48 HEURES A BILBAO, CAPITALE CHRYSALIDE DU PAYS BASQUE ESPAGNOL
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Maman, l’araignée, Louise Bourgeois, Guggenheim Bilbao |
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J’ai passé le week-end dernier à Bilbao.
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Une ville du pays basque espagnol, située dans la province de Biscaye, où je m’étais déjà rendue il y a presque 8 ans pour y découvrir le superbe musée Guggenheim.
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Ce haut lieu culturel auquel elle doit, depuis 1997, sa renommée internationale.
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Reste que je ne m’étais pas un seul instant imaginée en la quittant, en cette froide fin d’après midi du mois de janvier 2008, que les hasards de la vie me mèneraient à nouveau jusqu’à elle.
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Pourquoi ?
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Tout simplement parce qu’ hormis ce chef d’œuvre architectural réalisé de main de maître par Franck Gehry, cette ancienne et grise cité industrielle espagnole (en déclin depuis la crise économique du début des années 80) ne m’avait pas franchement séduite.
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Je lui préférais, de loin, les attraits touristiques d’autres contrées espagnoles .
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  Pourtant, il y a quelques semaines et contre toute attente, la perspective de découvrir, au musée Guggenheim de Bilbao, deux expositions artistiques (dont une allait ouvrir ses portes le 30 octobre 2015) qui me tenaient à cœur, a eu raison de mes aprioris.
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Et si cette échappée culturelle a non seulement su tenir toutes ses promesses, elle a également réussi à m’ôter tous les préjugés que j’avais sur Bilbao en me permettant de la découvrir sous un jour nouveau.
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Un visage qui a, cette fois-ci, su me séduire.
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En effet, à l’instar d’une larve de papillon, Bilbao est, depuis quelques années, une chrysalide en pleine métamorphose.
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Ainsi, de son passé industriel, il ne reste aujourd’hui que peu de traces tant l’objectif poursuivi par les autorités de la région est d’en faire, à terme, une ville dynamique, un moteur économique de la région outre une capitale culturelle incontestée.
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Un renouveau et une modernisation, amorcés avec l’installation du Guggenheim, qui se traduisent, notamment et désormais, par l’urbanisation croissante de la ville, faisant la part belle à des projets architecturaux plus innovants les uns que les autres, ainsi que la réhabilitation de ses anciennes usines ou quartiers abandonnés.
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Qui se lisent, également, dans la volonté affichée de hisser l’Art (dont la découverte ne se limite pas à l’unique exploration du musée Guggenheim) en atout touristique majeur de Bilbao.
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Qui s’illustrent, en outre, dans l’aménagement, la rénovation ainsi que la multiplication des infrastructures (notamment hôtelieres ou aéroportuaires) visant à accueillir davantage de visiteurs.
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Mais Bilbao est aussi une ville dont la gastronomie vous laissera un souvenir impérissable.
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En ce dernier week-end, très ensoleillé et chaud (températures oscillant entre 24 et 26 degrés) du mois d’octobre, l’exploration de la cité basque a donc rimé pour moi avec dépaysement, douceurs en tous genres, découvertes inédites et cadre agréable.
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Alors nonobstant la brièveté de ce séjour ( 48 heures), je tiens tout de même à partager avec vous mes coups de cœur de cette cité basque.
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Un voyage qui, je l’espère, vous incitera à inscrire Bilbao sur votre travel list espagnole.
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UNE VILLE D’ART (sous toutes ses formes) ET DE CULTURE
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passerelle Zubizuri |
Impossible de ne pas associer la capitale du pays basque espagnol au musée Guggenheim, qui, pour beaucoup, serait son seul attrait culturel.
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Pourtant flâner dans la ville de Bilbao vous permettra de réaliser que l’Art s’y exprime presque partout : aussi bien dans ses musées, dans les Å“uvres qui donnent du cachet à ses rues que dans l’architecture de ses nombreux édifices, monuments ou moyens de transport.
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A Bilbao il faut donc constamment être à  l’affût car les surprises artistiques sont parfois là où ne les attend pas 🙂
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UN MÉTRO DESIGN
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foestérito : bouche de métro |
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C’est à l’architecte Norman Foster que l’on doit, il y a vingt ans, la conception du métro (comportant uniquement deux lignes) de la cité lequel se distingue par son design moderne associant verre et métal.
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Ses fostéritos, les bouches d’accès de ces derniers, ont, de surcroit, de quoi surprendre
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Inutile de vous dire que j’ai été séduite au premier coup d’œil 🙂
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UNE GARE A LA FAÇADE FAÇON ART DECO
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gare de Concordia |
La Gare de la Concordia, avec sa façade façon Art déco et son vitrail, exprime également cette tradition artistique qui se découvre en explorant Bilbao
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DES Å’UVRES D’ART DANS LA RUE
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l’Arcos Rojos de Buren |
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Bilbao compte plus d’une centaine de sculptures, dont certaines (notamment celles faisant partie de la collection permanente du Guggenheim et se trouvant à l’extérieur du musée) sont d’ailleurs devenues les emblèmes de la ville.
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La première à laquelle je pense est l’Arcos Rojos.Â
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Cette porte rouge, réalisée par Daniel Buren et inaugurée en 2007 au dessus du pont de la Salve, qui se située dans le prolongement du musée précité.
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  Me vient ensuite à l’esprit la passerelle blanche, en forme d’arc, Zubizuri.
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Construite en 1997 par l’architecte Santiago Calatrava, elle offre un joli panorama sur la Ria, le fleuve qui traverse la ville, qu’elle surplombe.
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L’Art est aussi présent dans les rues de Bilbao grâce aux nombreuses sculptures qu’il est impossible de ne pas remarquer en s’y promenant.
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J’en veux, notamment, pour preuve celle de Ramon Rubial Cavia (premier président du gouvernement basque) qui a été installée à quelques mètres du Guggenheim et de l’araignée de Louise Bourgeois.
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ou encore la variante ovoïde de la Desocupacion de la Esfera, Å“uvre de Jorge Oteiza située près de l’Hôtel de Ville
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ou enfin d’autres sculptures, plus énigmatiques, du bord de la Ria.
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DES ÉDIFICES ARCHITECTURAUX INÉDITS
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siège des autorités sanitaires du gouvernement basque |
Bilbao se singularise également par certains de ses édifices monumentaux.
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A l’instar notamment de la tour Iberdrola érigée en 2012 par l’architecte argentin César Pelli
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Ou encore de l’étonnant siège des autorités sanitaires du gouvernement basque, Å“uvre du cabinet Coll Barreu .
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Ce dernier, par ses courbes, m’a quelque peu fait penser aux édifices conçus par Gaudi, un autre génie espagnol.
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UN LIEU DE CULTURE ATYPIQUE : LA ALHONDIGA
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les colonnes à l’intérieur de l’édifice |
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L’Alhondiga est un lieu surprenant à plus d’un titre !
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Tout d’abord parce qu’il s’agit d’anciens chais réaménagés, par Philippe Starck, en un centre culturel ayant ouvert ses portes au public depuis 2010. Un lieu abritant dorénavant une salle de cinéma, des lieux d’exposition, un auditorium ainsi qu’un restaurant (notamment)
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  Ensuite parce que son architecture alliant (à l’intérieur) bois, verre, pylônes décorés, (entre autre de dragons), hauteurs sous plafond phénoménale et éclairage parfois très tamisé est tout simplement inédite.
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Et in fine, parce que la programmation culturelle de l’Alhondiga permet de découvrir des horizons artistiques nouveaux.
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Un must visit donc !
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UNE VILLE AUX MULTIPLES MUSÉES
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musée basque |
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Comme j’ai, moi même pu m’en rendre compte le week-end dernier, le Guggenheim est loin d’être l’unique musée de la ville de Bilbao laquelle en compte une dizaine.
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Le musée Vasco ou musée Basque, abrité sur trois étages, ( et autour d’un cloitre actuellement en travaux) dans la première fondation de Jésuites de la cité ( se situant dans la vieille ville) me parait être un incontournable.Â
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Il permet, en effet, d’ en apprendre davantage sur la culture de la région.
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Histoire, Géographie, Traditions, principales activités économiques (élevage, pêche, travail de la laine, de la céramique, de la forge ainsi que de la porcelaine basque) ou encore objets témoignant de la vie quotidienne : aucun aspect n’est laissé, et ce, pour notre plus grand bonheur je dois l’avouer, de côté.
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Un parcours culturel que j’ai, pour ma part, apprécié.
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photographie
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reproduction croix de kurutziaga
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le cloître
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la pêche
la laine et les activités de tissage
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maquette cartographique de Biscaye dans les années 62 à 70
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 Après les musées madrilènes du Prado et Thyssen ainsi que le Guggenheim de Bilbao, le Musée des Beaux Arts de cette cité basque est mon quatrième musée espagnol préféré.
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  Ce dernier, possédant des milliers de pièces ( peintures, sculptures et dessins notamment) retraçant l’histoire de l’Art du 13 eme siècle jusqu’à nos jours, a réussi le tour de force de rassembler en son sein tous les grands noms de la peinture espagnole (basque comprise).
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Ainsi, les incontournables Goya, Velasquez, Picasso, Zurbaran, El Greco ou encore Murillo (dont la notoriété a franchi les frontières du pays) mais aussi des artistes basques (que, pour ma part, je ne connaissais pas jusqu’au week-end dernier) tels que Zuloaga ou  Chillida y sont exposés .
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Mais le Musée des Beaux Arts permet également de (re)découvrir d’autres artistes européens, l’impressionniste Marie Cassat dont j’ai pu vous parler ici , Manet, Braque, Leger, Calder, Gauguin, Tapiès, Delaunay, Bacon, De Vos et aussi des collections orientales à l’instar des estampes japonaises qui y sont actuellement exposées.
Autant de chefs d’œuvre qui se découvrent au fil d’une ballade qui, en vous menant du rez de chaussée aux étages, vous fera traverser des siècles d’effervescence artistique.
Ce musée est donc une étape incontournable à ne pas manquer.
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l’extérieur du musée
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quelques œuvres
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anonyme catalan, majesté du christ sur la croix
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Lucas Cranach
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Martin De Vos l’enlèvement d’Europe
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anonyme, allemand, bureau, deuxième moitié 16 ème siècle |
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El Greco l’annonciation
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Ribera Saint Sébastien soigné par les femmes
Murillo Saint Pierre en larmes
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Holy Face, Zurbaran
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Gentileschi Loth et ses filles
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Velasquez Felipe IV
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Nemesio Mogrobejo, Eve et Ugolino
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Raimundo de Madrazo, Jeune fille dans un jardin
Dario de Regoyos
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Sorolla, le Baiser de la relique
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Cassatt Femme assise avec un enfant dans les bras
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Adolfo Guiard
Anselmo Guinea
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Adolfo Guiard
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Anselmo Guinea
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estampes japonaises
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Zuloaga
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Iturrino
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 Gauguin, laveuses à Arles
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Zuloaga portrait de la comtesse Mathieu de Noailles
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Arrué
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José Ramon Anda
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John Davies
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Tapies Gran Oval
Chillida
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  Le Guggenheim de Franck Gehry, construit, au bord de la Ria, dans le quartier autrefois industriel de l’Abandoibarra, est, depuis 18 ans, THE site touristique de la ville !Â
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D’ailleurs, nombreux sont les visiteurs qui se rendent uniquement à Bilbao pour le découvrir.
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Et il y a franchement de quoi !
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Car ce musée, évoquant un vaisseau, frappe par son architecture, hors norme et avant gardiste, alliant titane et verre notamment.
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N’hésitez pas à en faire (avant d’y pénétrer) le tour pour prendre toute la mesure de la beauté de ses façades.
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Cela vous permettra, par ailleurs, d’admirer les nombreuses Å“uvres, faisant partie de sa collection permanente, qui ont été installées à l’extérieur.
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Certaines en sont même désormais devenues l’emblème .
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Parmi celles ci figurent tout d’abord Puppy, le chien fleuri de Jeff Koons, qui se dresse sur la place principale du musée.
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Puis, plus bas (du coté de la Ria) vous attend Grand Arbre et l’œil,  l’œuvre d’Anish Kapoor (un artiste britannique que j’ai évoqué ici) Â
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les façades extérieures du Guggenheim
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  Puis, nul doute que Maman, la vertigineuse araignée de Louise Bourgeois, vous impressionnera.
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Vous pourrez également découvrir les Tulipes colorées de Jeff Koons qui occupent la terrasse du musée
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Enfin, les installations Fontaine de Feu de Yves Klein, tout comme la sculpture Brouillard de Fujiko Nakaya donnent un autre cachet au bassin.Â
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Mais à la nuit tombée, la magie des lieux opère toujours de l’extérieur alors n’oubliez pas de ressortir admirer les façades du musée si vous y êtes encore 🙂
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Une fois entrée à l’intérieur du Guggenheim, j’ai redécouvert, avec beaucoup de plaisir, son atrium, univers lumineux fait de voiles en verre (préfigurant quelque peu celles de la Fondation parisienne Louis Vuitton ) .
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  Mais aussi La Matière du temps, les sculptures en forme de spirales de Richard Serra (qui occupent la plus grande salle du musée) , autres symboles de la collection permanente du musée.
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 Mais l’heure était enfin venue, pour moi, d’aller explorer les deux expositions pour lesquelles j’avais décidé de me rendre à Bilbao.
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La première, consacrée à Jean Michel Basquiat, allait clôturer ses portes deux jours plus tard.
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Une escale artistique durant laquelle j’ai eu un coup de cÅ“ur pour les tableaux suivants. Â
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car crash
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Puis je me suis rendue au deuxième étage où je n’avais qu’une hâte : celle d’admirer les Å“uvres de l’exposition Making Africa, conçue en partenariat avec le Vitra Design Museum allemand (où celle-ci a été présentée au premier semestre 2015), qui était la raison de mon escapade espagnole.
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Une exposition dont l’affiche, présentant le travail du kenyan Cyrus Kabiru (actuellement exposé au Théâtre National de Chaillot dans le cadre de l’exposition Lumières d’Afrique), n’augurait que de bonnes choses ! Â
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Sous le commissariat d’ Amelie Klein et d‘Okwui Enwezor (commissaire conseil à ce titre et qui fut également le directeur de la biennale de Venise en 2015) Making Africa, un continent du design contemporain, met à l’honneur, grâce à 120 d’artistes, le dynamisme et la richesse de la création contemporaine africaine dont la diversité ne souffre pas la discussion.
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Une exploration, s’illustrant notamment dans la mode, la sculpture, l’architecture, l’artisanat, le cinéma, le design d’objets et mobiliers, les bandes dessinées, les photographies et les peintures, qui ne pouvait, dès lors, que me séduire.
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J’ai ainsi été heureuse de retrouver des clichés d’Omar Victor Diop (actuellement exposé à Photoquai, clichés publiés sur la page facebook du JPV) , Malick Sidibe, Seydou Keita, Guy Tillim( actuellement exposés à la Maison Rouge à paris : clichés publiés également sur la page facebook du JPV), Jean Depara (actuellement  à la Fondation Cartier dans le cadre de l’exposition Beauté Congo, cliché publié sur la page facebook du JPV), Ojeikere, Pierre Christophe Gal et Léonce Agbodjelou ( actuellement à l’exposition Picasso Mania au Grand Palais, cliché publié sur la page facebook du JPV).
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De découvrir les Å“uvres de  Tahir Carl  Karmali, Hector Mediavilla, Mario Macilau , Fabrice Monteiro, Ikere Jones, Wangechi Mutu, Zohra Opoku ou encore celles de Namsa Leuba, Cyrus Kabiru, Goncalo Mabunda et Athi Patra Ruga ( tous actuellement exposées à Lumières d’Afrique à Paris et à Photoquai pour Namsa Leuba, clichés publiés sur la page facebook du JPV) .
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D’admirer les créations vestimentaires d’Oumou Sy, Selly Raby Kane, Jewel By Lisa, Maki Oh et Duro Olowu outre les accessoires de Miss Wude.
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De tomber sur un exemplaire d’ Aya de Yopougon, la bande dessinée de Marguerite Abouet, dont les 6 tomes ainsi que le dvd trônent dans mon salon.
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Mais également sur des exemplaires du magazine Drum que j’ai aperçu pour la première fois en me rendant, il y a quelques semaines, à l’exposition consacrée au photographe James Barnor dans une galerie parisienne de l’ Ile saint louis (clichés publiés sur la page facebook du JPV).
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De m’extasier devant la chaise sculptée de Kossy Aguessy, actuellement exposé à la galerie parisienne Vallois (clichés publiés sur la page facebook du JPV), Sansa, le mobilier, de Cheick Diallo ou la méridienne de Dominique Petot.
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D’être époustouflée par White Veil, le superbe tableau de Justin Dingwall, les perruques de Meshac Gaba ainsi que par le travail de Billie Zangewa que j’ai découverte au centre bruxellois WIELS en avril dernier.
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Et enfin de me laisser emporter par le film-documentaire, This is my Africa, de Zina Saro Wiwa (fille de Ken Saro- Wiwa, l’activiste politique nigérian (récipiendaire en 1994 du prix Nobel alternatif exécuté en 1995 au Nigéria) ou celui de François Beaurain consacré à Monrovia, la capitale du Libéria.
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Cette exceptionnelle exposition m’a laissée sans voix et je ne regrette pas, mais alors pas du tout, de m’être envolée, le week-end dernier, à Bilbao pour la découvrir.
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Vous avez désormais, jusqu’au 21 février 2016 pour le faire à votre tour 🙂
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Docta
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Kossy Aguessy (chaise) et Selly Raby Kane
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Oumou Sy
Ojeikere photographies de coiffures au centre
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El Anatsui
Ikire Jones
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Omar Diop |
Robin Rhode
Ikere jones
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Malick Sidibe |
Hector Mediavilla
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 Adjaye Associates |
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Miss Wude |
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Cyrus Kabiru |
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Fabrice Monteiro |
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Justin Dingwall |
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FLÂNER A TRAVERS SES RUELLES
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basilique de la Begonia |
Les dernières minutes qui précédent l’atterrissage à l’aéroport (Å“uvre de l’architecte Santiago Calatrava) de Bilbao (surnommé Paloma), vous donnent déjà un aperçu enchanteur de la capitale basque.
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dans les airs peu avant l’atterrissage
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  Une première impression qui se confirme lorsque l’on débute, un peu plus tard, l’exploration de cette cité.
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Des berges de la Ria, également appelé Nervion, (le fleuve la traversant qui contribua à son développement et sur lequel des promenades en bateau sont possibles), à la majesté de ses places, de l’hôtel de Ville ainsi que du centenaire Théâtre Arriaga (dont l’architecture est inspiré de l’Opéra Garnier parisien).
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l’hôtel de ville
le théâtre Arriaga
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 De la découverte d’un des chemins (passant par Bilbao) de Saint Jacques de Compostelle qu’empruntaient, jadis, les pèlerins.
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Ou encore du funiculaire d’Artxanda, au tram vert et aux bilboats en passant par (les bienvenus) ascenseurs qui vous épargneront d’épuisantes montées notamment si vous souhaitez vous rendre, depuis le Casco viejo (coeur historique), à la basilique, consacrée à la sainte patronne de la cité, de la Begona( située sur les hauteurs)  .
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berge de la Ria |
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ascenseur permettant de rejoindre la ville basse |
basilique de la Begona
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petit espace situé juste à la sortie de la basilique
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  Mais c’est surtout la découverte de la vieille ville qui marque le voyageur !
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Avec ses sept étroites ruelles piétonnes, ses portes colorées, ses boutiques, les fresques qui ornent certains de ses passages et
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la vieille ville
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des fresques aperçues dans le cœur historique
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 ses emblématiques et très fréquentées places.
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Unamuno bien évidemment
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immeuble place unamuno
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et l’incontournable Nueva (m’ayant d’ailleurs fait penser à la madrilène plaza Mayor), lieu idéal pour grignoter un savoureux encas en profitant des terrasses de ses nombreux cafés.
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  Sur cette place se dresse aussi l’Euskaltzaindia, l’académie de langue basque.
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UNE GASTRONOMIE A SE POURLÉCHER LES BABINES
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pintxos, restaurant Serrantes |
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Vous aimez les tapas que l’on retrouve partout ailleurs en Espagne ?
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Les pintxos, leur version basque, devrait vous plaire !Â
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A ceci près qu’ il s’agit plutôt, pour ces derniers, d’encas servis sur du pain.
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Pour le reste, le principe reste identique : déguster (en début de soirée où à l’heure du déjeuner)  au comptoir des bars et ou restaurants, des petits encas, froids ou chauds, accompagnés d’un verre de txakoli (vin blanc).
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  Un moment de convivialité auquel les locaux ne dérogent pas mais surtout de véritables instants de ravissement gustatif car les pintxos ( qu’ils soient plus classiques ou davantage élaborés) sauront toujours vous régaler !
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Au programme donc : l’incontournable jambon (profitez en pour goûter le bellota, sa rolls royce), tortillas, fruits de mer en tout genre, thon et morue, petite salade, fritures, poivrons et bien d’autres choses encore.
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J’ai pour ma part testé et approuvé ceux du restaurant Serantes.
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mais aussi ceux du renommé (et centenaire) Café Bar Bilbao (reconnaissable à ses tonneaux) situé sur la place Nueva.
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D’ailleurs, sous les arcades de cette dernière, plusieurs autres établissements y  proposent des pinxtos.
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Chez Gure Toki, les snacks, plus élaborés, raviront une clientèle à l’affût d’associations nouvelles et de saveurs inattendues.
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  Mais si les pinxtos demeurent l’un des symboles de la gastronomie basque, sachez tout de même que celle ci se décline également en version gastronomique à savourer, notamment, dans quelques uns des établissements de la ville figurant au Guide Michelin.
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Je pense notamment à la délicieuse cuisine du, très cosy et étoilé, restaurant Zortziko que j’avais eu la chance de déguster lors de mon premier passage à Bilbao.
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Une grosse fatigue, consécutive à une marche de près de dix kilomètres dans la ville, m’aura, cette fois ci, empêchée d’aller découvrir celle du chef officiant au Nerua.
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La table étoilée du Musée Guggenheim, laquelle met à l’honneur une cuisine de saison réalisée à partir de produits locaux ….. mais ce n’est que partie remise.
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OU FAIRE SES EMPLETTES CULINAIRESÂ ?
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charcuterie dans la vieille ville |
Les boutiques proposant de savoureux produits culinaires ne manquent pas à Bilbao et il suffit, tout simplement, de se promener dans les ruelles du cÅ“ur historique pour s’en rendre compte.
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Avec une mention spéciale pour toutes celles vendant du jambon à la découpe !
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MARCHE DE LA RIBERA
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  Mais s’il y a bien un lieu que tous les amoureux de la gastronomie ne doivent pas manquer c’est bel et bien le marché couvert, l’un des plus grands d’Europe, de la Ribera.Â
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Un lieu qui figurait, vous vous en doutez bien, en tête de ma to visit list !
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Pas seulement parce que je suis, comme vous le savez déjà , attirée par tout ce qui se rapporte, de près ou de loin, à la cuisine, mais parce que son nom fait écho au marché éponyme de Lisbonne où je me suis régalée l’hiver dernier.
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Eh bien, celui de Bilbao  a tout aussi bien su tenir ses promesses.
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Une partie du rez de chaussée abrite (comme dans al capitale portugaise) plusieurs petits restaurants où il est possible de prendre un repas, tandis que les étals de divers commerçants se partagent l’espace restant (aussi bien à ce niveau qu’aux étages supérieurs accessibles par ascenseur).
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Un véritable petit paradis où des primeurs côtoient des poissonniers, des charcutiers ou encore des bouchers.
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A vous donc une variété infinie de poissons et fruits de mers frais, de l’agneau basque, le meilleur du jambon ibérique ainsi que les champignons, les petits piments et les poivrons de la région.
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Un marché, haut en couleurs et en senteurs, où les ménagères (mais pas uniquement) se bousculent.
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Une expérience indescriptible que je ne peux que vous recommander de vivre à votre tour !
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LE SILKEN GRAN HÔTEL DOMINE, UN LIEU D’EXCEPTION
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lobby de l’hôtel |
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Si Bilbao compte plusieurs très beaux établissements hôteliers, celui sur lequel je vais à présent m’appesantir, le Silken Gran Hotel Domine, est, selon moi, un must stay à plusieurs titres !
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Son emplacement géographique, juste en face du musée Guggenheim, demeure son premier sérieux atout !
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Une spectaculaire vue dont on peut profiter en logeant dans certaines de ses chambres (lesquelles sont, soit dit en passant, très spacieuses et confortables avec une mention spéciale pour leurs jolies baignoires)
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 ou en allant petit déjeuner sur la superbe terrasse située au 7 éme étage.
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Et autant, d’ores et déjà , vous prévenir : il vous sera difficile de résister au magnifique panorama (sur le musée Guggenheim et ses alentours) qui vous y attend.
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ainsi qu’au délicieux buffet qui y est servi et auquel vous reviendrez avec gourmandise.
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Les churros y sont notamment à damner un saint 🙂
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les délicieux churros du Gran Hotel
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Enfin, le Gran Hotel se distingue par sa décoration très contemporaine portant la signature du célèbre designer espagnol Javier Mariscal.
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 Avec un bar aux accents très pop, un mobilier (notamment le siège rouge faisant face à l’entrée de l’hôtel) atypique ainsi que des œuvres d’art installées, à côté de l’ascenseur, à chacun des étages.
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Mais c’est surtout l’imposante sculpture, faite de galets, s’élevant au cÅ“ur de l’hôtel qui hypnotise tous les regards.
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Pas étonnant qu’il s’agisse de l’œuvre la plus photographiée du Domine !
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les Å“uvres d’art à différents étages
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Alors séduits par la capitale basque ?
VERCOLLIER MIREN | Nov 5, 2016 at 17 h 25 min
BRAVO et merci !
Le Pigeon Voyageur | Nov 5, 2016 at 18 h 46 min
merci beaucoup Miren !