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15 JOURS A NEW YORK, MON BEST OF EN TERME DE VISITES

  |   AMERIQUES, ARCHITECTURE, ART & CULTURE, EDIFICES RELIGIEUX, ETATS-UNIS, HISTOIRE & DEVOIR DE MEMOIRE, ÃŽLE, New York, PATRIMOINE DE L'UNESCO, TOUS   |   2 Comments

 

 L’Oculus, nouvelle gare du World Trade Center édifiée par l’architecte espagnol Santiago Calatrava

  

 

Après la New-York Arty et la New-York gastronomique, place aujourd’hui à Mon Best Of pour explorer au mieux la capitale économique américaine.

 

Une sélection où coexistent visites de sites incontournables, haltes insolites et expériences plus inédites.

 

Désireuse, néanmoins, de ne m’attacher qu’aux moments les plus marquants de mon séjour estival, vous me pardonnerez la non mention, ici, de lieux, pourtant dignes d’intérêt,  où j’ai également fait escale.

 

Voici donc 22 inoubliables Must Do new-yorkais à côté desquels il ne faut, selon moi, pas passer.

 

1. ALLER ADMIRER LA STATUE DE LA LIBERTÉ

 

La Liberté éclairant le Monde

 

Se dressant sur une île située à l’entrée du port de New-York, Miss Liberty, qui, dès son inauguration en 1886,  accueillit les millions d’immigrants venus du Vieux Continent,  est  le symbole, par excellence, de la ville.

 

Incroyable destin que celui de cette imposante statue en cuivre dont la couleur actuelle témoigne de l’oxydation, au fil des siècles, subie.

 

Conçue (avec l’aide de l’ingénieur Gustave Eiffel s’agissant de sa structure métallique) par le sculpteur français Auguste Bartholdi,  elle fut offerte, en 1876,  par la France aux Etats-Unis pour  commémorer le centenaire de leur indépendance .

 

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 sculpture représentant Bartholdi

 

Une oeuvre dont les attributs, une table de la loi sur laquelle figure la date marquante du 4 juillet 1776, un poème d’Emma Lazarus, un flambeau ainsi que les chaines de la servitude brisées à ses pieds, ont contribué à faire d’elle une allégorie de la Liberté et de la Démocratie.

 

 

 

Classée à l’Unesco depuis 1984, la Statue de la Liberté mérite donc l’escale à double  titre.

 

En premier lieu pour admirer les incomparables panoramas, encore plus saisissants au moment du coucher du soleil, qu’elle offre sur la skyline new-yorkaise, Ellis Island ainsi que le New Jersey.

 

 

Autant de vues qui, depuis la plateforme d’observation de son piédestal ou de sa couronne (dont l’accessibilité, très limitée pour la seconde option, est soumise à une réservation effectuée longtemps à l’avance) se révèlent  à couper le souffle.

 

 

 

 Puis,  pour s’imprégner, à l’intérieur même de l’édifice,  de l’Histoire entourant sa construction.

 

Une exposition qui m’a, soit dit en passant, rappelée mon exploration du musée Bartholdi à Colmar, ville natale de Bartholdi, il y a quelques années. 

 

De l’immersion dans le ventre du monument, je garde ainsi en mémoire les découvertes de sa torche originelle, d’une copie du visage, supposé être celui de la mère de l’artiste, outre d’un pied de la Statue.

 

 

 

Mais si le temps venait à vous faire défaut,   montez à bord du Staten Island Ferry, reliant gratuitement l’ile éponyme à Manhattan, ou d’un bateau de croisière dont les ponts jouissent d’exceptionnelles vues sur l’iconique Liberté Guidant le Monde.

 

2. FAIRE LA  CIRCLE LINE HARBOUR LIGHTS CRUISE

 

 

vue sur le One World Trade Center depuis le pont du bateau assurant la Harbour Light Croisière

 

De toutes les croisières permettant de découvrir New-York au fil de l’eau, la Harbour Lights , débutée peu avant la tombée du jour et se terminant une fois la nuit installée, est celle qui m’a immédiatement séduite.

 

Une traversée de deux heures et demie grâce à laquelle  les plus beaux monuments de la skyline se laissent admirer autrement.  

 

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Assister au coucher du soleil depuis le pont 

 

 

 

et voir les lumières de la ville progressivement scintiller :  incroyable spectacle dont nul ne pourrait  se lasser. 

 

 

 

3. PRENDRE LE POULS DE LA VILLE A TIMES SQUARE

 

 

 

A l’instar du grouillant carrefour tokyoite de Shibuya, celui de Times Square, situé à l’intersection de la 7 th Avenue et de Broadway,  est un must see (agoraphobes d’abstenir).

 

De jour comme de nuit. 

 

Jouxtant les théâtres où se jouent d’innombrables comédies musicales, la place, jadis siège du renommé quotidien New-York Times, éblouit désormais les visiteurs grâce à  ses gigantesques et lumineux  écrans publicitaires.

 

 

 

Le soir de la Saint Sylvestre, elle accueille, en outre, près d’un million de personnes venues y effectuer le décompte du passage à l’année nouvelle.

 

En vous postant tout en haut des escaliers du  kiosque TKTS (vendant des billets bradés pour assister aux spectacles de Broadway) ou en investissant le lounge-bar de l’adjacent Hotel Renaissance, vous êtes assurés de bénéficier d’une imprenable vue sur cette dernière. 

 

 

4. EXPLORER LA NEW YORK LIBRARY

 

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 Gardée par deux lions en marbre, la New York Library, ouverte depuis le début du 20 eme siècle, est l’une des plus prestigieuses bibliothèques publiques,  gratuite de surcroit, du pays.

 

Y sont en effet entreposés des millions de cartes, documents historiques et ouvrages rares parmi lesquels figurent une bible de Gutenberg ainsi qu’un exemplaire de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis de 1776.

 

Et comment ne pas  succomber à l’architecture des lieux ? 

 

Si le spectaculaire Astor Hall donne d’emblée le la, l’emotion atteint son comble 

 

 

 

 

dans la Rose Main Reading Room, salle de lecture principale, installée au 3 eme étage, dont le plafond à caisson orné d’une fresque est une véritable oeuvre d’art. 

 

 

 

Mais l’extraordinaire Dewitt Wallace Room , ayant, quant à elle, pris ses quartiers au premier niveau, vaut tout aussi bien la visite.

 

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5. CONTEMPLER L’OCULUS DE CALATRAVA

 

 

 

 

C’est à l’architecte espagnol Santiago Calatrava (concepteur du pont Zubizuri outre de l’aéroport à Bilbao, de la récente gare de Liège et de l’auditorium de Santa Cruz de Tenerife) que l’on doit l’ époustouflant  Oculus, édifice baigné de lumière, inauguré en 2016.

 

 

Un majestueux écrin coiffant de ses ailes blanches la toute nouvelle gare du World Trade Center ainsi qu’un centre commercial baptisé le Westfield.

 

Géométrie, perspectives et jeux de lumière : la signature architecturale de Santiago Calatrava se révèle, ici,  encore plus saisissante qu’à l’accoutumée.

 

 

 

 

6. SE RECUEILLIR AU MÉMORIAL DU 11 SEPTEMBRE

 

 

 

A l’emplacement des tours jumelles du World Trade Center, détruites lors des attentats du 11 septembre 2001,  s’élèvent, dorénavant, un émouvant mémorial , pensé par l’agence d’ architecture norvégienne Snohetta, autour duquel ont été plantés des chênes.

 

Il se compose de deux bassins réfléchissants, où se déversent des chutes d’eau, eux mêmes ceints de plaques de bronze.

 

Y ont été gravés les noms des milliers de victimes ayant succombé aux attaques de 1993 puis de 2001.

 

 

 

 

A seulement quelques mètres, le musée souterrain consacré à la tragédie constitue, ensuite, une bouleversante  mais ô combien nécessaire  halte.

 

 

7. JOUIR DE VUES PANORAMIQUES DEPUIS LES 3 OBSERVATOIRES DE LA VILLE

 

 

la façade biseautée du One World Trade Center

 

 Amateurs de vues panoramiques et  skyscrapers,  vous aurez, en dehors des rooftops,  le choix entre 3 observatoires new-yorkais pour vous régaler les pupilles : le récent One World Center Observatory, l’Empire State Building et le Top of the Rock.

 

Inauguré en 2015, le One World Observatory 

 

 

 réserve, du haut de ses 541 mètres de hauteur, un extraordinaire  panorama sur la ville verticale . 

 

 

 Vertigineuse expérience débutant dès l’ascenseur  où l’histoire de Manhattan est, en seulement 47 secondes, retracée.

 

Une fois parvenus au sommet,  entre les 100 et 102 ème étages, impossible de ne pas être subjugués par la vue à 360 degrés que l’on découvre à travers les baies vitrées.

 

Si vous doutiez encore de la géométrie de New-York, ces paysages devraient vous faire changer d’avis 🙂

 

 

 

 

La montée, ensuite, à l’incontournable Empire State Building, deuxième gratte-ciel (reconnaissable à son architecture Art déco datant du début des années 30 ainsi qu’à sa fleche) le plus haut de la ville,  demeure tout aussi inoubliable. 

 

 Il suffit pour s’en convaincre de marquer une halte à l’observatoire intérieur, situé au 102 ème étage, et/ou à celui, construit en extérieur et doté de longues vues, aménagé 16 étages plus bas.

 

Grisante, la sensation d’ainsi découvrir New-York, et, entre autre, son majestueux Chrysler Building, l’est assurément.

 

 

 

Quant au Top of the Rock, installé, sur  les trois derniers niveaux (entre les 67 ème et 70 ème étages) du Rockfeller Center, il se distingue par  la multiplicité des imprenables points vue qu’il dévoile une fois sortis de l’ascenseur.

 

Un régal visuel !

 

  

Mais ne me demandez pas lequel de ces trois observatoires a finalement été mon préféré car je  suis, encore aujourd’hui, dans l’incapacité de répondre à une telle question,  chacun d’eux possédant sa propre attachante singularité.

 

Je n’ai cependant qu’un seul conseil à vous donner :  faites l’ascension à différent moment de la journée (de jour, au coucher du soleil et de nuit) car les changements de lumière modifient inéluctablement la perception ressentie.

 

 

8. VISITER  LE SIÈGE DE L’ONU

 

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 anciens secrétaires généraux de l’ONU

 

Créée au sortir de la seconde guerre mondiale afin de maintenir la paix  dans le Monde (une mission originelle à laquelle d’autres sont ultérieurement venues s’adjoindre), l’Organisation des Nations Unies a installé son siège, notamment dessiné par les architectes  Le Corbusier et Niemeyer , à New-York.

 

Un territoire international qu’il est possible de découvrir en réservant, longtemps à l’avance et dans l’une des multiples langues proposées, une visite guidée d’une heure.

 

En dehors des explications fournies sur la composition et le rôle joué par ladite institution,

 

 

cette  insolite exploration permet également  d’admirer oeuvres d’art et cadeaux ayant été offerts par les Etats Membres.

 

 

sculpture de Carl Fredrik Reutersward

 

Sphe within Sphere, 1991/93, Arnaldo Pomodoro, Gift of Italy 1996

 

oeuvre de Marc Chagall

 

Barque, Cadeau de la Thailande

 

 Emblématiques,  les  trois magnifiques salles que sont celles du Conseil des Tutelles

 

 

 

du Conseil de Sécurité 

 

 

 

et de l’Assemblée Générale des Nations Unies (où s’achève d’ailleurs le parcours) demeurent néanmoins le clou de la visite.

 

 

Depuis le début de l’année 2017, il n’est, en revanche, plus possible de faire tamponner le visa de l’ONU dans son passeport. 

 

9. SE DÉTENDRE A CENTRAL PARK

 

 

 

Les raisons de faire escale dans cet immense (grand de plusieurs centaines d’hectares) havre de paix construit, au 19 ème siècle,  en plein cÅ“ur de la Big Apple  sont aussi nombreuses que celles justifiant une escapade à New-York.

 

 Central Park fait donc figure d’incontournable refuge urbain où s’isoler de la  frénésie environnante.

 

A pied, en tuk-tuk ou à vélo, la promenade dans cet inattendu poumon vert, aux mille et uns sentiers, se révèle, dès lors, inoubliable.

 

 

 

Pique-niquer sur la pelouse de Sheep Meadow, arpenter la Literary Walk où se dressent des statues d’écrivains célèbres, faire son jogging autour du réservoir Jacqueline Onassis,

 

 

  opter pour une ballade en bateau sur le lac,

 

 

explorer le Zoo, se rendre au Belvédère Castle, écouter les airs joués par les musiciens de jazz.

 

 

Observer les écureuils, admirer les bateaux miniatures voguant sur le Conservatory Water,

 

retomber en enfance devant la statue d’Alice aux Pays des Merveilles,

 

 

contempler l’emblématique Fontaine Bethesda ,

 

 

 

profiter des joies de la patinoire ouverte durant l’hiver, se recueillir au mémorial de Strawberry Fields rendant hommage, non loin du Dakota Building où il fut assassiné, au chanteur John Lennon.

 

 

 

Ou, tout simplement, trouver son petit coin de paradis et s’y prélasser dans une atmosphère résolument bucolique.

 

Car oui, à Central Park, les sources de contentement sont infinies.

  

10. VISITER LE MYTHIQUE RADIO CITY HALL

 

 

 

Déclaré monument historique, ce légendaire théâtre Art Déco du début des années 30, ultérieurement sauvé de la démolition, est un autre lieu phare new-yorkais dont la visite guidée mérite le détour.

 

 

 

 

Sa superbe façade laisse, en effet,  présager des merveilles artistiques (oeuvres de sculpteurs notamment) et architecturales qu’il renferme.

 

 

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J’ai, pour ma part, succombé à l’élégance de l’impressionnant foyer, à l’atypisme des ascenseurs et à l’incroyable beauté de  l’auditorium principal dont les arcs rappellent le soleil.

 

 

Mais l’attrait du Radio City Hall réside également dans les exceptionnels concerts ( de grands noms de la scène musicale américaine et internationale s’y sont produits) et spectacles qu’il accueille.

 

Le plus attendu étant celui présenté à Noel par les Rockettes.

 

Une troupe de danseuses dont les chorégraphies, incluant un jetée de jambes devenu célèbre,  ont participé à la renommée des lieux.

 

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Entre le passage dans la salle des Costumes, incroyable caverne d’Ali Baba vestimentaire,  l’arrêt dans celle dédiée aux répétitions et la rencontre avec l’une des Rockettes : l’immersion dans l’antre du Lido new-yorkais se veut totale.

 

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11. DECOUVRIR L’HISTORIQUE GRAND CENTRAL STATION

 

 

plafond de la gare

 

La façade Beaux-Arts de cette gigantesque gare séduit d’emblée.

 

Puis, en franchissant son seuil,  l’incontournable hall, aux proportions hors normes, tout comme les guichets et le plafond voûté laissent le visiteur sans voix.

 

Sur ce dernier se détachent, en effet, de somptueuses fresques  représentant les constellations du zodiaque.

 

Profitez également de votre escale ici pour découvrir la surprenante Galerie des Murmures (dont je vous laisse découvrir l’étonnant secret) et vous régalez, ensuite, dans les multiples espaces gastronomiques qui s’y sont installés.

 

Oyster Bar, Food Court, Central Market ou Campbell Apartment ? Le choix s’avérera cornélien. 

 

 

 

 

12. PARCOURIR LA HIGH LINE

 

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 Ancienne voie ferrée désaffectée, construite au début du 20 ème siècle, la  Highline a, en 2009, été transformée avec brio en une verdoyante promenade urbaine suspendue.

 

 

 

 

Surplombant le quartier de Chelsea, cette passerelle, longue de plus de deux kilomètres et accessible via différents escaliers ou ascenseurs, en est ainsi devenue l’un des atouts touristiques phare.

 

Cadre champêtre, résultant des multiples espèces d’arbres et fleurs plantées,  bancs, aire de jeu pour enfants et  food trucks invitant, en effet, au lâcher prise. 

 

 

  

Par sa position géographique, la Highline bénéficie également d’uniques vues panoramiques sur la skyline new-yorkaise, l’ Hudson, les anciens abattoirs à viande du MeatPacking District (devenu dans l’intervalle branché) 

 

 

et, bien évidemment, le quartier de Chelsea.

 

Dont quelques atypiques immeubles, imaginés par des architectes  de renom, se révèlent, de façon inédite, depuis la passerelle. 

 

A l’instar de l’IAC Building de Frank Gehry, le Whitney Museum de Renzo Piano, les Immeubles résidentiels de Jean Nouvel et de feue Zaha Hadid sans oublier l’édifice du Standard Highline Hotel .

 

 

 immeuble résidentiel conçu par Zaha Hadid

 

Faisant écho aux galeries s’étant  dorénavant installées aux alentours, la High Line n’en oublie pas in fine, et comme l’attestent les oeuvres émaillant son parcours,  de célébrer l’Art.

 

 

Alisa Baremboym, Locus of Control 2017

 

Henry Taylor, The Floaters

 

13. TRAVERSER LE MAGNIFIQUE BROOKLYN BRIDGE

& ARPENTER LE QUARTIER DE DUMBO

 

 

 

 

 Traverser à pied ou à vélo, le  mythique pont suspendu en acier éponyme, reliant , depuis la fin du 19 ème siècle, Manhattan au quartier de Brooklyn, constitue  l’un de ces impérissables souvenirs qu’offre toute échappée new-yorkaise.

 

Sur près de deux kilomètres, la spectaculaire architecture de cet ouvrage à la charpente métallique, dont l’histoire est relatée sur des panneaux explicatifs le jalonnant, se dévoile  ainsi dans toute sa splendeur.

 

Et comment ne pas trouver fantastiques ses vues sur la ville et l’East River ?

 

Le Brooklyn Bridge reste assurément un lieu envoûtant.

 

 

 

Nichée sous le pont, l’ancienne zone industrielle, aujourd’hui reconvertie en lieu arty, invite, en outre, à se perdre dans ses ruelles pavées, à profiter du Brooklyn Bridge Park, à admirer ses entrepôts et bâtiments en brique ainsi qu’ à longer son pittoresque front de fleuve.

 

 

Jamais la perspective sur les Brooklyn et Manhattan Bridge ne vous paraitra aussi belle.

 

 

vue sur l’Empire State Building depuis Dumbo

 

 

Brooklyn Bridge

vue sur le Manhattan Bridge

 

Nul doute, enfin, que l’élégant Jane Carrousel,  manège construit dans les années 20 que l’architecte Jean Nouvel a depuis habillé d’un cube de verre, achèvera de vous convaincre de l’intérêt de faire escale à Dumbo.

 

 

 

 

14. EMPRUNTER L’AERIEN ROOSEVELT ISLAND TRAMWAY

 

 

Hormis les incontournables taxis jaunes,  ferries et  métros, le  Roosevelt Island Tramway fait partie des insolites moyens de transport new-yorkais que je vous recommande d’emprunter.

 

Car en moins de 5 minutes, ce téléphérique aérien, reliant Manhattan à Roosevelt Island en passant au-dessus de l’East River, réserve d’incomparables panoramas.

 

 

 Et si votre emploi du temps le permet, n’hésitez pas, ensuite, à partir à la découverte de la petite Roosevelt Island.

 

De mémorables points de vue sur la skyline outre un mémorial dédié à Franklin Roosevelt, seul président américain à avoir été élu 4 fois, vous y attendent.

 

15. SE RENDRE A UNE MESSE GOSPEL A HARLEM

façade de la Fist Corinthian Baptist Church

 

Assister à une messe gospel dominicale au cÅ“ur de l’historique quartier d’Harlem figurait aux premières loges des expériences new-yorkaises que je tenais absolument à vivre.

 

Et si possible à la célèbre et influente Abyssinian Baptist Church.

 

  Première église afro-américaine, fondée, dès 1808,  dans l’état de New York ( où  le révérend Martin Luther King prêcha  en 1965), qui joua, par ailleurs, un rôle majeur dans l’Histoire de la ville.

 

Notamment en finançant des services sociaux à Harlem et en s’engageant dans diverses causes : lutte pour les Droits Civiques et contre les discriminations raciales visant la communauté afro-américaine outre soutien, à la fin des années 1980, aux malades du virus du Sida, pour ne citer que celles là.

 

Mais le non-accès des touristes aux services, plus restreints, des dimanches du mois d’août, m’a obligée à me rendre à la First Corinthian Baptist Church située à quelques rues de là.

 

La-bas, j’ai vécu des moments de ferveur et de communion d’une rare intensité et ce, bien que n’ayant pas pu m’installer dans la salle du bas, déjà pleine, réservée aux fidèles de la paroisse et ayant donc dû me résoudre à occuper la seconde,  à l’étage, vers laquelle les touristes sont dans ce cas immédiatement dirigés.

 

Heureusement, les écrans géants qui y sont installés retransmettent simultanément la messe se déroulant  au premier niveau.

 

De ce service de plus de deux heures et demie, je ne suis pas prête d’oublier l’acuité des prêches prononcées par le pasteur  et les chants, à en donner des frissons, de l’ exceptionnelle chorale.

 

Gospel, food for the soul ? Incontestablement.

 

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16. ASSISTER A L’AMATEUR NIGHT A L’APPOLO THEATER

 

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Toujours dans le quartier d’Harlem, le mythique Appolo Theater, lieu où Histoire et Entertainment se conjuguent avec brio, est un lieu incontournable à double titre.

 

 

 

 Tout d’abord parce qu’il s’est, à compter de 1934 et après avoir  été une salle exclusivement réservée à un public blanc, mué en une scène majeure de la musique noire, et notamment de Jazz,  à New-York.

 

Le Walk of Fame, visible à l’entrée, témoigne ainsi de tous les Maitres qui s’y sont, de Louis Armstrong à Billie Holiday en passant par Duke Ellington, Aretha Franklin, Quincy Jones, James Brown, Stevie Wonder, Michael Jackson et  Lauryn Hill, produits. 

 

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Mais l’autre indéniable attrait de ce théâtre tient à ses inoubliables Amateur Night.

 

Un concours qui, tous les mercredis soirs à 19h30, permet, depuis 83 ans,  à des artistes (qu’ils soient chanteurs  et ou danseurs) de tous âges de se confronter à l’impitoyable jugement du public.

 

Après avoir touchés le Tree of Hope et livrés leurs prestations,  les stars d’un jour sont, en effet, notées à l’applaudimètre pour déterminer le vainqueur. 

 

 

 

Lors de mon passage, c’est une jeune japonaise (première en partant de la gauche sur la photo ci-dessous) qui est parvenue, par son chant et ses acrobatiques pas de danse, à électriser le public puis à remporter haut la main le concours.

 

 Marchant, ainsi,  sur les pas des grands noms de la scène américaine, dont ceux cités plus haut, ayant lancé leur carrière dans cette même salle et empochant, ce soir là,  la coquette somme de 20.000 dollars.

 

  

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Mais au-delà de la magistralité des shows, s’ajoute une ambiance incroyablement électrique, assurée par un présentateur à la fois talentueux et plein d’humour.

 

A l’entracte, un DJ invite, par ailleurs, les spectateurs à rejoindre la scène pour s’y déhancher sur des morceaux, anciens ou plus récents, d’Hip Hop, R&B ou ragga.

 

Priceless !

 

A New-York un mercredi soir ? Ne manquez pas ce moment d’anthologie que constitue l’Amateur Night à l’Appolo Theater.

 

Totally worth it !

 

 

 

 

17. ECOUTER UN CONCERT DE JAZZ

 

 

 

Si naissance du Jazz rime indiscutablement avec Louisiane et Nouvelle Orléans, il n’en demeure pas moins que ce genre musical s’est également développé à New York.

 

Harlem, historique bastion de la communauté noire, abrite ainsi plusieurs clubs réputés, tel le Minton’s (malheureusement fermé pour travaux au mois d’août 2017), où se pressent les mélomanes.

 

Mais le quartier étant loin d’en détenir l’absolu monopole, des concerts d’exception sont également programmés dans d’autres institutions de la ville méritant le detour.

 

Le Dizzy’s Club Coca Cola, ouvert au cÅ“ur du Jazz Lincoln Center (  inédit complexe hébergeant 3 salles dédiées à la promotion du Jazz),   en fait partie.

 

 

 

 

 Accueillant autant de pointures que de jeunes talents, l’adresse, avec vue sur Central Park, se veut résolument intimiste.

 

Premier bon point.

 

Ses sets,  d’une durée de 90 minutes, auxquels personne ne peut demeurer insensible en constituant le second.

 

 

 

 

Et lorsque pour être parfaitement en accord avec l’esprit des lieux, la cuisine qui y est proposée prend les accents du Sud, on sait d’emblée que toute  soirée au Dizzy’s Club Coca Cola ne pourra qu’ y être  mémorable.

 

Un voyage acoustique doublé d’une échappée culinaire qui ne se refusent pas.

 

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18. EXPLORER DES QUARTIERS NEW-YORKAIS POSSEDANT UNE IDENTITE FORTE

 

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Des nombreux quartiers que compte la multiculturelle New-York, certains me paraissent être de véritables must see.

 

A l’instar de celui, aussi vaste, animé, authentique que coloré, de Chinatown où réside une importante communauté asiatique.  

 

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Échoppes de produits exotiques, enseignes lumineuses écrites en caractère chinois, lanternes réalisées en papier de riz et vitrines de restaurants où pendent d’innombrables canards laqués.

 

 

 

Adresses où se délecter de dumplings ou baos, vendeurs de produits contrefaits opérant sur Canal Street et  joueurs de Mah-Jong installés à Colombus Park.

 

Etals du marché de Grand Street,  

 

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barbiers de Doyers Street et temples bouddhiques.

 

Véritable lieu de quiétude, celui de Mahayana, connu pour son imposant Bouddha entouré d’offrandes,  m’a subjuguée.

 

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Une visite de New-York aurait, ensuite,  un goût d’inachevé sans une exploration d’Harlem.

 

Mais une visite autre que celle des clubs de jazz, des restaurants de Soul Foud , du Street Art et des messes gospels. 

 

Car le quartier , aujourd’hui en plein renouveau, cache d’autres insoupçonnées pépites parmi lesquelles figure  la  gigantesque Cathédrale, gothique, inachevée St John the Divine, plus grand édifice religieux du pays.

 

 

 

Sa façade, son jardin de sculptures

 

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ses vitraux, ses orgues, sa rosace, ses expositions d’oeuvres d’artistes

 

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et son tryptique signé Keith Haring justifient ainsi amplement la halte.

 

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The Life of Christ, Keith Haring 1990

 

 

Tout comme les typiques brownstones d’Hamilton Heights, demeures dont l’élégante architecture, composée de bow-windows et d’une entrée, accessible par des escaliers, surélevée par rapport à la rue, séduit d’emblée.

 

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Enfin, Greenwhich Village et Soho restent d’incontournables enclaves où se promener.

 

 

Washington Square et ses universités alentours, le cachet des maisons individuelles du très résidentiel Village, les lieux de tournage de célèbres séries américaines (Sex and The City et Friends notamment),  les casernes de pompiers, les pittoresques cafés et restaurants, les mythiques barbiers : autant d’atouts charme auxquels sont sensibles  tous ceux qui viennent flâner dans les petites rues de ce quartier.

 

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Quant à l’escale à Soho,

 

Greene Street

 

elle signe une immersion dans un quartier devenu tendance où boutiques de luxe côtoient galeries d’art, enseignes de créateurs, hotels d’exception, tables inoubliables et superbes cast-iron buildings.

 

Autant d’immeubles, bâtis au 19 ème siècle et autrefois utilisés à des fins industrielles avant d’être investis par des artistes, dont la, si caractéristique, façade en fonte,  les baies vitrées, les escaliers extérieurs ainsi que les colonnes témoignent d’une architecture novatrice.

 

 

 

19. VIVRE L’INSOLITE EXPÉRIENCE DE LA PIÈCE DE THÉÂTRE SLEEP NO MORE

 

 

 Envie de vivre une expérience multi-sensorielle qui vous marquera à jamais ?

 

Mettez alors le cap, à Chelsea, sur le McKittrick Hotel.

 

 

 

Cet ancien entrepôt, reconverti en  hôtel abandonné des années 30, est, en effet, l’insolite scène où, sur cinq étages , se joue une version revisitée du Macbeth shakespearien.

 

Affublé d’un masque, le spectateur déambule à loisir, durant trois heures maximum (avec néanmoins la possibilité de quitter les lieux lorsqu’il le désire )  et en silence,  à travers des pièces où un ou plusieurs acteurs déclament leurs textes.

 

Qu’il s’agisse d’une chambre d’hôpital psychiatrique, d’un bureau de détective ou d’une salle de bain, l’interaction avec ces derniers est vivement encouragée.

 

Personne ne vous tiendra non plus rigueur d’ouvrir des portes secrètes ou de toucher aux objets.

 

Un théâtre immersif, dans une surprenante atmosphère  mettant  les sens en éveil, qui ne correspond en rien à tout ce à quoi vous aurez jusque là pu être confronté.  

 

 Et bien que l’expérience se soit, pour moi, avérée un brin déroutante, je reste convaincue que Sleep No More fait partie de ces pièces de théâtre qu’il convient de vivre.

  

20. SE LAISSER ÉBLOUIR PAR LA BEAUTÉ DE LA SYNAGOGUE ELFRIDGE 

 

 

Véritable joyau caché entre  Chinatown et le Lower East Side, la magnifique synagogue d’ Elfridge témoigne du passé de la communauté juive ashkénaze  qui dès son arrivée à New-York, à la fin du 19 ème siècle, s’installa dans le quartier.

 

Premier édifice religieux du genre à y avoir été érigée, elle surprend par son architecture,  et plus précisément sa façade,  empruntant notamment aux codes des bâtiments chrétiens. 

 

 

A l’issue d’une méticuleuse restauration, entreprise après des décennies durant lesquelles elle fut laissée à l’abandon, l’historique synagogue, où des offices religieux  sont encore célébrés, 

 

 

dévoile, à l’étage, toutes ses splendeurs.

 

 

 

Enfin, le didactique  musée, installé au sein du bâtiment, ainsi que les renseignements fournis lors de la visite guidée permettent une appréhension quasi exhaustive du parcours des premiers juifs new-yorkais.  

 

21. S’AMUSER A CONEY ISLAND

 

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S’échapper, le temps d’un week-end, de Manhattan pour rejoindre, au sud de Brooklyn, la station balnéaire populaire de Coney Island reste une escapade aussi bien prisée des locaux que des touristes.

 

 

L’île  faisant, en effet,  figure de véritable Mecque des loisirs.

 

 

 

 

Les longues files d’attente se formant devant les montagnes russes du Cyclone et la Deno’s Wonder Wheel, deux emblématiques attractions du désuet Luna Park, en attestent assurément.

 

 

Tout comme celles chez Nathan’s, incontournable fast food new-yorkais dédié, depuis plus d’un siècle, aux hot dog .

 

La très animée promenade en bois, qui longe le bord de mer sur des kilomètres, et ses spectacles de danseurs attirent, par ailleurs et sans discontinuer, une foule de spectateurs.

 

 

 

 

Quant aux plages qui se succèdent jusqu’à Brighton Beach, elles sont bondées.

 

Jeunes, familles et personnes âgées venant s’y détendre ou pratiquer une activité sportive.

 

 

 

De là à circonscrire Coney Island au seul statut de lieu de divertissements il n’y a qu’un pas que je vous recommande de ne pas franchir.

 

Ce serait  nier l’existence du pittoresque quartier de Little Odessa.

 

 

 

Fief d’une importante communauté juive ashkenaze, il offre, avec ses restaurants typiques et ses enseignes écrites en cyrillique, un inattendu voyage au cÅ“ur de l’Europe de l’Est et plus particulièrement en Ukraine et en Russie.

 

 

 

 

Illustrant, se faisant, le caractère cosmopolite de la Big Apple.

  

22. EFFECTUER UN SURVOL DE NEW-YORK EN HÉLICOPTÈRE

 

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Je ne peux clôturer cet article sans évoquer la mémorable expérience que constitue le survol de New-York en hélicoptère.

 

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Une escapade, certes coûteuse,  qui vous laissera pourtant d’indélébiles souvenirs.

 

 Car rien n’est plus spectaculaire que d’admirer, depuis l’hélicoptère, toute la magnificence des  sites new-yorkais mentionnés dans ce billet.

 

De la statue de la Liberté, Ellis et Governors Island à Central Park en passant par les gratte-ciels , George Washington Bridge, Yankee Stadium, Columbia University ainsi qu’ Harlem.

 

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Proposé par la compagnie Manhattan Helicopter, le Deluxe Tour (à réserver, comme tous les itinéraires proposés, à l’avance) pour lequel j’ai opté m’a ainsi littéralement émerveillée.

 

Durant 20 minutes, passées à la vitesse de l’éclair, j’ai, en effet, pu contempler avec bonheur l’architecture de cette ville enivrante  dont je suis immédiatement tombée amoureuse . 

 

New-York, vue du ciel, offre sans conteste l’un de ses plus beaux visages.

  

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« Il y a quelque chose dans l’air de New-York qui rend le sommeil impossible « 

 

 Cette citation de Simone de Beauvoir, issue de l’ouvrage « L’Amérique au jour le jour », reflète le sentiment qui est le mien après avoir, pour la première fois, arpenté la ville cet été.

 

La-bas, je me suis, en effet, sentie prise dans la spirale d’une mégapole constamment en mouvement, vivant à un rythme effréné et où chaque jour est l’occasion de découvrir les merveilles dont elle regorge sous une nouvelle perspective.

 

Il est des voyages qui vous marquent à jamais …. New-York est, en ce qui me concerne, de ceux là.

 

 

 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

2 Commentaires
  • Voyage Sur Mesure | Sep 12, 2018 at 13 h 10 min

    Bonjour, Merci pour le partage de ton expérience a New York. Ton itinéraire est excellent de même que tes photos magnifique.

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