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NEW YORK A HAUTEUR D’ENFANT, SUMMER BLISS 2024

  |   AMERIQUES, ETATS-UNIS, New York   |   No comment

 

Holcombe Rucker Park, Greg Marius Court

Harlem

 

 

Quoiqu’on dise, l’arrivée d’un enfant signe nombre d’intrinsèques bouleversements.

 

Ceux que l’on présuppose de manière évidente puis ceux dont on ne prend conscience qu’au sortir de la Maternité.

 

Mille et uns changements invitant dès lors chaque parent à réorganiser ses vies quotidienne, professionnelle et sociale.

 

Outre ses hobbies.

 

Lesquels, en ce qui nous concerne, riment en grande partie avec Voyage.

 

Pourtant, lorsque nous attendions notre baby N., il n’a jamais été question d’arrêter d’explorer le Monde.

 

Plutôt de choisir de le parcourir, à trois, autrement.

 

Notamment en privilégiant les roadtrips pour ses premières échappées;

 

En adaptant, encore plus que d’habitude, notre rythme au sien, ce qui revenait, pour l’essentiel, à intégrer ses horaires de sieste, à l’hôtel, à notre planning de la journée (autant de pauses méridiennes qui, si je devais être tout à fait honnête, nous furent également salvatrices :-);

 

Mais aussi en délaissant, parfois à regret je vous l’accorde, quelques rares visites qui, comme je vous le racontais par exemple, ici, au sujet de notre exploration de Mexico City, ne nous semblaient pas adaptées à son jeune âge.

 

Et puis cet été, nous avons, presqu’à la dernière minute, décidé de nous envoler pour « la Ville qui ne dort jamais ».

 

Passée l’excitation d’ à présent revenir en famille dans cette bouillonnante cité-monde , que mon époux et moi avions déjà visitée à plusieurs reprises et pour laquelle notre coup de cÅ“ur se renouvelle à chaque voyage, s’est posée à moi une double problématique : établir un itinéraire quotidien qui tout en nous permettant de découvrir un New York dont nous ne connaissions pas encore le visage  séduirait aussi, par les activités envisagées, baby N.

 

Ce « mini-nous », plein d’énergie et aux goûts assurément très affirmés, sachant dorénavant clairement exprimer ses besoins.

 

En toute transparence, l’exercice, le premier de la sorte pour moi, ne fut pas aisé.

 

Tant il semblait se conjuguer avec anticipation accrue, conciliation de désirs n’étant pas toujours au diapason, quête d’un savant équilibre, entre sorties, repos et présence en pleine conscience, à atteindre et ferme volonté, à mille lieux de chez nous, d’écrire , d’autres inoubliables souvenirs à 3.

 

Mais avec du recul, toutes ces heures, parfois empreintes d’atermoiements et de doutes,  consacrées aux recherches et à la planification de notre escapade estivale en valaient définitivement la peine:

 

 Reconnaitre l’émerveillement dans les yeux de baby N., lire la joie sur son visage,

 

Ressentir sa soif de découverte, l’entendre continuellement nous répéter  » On est bien à New-York ! » , être témoin de toutes ses nouvelles premières fois,

 

Constater ses efforts répétés à dire quelques mots en anglais, à se souvenir de certains lieux visités, à interagir avec les personnes rencontrées,

 

Etre spectatrice de ses nouveaux moments de félicité gustative : qu’aurais-je pu, raisonnablement, espérer de plus ?

 

La Big Apple, il va s’en dire, lui allait comme un gant .

 

Evidence que nous n’étions visiblement pas, non plus, les seuls à percevoir car, à voir baby N pleinement profiter de chaque expérience réservée (y compris celles où personne ne s’attendait à priori à rencontrer un enfant en bas âge) plusieurs parents nous ont confiés s’être sentis prêts à dépasser leurs réticences initiales, outre le regard des autres, pour oser un nouveau pari :

 

Elargir le spectre des sorties avec leur progéniture.

 

C’est donc ce temps de qualité, entre autre passé à sillonner, ensemble, plusieurs des 5 borough new-yorkais pour y vivre des instants qui comptent , que j’évoquerai dans ce billet .

 

Ou l’Art de, tout à la fois, retomber en enfance;

 

Embrasser ce mythique Ailleurs, différemment, au travers des yeux de notre enfant

 

 et, in fine, réapprendre à ses côtés à voir le beau dans de petites choses .

 

Voici donc mes 20 idées de visites pour faire l’expérience d’un inédit New-York à hauteur d’enfant .

 

 

1. FAIRE L’

IRRESISTIBLE EXPERIENCE D’UN NIGHT BUS TOUR 

 

Times Square

 

 

Si je n’ai jamais été une grande aficionado des Bus tour, la perspective d’une exploration de New York en bus et à la nuit tombée m’a immédiatement séduite :

 

Départ en tout début de soirée; parcours, sans arrêts en chemin, circonscrit à deux heures;

 

Itinéraire, conçu avec soin, permettant de découvrir plusieurs sites touristiques phares, guide fournissant riches explications historiques ainsi que nombreuses anecdotes

 

et tout premier « voyage » en bus pour notre « mini-nous »: je n’aurais pas pu rêver meilleure entrée en matière pour faire découvrir « The City that never sleeps » à baby N.

 

Qui sitôt installé, le jour J, à bord du bus trouva l’expérience enchanteresse.

 

Ainsi, après l’évidente fascination suscitée par les écrans géants de Time Square, succédèrent questionnements devant l’immense flèche de l’Empire State Building ,

 

 

Ebahissement devant la superbe fontaine érigée sur le parvis du Metropolitan Museum of Art ,

 

Interrogations au sujet des enseignes lumineuses de ChinaTown,

 

Emerveillement face au grandiose panorama offert sur la ville depuis le Manhattan Bridge que nous venions de traverser,

 

 

Découverte du spectaculaire Brooklyn Bridge pour lequel le coup de cÅ“ur fut tel,  qu’on ne cessa d’en entendre parler durant le reste du séjour,

 

Et ravissement devant l’inoubliable coucher de soleil admiré, avec la skyline en toile de fond, depuis les Piers de Brooklyn.

 

 

Dernier souvenir visuel, alors que le bus entamait déjà son retour vers Manhattan et qu’une nuit noire enveloppait peu à peu la ville de son épais manteau, désormais cher à nos 3 cÅ“urs.

 

Baby N venait, tout sourire, de toucher du doigt une part de l’âme de New York.

 

 

2. ASSISTER A UN FASCINANT SPECTACLE DE MARIONNETTES 

 

Puppetworks, Brooklyn

 

Assister à un spectacle de marionnettes figure, sans conteste, parmi les grands classiques d’un itinéraire touristique ayant pour leitmotiv de divertir les enfants.

 

Et si les options à ce titre ne manquent pas à New-York, voici deux lieux où vivre cette expérience vous laissera assurément des étoiles dans les yeux :

 

Nichée dans la partie occidentale de l’emblématique Central Park, dont elle jouxte le Shakespeare Garden, la première adresse séduit tout autant par son histoire (plus ancien théâtre de marionnettes encore en activité dans le pays) et le cachet qu’elle dégage que par les productions qui y sont présentées.

 

En prenant, au début des années 70, permanemment ses quartiers dans un magnifique édifice en bois ,

 

 

construit en Suède , importé aux Etats-Unis dans le cadre de l’exposition célébrant le centenaire de la ville de Philadelphie puis installé, dès la fin du 19 ème siècle,  au sein de Central Park, l’intimiste Swedish Cottage Marionnette Theatre, ayant au préalable déjà vécu plusieurs vies, s’est, au fil des 5 dernières décennies, ainsi imposé comme une salle d’exception.

 

 

Où la magie des contes opère auprès des enfants.

 

Qui, grâce aux talents d’incroyables marionnettistes, s’y émeuvent de voir différents personnages, fabriqués de manière artisanale, prendre vie sous leurs yeux ébahis;

 

Découvrent, avec joie, leurs aventures et sont heureux d’interagir, par moments, avec eux.

 

Baby N y a ainsi été captivé par l’histoire de Bessie.

 

 

Une vache, à la recherche de ses insoupçonnés talents, désirant ardemment intégrer une compagnie de cirque.

 

Emotions et fous rire garantis ! 

 

Cap ensuite sur le borough de Brooklyn, et son charmant quartier du Park Slope, pour y découvrir ma deuxième adresse coup de cœur.

 

 

Accueillant, depuis les années 80, un autre intimiste théâtre, aux murs parés de dizaines de marionnettes, issues elles aussi d’une fabrication artisanale, baptisé Puppetworks.

 

 

Entre découvrir la très belle mise en scène contemporaine, en 4 actes, de l’histoire de Jack & le Haricot Magique, tirée d’un immémorial conte anglais, 

 

 

 

Puis être invité, à l’issue du spectacle, à toucher les marionnettes

 

 

: l’escale, en ces murs, a bien évidemment ravi tous les enfants (mais pas que) présents, dont le nôtre.  

 

3. S’OFFRIR UNE BUCOLIQUE PROMENADE A LITTLE ISLAND 

 

 

Dans le quartier de Chelsea, sur une partie des vestiges de l’historique Pier 54, se dresse depuis 3 ans l’atypique jardin public suspendu, imaginé par l’architecte du Vessel ( dont j’évoquais d’ailleurs ma visite, en 2019, ici), de Little Island.

 

 

Dont la singularité tient tout autant à sa structure, reposant sur plus d’une centaine de pilotis en forme de tulipes, de différentes hauteurs, surplombant le fleuve Hudson,

 

 

A la richesse de la biodiversité que ce parc peut s’enorgueillir de posséder, 

 

 

aux vues panoramiques à couper le souffle qu’il ménage sur certains des plus iconiques sites touristiques new-yorkais ( à l’instar, notamment, de l’observatoire The Edge) outre sur la skyline de Jersey City ,

 

 

 

Aux espaces de jeux qui y ont été aménagés pour les plus jeunes et aux installations artistiques qui se dévoilent au détour de ses chemins

 

qu’à l’extrême diversité de la programmation culturelle ayant trouvé dans son incroyable amphithéâtre le lieu idéal où se dévoiler.

 

 

 

En somme, un espace vert qui, loin de l’intrinsèque effervescence new-yorkaise,  est avec brio parvenu à conjuguer délassement, ressourcement,  loisir, éveil des sens et reconnexion avec la nature à tous les temps.

 

 

 

Comment ne pas succomber au charme de cet éden urbain?

 

4. SE RENDRE A UN CONFIDENTIEL BOEUF A HARLEM

 

 

 

Lors de mon premier voyage, en 2017, à New-York, figurait déjà sur ma wish list d’assister au confidentiel bÅ“uf donné, gratuitement et tous les dimanches depuis une trentaine d’années, par Marjorie Eliot dans son appartement de Sugar Hill, à Harlem.

 

Un vœu qui aura finalement attendu cet été pour se réaliser. Ce dont, avec du recul, je me réjouis.

 

Ainsi, franchir le seuil du 555 Edgecombe Avenue, immeuble classé où habite Marjorie Eliot, c’est tout d’abord découvrir, derrière son imposante façade,

 

 

un lobby baroque d’une époustouflante beauté.

 

 

Puis, marcher sur les traces d’éminentes figures noires, dont l’apport à l’Histoire des Etats-Unis se révèle indiscutable, qui y ont également résidé.

 

A l’instar, notamment, des musiciens Duke Ellington et Johnny Hodges ou encore du sportif Joe Louis.

 

Sonne, ensuite, l’heure de rejoindre l’appartement 3F, situé au troisième étage, de Marjorie Eliot.

 

 

Pour s’installer dans le salon, le couloir et, même, une partie de la cuisine

 

 

 

de cette élégante octogénaire qui, assise à son piano et accompagnée d’autres talentueux musiciens, réserve à ses hôtes deux bouleversantes heures de Jazz.

 

 

 

Durant lesquelles classiques du genre et Å“uvres revisitées invitent dans un silence presque de cathédrale, uniquement rompu par les applaudissements du public et la distribution d’un goûter offert par la maison, à pleinement profiter de l’instant présent.

 

Quelque soit son âge.

 

Car en plus d’être une pianiste de renom, Marjorie Eliot manifeste aussi une véritable tendresse à l’égard des enfants ayant franchi le seuil de son domicile, ce dont notre baby N. peut d’ailleurs témoigner, avec leurs parents.

 

Et pour cause !

 

Ses sessions de jazz faisant, en effet et depuis l’origine, figure pour elle d’autant de vibrants hommages rendus à deux de ses fils aujourd’hui disparus.

 

Placée sous le sextuple sceau de l’intime, de l’émotion, du partage, de la générosité, de la rencontre et de l’authenticité, l’après-midi passée chez Marjorie Eliot est définitivement de celle dont on ne ressort pas indemne.

 

Un moment suspendu où Art et Histoire se mêlent harmonieusement.

 

5. PROFITER D’UNE SOIREE DANS UNE INTIMISTE BOITE DE JAZZ 

 

 

 

Amateurs de jazz, nous avions à cÅ“ur, après avoir, lors de nos précédents séjours à New York, assisté à des spectacles live au Dizzy’s Club, au sein du Lincoln Center, et au Minton’s Playhouse, à Harlem, de découvrir une nouvelle enclave jazzy.

 

Ainsi, sur les conseils de new-yorkais rencontrés quelques jours plus tôt chez Marjorie Eliot, notre choix s’est, à ce titre, finalement porté sur le Smoke Jazz & Supper Club:

 

 

Antre inauguré, à la toute fin des années 90, dans l’Upper West Side, où se sont indifféremment produits, et continuent encore de le faire, grands noms du Jazz et étoiles en devenir, qu’ils soient des Etats-Unis ou d’ailleurs.

 

Une adresse où les mineurs sont, de surcroit, les bienvenus.

 

La beauté des lieux , alliant magnifique bar

 

 

et intimiste salle de concert révélant murs de briques, moelleuses banquettes, rideaux en velours rouge et tables éclairées à la bougie, donne, sitôt le seuil franchi, le là.

 

 

Mais il faut faire preuve d’encore un peu de patience avant de pouvoir profiter du premier set, prévu à 19 heures, s’avérant être la meilleure option si vous êtes accompagnés d’enfants en bas âge.

 

Puisqu’ici les deux premiers d’entre eux (respectivement à 19 et 21 heures)  sont obligatoirement précédés d’un diner, à la carte,

 

à terminer, ou presque, à l’heure où débutera le spectacle pour lequel vous aurez effectué votre réservation. 

 

Le soir de notre venue, se produisait sur scène le fascinant duo formé par la chanteuse de jazz Cynthia Scott, ancienne membre des Raelettes qui accompagnaient Ray Charles, et le saxophoniste de renom Houston Person.

 

 

Autant vous dire que leur électrique set, alignant morceaux connus et compositions personnelles dans cette salle à l’acoustique parfaite, enflamma petits et grands.

 

J’y revois notre baby N. tapant du pied, battant la mesure avec entrain, applaudissant dès que l’occasion lui en était donnée, euphorique de vivre cette exceptionnelle parenthèse musicale au milieu d’un public averti. 

 

6. FAIRE ESCALE AU MAGNIFIQUE COLOR FACTORY MUSEUM

 

 

 

 Vaste musée immersif, célébrant les couleurs, invitant à l’interaction et réinventant avec brio les contours de l’expérience sensorielle, le Color Factory Museum de New York, à plus d’un titre résolument inspiré par la Big Apple, est de ceux que vous aurez beaucoup de mal à quitter.

 

Tant le parcours, constitué de stations où bonbons, glaces et fortune cookies sont offerts;

 

d’escales photo gratuites et d’un peu plus d’une douzaine d’installations, imaginées en collaboration avec différents artistes locaux, permet, à travers l’art et le jeu, d’immédiatement retomber en enfance.

 

C’est donc le moment de lâcher prise et de,  notamment, vous livrer, comme ce fut notre cas avec baby N,  à une intense bataille de confettis ,

 

D’esquisser plusieurs endiablés pas de danse sur le dancefloor illuminé façon disco

 

 

et de plonger dans cette gigantesque piscine, dotée par ailleurs d’un toboggan, de balles bleues.

 

 

Là où jouer à cache-cache prend une nouvelle dimension.

 

Priceless !

 

7. S’AMUSER A L’IMMERSIF CHILDREN’S MUSEUM 

 

 

 

Autre pépite de l’Upper West Side, le Children’s Museum de Manhattan se distingue par ses superbes installations interactives, réparties par âges et sur plusieurs étages, qui permettent aux enfants d’accroitre leur développement cognitif tout en s’amusant.

 

Car tous les sens y sont mis à l’honneur à travers les expositions présentées et les multiples activités proposées.

 

 

Ces dernières faisant bien souvent écho à celles auxquelles les enfants sont, au quotidien, confrontés.

 

 

 

Il n’est dès lors pas surprenant que les maitres-mots y soient : ramper, sentir, toucher, escalader, sauter, écouter, scruter.

 

Et bien plus encore.

 

Apprendre les mathématiques en se métamorphosant en caissier de supermarché,

 

Reconnaitre les animaux de la jungle grâce à des peluches animées, découvrir divers instruments à percussion laissés à disposition,

 

 

Se glisser dans la peau d’un pompier en enfilant l’iconique uniforme rouge avant de monter à bord de leur camion

 

 

 

ou encore participer, avec d’autres visiteurs en culottes courtes, à un magnifique spectacle, mêlant récit, chants et danses, organisé par le musée, voici quelques moments clés dont vos bouts de chou seront les bienheureux héros. 

 

8. ADMIRER NEW YORK DEPUIS LE VERTIGINEUX THE EDGE

 

 

Jouxtant les quartiers de Chelsea et Meatpacking, celui, très récent, de Hudson Yards regorge, lui aussi, de sites touristiques essentiels que petits et grands seront ravis de découvrir.

 

A l’instar du Shed, dont la programmation culturelle est des plus pointues;  de l’extraordinaire Vessel, nid d’abeille récemment réouvert, lieux d’ailleurs évoqués dans deux des billets ( ici et là ) relatant mon escapade new-yorkaise de 2019, ou, encore, du Edge.

 

Ce spectaculaire observatoire, le quatrième de la ville, ayant ouvert ses portes juste avant la pandémie sanitaire et qui, niché à plus de 300 mètres d’altitude, au 100 eme étage du 30 Hudson Yards,  tutoie le ciel depuis sa vertigineuse plateforme extérieure.

 

La plus haute jamais construite dans le monde occidental.

 

 

Les inclinées baies vitrées

 

 

ainsi que le sensationnel plancher en verre

 

 

recouvrant une partie du Edge dévoilent, ainsi, nombre de perspectives à couper le souffle : sur Manhattan, l’Hudson River, Jersey City et , même par temps clair,  la statue de la Liberté.

 

 

Entre possibilité d’y prendre d’incroyables clichés, reconnaissance des monuments identifiables depuis la plateforme d’observation et sensations fortes décuplées , The Edge figure à raison parmi les must visit new-yorkais.

 

9. VIVRE UN MOMENT FOU AU SUMMIT ONE VANDERBILT

 

 

Dernier né des observatoires new-yorkais, The Summit, situé à quelques pas de Grand Central Terminal, est bien plus qu’un simple observatoire, reconnaissable à son atypique design contemporain.

 

Perché à 400 mètres d’altitude, il offre, en effet et sur plusieurs niveaux, aux visiteurs une inimaginable expérience multisensorielle, conjuguant panoramas d’exception ( avec, en ce qui me concerne, un coup de cÅ“ur pour les vues uniques dont il bénéficie sur le magnifique Chrysler Building) et immersion artistique plurielle.

 

 

Difficile, par conséquent, de ne pas succomber à la beauté de ses grandioses points de vue, à 360 degrés, sur la ville

 

 

 

que l’irradiante lumière baignant les lieux,  les immenses baies vitrées et les innombrables miroirs courant du sol au plafond viennent élégamment sublimer.

 

Gommant fabuleusement, ce faisant, la ténue frontière entre extérieur et intérieur.

 

Une sensation dont on prend assurément toute la mesure en explorant  Transcendence 1

 

 

 

puis Air Affinity.

 

 

Les 2 installations, imaginées par l’artiste Kenzo Digital, qui nous ont, tous les 3,  définitivement marquées.

 

Vous avez dit perspective, lumière et reflets ?

 

3 sésames constituant, plus que jamais, le fil conducteur de cette fascinante expérience.

 

Magnifique déclaration d’amour, s’il en est, à la ville de New York.

 

10. MONTER A BORD DU STATEN ISLAND FERRY

 

 

 

Pour être tout à fait franche, monter à bord du Staten Island Ferry, reliant gratuitement le sud de Manhattan au borough de Staten Island, ne faisait pas partie de mon itinéraire d’origine.

 

Et puis j’ai, quelques jours après notre arrivée, changé d’avis en constatant la fascination qu’avait baby N pour les bateaux naviguant sur l’Hudson, son attrait marqué pour les gratte-ciel ainsi que son intérêt pour Miss Liberty, dont on apercevait la lointaine silhouette depuis les baies vitrées de notre chambre d’hôtel.

 

Bien m’en a pris car les majestueux points de vue, aussi bien ménagés sur la baie de New York, les skyscrapers de Manhattan et la Statue de la Liberté, à admirer;

 

 

la découverte du ferry;

 

 

La rencontre, à bord, avec touristes et locaux

 

 

outre le bonheur de voguer pendant une demie heure sur l’eau : captivèrent baby N tout au long de cette brève échappée.

 

11. FAIRE UN TOUR SUR D’HISTORIQUES CARROUSELS

 

SeaGlass Carousel

 

S’il y a bien une activité à laquelle l’on pense, sans hésitation, lorsque l’on voyage avec des enfants c’est de les emmener faire un tour de manège.

 

A New-York, j’ai, après mûre réflexion, sélectionné 2 adresses de carrousels.

 

Choisis, à dessein, pour leur inouï emplacement géographique, la beauté de leurs installations et, enfin, pour l’univers singulier qu’ils sont, de la plus belle manière,  parvenus à convoquer.

 

Niché au sein de Battery Park, le premier manège, structure de verre et d’acier rappelant que c’est en ces lieux que le New York Aquarium fut inauguré à la fin du 19 ème siècle avant d’ultérieurement déménager, se veut ainsi, depuis son ouverture en 2015, une émouvante ode à la mer.

 

Dont, entre autre, témoignent son nom, le Sea Glass Carousel,

 

Son architecture évoquant un mollusque,

 

 

l’atmosphère immersive y flottant, faite de musique et jeux de lumière, renvoyant à l’univers des fonds marins,

 

et, bien évidemment, ses translucides sièges géants prenant la forme de différentes espèces de poissons.

 

 

Déjà magique en journée, l’escale au SeaGlass Carrousel apparait encore plus féérique à la nuit tombée, lorsque, dans l’obscurité, les poissons se parent de leurs mille et unes colorées lumières.

 

 

Donnant alors à tous la sensation d’une réelle immersion dans l’océan.

 

Love, love, love. 

 

Changement, ensuite, d’ambiance pour l’historique second manège.

 

 

 

Ayant, depuis 2011, quant à lui investi Dumbo, l’un des quartiers phare du borough de Brooklyn.

 

Mais avant qu’il ne puisse s’offrir au regard du public new-yorkais dans son spectaculaire pavillon-écrin, signé par l’architecte Jean Nouvel,

 

 

les 48 chevaux en bois outre les 2 chars le constituant depuis sa création, au début des années 20, ont dû faire l’objet d’une longue et minutieuse restauration.

 

 

Menée par le couple Walentas qui, au milieu des années 80,  avait racheté ledit carrousel aux enchères.

 

S’installer sur l’un des chevaux du Jane’s Carousel revient donc à, tout à la fois, toucher du doigt une part d’Histoire,

 

 

Rendre hommage au savoir-faire artisanal dont il est la vibrante expression

 

Mais aussi s’extasier devant les inoubliables panoramas, sur les iconiques Brooklyn et Manhattan Bridges, l’incontournable skyline new-yorkaise outre l’East River, dont il bénéficie .

 

 

Autant d’attraits qui, depuis le premier jour, confèrent au Jane’s Carousel cet irrésistible charme dont il est impossible de se lasser, non ?

 

 

12. ASSISTER A UN ANIME MATCH DE STREET BALL AU HOLCOMBE RUCKER PARK

 

 

Loin de ne rimer qu’avec messes Gospel, éminentes figures noires, qu’elles soient politiques ou littéraires, y ayant vécu,  renommés clubs de Jazz,

 

Emblématiques adresses Soul Foud, historique Appolo Theater, foyer de l’Harlem Renaissance,  enclaves culturelles de choix et incontestable gentrification en cours depuis plusieurs années, le quartier d’Harlem, comme tant d’autres à New-York, abrite également plusieurs hauts lieux du basket ball, l’un des sports les plus plébiscités aux Etats-Unis, mais aussi du street ball.

 

Rien de tel pour s’en convaincre que de se rendre un dimanche après-midi au légendaire Holcombe Rucker Park, et plus particulièrement sur le terrain baptisé Greg Marius Court.

 

 

En l’honneur du rappeur éponyme.

 

Lui aussi enfant d’Harlem qui, s’inscrivant dans les pas de Holcombe Rucker (professeur qui, à la fin des années 40, fonda ici un populaire tournoi de basketball de rue ,le Rucker Tournament,  dont l’objectif était d’éloigner les jeunes des dangers de l’oisiveté, les sortir de la rue et leur ouvrir, grâce à l’obtention de bourses, les portes de l’université afin de faciliter leur ascension sociale), donna, à partir des années 80,  toutes ses lettres de noblesse au street ball ( sport se distinguant par sa prédilection pour les dunks et les mouvements créatifs exécutés sur le playground) en créant l’ Entertainers Basketball Classic.

 

Compétition à la notoriété progressivement grandissante, attirant, au fil des décennies, nombre de sponsors d’envergure, qui, dans une atmosphère résolument électrique, mêlant musique hip-hop, concerts , équipes rivales et spectateurs survoltés (au rang desquels ont par exemple figuré Alicia Keys,  Bill Clinton ou encore Denzel Washington), voit, durant les week-ends, aussi bien s’affronter équipes de joueurs amateurs que joueurs amateurs face à des joueurs professionnels évoluant au sein de la NBA (National Basketball Association), telles les stars Kobe Bryant, Lebron James ou encore Shaquille O’Neal .

 

En cette fin de dimanche estival, notre escale sur ce mythique terrain de jeu a rempli toutes ses promesses.

 

Pas de superstars en vue mais plutôt deux équipes d’adolescents motivés,

 

 

Des familles encourageant ou invectivant  bruyamment les joueurs depuis les gradins ,

 

 

des enceintes crachant, pêle-mêle, anciens et plus contemporains morceaux de hip hop,

 

Un speaker, ayant beaucoup l’humour, maitrisant à la perfection l’art de chauffer les lieux

 

et, bien évidemment, des passes décisives, des dunks d’anthologie et du suspens dignes des plus grands matchs de NBA.

 

Ou l’Art de captiver les foules, de 7 (ou même beaucoup moins) à 77 ans, dans un mythique lieu de mémoire.

 

Qui en plus d’avoir vu plusieurs temps forts de l’Histoire du Basket et de la street culture s’y écrire, peut aussi s’enorgueillir d’avoir été et d’être toujours le théâtre d’expression d’une culture afro-américaine,  longtemps méprisée, aux mille visages. 

 

 

13. PARTIR EN QUETE DES OEUVRES DE STREET ART DU BUSHWICK COLLECTIVE

 

Å’uvre de Nate Dee, Bushwick Collective

 

Jadis malfamée et gangrenée par drogue, pauvreté et violence , l’ancienne zone industrielle de Bushwick, située dans le borough de Brooklyn,  s’est, depuis le début des années 2010 et sous l’égide de Joe Ficalora, fondateur de l’association d’artistes Bushwick Collective, métamorphosée en un aussi spectaculaire qu’inédit musée à ciel ouvert.

 

Où les éphémères œuvres de street art, indifféremment réalisées par des artistes émergents ou de renommée mondiale, locaux ou internationaux, se dévoilent, tant dans leur diversité que leur richesse, partout où le regard se pose.

 

Entre autre  sur les murs décrépis, les façades des bâtiments, les entrepôts abandonnés , les citernes d’eau, les bornes d’incendies et les trottoirs des Troutman, Jefferson, Moore, Seigel et Bogart Street.

 

Immenses, colorées, déployant une multiplicité de techniques et évoquant divers thèmes, ces Å“uvres d’art, à découvrir au gré de vos pérégrinations dans le quartier, ne laissent personne indifférent .

 

En plus d’inviter à prendre la pose devant elles.

 

Entre les étonnants personnages aux grandes oreilles de Sipros Sipros ,

 

 

le magnifique portrait d’Alicia Keys par Roberto Seminario alias Sef,

 

 

le superbe Brooklyn Trogon de  Nate Dee

 

ou encore, l’époustouflant Robin, portrait au regard pénétrant signé Jeremy Biggers, alias Stem and Thorn,

 

 

dire que baby N fut subjugué par ces fresques relève clairement de l’euphémisme.

 

 

14. PROFITER D’UNE ORIGINALE PROJECTION AU NITEHAWK CINEMA

 

 

C’est en 2019, au cours de notre avant-dernière échappée new-yorkaise, que j’ai découvert puis testé le fabuleux concept des cinémas Nitehawk : assister à une séance tout en se régalant, dans la salle de projection, de délicieux cocktails, encas et plats.

 

Une expérience, vécue dans l’établissement brooklynois de Williamsburg, que je vous avais recommandée ici.

 

Cet été, nos pas nous ont, cette fois ci, menés jusqu’aux portes du second établissement éponyme ayant, quant à lui, investi le quartier brooklynois de Prospect Park.

 

 

Avec pour mission d’emmener notre baby N au cinéma et lui faire découvrir le récent « Moi, Moche et Méchant 4 », sorti au mois de juillet dans les salles américaines et françaises.

 

 

Une première fois que je juge, avec du recul, plutôt concluante.

 

Puisqu’en dépit de la barrière de la langue et de la longueur du dessin animé (baby N manifesta, en effet, son désir de quitter la salle au bout d’une heure, soit 30 minutes avant la fin),  les facéties de bébé Gru Junior, les rires des minions et le vaisseau de Maxime le Mal lui arrachèrent beaucoup de fous rires.

 

 

Alors si vous aussi rêvez de conjuguer toile et délicieux repas en compagnie de vos chérubins, les cinémas Nitehawk sauront relever le défi avec brio

 

15. EXPLOREZ LE DEPAYSANT QUEENS COUNTY FARM MUSEUM

 

 

Envie d’une authentique immersion dans le monde agricole, se déroulant de surcroit au cÅ“ur de l’une des plus anciennes fermes, encore en activité, de tout l’état de New York ?

 

 

 

Mettez immédiatement le cap sur le borough du Queens où se cache le très singulier Queens County Farm Museum.

 

 

Hébergeant multiséculaire ferme principale, granges restaurées, serre,  bétail , animaux de basse-cour,  jardins aromatiques, champs agricoles, ruches, vignobles et verger, soit autant de lieux à découvrir au gré des activités, évoluant au fil des saisons, proposées sur place.

 

 

Ayant, néanmoins, toutes pour dénominateur commun d’être instructives et ludiques mais aussi d’inviter à la réflexion sur d’essentielles problématiques contemporaines ( enjeux environnementaux, agriculture raisonnée et nutrition pour ne citer que celles-là).

 

Suscitant, dès lors, un vif intérêt aussi bien chez les adultes que chez les plus petits.

 

Qu’il s’agisse, notamment,  de nourrir, à partir d’un mélange de graines et de végétaux à acheter spécialement dans la boutique du musée , chèvres, brebis et poules ;

 

 

De se perdre dans le labyrinthique champ de mais; d’humer l’odeur des diverses herbes aromatiques plantées;

 

 

De s’installer dans la salle de lecture ayant investi une photogénique maison, en bois, rouge ,

 

De sillonner la vaste propriété, en étant assis sur des meules de foin, à bord de tracteurs aménagés;

 

 

De jouer dans le jardin dédié aux enfants,

 

 

d’assister à des festivals célébrant la riche culture amérindienne,

 

D’acheter et de goûter aux produits de la ferme plantés, récoltés, cuisinés et vendus sur place ou encore de cueillir des citrouilles durant l’automne .

 

Des expériences dont notre baby N nous parle encore, c’est dire !

 

16. PRENDRE PART A UN SPECTACLE AU BARCLAYS CENTER

 

 

L’envie de vivre et de ressentir de l’intérieur une ambiance « typiquement » américaine nous a conduits , par un pluvieux soir du mois d’août, à l’impressionnant Barclays Center.

 

Gigantesque stade couvert, inauguré il y a une douzaine d’années et pouvant accueillir jusqu’à près de 20000 spectateurs, où, à l’instar du Madison Square Garden (son pendant manhattanais), se tiennent rencontres sportives professionnelles (incluant les très attendus matchs de NBA et plus spécifiquement ceux des Brooklyn Nets, l’équipe locale de basket ball), concerts et autres grands événements.  

 

Parmi lesquels comptait cet été, et pour la première fois à New York, une compétition, s’y déroulant deux soirées d’affilée, des PBR Mavick Days.

 

Populaire championnat de rodéo, discipline née il y a plusieurs siècles au Texas, auquel nous avons donc décidé d’assister. 

 

 Electrique bien avant le premier coup d’envoi, l’ambiance au sein du Barclays Center, faite de rires joyeux et de franches accolades entre spectateurs et spectatrices,  habillés de jeans, santiags et chapeaux de cow-boy, donnait d’ores et déjà le ton.

 

 

Puis, elle s’intensifia dans les gradins, désormais noirs de monde, au moment où l’hymne national fut entonné.

 

Signant dès lors le début du show tant attendu: la dangereuse épreuve de la monte du taureau.

 

 

  Entre l’adrénaline flottant dans l’atmosphère, les vivats continuellement nourris du public,

 

Le professionnalisme des différentes équipes s’affrontant en plusieurs rounds,

 

Les osées prouesses de ces courageux cow-boys qui, au cÅ“ur de l’arène centrale, tentaient, d’une seule main, pendant plusieurs secondes et sans tomber, de dominer de massifs taureaux

 

Et l’impressionnant spectacle son et lumière conférant une autre dimension aux performances , cette intense expérience du rodéo nous aura laissés un souvenir indélébile.

 

17. RETOMBER EN ENFANCE AU KIDDIE PARK DE CONEY ISLAND 

 

 

A l’extrême sud du borough de Brooklyn, la péninsule de Coney Island continue de faire figure d’indiscutable enclave new-yorkaise dédiée aux divertissements.

 

Grâce à son aquarium, à sa plage et, surtout,  ses deux parcs d’attraction.

 

Mais à l’incontournable Luna Park,

 

 

je vous suggère, si vous êtes accompagnés de très jeunes enfants, de préférer le Deno’s Wonder Wheel Amusement Park qui le jouxte.

 

Commencez par monter à bord de la centenaire, grande roue, Wonder Wheel et prenez place dans l’une de ses nacelles blanches (ces dernières demeurant, contrairement à celles de couleur, immobiles) 

 

 

du haut de laquelle vous jouirez, à plus de 40 mètres d’altitude, d’un époustouflant panorama sur l’océan, la plage toute proche, la skyline new-yorkaise et le New Jersey.

 

Impossible, peu importe son âge, de résister à cet incroyable voyage dans les airs.

 

Puis, dirigez vous vers la partie occidentale du parc hébergeant le Kiddie Park, soit une quinzaine d’attractions spécifiquement dédiées aux jeunes enfants.

 

 

Avec une mention toute particulière, notamment, pour le Jump around dune Buggy, pourvoyeur de bien plus de sensations fortes qu’il n’y parait de prime abord; le Jets Kids Ride; le Samba Baloon Ride et le Free Engine.

 

 

 

 

Bonheur !

 

18. ASSISTER A UNE MESSE GOSPEL AU BROOKLYN TABERNACLE 

 

 

Ayant gardé un souvenir ému de l’inoubliable messe dominicale gospel à laquelle nous avions, il y a 7 ans, assistée à la First Corinthian Baptist Church,  revivre ce moment, en compagnie de baby N, relevait pour moi de l’évidence.

 

A la seule différence que l’expérience n’aurait, cette fois-ci, pas pour théâtre l’emblématique quartier afro-américain d’Harlem mais plutôt celui de Downtown Brooklyn, investi par la renommée église du Brooklyn Tabernacle.

 

Et si j’ai, je le confesse, tout d’abord été surprise par l’immensité des lieux outre l’importante présence de touristes,

 

 

 

les premiers chants entonnés par la chorale gospel, forte de plusieurs dizaines de membres et, à raison, considérée comme l’une des plus célèbres du pays, ont tôt fait de me donner des frissons.

 

Car ces louanges chantés, repris avec ferveur par une large assemblée, comptant aussi de nombreux habitués, qui, comme d’un seul homme,  manifestait sa joie, priait avec conviction, levait les bras au ciel et dansait, témoignaient d’une foi intense..

 

Trouvant, par ailleurs, dans les sermons du pasteur y officiant une autre forme d’illustration.

 

Entre les murs de ces églises, c’est donc bel et bien une part significative de la culture afro-américaine qui se laisse, au-delà du gospel et des longs prêches, toucher du doigt.

 

Un must do! 

 

19. EXPLORER LE SUPERBE ZOO DE BROOKLYN

 

 

Plus ancien (inauguré à la fin du 19 ème siècle) et plus grand zoo citadin des Etats-Unis ;

 

Eminemment précurseur en ce qu’il fut non seulement l’un des premiers à installer les espèces qu’il abrite (s’élevant aujourd’hui à plus de 600, dont certaines sont en péril, venues du monde entier) dans un environnement voulu pour être le plus proche possible de leur habitat naturel mais aussi à mettre en place d’importantes politiques de conservation;

 

Subdivisés en différentes aires aménagées avec soin et accessibles, pour certaines, via des petits trains;

 

Particulièrement instructif  et proposant des activités adaptées aux divers publics visés : les superlatifs ne manquent assurément pas pour décrire le gigantesque zoo de Brooklyn.

 

Où notre baby N est, au fil des zones traversées, passé d’émerveillements en émerveillements :

 

Entre profonds regards échangés avec un impressionnant Silverback; 

 

 

attentive observation des tigres émergeant d’une longue sieste; 

 

 

Contemplation joyeuse des girafes et des flamants roses;

 

 

découverte des magnifiques faisans dorés

 

 

et immense fascination devant les ours et les léopards des neiges.

 

 

 

Mais, à vrai dire, comment aurait-il pu en être autrement ?

 

20. SURVOLER NEW-YORK, AN UNFORGETTABLE MOMENT 

 

 

 

Si les centres d’intérêt de baby N ont, bien évidemment, évolué en grandissant,  son amour pour les objets volants, en général, et les avions ainsi que les hélicoptères, en particulier, s’est, en revanche,  accru.

 

 Appréciant déjà, depuis sa plus tendre enfance, de pouvoir prendre place à bord d’un avion;

 

Chérissant, comme la prunelle de ses yeux, les avions en bois lui ayant été offerts par nos proches;

 

ou guettant activement le ciel dans l’espoir d’y voir apparaitre un nouvel appareil.

 

Reste qu’en décidant, seulement quelques minutes avant notre décollage pour New York, de prendre, pour la première partie de notre séjour estival, nos quartiers dans un établissement aux chambres dotées de très larges baies vitrées s’ouvrant sur l’Hudson, nous ignorions alors à quel point ce choix rimerait pour baby N avec éblouissement quotidien renouvelé.

 

Car être aux premières loges pour assister, depuis les lueurs de l’aube jusqu’au cÅ“ur de la nuit noire où la ville brillait enfin de mille feux, au continuel ballet d’avions et d’hélicoptères survolant New York se métamorphosait en une tangible excitation dont nous n’avions, jusque là, pas encore tout à fait mesurée l’intensité.

 

Néanmoins, je comprenais et partageais son enthousiasme.

 

Survoler Manhattan et son emblématique baie ayant, en effet, également fait partie des rêves qu’il m’avait tardés, il y a 7 ans, de réaliser lors de ma première escapade new-yorkaise.

 

Relatée ici, cette parenthèse enchantée, unique à tous égards, s’inscrivait donc déjà parmi nos souvenirs les plus fous vécus, en duo, avec mon époux.

 

20 minutes, absolument hors du temps, que nous décidâmes donc de revivre à trois.

 

Dernier cadeau avant de tirer le rideau sur notre inoubliable été new-yorkais.

 

Le Jour J, baby N ne cacha d’abord pas sa joie de franchir le seuil de l’héliport.

 

Ni celle d’admirer, en attendant notre départ, les hélicoptères qui décollaient et revenaient de leurs tours.

 

 

Vint, enfin, l’heure tant attendue de l’embarquement.

 

 Mais, contre toute attente, Baby N demeura mutique durant presque toute la durée du vol.

 

Jetant quelques coups d’Å“il en direction des fenêtres  puis se contentant, par moment, de pointer du doigt Miss Liberty et certains gratte-ciel.

 

Jusqu’à notre retour à l’héliport.

 

Et là, ses mots, comme s’ils avaient été trop longtemps retenus, fusèrent  : » C’était bien là-haut, dans le ciel, dans l’hélicoptère ». Un large sourire éclairant alors son visage.

 

Quelques heures plus tard, désignant les rares hélicoptères qui survolaient encore New York City by night, sa dernière phrase, avant de sombrer dans les bras de Morphée, fut :

 

« Nous aussi on était dans l’hélicoptère aujourd’hui ».

 

J’ose croire qu’il se souviendra encore longtemps de cette matinée ensoleillée.

 

Celle où il aura tutoyé le ciel de très très près et succombé à la beauté de cette envoûtante ville, invitant sans cesse à la découverte.

 

 » Il y a quelque chose dans l’air de New York qui rend le sommeil inutile; peut-être est-ce parce que votre cÅ“ur bat plus vite ici qu’ailleurs » affirmait Simone de Beauvoir .

 

A raison.

 

Là-bas, cet été, nos 3 cœurs auront plus que jamais vibré.

 

Plus fort à n’en point douter.

 

Mais surtout à l’unisson.

 

Grateful for that !

 

AUTEUR - Le Pigeon Voyageur

Et si le cœur vous en dit, vous pouvez également partager avec moi vos impressions, émotions et pourquoi pas interrogations après lecture de cet article et découverte de ces photos (toutes prises par mes soins). Alors à vos plumes !

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