l’instar notamment du salon arabe, de la salle de bal, de la salle verte, ainsi que quelques chambres, vous réservent également leurs lots de surprise.
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Mais je ne vous en dis pas plus 🙂
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petit aperçu du mobilier des autres salles du Château
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la salle arabe
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la salle verte et salle de bal
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dans les escaliers menant aux cuisines |
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exposition avant les cuisines
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cuisines
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QUINTA DA REGALEIRA
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construction à l’intérieur de la Quinta |
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La Quinta da Regaleira,  comprenant un palais ainsi que de nombreux jardins  et terrasses, bâtie au début du 20 eme siècle par un fortuné homme d’affaires, est quant à elle le deuxième site touristique où je me suis rendue à Sintra.
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De la découverte du Palais (rappelant le château de Bucaco dans les environs de Coimbra) des grottes, des statues,  de la Chapelle de la Sainte Trinité, des différents jardins à celle du puits initiatique, l’exploration de cette quinta est une expérience à n’ assurément pas rater 🙂
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la Quinta, extérieure, intérieur du Palais situé à l’entrée, jardins, grottes
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 Je vous avoue, cependant, avoir eu un véritable coup de cœur pour ce puits initiatique, de
27 mètres de profondeur, dont il est possible de découvrir les multiples galeries en empruntant les escaliers en spirale qui y ont été aménagés.
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  Une bien belle façon de clôturer cette journée d’excursions avant de regagner Lisbonne (dont je vous parlerai très bientôt, parole de Pigeon Voyageur 🙂
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le puits initiatique
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